Ordre de Saint Patrick

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•  Demandeur : Bashar 16 juin 2007 à 17:04 (CEST)
•  Intérêt de la traduction : AdQ en
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•  Traducteur(s) : Bashar
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Le médaillon de l'Ordre. Les statuts de l'Ordre indiquent que le ruban doit être bleu-ciel.

Le Très illustre ordre de Saint-Patrick (The Most Illustrious Order of Saint Patrick) est un ordre de chevalerie britannique associé à l’Irlande. Il fut institué en 1783 par Georges III. Le titre de chevalier de Saint-Patrick a été régulièrement remis jusqu’en 1922, date à laquelle une partie de l’Irlande est devenue indépendante sous le nom d’État libre d'Irlande. Alors que l’ordre existe toujours, personne n'a été fait chevalier de Saint-Patrick depuis 1936. Le dernier chevalier survivant, le prince Henry, duc de Gloucester, est mort en 1974. La reine reste cependant la souveraine de l’ordre, et il reste un officier, le roi d'armes d'Ulster et de Norroy (Ulster and Norroy King of Arms).

Saint Patrick est le saint patron de l’ordre dont la devise est Quis separabit?, qui se traduit littéralement par l’expression Qui nous séparera ? qui fait allusion à la question Qui nous séparera de l’amour du Christ ?^[1] dans l'Épître aux Romains 8:35 de la Vulgate.

La plupart des ordres britanniques de chevalerie couvrent le royaume entier, mais, trois des plus exaltés concernent une nation constitutive seulement. L’ordre de Saint-Patrick, qui concerne l’Irlande, est le plus récent des trois et le troisième par ordre de priorité. Son équivalent en Angleterre, le Très noble Ordre de la Jarretière, est l’ordre le plus ancien de la chevalerie au Royaume-Uni, datant du milieu du XIV^e siècle. L’équivalent écossais est le très ancien et très noble Ordre du Chardon, datant, sous sa forme moderne, de 1687.

L’ordre de Saint-Patrick a gagné une assurance internationale quand, en 1907, ses insignes, connus généralement comme bijoux de la couronne irlandaise, ont été volés du château de Dublin peu avant une visite du roi Édouard VII. Ils n'ont jamais été retrouvés.

Histoire

The installation dinner for the founding of the order on took place on 17 March 1783 in the Great Hall of Dublin Castle.

Fondation

L'Ordre fut fondé en 1783, une année après que fut concédée l'autonomie substantielle de l'Irlande, comme un moyen de récompenser (ou d'obtenir) le soutien politique du Parlement d'Irlande^[2]. L'Ordre du Bain, fut fondé en 1725 pour des raisons similaires. Les statuts de l'Ordre ont restreint l'adhésion aux hommes qui étaient chevaliers et gentlemen, ces deniers se définissant comme ayant au moins trois générations de "noblesse" du côté de leur père et de leur mère^[3]. En pratique, seulement les nobles irlandais (et occasionnellement des princes étrangers) pouvaient rejoindre l’Ordre. La croix de Saint Patrick (sautoir rouge sur fond blanc) fut choisie comme symbole de l’ordre. Un drapeau, à cette effigie fut réalisé afin de représenter l’Irlande de cette époque jusqu’à l'Acte d'Union (1800), quand il fut intégré au Drapeau du Royaume-Uni. . Cependant, son association avec Saint Patrick ou avec un prêtre irlandais avant la fondation de l’ordre n’est pas claire^[4]. L’un des premiers chevaliers fut le second Duc de Leinster, dont les armes portent cette même croix.

