- Plutarco Elias Calles
-
Plutarco Elías Calles
Plutarco Elías Calles Président de la République
des États-Unis du MexiqueActuellement en fonction Mandat 1er décembre 1924 - 30 novembre 1928 Depuis le 1er décembre 1924 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Parti politique Partido Laborista puis
PNR (ancêtre du PRI)Prédécesseur Álvaro Obregón Successeur Emilio Portes Gil Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions {{{fonction1}}} Mandat
{{{début fonction1}}} - {{{fin fonction1}}}Président {{{président1}}} Président de la République {{{président de la république1}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat1}}} Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil1}}} Premier ministre {{{premier ministre1}}} Chancelier {{{chancelier1}}} Gouvernement {{{gouvernement1}}} {{{fonction2}}} Mandat
{{{début fonction2}}} - {{{fin fonction2}}}Président {{{président2}}} Président de la République {{{président de la république2}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat2}}} Monarque {{{monarque2}}} Gouverneur général {{{gouverneur2}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil2}}} Premier ministre {{{premier ministre2}}} Chancelier {{{chancelier2}}} Gouvernement {{{gouvernement2}}} {{{fonction3}}} Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}Président {{{président3}}} Président de la République {{{président de la république3}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}} Monarque {{{monarque3}}} Gouverneur général {{{gouverneur3}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil3}}} Premier ministre {{{premier ministre3}}} Chancelier {{{chancelier3}}} Gouvernement {{{gouvernement3}}} {{{fonction4}}} Mandat
{{{début fonction4}}} - {{{fin fonction4}}}Président {{{président4}}} Président de la République {{{président de la république4}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat4}}} Monarque {{{monarque4}}} Gouverneur général {{{gouverneur4}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil4}}} Premier ministre {{{premier ministre4}}} Chancelier {{{chancelier4}}} Gouvernement {{{gouvernement4}}} {{{fonction5}}} Mandat
{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}Président {{{président5}}} Président de la République {{{président de la république5}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}} Monarque {{{monarque5}}} Gouverneur général {{{gouverneur5}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil5}}} Premier ministre {{{premier ministre5}}} Chancelier {{{chancelier5}}} Gouvernement {{{gouvernement5}}} {{{fonction6}}} Mandat
{{{début fonction6}}} - {{{fin fonction6}}}Président {{{président6}}} Président de la République {{{président de la république6}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat6}}} Monarque {{{monarque6}}} Gouverneur général {{{gouverneur6}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil6}}} Premier ministre {{{premier ministre6}}} Chancelier {{{chancelier6}}} Gouvernement {{{gouvernement6}}} {{{fonction7}}} Mandat
{{{début fonction7}}} - {{{fin fonction7}}}Président {{{président7}}} Président de la République {{{président de la république7}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat7}}} Monarque {{{monarque7}}} Gouverneur général {{{gouverneur7}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil7}}} Premier ministre {{{premier ministre7}}} Chancelier {{{chancelier7}}} Gouvernement {{{gouvernement7}}} {{{fonction8}}} Mandat
{{{début fonction8}}} - {{{fin fonction8}}}Président {{{président8}}} Président de la République {{{président de la république8}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat8}}} Monarque {{{monarque8}}} Gouverneur général {{{gouverneur8}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil8}}} Premier ministre {{{premier ministre8}}} Chancelier {{{chancelier8}}} Gouvernement {{{gouvernement8}}} {{{fonction9}}} Mandat
{{{début fonction9}}} - {{{fin fonction9}}}Président {{{président9}}} Président de la République {{{président de la république9}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat9}}} Monarque {{{monarque9}}} Gouverneur général {{{gouverneur9}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil9}}} Premier ministre {{{premier ministre9}}} Chancelier {{{chancelier9}}} Gouvernement {{{gouvernement9}}} {{{fonction10}}} Mandat
{{{début fonction10}}} - {{{fin fonction10}}}Président {{{président10}}} Président de la République {{{président de la république10}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat10}}} Monarque {{{monarque10}}} Gouverneur général {{{gouverneur10}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil10}}} Premier ministre {{{premier ministre10}}} Chancelier {{{chancelier10}}} Gouvernement {{{gouvernement10}}} {{{fonction11}}} Mandat
{{{début fonction11}}} - {{{fin fonction11}}}Président {{{président11}}} Président de la République {{{président de la république11}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat11}}} Monarque {{{monarque11}}} Gouverneur général {{{gouverneur11}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance {{{nom naissance}}} Naissance 25 septembre 1877 Guaymas, Sonora Décès 19 octobre 1945 Mexico Nature du décès {{{nature}}} Nationalité mexicaine Conjoint(s) Natalia Chacón Enfant(s) {{{enfants}}} Diplômé {{{université}}} Profession Militaire Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) {{{résidence}}} Religion {{{religion}}} Signature {{{signature}}} Président de la
République des États-Unis du MexiquePlutarco Elías Calles (*Guaymas, 25 septembre 1877 - †Mexico, 19 octobre 1945) fut Président du Mexique de 1924 à 1928.
