Mediapart.fr

Mediapart.fr

Mediapart

 Mediapart
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Pays France France
Langue(s) Français
Périodicité Quotidienne
Genre Presse nationale
Diffusion Internet ex. (2008)
Fondateur Edwy Plenel
Date de fondation 2008
Ville d’édition Paris

Directeur de publication Edwy Plenel
ISSN -

mediapart.fr

Mediapart est un journal d'information numérique créé à l'initiative de François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit et Edwy Plenel[1]. Il se veut indépendant[2] et participatif. Figurent en outre parmi les fondateurs, au nombre total de six, Godefroy Beauvallet, ingénieur et chercheur à l’École nationale des télécommunications de Paris, et Marie-Hélène Smiéjan.

Sommaire

Caractéristiques

Le titre Mediapart

Le titre Mediapart renvoie à la volonté de créer un « média participatif » qui soit aussi un « média à part ».

Le titre initialement projeté, MediaPart, a rencontré l’hostilité de la holding Media Participations, vaste groupe d’édition comprenant entre autres une agence de presse religieuse et une activité éditoriale dans le domaine de la bande dessinée, de la vie pratique et de l’édition religieuse. Une action en justice fut même entamée pour contrefaçon, qui n'a toutefois pas dépassé le stade de la conciliation. Media Participations qui espérait concourir pour le rachat d'Editis a jugé qu'il valait mieux qu'on ne parle pas trop d'elle. Ce qui n'était qu'un nom de code temporaire est devenu, de fait, à ce moment-là, le nom du site. Devant la campagne d’appel à l’opinion publique de MediaPart, Media Participations, en effet, a renoncé à son action judiciaire et accepté la transformation du titre du journal en Mediapart. Un accord est intervenu sur la délimitation des champs d’activité de chacune des entreprises[3]. Certains ont pu voir paradoxalement dans cette affaire une campagne de promotion de ce nouveau projet journalistique[4].

Structure

Mediapart est édité par la Société Editrice de Mediapart (SAS).

  • Durée de la société : quatre-vingt-dix-neuf ans à compter du 24 octobre 2007.
  • Capital social : 1 958 930 €. Immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS.
  • Conseil de direction : François Bonnet, Jean-Louis Bouchard, Michel Broué, Laurent Mauduit, Edwy Plenel (Président), Marie-Hélène Smiéjan, Thierry Wilhelm.
  • Actionnaires directs et indirects : Godefroy Beauvallet, François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Edwy Plenel, Marie-Hélène Smiéjan ; Laurent Chemla, F. Vitrani ; Société Ecofinance, Société Doxa ; Société des Amis de Mediapart.
  • Hébergeur : le site Web de Mediapart est hébergé par la société CURSYS, société à responsabilité limitée au capital de 10 000 €, immatriculée sous le numéro B452237290 RCS Paris, siège social : 16, rue Moreau, 75012 Paris. C'est la société de Laurent Chemla, ex-patron de Gandi, ex-pionnier du Net français
  • Conception du site : le site Mediapart.fr a été conçu et développé, fonctionnellement et graphiquement, par l'Agence Internet La Netscouade. Il a été réalisé à partir du CMS Drupal, publié sous licence libre et distribué gratuitement.

Les soutiens de Mediapart

Mediapart a reçu pendant sa campagne d’abonnements initiale de nombreux soutiens[5] qui se sont manifestés dans une série de vidéos publiées sur le pré-site (voir entre crochets les interviews de chacun de ces soutiens sur Dailymotion).

De nature diverse, beaucoup viennent de femmes et d’hommes politiques d’horizons variés : Noël Mamère[5] de François Bayrou[6], Dominique de Villepin[7] ou François Hollande[8] à Arnaud Montebourg[9], Olivier Duhamel[10] et Catherine Trautmann[11], de Malek Boutih[12] et Khiari Bariza[13] à Daniel Cohn-Bendit[14], José Bové[15] et Olivier Besancenot[16].