Après 1922

Le conseil exécutif d’Irlande sous William T. Cosgrave choisi de ne pas continuer d’intégrer de personnes à l’Ordre lorsque l'État libre d'Irlande quitta le Royaume-Uni en 1922^[2]. Depuis lors, seulement trois personnes sont devenus chevalier de l’ordre, tous membres de la Famille royale britannique. Le 10eme Prince de Galles(le futur roi Edouard VIII et plus tard Duc de Windsor) fut reconnu en 1927^[5],[6] et ses jeunes frères, Henry, duc de Gloucester en 1934^[7] et Albert duc de York (futur roi George VI) en 1936^[8]. Le Duc de Gloucester, mort en 1974 était le dernier membre vivant de l’Ordre. Il n’a cependant pas été abolit et sa résurgence a été débattue à de nombreuses occasions au gouvernement irlandais.

Possible résurgence

Winston Churchill suggéra de faire renaître l’ordre en 1943 afin de reconnaître les services du Général Harold Alexander en Tunisie, mais de ses ministres et les membres du service civil (civil service) pensaient que cela pourrait contrarier l’équilibre diplomatique entre Londres et Dublin^[9]. Taoiseach Seán Lemass pensa ressusciter l’Ordre dans les années 60, mais ne prit pas de décisions^[10].

Il est possible, mais fortement improbable, pour le monarque britannique de ressusciter l’ordre de façon unilatérale. Il est aussi possible que le monarque britannique et le gouvernement irlandais puissent rétablir l’ordre comme une partie d’un système honorifique anglo-irlandais uni. Le journal irlandais Sunday Independent publia un article en Juillet 2004 pressant la résurrection de l’ordre et l’intégration de membres à l’ordre, conjointement par le Président d'Irlande et le monarque britannique, pour des personnes qui se seraient distinguées dans le champ des relations anglo-irlandaises^[11]. D’autres publications firent aussi des suggestions similaires^[12].

La Constitution de l’Irlande stipule, »Des titres de noblesse ne devraient pas être conférés par l’état » (Article 40.1) et « Aucun titre de noblesse ou honorifique ne devrait être accepté par les citoyens exceptés sans l’accord préalable du gouvernement » (article 40.2). Les légistes sont divisés pour savoir si la clause prohibe la reconnaissance d’appartenance à l’ordre de Saint Patrick aux citoyens irlandais, mais certains suggèrent que la phrase « titres de noblesse » implique une noblesse héréditaire et d’autre titres de noblesse, pas des honneurs acquis durant la vie telle que la chevalerie^[10],[13]. En aucun cas, la constitution irlandaise n’agit comme une contrainte légale sur sa majesté la reine.

Composition

Membres

Le monarque britannique est le souverain de l’ordre de Saint-Patrick. L’office de Lord lieutenant d'Irlande, le représentant du monarque en Irlande tient lieu de Grand Maître^[14]. L’office de Lord Lieutenant de fut aboli en 1922 ; le dernier Lord Lieutenant et Grand Maître fut Edmund Fitzalan-Howard, 1er vicomte Fitzalan du Derwent^[15].

L’ordre comptait originellement 15 chevaliers en plus du Souverain^[16]. En 1821, cependant, George IV du Royaume-Uni ajouta 6 chevaliers supplémentaires^[17]. il ne délivra un décret royal autorisant ce changement qu’en 1830. Guillaume IV du Royaume-Uni changea officiellement les statuts en 1833, augmentant la limite à 22 chevaliers^[18].

Les statuts originaux, basés grossièrement sur ceux de l’ordre de la Jarretière , préconisent que les places vacantes devraient être attribués par le Souverain lors de la nomination de membres. Chaque chevalier devait proposer 9 candidats parmi lesquels trois devaient avoir au moins le titre de comte, tout au moins le titre de baron et trois au moins le titre de chevalier. On votait alors. En pratique, ce système ne fut jamais appliqué. Le Grand Maître nommait un noble, le Souverain donnait son assentiment et les chevaliers élisaient le nouveau membre durant un conseil du chapitre^[19]. L’ordre de Saint-Patrick diffère de ses homologues anglais et écossais, l’ordre de la Jarretière et du Chardon dans lequel seulement des Pairs et des Princes étaient admis. Les femmes ne furent jamais admises dans l’ordre de Saint-Patrick ; elles n’étaient pas non plus éligibles dans les deux autres jusqu’en 1987. La seule femme membre de l’ordre fut la Reine Victoria comme Souveraine de cette ordre. Bien qu’associé avec l’Église d’Irlande jusqu’en 1871, plusieurs catholiques furent admis dans l’ordre à travers son histoire^[20].