Sommaire
Biographie
Né d'une relation hors mariage, Plutarco Elías Calles est le fils de Plutarco Elías Lucero et de María de Jesús Campuzano membre d'une famille aisée du Sonora.
Enfant il vécut avec sa mère jusqu'à que celle-ci décède, il avait alors quatre ans. Il fut recueilli par sa tante María Josefa Campuzano et son mari Juan Bautista Calles.
Il fit ses études à Hermosillo puis sans fortune personnelle il dut pour subsister s'adonner à de nombreux métiers, instituteur, trésorier municipal du port de Guaymas, inspecteur général de l'éducation, administrateur d'un hôtel.
En 1911 alors qu'il travaillait dans un commerce qui vendait aussi bien des machines que des liqueurs, le gouverneur issu de la révolution José María Maytorena alors ami et partisan de Francisco Villa le nomme commissaire de la ville d'Agua Prieta pour maintenir l'ordre révolutionnaire, administrer la justice et les douanes.[1] En 1911 il défendit cette ville contre les attaques des magonistes. En 1913 il fut nommé gnéral par Obregón. Après la rupture de Villa et de Maytorena avec Carranza, Calles qui cherchait à affermir son pouvoir dans l'Etat de Sonora, devint un partisan de celui-ci et combattit alors ses anciens amis.
Venustiano Carranza qui est alors le Primer Jefe autoproclamé des Constitutionalistes le nomme gouverneur militaire de l'État de Sonora (1915-1916).
Durant cette période, il fait ouvrir des écoles primaires dans tous les villages de plus de 500 habitants, oblige les entreprises minières et industrielles à ouvrir des écoles,instaure un système de bourses pour les étudiants pauvres, crée des bibliothèques, fonde des écoles pour adultes, propose un nouveau régime fiscal, crée des mutuelles ouvrières et légalise le divorce.
Il interdit par décret, l'importation, la vente et la fabrication de n'importe quelle quantité des boissons enivrantes, sous peine de 5 ans de prison, mais pour bien montrer qu'il fallait le prendre au sérieux il fit fusiller un ivrogne à Cananea. Le salaire minimum devient une réalité. D'autres décrets interdisent les jeux de hasard et les paris. Il fait aussi fermer les salles de torture dans les pénitenciers. [2]
En 1920, il s'associe avec Álvaro Obregón pour renverser le président Carranza et devient ministre de l'Intérieur (Secretario de Gobernación).
Avant son élection à la présidence Calles lors d'une visite Cuautla se proclama l'héritier d'Emiliano Zapata , en quatre ans il fit distribuer dans 15000 villages plus de 3 millions d'hectares de terres[3]
Le mandat présidentiel étant limité à une période de quatre ans, il succède à Obregón en 1924 à l'instigation de celui-ci qui le préfère à son rival Adolfo de la Huerta qu'il juge moins malléable. Durant cette période de l'ordre est remis dans les finances publiques, les salaires des fonctionnaires sont baissés, la bureaucratie simplifiée.
Il fait construire de barrages, des systèmes d'irrigation, des routes (Mexico-Acapulco, Mexico-Puebla), la voie ferrée du Pacifique sud, fait établir des relations téléphoniques avec la Grande-Bretagne. Des banques dites agraires sont crées, il fondera aussi des académies de médecine vétérinaire.
En septembre 1925 la société anonyme Banco de México est inaugurée, elle seule pourra émettre des billets de banque. [4]
Calles influencé par le marxisme décide d'appliquer à la lettre la Constitution mexicaine de 1917 promulguée par Carranza, son gouvernement reconnait la validité du divorce civil. Il fait expulser les prêtres étrangers, la plupart d'entre-eux espagnols ou étatsuniens.[5] Basées sur la Constitution les lois "Calles" interdisent les manifestations religieuses hors des églises et limitent le nombre des prêtres, elle exigent aussi la laïcité de l'enseignement, (que Cárdenas changera plus tard en enseignement socialiste).
