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Paul Grenier
Pour les articles homonymes, voir Grenier (homonymie).Paul Grenier Origine France Hommage nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile Paul Grenier, né à Sarrelouis (Sarre) le 29 janvier 1768 et mort au château de Montrambert, commune actuelle de Dammartin-Marpain (Jura) le 17 avril 1827, est un général de la Révolution française.
Sommaire
Ancien Régime
Son père était huissier au bailliage de Sarrelouis. Il entre comme simple soldat dans le régiment de Nassau (infanterie) le 21 décembre 1784.
Carrière pendant les guerres de la Révolution
Il était capitaine à la bataille de Valmy. Sa conduite à Jemmapes et pendant toute la campagne lui mérita le grade d'adjudant-général. Nommé général de brigade le 29 avril 1794 et général de division le 11 octobre suivant, il reçut à la bataille de Fleurus les éloges du général en chef qui lui attribua une partie du succès. C'est lui qui dirigea, le 6 septembre 1795 le passage du Rhin à Uerdingen par l’avant-garde de l'armée française.
En 1797, le Directoire lui écrivait la lettre la plus flatteuse à la suite des batailles de Neuwied et des combats qui suivirent. Grenier passa à l'armée d'Italie en 1799 et s'y fit remarquer aux batailles de l'Adige, de Vérone, de Cassano, de Bassignano, etc., et pendant la retraite de Shérer. Puis, sous Championnet, à l'armée des Alpes, il s'empara des postes du Petit-Saint-Bernard, et prit une part glorieuse aux combats de la Soura, de Mondovi, de Fressano.
Consulat et Empire
En 1800, à l'armée du Rhin, ses manœuvres décidèrent la prise de Guntzbourg, et contribuèrent au succès des batailles d'Hochstedt et de Hohenlinden. Après la paix de Lunéville, le premier Consul le nomma inspecteur général d'infanterie. Il fit les campagnes de 1805 à 1807, et devint gouverneur de Mantoue et comte d'Empire.
En 1809, à la tête d'une division de l'armée d'Italie, il prit part aux combats de Sacile, de Caldiero et de Saint-Daniel. Ayant reçu, à la suite de ces affaires, le commandement d'un corps d'armée, il se signala aux passages de la Piave, du Tagliamento et à la bataille de Raab. À Wagram, il reçut pour sa conduite le titre de grand-croix de la Légion-d'Honneur.
En 1810, il commandait en chef le corps d'armée de l'Italie méridionale.
En 1812, il organisa la 35e division, la mena en Prusse, au-devant des débris de la Grande Armée et protégea la retraite du prince Eugène de Beauharnais. En 1813, il prit le commandement en chef du corps d'armée sur l'Adige ; lieutenant du vice-roi, il battit les Autrichiens à Bassano, à Caldiero, à Saint-Michel, et disputa pied à pied le terrain à l'ennemi.
Après la défection de Murat, le général Grenier, de concert avec Eugène, dirigea les mouvements défensifs de l'armée d'Italie et contribua au succès de la bataille du Mincio. Lors de l'évacuation de l'Italie, ce fut Grenier qui ramena l'armée en France.
Carrière politique
Pendant les Cent-Jours, le département de la Moselle l'envoya à la Chambre où il exerça une grande influence et fut nommé membre du gouvernement provisoire.
Il quitta le service actif à la seconde Restauration et fut de nouveau député en 1818. Il est mort le 17 avril 1827. Le nom de cet illustre général est inscrit sur le côté Est de l'arc de triomphe de l'Étoile.
Source
« Paul Grenier », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
Jean-Marie Thiébaud, Thierry Choffat, Gérard Tissot-Robbe, Les Francs-Comtois de l'Empire, avant-propos du Prince Napoléon, préface du comte Morand, Paris, Icc, 2004. ISBN 2-908003-23-6
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