- Pujaudran
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Pujaudran Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Gers Arrondissement Auch Canton L'Isle-Jourdain Code commune 32334 Code postal 32600 Maire
Mandat en coursRoger Heiniger
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux de Gascogne Démographie Population 1 244 hab. (2007) Densité 71 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 194 m — maxi. 305 m Superficie 17,41 km2 Pujaudran (Pujaudran en gascon) est une commune française située dans le département du Gers et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Étymologie
Pujaudran est composé de «Puj » variante de «Puy » qui dérive de podium, signifiant petite butte. Le village qui domine de 82 mètres la terrasse de Léguevin, justifie cette appellation, « Audran » pourrait être le nom d'un homme. Ce dernier provenant du germanique Aldramn (vieux corbeaux) ou Aldric (vieux et puissant). Le village de Pujaudran se situe à une altitude de 297 mètres.
Géographie
Commune de l'aire urbaine de Toulouse qui se trouve à une trentaine de kilomètres de Toulouse, juste après Léguevin sur la route d'Auch. Elle occupe la dernière terrasse de Garonne avant les coteaux de Gascogne. Le territoire se divise en une partie basse dite « la plaine » et une partie haute qui comprend le village en lui-même. Une partie de la forêt de Bouconne est située à Pujaudran.
Histoire
Au lieu-dit Pargamousques, à l'ouest du village, une première prospection signale un site gallo-romain. Un itinéraire datant de l'an 333 de notre ère reliant Bordeaux à Jérusalem traversait d'ouest en est la commune de Pujaudran. Le toponyme d'un lieu-dit pourrait être d'origine antique : Tellère, orthographié Teulères au XVIIe siècle, signifie lieu ou se fabriquait la tuile. L'existence d'une tuilerie en ce point paraît d'autant plus vraisemblable que la marne y affleure.
Au XIe siècle, se développe le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et Pujaudran se trouve être sur la Via Tolosane qui reliait Arles à Puente la Reina (Espagne).
L'ordre des Antonins avait, à la fin du XIIIe siècle une commanderie avec église et hôpital à la limite des communes de Pujaudran et de l'Isle-Jourdain.
Dans un document datant de 1304 est mentionnée la présence de trois hôpitaux à Pujaudran : Saint-Jacques, Saint-Blaise-Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Barthélemy. L'hôpital Saint-Blaise se trouvait au pied de la côte de Pujaudran.
Au lieu dit Saint-Bretz, au Sud-Est du village, à 3 km environ du village actuel existait au haut Moyen Âge une paroisse. Il est probable que cette église fut l'église paroissiale et que son patron fut saint Brice, avant la construction de l'église actuelle. Au XVIIe siècle, lors de la reconstruction de l'église suite aux destructions dues aux guerres de religions, apparaît le nom de Sainte Pudentienne. Selon les termes du testament d'Anne de Capmas, l'église de Pujaudran et la chapelle Saint-Brice sont, au XVIIe siècle, deux édifices distincts. La fête patronale a lieu le 19 mai, le jour de la Sainte-Pudentienne.
Avec la révolution de 1789, intervient la vente des biens du clergé et ce, par enchères, le 9 janvier 1791, à Toulouse.
Les vestiges d'une tuilerie qui a fonctionné jusqu'à la Première Guerre mondiale subsistent auprès de la route nationale 124, de nombreuses marnières l'alimentaient en matière première et la cuisson se faisait au bois.
Le moulin Baillet est désigné sur la carte d'état-major par « ancien moulin ». Sa construction remonterait à 1808. Le moulin de Chau daterait de 1825. En 1854, Pujaudran avait quatre moulins. Vers 1934, le moulin de Chau tournait encore, de même que le moulin de Peyrolières. Deux moulins ayant appartenu à monsieur Soulan, furent démolis en 1910.
À l'époque, on trouve : un charpentier, un charron, un chevrier, un boucher, un forgeron, un coiffeur, un bureau de tabac, un boulanger, un cordonnier, un épicier, un café, la mairie, l'école, l'église, le presbytère, une auberge relais.
En 1912 la commune avait une école de garçons et une école de filles. Dans sa séance du 17 octobre 1912, Justin Izard, maire et son conseil municipal demandent qu'en raison d'une baisse des effectifs scolaires il n'y ait plus qu'une seule école mixte dirigée par une institutrice.
Au village, une très belle croix en fonte, consolidée d'arceaux en fer, de 1,50 m de hauteur repose sur un socle très important. Le 16 août, à la Saint-Roch, cette croix réunissait autour d'elle les hommes et les femmes de la campagne avec leurs troupeaux pour la bénédiction.
La paroisse de Pujaudran fait partie du diocèse d'Auch. Le clocher mur de l'église porte trois cloches et deux clochetons sur les côtés et est dressé parallèlement à la nef, face au sud. Il semblerait que cette disposition ait été choisie pour éviter l'emprise au vent. Le 25 juillet 1982 a été classé parmi les monuments historiques.
Le 22 juillet 1983 ont également été classés les objets ci-après, conservés dans l'église de la commune : deux toiles de la fin du XVIIIe siècle, un plat de quête en cuivre du XVIe siècle, Saint Brice évêque, ancien patron de l'église et Sainte Pudentienne, patronne de l'église.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 2008 2014 Roger Heiniger[1] 2001 2008 René Périn Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 353 344 422 660 816 898 1244 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
L'activité économique est relativement peu développée et la plupart des habitants ont une activité sur l'agglomération toulousaine voisine. La modernisation en cours de la RN 124 et la diminution du temps de parcours vers Toulouse entrainent une forte spéculation immobilière.
Lieux et monuments
Le château de Lartus, de style napoléonien, construit en 1850 eut plusieurs propriétaires dont le ténor Victor Capoul.
Vie locale
"Lo mercat" petit marché qui a lieu tous les mercredis.
Personnalités liées à la commune
- Victor Capoul chanteur ténor, né à Toulouse en 1839, obtint en 1861, le premier prix d'opéra comique au Conservatoire de Paris. Il fut directeur de la scène à l'Académie nationale de musique, ainsi que directeur de l'Opéra de New York. Le 18 février 1924, il s'est éteint et repose au cimetière de Pujaudran où l'on peut voir son caveau.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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