Planete X

Planete X

Planète X

La planète X est le nom donné à une planète hypothétique du système solaire située au-delà de Neptune. Elle est parfois appelée Perséphone.

Son existence fut postulée à la fin du XIXe siècle sur la base d'anomalies dans l'orbite de Neptune, mais suite aux mesures de la sonde Voyager 2, qui montrèrent que la masse de Neptune avait été mal estimée, il est aujourd'hui admis qu'il n'est pas nécessaire de faire appel à une planète supplémentaire pour expliquer l'orbite de Neptune.

Sommaire

Raisons de l'idée d'une planète X

Beaucoup d'astronomes de la fin du XIXe siècle spéculèrent à propos de l'existence de la planète X. La raison pour cet enthousiasme était que, moins de 50 ans auparavant, la planète Neptune elle-même était découverte sous la direction des mathématiciens Adams et Le Verrier, qui fondèrent leurs calculs sur des anomalies des orbites d'Uranus, de Saturne et de Jupiter. Si une planète pouvait être découverte de manière si spectaculaire et juste en calculant les différences entre orbite théorique et orbite réelle de planètes déjà découvertes, dirent-ils, alors il y avait de réelles possibilités que les erreurs dans l'orbite de Neptune puissent être expliquées par une nouvelle planète, inconnue.

La loi de Titius-Bode

La loi de Titius-Bode, qui donne une progression dans les positions des planètes, a quelquefois été utilisée pour prédire la présence de nouvelles planètes. D'une part en plaçant entre Mars et Jupiter une planète V qui aurait existé par le passé, corrigeant une anomalie de la loi. D'autre part en prédisant la position d'une planète plus lointaine que les planètes déjà connues.

L'inconvénient de cette démarche est que, vu qu'il n'existe pas d'explication théorique à la loi de Titius-Bode, il est incertain d'employer cette loi de manière prédictive. De plus, cette loi a besoin pour ne pas être tout simplement réfutée d'imaginer une situation passée du Système Solaire ad hoc.

Travaux sur la planète X

La recherche de la planète X

Percival Lowell, un des premiers tenants contemporains de l'hypothèse de la planète X

Percival Lowell (un partisan de la théorie des canaux martiens) appela cette planète hypothétique « planète X ». Il rechercha cette planète par deux fois, sans succès. La première recherche se termina en 1909, la seconde commença en 1913 après avoir revu ses prévisions sur l'endroit où elle devait se trouver.
Cette recherche se termina en 1915, après quoi Lowell publia ses résultats théoriques sur les paramètres de la planète X. Fait ironique, c'est à cette époque que furent prises les premières photos de Pluton, qui fut reconnue comme planète de 1930 à 2006.

William Henry Pickering en 1919 prédit l'existence et la position d'une nouvelle planète, nommée Planète O, en se basant sur les anomalies mesurées dans les orbites d'Uranus et de Neptune, mais les recherches menées à l'observatoire du Mont Wilson n'amenèrent aucun résultat. Pluton fut découverte en 1930 par Clyde Tombaugh à Flagstaff, mais nous savons aujourd'hui que la masse de Pluton est beaucoup trop faible pour pouvoir engendrer des effets observables sur les mouvements d'Uranus et Neptune.

En 1978, deux astronomes de l'observatoire de la Marine US à Washington, Richard Harrington et Thomas Van Flanders, établirent que les orbites de Neptune et Uranus avaient subi des perturbations venant de l'attraction gravitationnelle d'un mystérieux corps céleste non identifié et qui fut appelé la Planète X. Cette mystérieuse planète aurait précédemment éjecté Pluton et Charon de leurs anciennes positions en tant que satellites de Neptune. Selon un rapport de Harrington à l'observatoire naval des États-Unis en août 1988, la Planète X, qui ferait trois à quatre fois la taille de la terre. Elle aurait été piégée par le soleil dans une orbite très excentrique, très inclinée (30 degrés) sur l'écliptique avec une périodicité de 3 300 à 3 600 ans. En 1992 ces mêmes scientifiques affirmèrent qu'il existait bien une 10ème planète intruse dans notre système solaire.

En janvier 1981, un astronome de l'Observatoire National des États-Unis déclara que des irrégularités avaient été constatées dans l'orbite de Pluton, ce qui laissait supposer l'existence d'une planète encore inconnue au sein de notre système solaire[1].

