- Plate-forme civique
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Plate-forme civique (PO)
Logo officielPrésentation Leader Donald Tusk Fondation 24 janvier 2001 Siège 21 rue Władysław Anders,
00-159 Varsovie, PologneSecrétaire général Grzegorz Schetyna Députés Sénateurs Députés européens Idéologie Démocratie chrétienne,
néolibéralisme, pro-européenAffiliation internationale Internationale démocrate centriste Affiliation européenne Groupe du Parti populaire européen Adhérents Environ 46 000 (mars 2010) Couleurs Azur et orange Site web www.platforma.org/ La Plate-forme civique ou plateforme civique (en polonais : Platforma Obywatelska, abrégé en PO), est un parti politique polonais de type libéral-conservateur, démocrate-chrétien et pro-européen, généralement situé au centre-droit.
Créée le 24 janvier 2001 à partir de scissions de l'Alliance électorale Solidarité (AWS) et de l'Union pour la liberté (UW), et enregistrée officiellement en tant que parti le 5 mars 2002, elle est dirigée à ses débuts par Andrzej Olechowski, candidat à l'élection présidentielle de 2000, remportée dès le premier tour par Aleksander Kwaśniewski, président sortant soutenu par l'Alliance de la gauche démocratique (SLD).
Ses trois fondateurs en 2001 sont Andrzej Olechowski, Maciej Płażyński et Donald Tusk, parfois surnommés « les trois ténors de la politique polonaise »[1]. Seul Donald Tusk est resté au sein de PO, et en était le candidat à la présidentielle de 2005. En tête au premier tour, il est finalement battu au second par le candidat de la droite conservatrice Lech Kaczyński.
La Plate-forme civique remporte le 21 octobre 2007 les élections législatives anticipées avec plus de 41 % des voix et a désormais le groupe le plus nombreux au Sejm, manquant de quelques sièges la majorité absolue avec deux cent six députés. Logiquement, son président Donald Tusk devient le président du Conseil des ministres (Premier ministre), le 16 novembre, succédant à Jarosław Kaczyński, le frère jumeau du président Lech Kaczyński.
Elle est membre du Parti populaire européen, « famille se situant au centre-droit de l'échiquier politique, dont les racines puisent dans l'histoire et la civilisation du continent européen et qui a, dès l'origine, œuvré pour le projet européen ».
Sommaire
Fondements idéologiques
Questions sociales
La Plate-forme civique a une position conservatrice dans le domaine social. Selon son programme de 2007, édité et diffusé à l'occasion des élections législatives, le « décalogue est la base de la civilisation occidentale, et le parti doit donc maintenir son soutien envers les familles traditionnelles polonaises et leurs normes morales, pour leur stabilité et leur développement »[2]. PO s'oppose donc au mariage homosexuel[3] et à l'euthanasie[2]. Concernant l'avortement, elle ne s'y montre pas favorable, comme la majorité des partis politiques polonais[4], sauf en cas de viol et lorsque la grossesse peut entraîner des risques vitaux pour la femme, des maladies mentales ou des malformations sur l'enfant[5]. Jusqu'à présent, PO n'a pas exprimé de position unifiée sur la fécondation in vitro[6].
Programme économique
Le parti est plus modéré sur les questions économiques. En effet, il est le seul à s'opposer, en 2004, à l'augmentation des impôts sur le revenu pour les personnes les plus riches (dont le revenu annuel est supérieur à six-cent mille złotys), jugée inconstitutionnelle deux ans plus tard[7]. Dans son programme, il préconise la création d'un impôt à taux unique, fondé sur l'activité et le déficit budgétaires[2]. Avant d'entrer dans l'Union européenne, Jan Rokita, l'un des hommes forts de PO, s'active pour faire adopter l'euro à son pays. Toutefois, ce sujet est repoussé par le gouvernement en place, mené par Marek Belka[8]. Avec son entrée au gouvernement, Donald Tusk milite pour l'entrée dans la zone euro de la Pologne, qui annonce par la voix de son ministre des Finances Jacek Rostowski vouloir l'intégrer le 1er janvier 2014[9].