Officiers

L’ordre de Saint Patrick comptait initialement treize officiers :le prélat, le chancelier, le greffier, l’huissier, le secrétaire, le généalogiste, le roi d’armes, deux hérauts et quatre poursuivants d’armes^[21]. Nombres de ces offices étaient tenus par des membres du clergé de l’Église d'Irlande, puis de l’église officielle. Lors du désétablissement de l’Eglise en 1871, les ecclésiastes furent autorisés à rester à leur office jusqu’à leur mort, quand les offices soient abolis soient réassignés à des officiels laïques^[22]. Tous les offices, exceptés ceux de greffiers et roi d’armes sont maintenant vacants.

L’office de prélat était tenu par l’archevêque d’Armagh, le primat du clergé de l’église d’Irlande. Le prélat n’était pas mentionné dans les statuts originaux, mais il fut créé par un décret peu après. Apparemment, à l’époque, l’archevêque avait demandé à être placé à cet office^[23]. Depuis la mort du dernier détenteur de ce titre en 1885, ce poste est resté vacant^[24].

Le second de l’église d’Irlande, l’archevêque de Dublin servait originellement comme chancelier de l’ordre. A partir de1886, cet office fut tenu par le Chief Secretary for Ireland. Depuis l’abolition de la position de Chief Secretary en 1922, l’office de chancelier est resté vacant^[24].

Le doyen de la cathédrale Saint Patrick était originellement le greffier de l’ordre. En 1890, à la mort du doyen, qui avait tenu ce poste après la période de désétablissement, l’office fut attaché à celui de roi d’armes de l’Ordre^[24]. Cette position était tenue par le roi d’armes d’Ulster, chef irlandais de l’officiel héraldique, poste qui fut créé en 1552. En 1943, ce poste fut divisé en deux, reflétant la partition de l’Irlande dans le Government of Ireland Act de 1920. La position qui se référait à l’Irlande du Nord (sous la couronne britannique) fut combinée avec celui de roi d’armes du Norroy( qui avait une juridiction héraldique dans le nord de l’Angleterre. Le poste de roi d’armes du Norroy et de l’Ulster existe toujours et continue ainsi à tenir l’office de greffier et roi d’armes de l’ordre de Saint Patrick. L’office de roi d’armes de l’Ulster, dans la mesure où il se référait à l’ État libre d'Irlande (maintenant la République d’Irlande (pays)) devint le poste de Héraut en chef d’Irlande.

L’Ordre de Saint Patrick avait six autres officiers héraldiques, bien plus que tout autre ordre britannique. Les deux hérauts étaient connus comme le héraut de Cork et le héraut de Dublin. Trois des quatre poursuivants n’avaient pas de titre, le quatrième était tenu par le poursuivant d’Athlone, office fondé en 1552^[25].

L’huissier de l’Ordre était le Gentilhomme huissier du batôn noir^[26]. Le Gentilhomme huissier du batôn noir irlandais était distinct de son homologue anglais, bien que comme celui-ci, il avait certains devoirs dans la chambre des Lords irlandaise^[27] (le dernier continue de servir comme huissier de l’Ordre de la Jarretière et comme Sergent d’armes de la Chambre des Lords). Le poste irlandais est vacant depuis 1933.

L’office de secrétaire et généalogiste furent originellement tenus par des membres de la chambre des communes irlandaise. L’office de secrétaire est vacant depuis 1926. Le poste de généalogiste fut abandonné en 1885, restauré en 1889 mais est de nouveau vacant depuis 1930^[28].