En 1983, un télescope spatial IRAS embarqué à bord d'un satellite américain repéra dans l'espace lointain un objet inconnu ce qui fut rapporté dans le Washington Post du 30 décembre 1983 où fut publiée l'entrevue du responsable d'IRAS qui déclara qu'un corps céleste pouvant atteindre la taille de la planète Jupiter et pouvant être orienté vers la Terre au point de faire partie du système solaire avait été découvert vers la constellation d'Orion par ledit télescope en orbite[2]. Toutefois, une analyse plus approfondie a révélé que, parmi les dix objets non-identifiés, neuf furent des galaxies lointaines tandis que le dixième était un intergalactic cirrus.[3]Aucun de ces objets n'a été identifié comme étant un objet céleste appartenant au système solaire.[3]

En 1984, Richard A. Muller, travaillant à l'université de Californie à Berkeley émit L'hypothèse Némésis décrivant l'extinction périodique des espèces sur Terre par des pluies de comètes[4]. L'année suivante, en 1985, D. Whitmire, J. Matese et Luis Walter Alvarez (qui en parla la première fois en 1979 dans un article évoquant la disparition des dinosaures par un impact d'un astéroïde) émettent la « théorie Némésis », qui suppose l'existence d'une « étoile ou planète tueuse » qui reviendrait périodiquement avec son essaim de météorites... pour semer déluge et extinction, dont celle des dinosaures : l'étoile Némésis, une hypothétique planète X…

En 1987, un diagramme publié dans l'ouvrage New Science and Invention Encyclopedia montrait la position des sondes Pioneer 10 et Pioneer 11 par rapport à deux corps célestes officiellement non répertoriés : un soleil éteint situé à 537 unités astronomiques et une planète inconnue à 0.05 unités astronomiques de notre soleil. La même année, la NASA reconnut officiellement l'existence de cette dernière[5], une information répercutée dans Newsweek qui rapporta que la NASA mentionnait l'hypothèse de l'existence de cette planète : « La semaine dernière, la NASA fit une déclaration étrange : une dixième planète, excentrique, pourrait être en orbite (ou non) autour du soleil »[6]. Cette hypothèse n'a pas été confirmée à ce jour.

En 2001, un rapport de Science News titra l'orbite singulière d'une comète suggère une planète cachée… bien au-delà des neuf planètes connues, un objet aussi massif que Mars pourrait avoir fait partie du système solaire et pourrait bien s'y trouver encore[7].

En 2003, l'astronome Alessandro Morbidelli de l'observatoire de la Côte d'Azur déclara qu'il s'attendait à ce qu'une planète soit découverte avec une orbite très allongée dont la période pourrait se compter en milliers d'années car la ceinture de Kuiper semble s'arrêter brusquement et révèlerait qu'une planète de la taille de Mars s'était formée dans cette région au début du système solaire et qu'elle aurait nettoyé à mesure qu'elle grossissait l'extérieur de la ceinture[8].

Pluton comme planète X

Pluton fut tout d'abord présumée être la planète X, mais, au vu de sa masse insuffisante pour modifier l'orbite de Neptune, la recherche se poursuivit.

Avec la découverte de cet objet, le nom de planète X prenait un sens supplémentaire : le X pouvait désormais être lu comme un dix en numération romaine. Il perdit ce sens quand Pluton fut déclassée. Ce déclassement était d'ailleurs un sérieux coup d'arrêt aux recherches de la planète X, car les planètes naines du genre de Pluton sont trop nombreuses pour intéresser individuellement le public, et la nouvelle définition est suffisamment restrictive pour qu'il soit très improbable qu'une planète demeure inconnue.

Conclusions de la recherche

Cependant, la raison de ces anomalies fut découverte lorsque la sonde spatiale Voyager 2 remarqua que la masse de Neptune avait été mal calculée. Ces nouvelles données prises en compte, l'orbite de Neptune est expliquée et il n'y a plus de raison de rechercher une planète X.

Possibilités d'autres planètes X

Nos techniques de détection les plus poussées sont capables de détecter une planète de la même taille que la Terre à 70 ua du Soleil, une de la même taille qu'Uranus à 90 ua, une de la taille de Jupiter à 120 ua (en négligeant ses effets gravitationnels sur le Soleil). Bien sûr, les cieux sont très grands et le plus puissant des télescopes ne peut en regarder qu'une fraction minuscule à la fois. Pour donner une idée des distances, Pluton est à environ 30 ua pour le moment.