La Plate-forme civique veut également réduire le coin fiscal, déjà diminué en 2007 par le gouvernement de coalition[10], et terminer les privatisations[2]. Cette dernière mesure est même lancée avec le Plan de privatisation 2008-2011, établi par Aleksander Grad et le ministère des Finances[11]. PO a annoncé sa volonté d'améliorer la situation des petites et moyennes entreprises, notamment en éliminant les obstacles administratifs à l'entrepreneuriat[2]. Elle est allée dans ce sens en 2009 en réduisant la bureaucratie fiscale[12], comme souhaité par la Commission européenne[13], et en proposant de déclarer ses impôts sur internet.
PO a aussi entrepris le changement du système de retraites, avec la restriction des prépensions en 2008[14].
Politique étrangère
Dès ses débuts, PO se déclare en faveur de l'entrée de la Pologne dans l'Union européenne. Il s'agit alors du deuxième parti à prendre cette position, après l'Union pour la liberté de Władysław Frasyniuk[15]. La Plate-forme civique lutte donc pour organiser un référendum, qu'elle obtient en 2003 et qui voit les Polonais se prononcer très largement – à plus de 77 % – pour l'entrée du pays dans l'UE. Selon PO, cette adhésion, qui succède à celle de l'OTAN, est un outil essentiel pour satisfaire les intérêts nationaux[2]. Le parti est aussi en faveur du Traité de Lisbonne, et réussit à faire signer le « protocole britannique », version abrégée de la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, à Lech Kaczyński[16],[17]. Dans son programme de 2007, la Plate-forme se dit disposée à approfondir la coopération énergétique et la politique étrangère commune de l'Union[2]. Le 7 mai 2009, l'alliance PO-PSL, soutenue par le gouvernement suédois de Fredrik Reinfeldt, présente à Prague par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Radosław Sikorski le Partenariat oriental, accord d'association entre l'Union européenne et l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie[18]. Contrairement à de nombreux partis européens majoritaires, comme l'UMP française[19] ou la CDU allemande[20], PO est favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne[21].
Vis-à-vis des États-Unis, PO désire maintenir des liens étroits entre les deux pays, mais veut changer la nature du partenariat pour qu'il devienne plus équilibré[2]. Cette idée est appliquée en 2008, lorsque Donald Tusk, arrivé au pouvoir un an plus tôt, durcit les négociations concernant l'installation d'un bouclier antimissile américain sur le sol polonais, pour exiger une assistance militaire américaine afin d'améliorer la défense de l'espace aérien de son pays[22]. En froid avec la Russie à ce moment, PO désire entretenir de bonnes relations avec ses voisins européens, et améliorer lentement les échanges polono-russes. Elle veut également relancer le Triangle de Weimar[2], et soutenir la position pro-occidentale de l'Ukraine[2].
Histoire
24 janvier 2001 : la fondation du parti
La Plate-forme civique est fondée le 24 janvier 2001, à partir entre autres de scissions de l'Union pour la liberté (UW) et de l'Alliance électorale Solidarité (AWS), suite aux mauvais résultats de cette dernière à l'élection présidentielle de 2000, où son candidat Marian Krzaklewski ne récolte que 15,57 % des voix. Le nouveau parti est lancé officiellement à la Hala Olivia de Gdańsk par trois hommes[23], surnommés par la suite « les trois ténors de la politique[1] » : Donald Tusk, ancien de l'UW, Maciej Płażyński, député de l'Alliance et Andrzej Olechowski, qui s'est présenté à la présidentielle sous la mention « sans étiquette »[24].