Le soutien qui fit le plus de bruit[6] fut celui de Ségolène Royal, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007, qui recommanda l’abonnement[7] à tous les adhérents de son association Désirs d’avenir. Le directeur Edwy Plenel fut accusé de créer, sans l’avouer, un quotidien à son service. Ce fut l'objet de débats nombreux à l'intérieur et à l'extérieur de Mediapart. L’un des arguments les plus utilisés fut la collaboration entre Mediapart et l’agence Internet La Netscouade[8], créée par Benoît Thieulin qui fit partie de l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Le débat a repris avec la phase préparatoire du Congrès de Reims du PS[9] . En effet, de nombreux médias ont vu dans la prise de parole d'Edwy Plenel[17] au cours d' un événement organisé par Ségolène Royal à la Maison de la Chimie le samedi 28 juin 2008[10] une affiliation du président de Médiapart à la ligne politique de la candidate socialiste. Edwy Plenel a répondu aux critiques ainsi :« Je serai là samedi pour intervenir sur la liberté de la presse, pas pour appeler à voter Ségolène Royal. Je réponds à toutes les invitations pour évoquer ce sujet. Et je répondrai positivement à toutes les autres têtes d'affiche du PS (et des autres partis), si elles me demandaient de venir parler d'indépendance des médias à leurs militants. »[11]. Suite à cette affaire, le Club de Mediapart a longuement polémiqué dans un article signé « Serval » de manière très passionnée concernant le bien-fondé de la candidature « Royal » à l’élection présidentielle de 2007[12]. "Serval" à depuis résilié son abonnement, ne souhaitant pas, selon ses propres termes "être cantonné au rôle de caution "indépendante" vu qu'il existe, au sein du Club, une zone de non-droits d'expression dès que l'on porte un regard critique sur Ségolène Royal".

A côté des politiques, on relève des hommes de médias comme Michel Field[18], des syndicalistes comme Jean-Claude Mailly[19], le secrétaire général de la CGT-FO, ou Patrick Pelloux[20], président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF) ; mais aussi des avocats (Jean-Pierre Mignard, William Bourdon[21]), des historiens (Jean-Pierre Azéma[22], Gérard Noiriel[23], André Burguière[24], Benjamin Stora[25], Patrick Weil[26]), des chercheurs comme le spécialiste des sciences de l’éducation Philippe Meirieu[27] ou le mathématicien Michel Broué[28], des femmes et hommes de lettres (Jorge Semprun[29], Stéphane Hessel[30], Marie Darrieussecq[31], Thomas Gunzig[32], Jean-Marc Roberts[33], Patrick Rotman[34], ...), des artistes de cinéma (Cédric Klapisch[35]) ou de la mode (Muriel Mesguich[36]), des militants associatifs, des étudiants...

Équipe au 1er juillet 2008

(Entre parenthèses quelques-uns des organes de presse auxquels les journalistes ont collaboré)[13]

Équipe de direction

La communication de Mediapart est assurée par Yolande Laloum-Davidas (Agence Comedit).

Équipe de rédaction initiale

Le projet

Ambition éditoriale

Mediapart[14] se donne pour mission de donner à ses lecteurs une « information de référence » qu’il définit par quatre mots : « la qualité, l’indépendance, la pertinence, l’exclusivité ».

Il met au premier rang l’enquête, avec ses découvertes, ses surprises, ses révélations inédites. Proposer « le meilleur de l’info » est affiché comme le souci premier. Mediapart veut devenir ainsi le lieu d’une documentation de référence, en lien permanent avec « le meilleur du Web », mais aussi le lieu d’un débat de référence, organisé et modéré.

Mediapart ambitionne d’être un média participatif de qualité, de rassembler un public de lecteurs contributeurs. Il ambitionne notamment de s’adresser à un lectorat jeune : « seul le Web est lu par la génération des 20 à 30 ans ».

Un tel projet a d’abord été caractérisé comme « fondamentalement nostalgique » du journal papier par Narvic[15]. Il y a vu ensuite « une sorte de média d’acclimatation », un « sas d’entrée sur Internet » pour une « seconde vague » d’immigrants du numérique, pas très à l’aise avec ce média (…) mais qui a l’envie de s’y mettre... »[16]

Déclaration d’intention

Mediapart[17] « cherche à inventer une réponse aux trois crises – démocratique, économique, morale – qui minent l'information en France, sa qualité et son utilité, son honnêteté et sa liberté ».