Si une neuvième planète existe, il est peu probable qu'elle soit originaire du système solaire : des études détaillées de l'écliptique ont été prises en compte, concluant qu'aucune planète de la taille de la Terre ou d'une taille supérieure ne pouvait exister sur le plan de l'écliptique à une distance plus petite que 60 ua. Par conséquent, une neuvième planète devrait être sur une orbite fortement inclinée, et par conséquent avoir été capturée par le système solaire et non formée en même temps que lui. Les recherches de vulcanoïdes n'ont pour leur part rien donné.

Une planète vers Sedna

Comparaison de la taille de Sedna avec d'autres objets

D'après les caractéristiques de (90377) Sedna, plusieurs théories suggèrent qu'une planète X pourrait influencer son orbite.

La découverte d'Éris

Dimensions relatives des huit plus grands objets transneptuniens connus par rapport à la Terre.

Divers objets de grande taille (plus grands que (1) Cérès) tels que Sedna et Orcus plus petits que Pluton/Charon mais aussi Éris deux fois plus grande ont été découverts, mais ils ne correspondent pas aux objectifs de la recherche, la plupart des astronomes s'accordant à dire qu'ils sont trop petits pour être considérés comme planètes, ils ont même provoqué le déclassement de Pluton qui est maintenant officiellement une planète naine, réduisant du coup le nombre de planètes de notre système à 8. L'objet sera d'abord mesuré comme 4% plus grand que Pluton, il est aujourd'hui 30 à 40 % plus gros... Éris, comme Pluton, sont actuellement qualifiés de « plutoïde », soit, des corps sphériques avec une orbite autour du Soleil, à une distance supérieure de Neptune.

Sedna avait quelquefois été qualifiée de dixième planète lors de sa découverte. Mais lorsque Éris fut découverte, les médias lui attribuèrent massivement ce titre. De plus, on lui donna à l'époque le nom de code "Xéna", choisi pour le X, et le nom fut souvent employé par erreur comme s'il était le nom définitif. L'objet ayant des chances d'être classé comme une planète, le choix du nom officiel tarda (Éris ne reçut son nom actuel qu'après clarification de son statut). C'est finalement l'obligation de trancher sur le statut d'Éris qui poussa à l'écriture d'une définition précise des planètes. L'objet qu'on présentait comme la dixième planète fut finalement responsable du déclassement de la neuvième.

Objets parfois nommés planète X

  • Perséphone : planète hypothétique, hypothèse ancienne abandonnée.
  • Super-Pluton : planète hypothétique, hypothèse récente suscitant plus ou moins d'enthousiasme en fonction des pays;
  • (90377) Sedna : objet transneptunien, qu'on envisagea un temps d'appeler planète;
  • (134340) Pluton : objet transneptunien, qu'on appela planète de sa découverte à très récemment;
  • (136199) Éris : objet transneptunien, qu'on envisagea un temps d'appeler planète.

Mythes autour de la planète X

L'écrivain de l'occulte Zecharia Sitchin, dans son livre la Douzième Planète, décrit la planète Nibiru comme étant située sur une orbite longue, elliptique, entrant dans le système solaire tous les 3 600 ans et y causant des modifications des pôles et d'autres catastrophes terriennes. Grâce à sa connaissance du sumérien, du sémite et d'autres langues anciennes et grâce à sa recherche et à l'étude de données archéologiques et bibliques recueillies depuis 150 ans, il avança sa thèse selon laquelle les dieux connus dans toutes les anciennes mythologies existaient sous forme réelle, et étaient des aliens humanoïdes, ressemblant beaucoup aux êtres humains, qui étaient venus ici depuis la dixième planète, appelée Planète X dans la presse populaire et Nibiru par les Sumériens. Selon Sitchin, ils créèrent génétiquement notre espèce originellement comme esclaves devant travailler dans des mines d'or, en croisant leurs gènes avec ceux d'Homo erectus.