De nombreux membres de l'Union pour la liberté et de l'Alliance électorale Solidarité rejoignent le parti dès sa fondation, et sont imités par la majorité des dirigeants du Parti conservateur-populaire, comme son fondateur Bronisław Komorowski ou l'un de ses leaders Jan Rokita[24]. À la mi-mars 2001, la Plate-forme civique est créditée de 15 à 20 % des intentions de vote avant les législatives, ce qui le place à la deuxième place, derrière l'alliance SLD-UP (45 % des intentions de vote)[24]. De plus, PO reçoit un soutien de poids avec le « ralliement » de Lech Wałęsa, ancien président de la Pologne et fondateur du mouvement Solidarność[23].
2001-2005 : les premières élections
2005-2007 : progressions successives, mais marquées par les défaites
Depuis 2007 : le cabinet Donald Tusk
Article détaillé : Cabinet Tusk.Le résultat des élections législatives de 2007 s'avère être clairement positif pour la Plate-forme. En effet, avec 41,51 % des voix, elle compte environ dix points d'avance sur le parti Droit et justice, qui totalise 32,11 % des votes[25]. Le 5 novembre 2007, Bronislaw Komorowski est élu à la présidence de la Diète polonaise, par 292 voix contre 160 pour son adversaire du PiS Krzysztof Putra[26].
Cependant, l'absence d'une majorité absolue au Parlement oblige PO à former un gouvernement de coalition. Son choix se porte sur le PSL, parti paysan démocrate-chrétien[27]. Le nouveau gouvernement est alors dirigé par Donald Tusk, secondé par Waldemar Pawlak du PSL et Grzegorz Schetyna de PO[28]. Dès le début de la cohabitation, le principal parti d'opposition se place pour contrer la Plate-forme[27]. Cette dernière garde néanmoins la confiance de la population polonaise, qui lui réaffirme son soutien lors des élections européennes de 2009. PO y améliore même son score de 2007, et se place en tête avec 44,43 % des voix[29]. Elle gagne dix sièges par rapport aux européennes de 2004, portant ainsi son total à vingt-cinq, soit la moitié de ce qui est alloué à la Pologne, et améliore la position du Parti populaire européen. La Plate-forme civique réussit également à obtenir le soutien des députés concernant la candidature de Jerzy Buzek, élu finalement président du Parlement européen le 14 juillet 2009[30], avec 555 voix pour sur 736 députés, le plus haut pourcentage jamais enregistré dans cette élection[31].
2010 : victoire à l'élection présidentielle
Articles connexes : Bronisław Komorowski et élection présidentielle polonaise de 2010.En janvier 2010, après que Donald Tusk a annoncé renoncer officiellement à l'élection présidentielle de 2010, PO commence à se préparer pour cet évènement majeur[32], et prend par l'intermédiaire de sa direction la décision d'organiser des primaires. Deux candidats se présentent : Bronisław Komorowski, président du Sejm, et Radosław Sikorski, ministre des Affaires étrangères. En mars, les militants, qui se mobilisent à moins de 50 %, désignent Komorowski avec 68,5 % des voix[33].
Le Tupolev 154 transportant le président polonais Lech Kaczyński s'écrase lors d'une tentative d'atterrissage sur l'aéroport de Smolensk-nord, le 10 avril 2010, ne laissant aucun survivant parmi les 96 personnes à bord[34]. Plusieurs personnalités de PO se trouvent alors dans l'avion, comme Krystyna Bochenek, vice-présidente du Sénat, ou Maciej Płażyński, co-fondateur et premier président du parti[35]. Comme prévu par la Constitution polonaise, Bronisław Komorowski devient aussitôt président de la Pologne par intérim, et fixe, après concertations avec les autres partis politiques, le premier tour de l'élection présidentielle anticipée au 20 juin suivant[36].
