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Imrali 
Géographie Pays 
TurquieLocalisation Mer de Marmara Coordonnées Superficie 25 km2 Point culminant Türk Tepesi (217 m) Administration TurquieProvince Bursa District Karacabey Autres informations Géolocalisation sur la carte : Turquie
ImraliImrali (en turc : İmralı Adası ; en grec : Bésbikos, Βέσβικος[1]) est une petite île turque située au sud de la mer de Marmara, à l’ouest de la péninsule d’Armutlu-Bozburun dans la province de Bursa.
L'île a servi de prison de haute sécurité pour un seul détenu, Abdullah Öcalan, le fondateur et chef du Parti des travailleurs du Kurdistan[2]. Cependant, depuis novembre 2009, d'autres détenus ont été intégrés dans le centre de détention dans le but « d'atténuer la solitude » du prisonnier, selon les avocats de ce dernier[3].
Imrali
L'île, de 8 km de long, du nord au sud et de 3 km de large, a une superficie de 25 km2. Le sommet le plus élevé est Türk Tepesi (« Le Mont turc ») d'une altitude de 217 m.
Au XIVe siècle, l'établissement d’une base navale sur l’île, la première occupée par les Ottomans en 1308, leur a permis de contrôler la mer de Marmara, et de couper toute liaison des Byzantins avec Bursa. Le nom de l'île vient du nom de son conquérant, Emir Ali, qui fut l’un des premiers amiraux ottomans.
Jusqu'à la guerre d’indépendance turque (1919-1922), il existait trois villages grecs sur l'île. Les habitants de l'île s’occupaient principalement de la culture du raisin et de la production de vin, de la production de soie et de la pêche. À la suite de l'échange de populations entre la Grèce et la Turquie en 1923, l'île est restée presque inhabitée jusqu'en 1935, date à laquelle une prison semi-ouverte y fut construite. Les prisonniers étaient autorisés à travailler dans l'agriculture et la pêche pour gagner de l’argent.
En 1999, après la capture d'Abdullah Öcalan, les autres détenus ont été envoyés vers d'autres prisons, et l'île est devenue une prison de sécurité. Il existe également une base militaire sur l'île et la zone autour de l'île est une zone interdite.
Détenus notoires de la prison
Trois hommes politiques ont été exécutés sur l'île en 1961 :
- Adnan Menderes, premier ministre
- Fatin Rüstü Zorlu, ministre des affaires étrangères
- Hasan Polatkan, ministre des finances
- Anciens détenus
- Yılmaz Güney, réalisateur, prisonnier politique, évadé en 1981, auteur du film Yol, la permission[4].
- William Hayes, étudiant américain incarcéré pour trafic de drogue, s'évade de l'île en 1975. Il raconte son histoire dans un livre porté au cinéma, Midnight Express, film qui occulte son séjour à Imrali[5].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « İmralı » (voir la liste des auteurs)
- Strabon, Géographie [détail des éditions] [lire en ligne] « Livre XII, chapitre 8 - La Phrygie, §11 ».
- (en) Thomas Seibert, « Ocalan remains a potent symbol in Turkey », dans The national, 13 février 2009 [texte intégral].
- (fr+en) Rapport d'Amnesty International.
- (en)Turkey makes sure its prison island is deserted for a new Kurdish inmate, guardian.co.uk, publié le 20 février 1999.
- (en) « Turkey’s ‘Kurdish initiative’ may ease crisis », dans The Irish Times, 3 août 2009 [texte intégral].
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