- Prads Haute Bléone
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Prads-Haute-Bléone
Prads-Haute-Bléone
DétailAdministration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Digne-les-Bains Canton La Javie Code Insee abr. 04155 Code postal 04390 Maire
Mandat en coursBernard Bartolini
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Haute Bléone Démographie Population 167 hab. (2006) Densité 1 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 831 m — maxi. 2 961 m Superficie 165,64 km² Prads-Haute-Bléone (Prats Auta Blèuna en vivaro-alpin) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Pradins.
Sommaire
Géographie
La commune de Prads-Haute-Bléone s'étend sur 16 500 hectares, elle est composée de 9 hameaux dont l'altitude varie de 800 à 1450 mètres. Le chef-lieu Prads se situe à 1048 mètres[1], et le plus haut sommet est la Tête de l'Estrop à 2961 mètres (dans le massif des Trois-Évêchés) ; c'est dire l'importance de son relief.
La commune est traversée par la Bléone.
C'est la commune type des hautes vallées des Alpes du Sud, elle bénéficie d'un climat très ensoleillé, froid sec, et neige à partir de 1 800 mètres environ.
Le village est aujourd'hui apprécié, surtout par les Marseillais, pour son calme, sa qualité de vie bucolique « à la mode » et ses activités de plein air.
Hameaux
- commune de Prads :
- Prads ;
- Tercier ;
- Les Eaux Chaudes ;
- La Favière ;
- ancienne commune de Blégiers :
- Blégiers ;
- Champourcin ;
- Chanolles ;
- Chavailles ;
- La Colle (inhabité depuis 1982) ;
- Les Combes ;
- Heyre (inhabité depuis 1982) ;
- ancienne commune de Mariaud :
- L’Adrech (inhabité depuis 1928) ;
- L’Immérée (inhabité depuis 1914) ;
- Pré Fourcha (inhabité depuis 1934) ;
- Saume Longe ;
- Vière (inhabité depuis 1934)
Toponymie
Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois au IXe siècle (Colonia in Prato) est dérivé du latin pratum (pré). La mise au pluriel est récente[2]. Le nom de Bléone signifie « la rivière au loup ».
Sommets et cols
- Tête de l'Estrop (2961 m)
- Tête noire ;
- le Caduc ;
- col de Talon
Communes limitrophes[3]
Économie
Centre d’excursions et de randonnées, usine hydroélectrique à Chanolles.
Histoire
La localité apparaît pour la première fois dans les chartes en 1251 (de Pratis)[4]. Elle se situait à la jonction des évêchés de Digne, Senez, et Embrun. Auparavant, l’abbaye de Faillefeu avait été fondée au XIIe siècle.
Durant la Révolution, les communes de Blégiers et de Prads comptent chacune une société patriotique, toutes deux créées après la fin de 1792[5].
La commune de Prads fusionne avec celle de Mariaud en 1973. Celle de Blégiers les rejoint en 1977, et l’ensemble est rebaptisé Prads-Haute-Bléone[6].
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.Blasonnement :
D'or à une fasce d'azur accompagnée de six trèfles de sinople, rangés trois en chef et trois en pointe.[7]Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 1989 réélu en 2008[8]) Bernard Bartolini Sans étiquette Restaurateur Démographie
La commune compte 187[9] habitants en 1990 contre 980 pour les trois communes de Blégiers, Mariaud et Prads[9] en 1881. Cette diminution du nombre d'habitants s'explique entre autres par la perte de son rôle frontalier entre la Savoie et la France lors du rattachement définitif en 1860, ce qui a transformé le village en un lieu enclavé, sans raison qu'on y passe. Le village a de plus été touché par l’exode rural, les habitants se louant comme domestiques l’hiver et restant quand ils le pouvaient à la ville.
Courbe d'évolution démographique de Prads-Haute-Bléone depuis 1793
Lieux et monuments
L’église paroissiale Sainte-Anne à Prads, qui datait du XIVe siècle, a été entièrement reconstruite en 1876-1878, et réparée en 1888. La nef, longue de trois travées, débouche dans un chœur de faux-style gothique[13].
L’abbaye Sainte-Marie-de-Villevieille, dite de Faillefeu ou de Prads[14], est construite au milieu du XIIe siècle par les moines de Boscodon, qui la cèdent ensuite à l’abbaye de Cîteaux ; le prieuré dépend ensuite de Cluny[14]. L’église s’est complètement écroulée et constitue un tas de terre et de pierre, entre les bâtiments conventuels encore debout[15].
- l’église de Blégiers, qui était au départ une petite chapelle, est très agrandie vers 1830, son clocher rebâti en 1877[16] ;
- l’église Saint-Jean-Baptiste (reconstruite en 1810, restaurée en 1865[17]) à Chanolles, avec une statue de saint Jean du XVe siècle, en bois sculpté et peint, classée[18] ;
- l’église Saint-Laurent de Chavailles, reconstruite en 1842[19] (XIIIe siècle), dont le ciboire en argent date du XVIIe siècle (classé monument historique au titre objet[20]). Sa petite croix de procession, en argent, date du XVIIIe siècle et est également classée[21] ;
- Chapelles : Notre-Dame à Champourçin (son calice et sa patène d’argent du XVIIe siècle sont classés[22]), à Heyres, de la Favière (1869-1870[23])
- Ruines du château de Mariaud, de l’église de Vière (romane)
La route RD 107 offre de jolis panoramas.
Personnalités liées à la commune
C'est le village du père de Christian Garcin, l'écrivain y passe encore très souvent ses vacances d'été.
Voir aussi
Articles de Wikipédia
- Anciennes communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Liste des communes des Alpes-de-Haute-Provence
- Vallée de la Haute Bléone
Liens externes
Sources
Notes
- ↑ Service de Géodésie et Nivellement - RN : I'.A.K3 - 31
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes, § 5561, p 347
- ↑ IGN, Géoportail, consultation à l’échelle Ville + 1/4, le 12 décembre 2008
- ↑ (fr)Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- ↑ EHESS, notice communale de Prads-Haute-Bléone de la base de données Cassini, consultée le 28 juillet 2009
- ↑ Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, 1866. Réédition : Marcel Petit CPM, Raphèle-lès-Arles, 1994
- ↑ Site de la préfecture des AHP
- ↑ a et b Bulletin municipal de Prads. Attention il s'agit cependant de la population municipale, avec doubles comptes
- ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
- ↑ Prads-Haute-Bléone sur le site de l'Insee
- ↑ EHESS, notice communale de Prads-Haute-Bléone sur la base de données Cassini, consultée le 28 juillet 2009
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 389
- ↑ a et b Jacques Morel, Guides des Abbayes et des Prieurés : chartreuses, prieurés, couvents. Centre-Est & Sud-Est de la France, Éditions aux Arts, Paris, 1999. (ISBN 2-84010-034-7), p 64
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 143
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 379
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 379
- ↑ Arrêté du 8 juin 2000, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 379
- ↑ Arrêté du 8 juin 2000, notice de la Base Palissy, consultée le 1er décembre 2008
- ↑ Arrêté du 8 juin 2000, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
- ↑ Arrêté du 8 juin 2000, notice de la Base Palissy, consultée le 26 novembre 2008
- ↑ Comtesse du Chaffaut, op. cit., p 389
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