« Face à ce triple défi, le projet MediaPart se veut l'invention d'une réponse en forme d'espoir : non seulement une presse éditorialement libre et indépendante économiquement, mais surtout une presse profondément repensée et totalement refondée. Ni sous-produit numérique de la presse papier, ni média de complément des titres existants, le rêve que nous caressons est la création d'un journal en ligne, de qualité et de référence, qui se suffise et vous suffise. »
« Nous avons souvent pensé au Combat d'Albert Camus, ce quotidien issu de la Résistance et né à la Libération quand brillait l'espoir de refonder la République par un surcroît de démocratie, de solidarité et d'humanité. Notre désir, écrivait Camus dans Combat, le 31 août 1944, d'autant plus profond qu'il était souvent muet, était de libérer les journaux de l'argent et de leur donner un ton et une vérité qui mettent le public à la hauteur de ce qu'il y a de meilleur en lui. Nous pensions alors qu'un pays vaut souvent ce que vaut sa presse. Et s'il est vrai que les journaux sont la voix d'une nation, nous étions décidés, à notre place et pour notre faible part, à élever ce pays en élevant son langage. »

Aspects économiques

La direction de Mediapart considère qu’un journal numérique est un journal au même titre qu’un journal sur support papier. Elle a déposé une demande à la Commission paritaire (direction des médias, premier ministre) pour que Mediapart soit reconnu comme entreprise de presse. Elle ne l'a pas obtenu et a introduit un recours grâcieux dans la perspective d’un éventuel appel devant le Conseil d'Etat[18].

Capital

Mediapart a rassemblé un capital de presque 3 millions d’euros pour son lancement le 16 mars 2008, avec une augmentation de 700 000 euros assurée pour le second trimestre 2008.

Sur ces 3 millions, 1,325 million a été fourni par les apports personnels des fondateurs (550 000 investis par Edwy Plenel et le même montant par Marie-Hélène Smiejan, 100 000 euros par Laurent Mauduit, 80 000 euros par François Bonnet, 40 000 euros par Gérard Desportes).

Le complément provient d’une Société des Amis de Mediapart, présidée par le mathématicien Michel Broué, réunissant 46 membres fondateurs (dont Xavier Niel, cofondateur d’Iliad-Free, actionnaire pour 100 000 euros, Maurice Lévy, PDG de Publicis, pour 5 000 euros, François Vitrani, directeur général de la Maison de l’Amérique latine, pour 5 000 euros également). La SAM représente un montant total de 504 000 euros, auxquels s’adjoint 1 million d’euros à parts égales entre les investisseurs Écofinance (Jean-Louis Bouchard) et Doxa Jean (Thierry Wilhelm)[19].

Modèle économique

Le journal a choisi une parution sans publicité. L’accès à la page d’accueil est gratuit mais la lecture du journal lui-même n’est possible que par abonnement payant (tarifs en 2008 : 9 € par mois, 5 € pour les étudiants et chômeurs, 15 € pour un abonnement de soutien ; abonnements annuels à 90, 50 et 150 €). L’adhésion payante est conçue comme le seul moyen de garantir au lecteur qualité éditoriale et indépendance véritable.

Ce choix économique résulte, selon les fondateurs de Mediapart, des difficultés que connaît la presse française : « seul le Web permet de lancer aujourd’hui en France un quotidien indépendant d’information généraliste. Tous les autres supports nécessitent des investissements initiaux très lourds, donc dépendants de puissances financières, soit directement en tant qu’actionnaires, soit indirectement en tant qu’annonceurs publicitaires. » Cette défense d'une presse payante doit affronter le mode de fonctionnement traditionnellement gratuit sur l'Internet, d'aucuns voyant déjà « Mediapart : mort-né ».

Le principe du gratuit, qui a tant bouleversé ces dernières années la presse en ligne comme les journaux traditionnels, arriverait au contraire selon les promoteurs de Mediapart à ses limites. Son choix de devenir un journal de haute tenue, un journal de référence passerait ainsi par la réaffirmation d'une presse payante : « les recettes publicitaires actuelles sur Internet sont calculées pour des millions de visiteurs, donc pour un contenu attirant une audience grand public peu compatible avec les exigences d’une presse de qualité et de référence. »

L’objectif affiché est enfin de rassembler environ 65 000 abonnés au bout de la troisième année, ce qui permet d’évaluer à environ 4 millions d’euros les besoins de financement du journal sur la période. Le directeur éditorial, François Bonnet, a déclaré le 17 juin 2008 que le site avait 8 000 abonnés[20].