Avec 41,54 % des voix, Bronisław Komorowski arrive en tête du premier tour et dans toute la moitié ouest du pays, ainsi qu'en Varmie-Mazurie, tandis que Jarosław Kaczyński le devance dans les sept voïvodies les plus orientales. Au niveau national, le président par intérim devance le candidat conservateur de 5,08 points, un écart plus faible que ce que prédisaient les enquêtes d'opinion. Le second tour, le 4 juillet 2010, voit la victoire de Komorowski, qui recueille 53,01 % des suffrages exprimés. Le 8 juillet, le natif d'Oborniki Śląskie laisse son poste de président de la Diète à Grzegorz Schetyna, ancien président du groupe parlementaire de PO et élu avec plus de 150 voix d'écart. Ce dernier devient aussitôt président de la République de Pologne par intérim, jusqu'au 6 août, date de l'investiture de Bronisław Komorowski, et est remplacé par Tomasz Tomczykiewicz à la tête du groupe parlementaire.
Cependant, certaines controverses viennent troubler le parti, comme les propos du député Janusz Palikot, président du groupe PO de la voïvodie de Lublin, sur l'accident d'avion de Smolensk[37]. Le 6 octobre, Palikot et plusieurs de ses alliés décident de claquer la porte, pour fonder leur propre parti[37], Ruch Poparcia. En décembre, un évènement historique marque la fin de l'année de la Plate-forme civique. En effet, John Abraham Godson, originaire du Nigeria, est nommé à la Diète, en remplacement de Hanna Zdanowska (élue maire de Łódź), et devient le premier Noir à siéger au Parlement polonais[38],[39].
Historique des dirigeants
Résultats électoraux
Élections présidentielles
Élections législatives
Élections européennes
PO a obtenu 25 % des voix et est devenu le principal parti polonais au sein du Parlement européen. Les 15 députés (sur 54) élus en juin 2004 sont :
- Jerzy Buzek, śląskie Gliwice, ancien Premier ministre, professeur de technologie, futur président du Parlement européen
- Zdzisław Chmielewski, zachodniopomorskie Szczecin, historien, recteur de l'Université de Szczecin
- Małgorzata Handzlik, śląskie Bielsko-Biała (Silésie), journaliste
- Stanisław Jałowiecki, opolskie Opole, sociologue et homme politique
- Filip Kaczmarek, wielkopolskie Poznań, historien et journaliste
- Bogdan Klich, małopolska Cracovie, expert en politique internationale
- Barbara Kudrycka, podlaskie Białystok, professeur de droit
- Janusz Lewandowski pomorskie - Sopot, économiste, ancien ministre de la Privatisation
- Jan Olbrycht, śląskie Cieszyn, ancien maire de Cieszyn
- Paweł Piskorski mazowieckie Varsovie, ancien maire de Varsovie
- Jacek Protasiewicz dolnośląskie Wrocław, philologue
- Jacek Saryusz-Wolski łódzkie Łódź, ancien négociateur de la Pologne auprès de l'Union européenne, vice-président du Parlement européen
- Bogusław Sonik, małopolska Cracovie, juriste
- Zbigniew Zaleski, lubelskie Lublin, professeur de psychologie
- Tadeusz Zwiefka, kujawsko-pomorskie tucholski, journaliste
Lien externe
Notes et références
- (pl) Maturation libérale sur le site de la Rzeczpospolita, le 21 octobre 2005.
- (pl) Programme de 2007 [PDF] sur le site du parti. Consulté le 29 juin 2010.
- (pl) Nous ne sommes pas en faveur de la légalisation des unions homosexuelles sur wprost.pl, le 30 mars 2008.
- (pl) Tusk : Nous avons réussi à obtenir un compromis sur gazeta.pl, le 13 avril 2007.
- (pl) Loi du 7 janvier 1993 sur la protection du fœtus humain et les conditions de licéité de l'avortement [PDF] sur isap.sejm.gov.pl, le 7 janvier 1993.
- (pl) Le temps s'améliore pour les conservateurs de la Plate-forme sur le site de la Rzeczpospolita, le 30 novembre 2009.
- (pl) L'impôt sur le revenu à 50 % est mort sur gospodarka.gazeta.pl, le 15 février 2006.