Les évènements incluant des « dieux » de l'ancien temps et les technologies apportées par eux sont actuellement considérés comme des mythes naïfs. Sitchin et d'autres disent cependant prouver la vérité de leurs théories grâce à des artéfacts et des documents de la grande librairie de Assurbanipal à Ninive, et d'autres sources, déclarant qu'ils montrent des technologies et des connaissances scientifiques fortement en avance sur leur époque. Sitchin dit que ces anciens documents rapportent qu'une société humaine fut instaurée en Sumer sous la tutelle de ces dieux, et que des rois furent nommés en tant qu'intermédiaires, représentants de l'espèce humaine devant l'Annunaki. Ces anciennes civilisations ne parlaient pas des Annunakis comme des dieux, mais comme des dirigeants.

Cette planète X est toujours considérée comme de la pseudoscience par la plupart des scientifiques et historiens, alors que les théories autour de l'Apocalypse et/ou des transformations spirituelles, véhiculées par le New Age, connaissent un certain succès populaire chez certains. Parmi ceux qui s'accrochèrent à cette théorie figure Mark Hazlewood, qui annonça que cet évènement se produirait en mai 2003 dans son livre Blindsided. Maintenant discréditée comme canular — et pour cause —, ce scénario de fin du monde semble avoir fait monter la vapeur chez les médiums après le tremblement de terre de 2004 en Inde. Certains voient ce scénario comme correspondant avec leur vision des prophéties de l'Apocalypse selon Saint-Jean, bien que la vision de la fin du monde de la plupart des chrétiens n'inclue pas de « Planète X ».

Zecharia Sitchin lui-même a récemment avancé sa propre date pour le prochain passage de Nibiru en 2085, mais la date dont le plus de gens parlent est le 21 décembre 2012, fin du calendrier maya. Cependant, les astronomes jugent cette affirmation, que l'on doit à divers groupements New Age, tout simplement impossible.

Le journaliste et écrivain Marshall Masters, dans un de ses livres, appuie la théorie de l'existence de la planète X, qu'il désigne comme Nibiru, dans le système solaire[9]. Masters considère que le South Pole Telescope américain en Antarctique fut construit pour observer en secret cette hypothétique planète.

Liens en rapport

Liens cinématographique

  • Selon Larry Niven, Persephone est une petite géante gazeuse avec une seule lune, Kobold.
  • Dans le sixième film de Godzilla, des aliens connus au Japon sous le nom de X-seijin et en Amérique sous le nom de Xians saluent depuis la Planète X, entre Jupiter et Saturne.
  • Dans Doctor Who, la dixième planète du système solaire est appelée Mondas, patries des Cyborgs. Mondas y est la planète jumelle de la terre.
  • Dans Les X-Men, l'expression "planète X" est employée non pas pour désigner une planète supplémentaire, mais pour une saga dans laquelle un mutant prétendant être Magnéto lance un programme d'extermination des non-mutants.
  • Dans Globalement inoffensive, cinquième épisode du Guide du voyageur galactique, écrit de Douglas Adams, les astronomes découvrent une dixième planète qu'ils baptisent Perséphone, mais qui est surnommée Rupert. Une journaliste demande à l'occasion à une astrologue réputée ce qu'elle en pense, avançant que cette découverte était sans doute l'occasion d'établir définitivement que l'astrologie est un mensonge, puisqu'elle a pendant des années fonctionné en négligeant un paramètre essentiel.

Liens Bibliographique

  • Marshall Masters, Godschild Covenant: Return of Nibiru (Planet X - 2012), Your Own World Books, 2003, ISBN 978-0972589505

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Les Grands Mystères de l'Histoire, no 40, février 2009, Neb-Heru (Nibiru), À la recherche de la Xe planète, p. 71.
  2. Les Grands Mystères de l'Histoire, no 40, février 2009, Neb-Heru (Nibiru), À la recherche de la Xe planète, p. 71.
  3. a  et b (en) No Tenth Planet Yet From IRAS., 28 janvier 2008
  4. (en) M. Davis, Piet Hut, Richard A. Muller, Extinction Of Species by Periodic Comet Showers, Nature, vol. 308, pp. 715-717 (avril 1984).
  5. Les Grands Mystères de l'Histoire, no 40, février 2009, Neb-Heru (Nibiru), À la recherche de la Xe planète, p. 72.
  6. Newsweek du 13 juillet 1987.
  7. Science News du 7 avril 2001.
  8. Science et Vie, février 2003.
  9. Marshall Masters, Godschild Covenant : Return of Nibiru (Planet X - 2012), « Your Own World Books », 2003, ISBN 978-0972589505.
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