Contenus

Mediapart dans la pratique se présente avec deux entrées principales : Le Journal tenu par les journalistes professionnels de la rédaction et Le Club animé par les internautes abonnés. Le pari de Mediapart est donc de faire cohabiter les articles de la rédaction du journal et les contributions des lecteurs (dans les éditions participatives, dans les blogs personnels : « ses lecteurs ont la liberté de faire vivre le débat, de le susciter et de l'animer par leurs contributions, de l'organiser depuis leurs éditions collectives, de le prolonger dans leurs blogs individuels »), la modération se faisant selon un principe de responsabilité individuelle et collective. Par delà l'indépendance éditoriale et économique, l'articulation bi-céphale entre Club et Journal serait, dans l'architecture même du site, la condition sine qua non pour faire de Médiapart « le journal de ses lecteurs ». La charte de participation à Mediapart expose les motifs et règles déontologiques en vigueur [21].

Les contenus du journal sont actualisés trois fois par jour (9h/13h/19h). Chaque « Une » du journal (page d'accueil, page International, page France, page Economie, page Culture et idées) se présente en deux volets : la « Une » de la rédaction de Mediapart et la « Une » du Club, sélection d'articles des éditions ou de billets des blogs opérée par Mediapart. Le Club possède sa propre entrée, dont les articles mis en avant sont également choisis par la rédaction de Mediapart.

Enquêtes et dossiers

Mediapart s’est rapidement imposé par ses enquêtes fondées sur des documents (parfois non rendus publics mais vérifiés). Ce fut le cas dès le début avec « Les Folles Dépenses de la ministre Rachida Dati », mais aussi avec la publication du réquisitoire du Parquet dans l’affaire Kerviel.

Un article, fondé sur une étude interne à la CGT (« Présence, audience de la CGT, un état des lieux »), a permis de mieux comprendre les débats qui traversent la centrale syndicale et d’approcher plus précisément ses effectifs réels. Une étude qualitative interne à GDF, portant sur le moral des cadres de l’entreprise pendant la période de la fusion avec Suez, a été remarquée.

Les articles sur l’affaire EADS et les enquêtes des marchés financiers, sur les revenus des responsables des groupes du CAC 40, sur le « LBO, l'incroyable jackpot du monde fou de la finance », sur la volonté d’Areva d’acheter le parc nucléaire britannique, ont provoqué des remous dans les milieux enquêtés et parfois ont amené les responsables d’entreprise ou leurs chargés de communication à rompre avec leur refus initial de répondre aux questions du journal.

En revanche, un article comme « Des juges contournent la loi pour utiliser des tests ADN "ethniques" », n’a trouvé qu’un écho étonnamment très limité dans le reste de la presse.

La rédaction de Médiapart prétend ainsi s'appuyer sur des articles d'investigation et d'analyse plus fouillés que ceux produits par la presse traditionnelle. Ce qui pose la question de la relation qu'entretiennent les autres journaux avec un nouveau-venu dans le paysage médiatique français : il semblerait en effet, selon l'article du 25 juin 2008 signé par la rédaction de Médiapart[22], que de nombreux confrères (l'AFP serait particulièrement visée) ont emprunté plusieurs informations exclusives sans respecter les règles d'usage dans ce cas.

Le Club et ses blogs

Le Club et ses blogs se substituent de fait aux pages « Débats », « Idées », « Points de vue » (etc.) de la presse papier, tandis que les commentaires des articles et billets remplacent les « courriers des lecteurs ». Toutefois, de nombreux lecteurs se plaignent de la censure qui y règne, notamment lorqu'est évoqué le rôle qu'Edwy Plenel a joué lorsqu'il était à la tête de la rédaction du Monde. Ses détracteurs considèrent, en effet, qu'il a contribué, aux côtés de Jean-Marie Colombani et Alain Minc, à faire de cette vénérable institution un journal qui est aujourd'hui au bord du gouffre financier (le groupe Lagardère est à deux doigts d'en prendre le contrôle).

Les blogs, au nombre de 400, jouent parfois un rôle de premier plan dans l’information. Par exemple, le blog « Histoire et politiques scolaires » de l’historien Claude Lelièvre assure une veille constante sur les questions de l’éducation. Les blogs d’autres historiens, politologues, économistes, à la renommée établie, sont également pourvoyeurs d’articles choisis par la rédaction pour figurer à la Une générale ou à la Une de chacune des quatre rubriques de base de Mediapart : Benjamin Stora, Paul Alliès, Bastien François...

Certains blogs de journalistes sont relativement bien suivis. Le blog de Vincent Truffy, de concert avec celui de « Christel », une cadre en entreprise au blog vivant qui avait eu l’initiative, a abrité une série en neuf épisodes[23] qui a suscité de nombreux commentaires.