Membres et officiers actuels :

• Souverain : Elisabeth II
• Greffier et roi d’armes : Thomas Woodcock esq LVO (Esquire, Lieutenant de l'Ordre royal de Victoria) comme roi d’armes du Norroy et d’Ulster

Vêtements et accessoires

Pour les occasions importantes tels que les couronnements et investitures de nouveaux membres de l’Ordre, les chevaliers de Saint Patrick portaient des costumes :

• Le manteau était une cape munie de manches (en anglais: robe), d’un bleu céleste bordé de soie blanche. L’étoile de l’Ordre était placée à gauche^[29].
• Le chapeau était à l’origine en satin blanc bordé de bleu mais devint de velours noir sous George IV. Il était empanaché de trois cascades de plumes, une rouge, une blanche et une bleu^[29].
• Le collier était d’or, consistant de roses Tudor et de harpes attachés par des nœuds. Les deux roses étaient alternativement émaillé blanche dans du rouge et rouge dans du blanc. La harpe centrale, de laquelle l’insigne de l’ordre était suspendu était surmontée d’une couronne^[29].

A côté de ses occasions spéciales, des costumes plus simples étaient utilisés :

• L’étoile de l’Ordre était à huit branches avec les quatre des points cardinaux plus longues que les intermédiaires. Chaque branche était un bouquet de rayons. Au centre, il y avait la même devise, l’année et le motif qui apparaissaient sur l’insigne. L’étoile était portée, piquée sur le flanc gauche.
• Un large ruban d’un bleu céleste ceinturant le corps de l’épaule gauche à la hanche droite.

• L’insigne était piqué sur le ruban au niveau de la hanche droite (ou suspendu au collier lorsqu’il était porté). Fait d’or, il représentait un trèfle portant trois couronnes au dessus d’une croix de Saint Patrick. Il était entouré d’un cercle bleu portant la devise en majuscules et la date de fondation de l’ordre en chiffres romains (MDCCLXXXIII).

L’insigne du Grand Maître était de même forme et motif que ceux des chevaliers. En 1831, cependant, William IV offrit au Grand Maître une étoile et un insigne tous deux composés de rubis, d’émeraudes et de diamants du Brésil. Ces deux bijoux sont connus comme les bijoux de la couronne d’Irlande. Ils furent dérobés avec cinq autres colliers appartenant à des chevaliers en 1907. Ils n’ont jamais été retrouvés.

Un certain nombre d’accessoires appartenant à l’Ordre de Saint Patrick sont exposés dans les musées en République d’Irlande et en Irlande du Nord. Les manteaux de Luke Gerald Dillon,, 4ème baron de Clonbrock, le 122ème chevalier de l’Ordre sont exhibés au Musée national d'Irlande à Dublin. Le manteau appartenant à Francis Charles Needham, 3ème comte de Kilmorey est dans les collections du muséum de Newry. Le National Gallery of Ireland et la Bibliothèque nationale d'Irlande à Dublin ont tous deux des étoiles de l’Ordre. Le Musée national d'Irlande et le National Gallery of Irelandont aussi une large collection en vitrine et deux manteaux dans leurs réserves. Les Irish Guards tiennent l’étoile de leur casquette et leur devise de l’Ordre.

Chapelle et Chancellerie

La chapelle de l’Ordre était à l’origine dans la Cathédrale Saint Patrick à Dublin. Chaque membre de l’Ordre, incluant le Souverain, recevait une stalle dans le chœur de la chapelle au-dessus de laquelle on plaçait ses insignes héraldiques. Au sommet d’une stalle, il y avait un heaume décoré d’une cape et surmonté de son cimier. Au-dessus du cimier, on plaçait l’étendard du chevalier griffé de ses armoiries. A l’arrière de la stalle, une plaque de cuivre était apposée avec le nom de l’occupant, ses armoiries et sa date d’entrée dans l’Ordre. A la mort d’un chevalier, l’étendard et le cimier étaient remplacés par ceux du successeur. Après le désétablissement de l’Eglise en 1871, la chapelle cessa d’être utilisée. Les emblèmes héraldiques des chevaliers de l’époque restèrent en place à la demande de la reine Victoria.