La Guerre des Cristeros qui fit près de 80000 victimes, culmine entre 1927 et 1929 lorsque les catholiques, en grande partie d'humbles paysans, prirent les armes, n'ayant plus d'autre recours, pour défendre leurs libertés, y compris religieuses. Soutenus en cela par Pie XI et sa prudente encyclique Quas Primas, promulguée le 11 décembre 1925, qui instituait la fête du Christ Roi.
Après nombre de violents massacres de ces malheureux révoltés, le gouvernement de Calles par des promesses et surtout des menaces obligea les évêques à leur faire déposer les armes.
En juin 1928 Obregón est déclaré président élu, mais il est assassiné par un fanatique catholique José de León Toral
A l'initiative de Calles est fondé le 4 mars 1929 le PNR (parti national révolutionnaire) qui en 1946 deviendra le PRI
Après le décès d'Obregon Calles devint le Jefe maximo de la Revolución, [6]le chef suprême de la Révolution et la période entre 1929 et 1935 est parfois appelée le maximato
Jusqu'en 1934,Calles continue de diriger la politique du Mexique par le truchement de successeurs dociles désignés par lui : Emilio Portes Gil (1928-1930), Pascual Ortiz Rubio (1930-1932) qui fatigué d'être manipulé, démissiona et Abelardo L. Rodríguez (1932-1934).
Calles ainsi que ses partisans qui furent exclus du PNR perdirent tout pouvoir politique peu après l'élection de Lázaro Cárdenas del Río.
En 1924 Calles voyagea en Allemagne où il s'intéressa à l'organisation du travail et y étudia les statuts internes des syndicats et des coopératives agricoles. Il s'intéressa aussi aux remembrements parcelaires effectués en Prusse et au système bancaire Raiffeisen. Il visita aussi la France où il fut reçu avec de grands honneurs par Edouard Herriot.
Une fois au pouvoir Cárdenas l'envoya en exil aux États-Unis.
Calles se fixa à San Diego.
Il ne revint au Mexique qu'en 1941, sous la présidence du général Manuel Avila Camacho.
Il s'abstint dès lors de toute activité politique et vécut en simple citoyen.
Divers
Plutarco Elías Calles a figuré sur les billets de 100000 pesos (décret du 18 juin 1992) et sur les billets de 100 nouveaux pesos (type B) et sur ceux de 100 pesos (type C). Il ne figure plus sur les billets actuellement en circulation.
Mandats électifs
Fonctions gouvernementales
- 1919 - 1er février 1920 : Secretario de Industria, Comercio y Trabajo (Ministre de l'industrie, du travail et du commerce) - (gouvernement de Venustiano Carranza)
- 1920 - 1920 : Secretario de la Guerra (Ministre de la Défense) - (Gouvernement de Adolfo de la Huerta)
- 1920 - 1924 : Secretario de Gobernación (Ministre de l'Intérieur) - (Gouvernement de Álvaro Obregón)
références
- ↑ Enrique Krause - Reformar desde el origen - biografía del Poder - pages 18 et suivantes -Tezontle - Mexico 1987 - ISBN 968-16-2292-8
- ↑ Enrique Krause Reformar desde el origen - page 29
- ↑ Henry B. Parkes - Histoire du Mexique - préface de Jacques Soustelle - page 389 - Payot - Paris (France)ISBN 2-228-12790-6
- ↑ Luis Pazos -Historia sinóptica de México - Editorial Diana - 1994 - mexico - ISBN 968-13-2560-5
- ↑ Jean Meyer - La Cristiada - Siglos XXI Editores - Mexico - 1974
- ↑ Henry B. Parkes - Histoire du Mexique - déjà cité - page 398
Bibliographie
- Jurgen BUCHENAU, Plutarco Elias Calles and the Mexican Revolution, Denver, Rowman & Littlefield, 2006. ISBN 074253748X.
- Portail du Mexique
Catégories : Personnalité politique mexicaine | Président du Mexique | Ministre mexicain de l'Intérieur | Répression contre le catholicisme | Personnalité de la franc-maçonnerie mexicaine | Naissance en 1877 | Décès en 1945
Wikimedia Foundation. 2010.