Ce ne sont pas seulement les journalistes qui rendent compte de l’étranger : voir, par exemple, le blog de Yolaine Maillet (sur l’Irlande), le blog de Jean-Louis Legalery qui jette souvent un regard sur le monde à partir de la presse anglaise ou américaine.

Des blogs d’orientations politiques diverses se sont fait connaître, comme celui d’Ivan villa (Les Verts), de Philippe Corcuff (NPA), René Lorient (PS), Marie-Anne Kraft (Modem)… Mais on trouve aussi des blogs à orientation philosophique ou politico-philosophique (Mathieu Potte-Bonneville, Thierry Ternisien, Jean-Paul Yves Le Goff), littéraire (Stéphane Vallet, Dominique Conil), artistiques (Dominique Wittorski), ou des blogs de dessinateurs (Julien Revenu, Labul). Des blogs de professeurs des écoles (Sébastien Rome[37]), de lycéens (Jonathan Dulché) ou autres (Gwénaël Glâtre[38]) attirent parfois beaucoup de lecteurs.

Editions participatives

Dans le Club, des « éditions participatives», c’est-à-dire des espaces thématiques, trouvent leur place. Parmi les plus vivantes : « Usages et mésusages de l'histoire » sous la responsabilité de Nicolas Offenstadt, « À l'heure suisse, La Suisse, si proche, si étrange... », sous celle de Samuel Dixneuf et PaperRoll, le lieu de la critique constructive des médias [39], sous celle de Florent Pommier. Le but de ces éditions est de créer un contenu participatif, les éditions participent pleinement à Mediapart. À ce titre, elle doivent, comme chaque contenu posté sur ce site, respecter la charte éditoriale.

Plus de 100 éditions ont été créées en date de 2008. Elles abordent un spectre large, on peut distinguer plusieurs thèmes :

Notes et références

  1. « Qui sommes-nous ? », Mediapart
  2. E. Plenel, « Comment Mediapart a construit son indépendance », Mediapart, 9 mars 2008.
  3. E. Plenel, « Comment MediaPart est devenu Mediapart, premier épisode, deuxième épisode », 14 mars 2008. [1]
  4. Voir versac.net : « Et si le problème de Mediapart, c'était Plenel ? »
  5. Voir la liste des soutiens sur le pré-site de Médiapart
  6. Voir la critique d'Acrimed : « Royal soutient MediaPart : tempêtes dans un verre à dents… longues »
  7. Le Figaro: Quand Ségolène Royal fait de la pub pour Edwy Plenel », 14/12/2007
  8. Les clients de La Netscouade, dont Mediapart et Désirs d'Avenir. [2]
  9. Mediapart, « Ce que j’ai dit chez Ségolène Royal », 3 juillet 2008.
  10. La vidéo de l'intervention à la Maison de la Chimie. [3]
  11. Médiapart, « Edwy Plenel roule-t-il pour Ségolène Royal ? », 27 juin 2008
  12. Chronique de la recherche (1) : Ségolène Royal est elle soluble dans l'acide ?
  13. Archives Mediapart : vidéos « Pourquoi je rejoins Mediapart » et google.fr : passim.
  14. Pré-site, « Le Projet Mediapart », 2 décembre 2007 in « Qui sommes-nous ? »
  15. « La Nostalgie d'Edwy Plenel », 19 mars 2008
  16. « Mediapart, un media d'acclimatation », 12 mai 2008
  17. E. Plenel, « Le prix de la liberté », Mediapart, présite, 2 décembre 2007 (repris le 10 mars 2008) in « Qui sommes-nous ? ». C’est cet article qui constitue expressément la déclaration d’intention.
  18. « Mediapart »
  19. Embruns, Carnet web de Laurent Gloaguen, 16 mars 2008 ; [4], 17 mars 2008. Mediapart.
  20. (fr) Pascale Santi, « Rue89, MediaPart et Bakchich tentent d'inventer un nouveau modèle économique », 18 juin 2008, Le Monde. Consulté le 5 juillet 2008
  21. http://www.mediapart.fr/charte-editoriale
  22. « Mediapart, le mur du silence et le marché aux voleurs »
  23. HT, l'amoureux de ML sur Médiapart (Hippolyte 9, VT) | Mediapart

Lien externe

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