Paul Durand (écrivain)

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Paul Durand (juin 2006)

Paul Durand né le 16 juin 1930 à Verfeil-sur-Seye dans le Tarn-et-Garonne est un écrivain français.

Biographie

• 1935-1939 : École primaire publique
• 1940-1945 : Petit séminaire du Sacré-Cœur, Montauban (Tarn-et-Garonne)
• 1945-1950 : Aide sur la ferme familiale
• 1950-1951 : Service militaire (Rouffac, Idron, 1^er BPC , Tunisie)
• 1952-1955 : Mariage, ouvrier caoutchoutier puis chef d'équipe à la société Targa, à Moissac (Tarn-et-Garonne) – Cours par correspondance du Plateau central
• 1956 : Institut d'agronomie tropicale, boulevard de la Belle Gabrielle, Vincennes (Val-de-Marne). Stage de formation accélérée aux fonctions de chef de secteur du paysannat
• 1957-1960 : Chef de secteur du paysannat sur le Canal Hellot, Morondava, côte Ouest de Madagascar. Entretien du réseau hydraulique, création de coopératives, formation de cadres malgaches. La relation de cette expérience est consignée dans On ne revient jamais de Madagascar.
• 1960 : École des cadres des maisons familiales d'apprentissage rural à Crépy-en-Valois (Oise) et accompagnement de cadres africains à travers l'Europe des six sous l’égide de l'association « Jeune Europe »
• 1961 : Conseiller agricole sur la zone témoin de Decazeville (Aveyron)
• 1962-1969 : Ingénieur régional de la Chambre d'agriculture à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron) (encadrement, animation, conception)
• 1969-1990 : Responsable de la rédaction de La Volonté Paysanne, hebdomadaire agricole et rural, organe de la profession agricole aveyronnaise
• 1990-1999 : Retraité, bénévole et administrateur à l'ASTI (Association de soutien aux travailleurs immigrés : alphabétisation, suivi scolaire, animation). Voyages à Madagascar, rétablissement de liens personnels.
• 2000-2005 : Bénévole et administrateur au Secours populaire français, secrétaire fédéral aux actions internationales.
• 2009-2010 : Membre du « Comité de la Jupe » créé par Anne Soupa et C Pedotti à la suite des propos de Monseigneur vingt trois « pour exercer des responsabilités dans l’Église il ne suffit pas de porter une jupe. Il faut aussi avoir quelque chose dans la tête ».

Bibliographie

• On ne revient jamais de Madagascar - Lasa Olombelona, Karthala, coll. Chrétiens en liberté, 2002, 208 p.

À partir de lettres écrites entre juin 1957 et janvier 1960 l'ouvrage rend compte des dernières années de la colonisation française à Madagascar, qui furent aussi les premières de l'indépendance malgache. Ces lettres,enfin, vibrent de l'écho émouvant de la manière dont un jeune couple de Français a été accueilli par des collectivités rurales malgaches.

• Je suis né deux fois, L'Harmattan, coll. Graveurs de Mémoire, 2006, 255 p.

En une soixantaine de séquences, ouvertes avec l'enfance et refermées sur l'âge des bilans, ce livre extrait les enseignements de la mémoire de la gangue des souvenirs de son auteur. L'abandon de la religion au profit de la foi constitue le thème majeur d'un récit qui se lit comme un roman. Ce fil conducteur du parcours passe par l'Algérie, Madagascar, la Chine et traverse l'effondrement de la condition paysanne, parallèle à celui de la pratique religieuse.

• Giboulées sur les clochers, Elzévir, 2010, 43 p. - Recueil de calligrammes pour dire que Jésus fut un libre penseur. Loin des routes tracées et des rails de sécurité dressés par ceux qui se réclament de lui, le livre propose une foi libératrice des carcans de la religion

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