- Pierre Dezoteux de Cormatin
-
Pierre Dezoteux Gravure au burin par François Bonneville, fin XVIIIe siècle
Musée de Bretagne, Les Champs Libres, Rennes.Surnom Baron de Cormatin Naissance 23 novembre 1753
ParisDécès 31 juillet 1812 (à 58 ans)
LyonOrigine Français Allégeance Royaume de France
Royaume des Français
ChouanGrade Maréchal de camp Conflits Guerre d'indépendance américaine
ChouannerieFaits d'armes Bataille de la baie de Chesapeake
Bataille de YorktownDistinctions Chevalier de Saint-Louis modifier Pierre Marie Félicité Dezoteux, baron de Cormatin, né vers 1755 en Bourgogne et mort en 1812, est un militaire français qui a participé à la Chouannerie.
Sommaire
Biographie
Avant la Révolution
En 1772, Pierre Dezoteux s'engage comme sous-lieutenant au régiment de cavalerie de Royal-Navarre, puis se préparant à une carrière diplomatique, il fait entre 1776 et 1780 de nombreux voyages en Grande-Bretagne, Espagne, Portugal, Maroc, Provinces-unies, Pologne et Russie.
Il sert comme capitaine et aide de camp lors de la guerre d'indépendance américaine. Il prend part à la Bataille de la baie de Chesapeake et participe à la prise des redoutes à la bataille de Yorktown.
De retour en France, il épouse la baronne de Cormatin et prit ainsi le titre de baron de Cormatin.
Entre 1784 et 1788, il sert à l'état-major de l'armée, reçoit le grade de major et la distinction de chevalier de Saint-Louis.
Pendant la Révolution
Cormatin est d'abord favorable à la Révolution française et partisan de La Fayette, mais il finit par s'attacher à François Claude de Bouillé qui le nomme colonel. Cormatin émigre en 1792 ; il est cependant mal accueilli par les émigrés qui lui reprochent son passé révolutionnaire. Il retourne donc en France et sert un temps à la garde constitutionnelle du Roi[1].
Après la mort de Louis XVI (21 janvier 1793), il se joint aux chouans de Bretagne (début 1793).
Il se met aux ordres de Joseph de Puisaye qui en fait son lieutenant et le nomme major-général.
Suite au départ de Puisaye pour l'Angleterre (septembre 1794), dans le cadre de la politique de pacification voulue par la Convention et menée par les généraux Hoche (Armée des côtes de Brest) et Canclaux (Armée de l'Ouest), Cormatin ouvre des négociations avec les républicains, mais mis à part Boishardy, il n'a la confiance d'aucun des principaux chefs chouans, ni même celle de Hoche.
Les négociations aboutissent malgré tout au traité de la Mabilais (20 avril 1795), mais la paix ne dure que jusqu'au 27 mai et Cormatin est arrêté par les républicains[2]. Il reste emprisonné jusqu'en 1802.
Après sa libération, il continue d'être surveillé par la police impériale jusqu'à sa mort en 1812.
Bibliographie
- Henri Welschinger, Aventures de guerre et d’amour du baron de Cormatin, Paris, 1894.
Notes et références
- Chronologie à préciser : date de son émigration, date de son retour, étant donné que la chute de la Royauté est le 10 août 1792, qu'est ce qu'il fait au début de la République.
- débarquement de Quiberon, où Puisaye tient une place essentielle. Le 25 juin a lieu le
Catégories :- Chouan
- Personnalité française de la Guerre d'indépendance des États-Unis
Wikimedia Foundation. 2010.