- (pl) Belka contre l'euroïsation sur gazeta.pl, le 3 mars 2005.
- (pl) Kotecki pousse la Pologne vers l'euro sur le site de la Rzeczpospolita, le 29 novembre 2008.
- (pl) Le vote sur l'adoption du projet de loi modifiant le système d'assurance sociale sur sejm.gov.pl. Consulté le 1er juillet 2010.
- (pl) Le plan de privatisation pour la période 2008-2011 sur msp.gov.pl, le 22 avril 2008.
- (pl) Révolution sur les PIT : de nouvelles déclarations d'impôts sur podatki.gazetaprawna.pl, le 26 août 2009.
- Bruxelles veut moins de bureaucratie dans les Etats membres sur le site de La Tribune, le 26 octobre 2009.
- (pl) Trois vétos présidentiels rejetés sur le site de la Rzeczpospolita, le 19 décembre 2008.
- (pl) À cinq minutes du référendum sur wiadomosci.polska.pl, le 24 avril 2003.
- Donald Tusk renoue avec l'Union européenne sur le site du Courrier international, le 5 décembre 2007.
- (pl) Lisez ce qui est dans le traité de Lisbonne sur dziennik.pl, le 2 avril 2008.
- (pl) Le succès de la diplomatie polonaise : l'UE a adopté le projet de Partenariat oriental sur gazeta.pl, le 20 juin 2008.
- Entrée de la Turquie dans l'UE : ceux qui sont pour, ceux qui sont contre sur le site du Monde, le 10 avril 2009.
- Le Monde, le 14 octobre 2004. « En Europe, plusieurs partis conservateurs se mobilisent contre l'adhésion de la Turquie » dans
- Varsovie s'engage en faveur de l'adhésion turque à l'UE sur le site de RIA Novosti, le 14 mai 2009.
- Bouclier antimissile : la Pologne sous pression sur le site de RFI, le 3 juillet 2008.
- (pl) La Plate-forme vient de Gdansk sur le site de la Rzeczpospolita, le 24 janvier 2001.
- (pl) Wojciech Roszkowski, L' histoire récente de la Pologne : 1980-2002, 2003 (ISBN 83-7391-086-7), p. 212-214.
- (en) Élections 2007 sur wybory2007.pkw.gov.pl. Consulté le 27 juillet 2010.
- (pl) Komorowski, maréchal de la Diète sur le site de la Rzeczpospolita, le 6 novembre 2007.
- Donald Tusk, le tombeur des jumeaux sur le site du Point, le 25 octobre 2007.
- (pl) Toute la composition du gouvernement Tusk est connue sur gazeta.pl, le 13 novembre 2007.
- (en) Élections européennes de 2009 sur wybory2007.pkw.gov.pl. Consulté le 27 juillet 2010.
- (pl) Buzek a annoncé son programme sur le site de la Rzeczpospolita, le 16 septembre 2009.
- Jerzy Buzek, premier homme de l'Est à la tête du Parlement européen sur le site du Monde, le 14 juillet 2009.
- (pl) Tusk n'est pas candidat à la présidentielle sur gazeta.pl, le 28 janvier 2010.
- (pl) Komorowski au sommet de PO sur le site de la Rzeczpospolita, le 29 mars 2010.
- Le président polonais meurt dans un accident d'avion sur le site du Monde, le 10 avril 2010.
- (pl) Morts sur le site de la Rzeczpospolita, le 10 avril 2010.
- La présidentielle fixée au 20 juin en Pologne sur le site du Nouvel Observateur, le 21 avril 2010.
- Janusz Palikot, l'enfant terrible sur lepetitjournal.com, le 21 octobre 2010.
- (en) Le Parlement polonais accueille le premier député noir sur le site du Daily Telegraph, le 7 décembre 2010.
- Un premier député noir à Varsovie sur le site du Courrier international, le 8 décembre 2010.
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