L’Ordre ne possédait pas de cérémonial d’entrée jusqu’en 1881 quand des dispositions furent prises pour exhiber les étendards, heaumes et écussons mortuaires (anglais : hatchment). Dans le grand hall du château de Dublin. Lors de la création de l’Etat libre d’Irlande, les des chevaliers vivants furent enlevés. Quand le hall fut redoré en 1962, il fut décidé de remettre les étendards des membres de l’Ordre en 1922. Les bannières existantes furent réparées ou refaites ; ceux sont celles-ci qui peuvent être vues à l’heure actuelle. Le hall, qui fut renommé hall de Saint Patrick lors de son association à l’Ordre servit aussi de chancellerie. La cérémonie d’installation et plus tard celles d’investitures furent tenues ici, souvent durant le jour de la Saint Patrick jusqu’à la fin de l’Ordre. Un banquet pour les chevaliers était tenu dans le hall à l’occasion d’une installation. Ce lieu sert maintenant pour l’inauguration du Président de l’Irlande.

A la différence des autres Ordres britanniques, les plaques de stalle (ou les) ne forment pas un enregistrement continu des chevaliers de l’Ordre. Il y a seulement 34 plaques de stalle pour 80 chevaliers avant 1871 (bien que certaines aient disparus dans un incendie en 1940) et 40 écussons pour les 60 chevaliers rentrés après cette date. Dans le cas des plaques de stalle, ceci est peut-être du à leur taille (30*36cm).

Préséance et privilèges

Puisque les membres de l’Ordre devaient être chevaliers et en pratique avaient de plus haut rang, nombres de privilèges ont été soulevés. Comme chevalier, il pouvait préfixer « Sir » à leur prénom, mais la forme n’était jamais utilisée dans le langage car ils s’adressaient à leurs pairs. Il leur était attribué des positions par ordre de préséance mais avaient de meilleures positions en vertu de leur noblesse. Les chevaliers utilisaient les lettres post-nominales « KP ». Quand un individu utilisait plusieurs lettres post-nominales, «KP » apparaissait avant toutes les autres, exceptés « Bt » (Baronnet), « VC »(croix de Victoria), « GC »(croix de George), « KG »(chevalier de l’Ordre de la Jarretière) et « KT »(chevalier de l’Ordre du Chardon). Les chevaliers pouvaient encercler leurs armoiries avec une représentation du cercle bleu portant la devise de l’Ordre et une représentation du collier, l’un des deux se plaçant par-dessus l’autre. L’insigne est représenté pendu au collier. Ils étaient aussi habilités à utiliser des tenants. Ce haut privilège était, et est, seulement partager avec les membres de la famille Royale, les pairs, Chevaliers et Dames de l’Ordre de la Jarretière, du Chardon et les chevaliers et Dames Grand Croix et chevaliers Grand Commandeurs des plus petits Ordres. Bien sûr, les chevaliers de Saint Patrick, tous membres de la famille royale ou pairs portaient des tenants pour toute occasion.

Notes et références

Annexes

Liens externes

• (en)Monarchy Today: Queen and Public: Honours: Order of St Patrick, Official website of the British Monarchy. Consulté le 3 décembre 2006
• (en)The National Cathedral and Collegiate Church of Saint Patrick, (2004), Knights of St Patrick

Bibliographie

• (en)Peter Galloway, The most illustrious Order: The Order of St Patrick and its knights, Unicorn, London, 1999 (ISBN 0-906290-23-6) 
• (en)Nicholas H. Nicolas, History of the orders of knighthood of the British empire, vol. IV, London, 1842 

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