Marzan

Marzan

47° 32′ 30″ N 2° 19′ 21″ W / 47.5416666667, -2.3225

Marzan
Mairie de Marzan
Mairie de Marzan
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Vannes
Canton Roche-Bernard
Code commune 56126
Code postal 56130
Maire
Mandat en cours
Édouard Moïse
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes Arc Sud Bretagne
Démographie
Population 1 852 hab. (2006)
Densité 55 hab./km²
Aire urbaine 8 338 hab. ()
Gentilé Marzannais, Marzannaises
Géographie
Coordonnées 47° 32′ 30″ Nord
       2° 19′ 21″ Ouest
/ 47.5416666667, -2.3225
Altitudes mini. 0 m — maxi. 83 m
Superficie 33,84 km2

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Marzan est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Cette ancienne paroisse agricole et rurale, doit, à sa situation de carrefour sur la voie fluviale de la Vilaine, et aux passages des voies terrestres, d’avoir eu un passé mouvementé depuis que l’homme remonte les fleuves, les traverse et protège ces lieux. En 1945, elle fait face à la frontière ouest de la poche allemande de Saint-Nazaire. Aujourd’hui deux ponts et un axe routier rapide, réduisent les temps de transport et favorisent l’installation d’habitants qui travaillent dans des communes plus importantes[1].

Sommaire

Géographie

Marzan, située au sud-est du département du Morbihan, est la seule commune du canton de La Roche-Bernard sur la rive droite de la la Vilaine. Les communes les plus proches sont La Roche-Bernard et Nivillac sur la rive gauche, Arzal au sud et Péaule au nord, sur la même rive. Son territoire est bordé, au sud et à l'est, par la vallée de la Vilaine. La vallée du fleuve y est encaissée : les versants, du côté de Marzan, ont un dénivelé de 40 à 50 m. La Route nationale 165, de Nantes à Brest, traverse la commune d'est en ouest, elle franchit la Vilaine par le Pont du Morbihan, inauguré en 1995.

Les limites de la paroisse ont sans doute été fixées en grande partie par des éléments naturels; celle avec Péaule suit avec quelques variantes l'étier de Marzan, puis le ruisseau de Marzan avant d'obliquer vers le nord en suivant le ruisseau de Kerhouarn. Avec la commune du Guerno, établie en 1805, elle suit depuis la Hutte à la Rose jusqu'à Casprais le ruisseau qui se jette dans celui de Marzan à Trevalvy. Ensuite les correspondances sont moins nettes, sans doute la ligne de partage des eaux entre le bassin du Saint-Eloi et celui de la Vilaine a-t-il servi de guide avant de rejoindre brièvement, entre Queldan et Le Cosquer, le tracé du ruisseau qui se jette dans la Vilaine entre Belléan et L'Isle; enfin la elle rejoint l'ancienne voie romaine séparant les territoires de Marzan et Arzal.

Les altitudes les plus élevées se situent au nord de la commune suivant une ligne de crête depuis le moulin de Kertouard (82 m.), passe par les anciens moulins de Kermourio (74 m.) et rejoint le nord de Kergorden (73 m. dans le Bois-des-moines). Elle est bordée au nord par le ruisseau de Marzan qui s'encaisse progressivement avant de se jeter dans la Vilaine en passant par le moulin de Craslon et le celui de Marzan.

Géographie historique

Bourg de Marzan, route de Péaule

La Vilaine a longtemps formé une limite et Marzan, jusqu'en 1789, s'est trouvée en situation de frontière à l'est :

  • du territoire des Vénètes sous les Gaulois et les Celtes, puis de la cité des Vénètes à l'époque gallo-romaine ;
  • du pays vannetais ou plus précisément du Haut-vannetais à partir du VIème siècle, territoire longtemps disputé entre les Franc et les Bretons;
  • du Broërec après l'expansion des Bretons vers l'est au IXème siècle. Marzan se trouve alors proche de la frontière entre le pays bretonnant et le pays gallo et le breton y est parlé jusqu'au début du XIXème siècle[2].
  • du diocèse de Vannes.

Dans l'État ducal, puis royal, Marzan relevait, pour la justice, du présidial et de la sénéchaussée de Vannnes et pour l'administration, de la subdélégation de la Roche-Bernard établie au XVIIIe siècle dans le cadre de la nouvelle généralité de Bretagne.

Un lieu de passage

Pendant des siècles le franchissement de la Vilaine a été assuré par deux bacs.

Le plus ancien, au passage de l'Isle, situé à 3 km au sud-ouest du bourg, correspond à la traversée de la voie romaine de Nantes à Vannes entre Férel et Noy en Arzal. Depuis le haut Moyen Âge il était contrôlé par les ducs de Bretagne. Au XVe siècle, François II fait don à l'abbaye de Prières, non seulement du château et du passage mais aussi de la seigneurie de l'Isle avec tous les droits et la juridiction qui y sont attachés. Donation confirmée par Anne de Bretagne et Charles VIII: en effet, un mandement du 3 octobre 1490 permet aux moines de l'abbaye de Prières, après quelques démélés avec le maréchal de Rieux, d'établir une maison et une « hôtellerie » sur le lieu de passage de la Vilaine, appelé « passage de l'Isle »[3]. Il y est précisé qu'il constitue un lien entre le Broërec et Guérande.

Le passage de Guédas existe au moins depuis le XIIIe siècle, face à la Roche-Bernard. Les ducs de Bretagne le donnent à l'abbaye de Prières après l'avoir racheté à Guillaume de la Roche-Bernard[4]. Il semble être resté le moins important jusqu'au XVe siècle. Cependant l'ordre s'était inversé en 1790 où la valeur du passage de Guédas, y compris la ferme de la maison qui le contrôle, est estimée à 2100 livres alors que celui de l'Isle n'en rapporte que 60 par an[5]. Á la fin du XIXe siècle, le Conseil général décide de l'abandonner: mis en adjudication il n'a pas trouvé d'acquéreur.

Les péages sur la Vilaine ont été les principaux revenus que le territoire de Marzan a tiré de sa situation. Le bourg de Marzan est construit à l'écart des grandes axes et ses habitants ne semblent pas avoir tiré profit de la proximité de la route royale et de la Vilaine. Au dédut du XVIIIe siècle un inspecteur du roi, laconique, note:

"Depuis Arzal on remonte les bords de la Vilaine […]. Jusqu’à la paroisse de Rieux il n’y a aucun pescheur, les bords de la coste sont pour la plupart escarpés."[6]

En outre, la traversée de la paroisse n'était pas très sûre ; Jouvin de Rochefort qui voyage en 1670 entre Guédas et Muzillac en témoigne:

"Après que nous eûmes passé la Vilaine, à Roche-Bernard, nous entrâmes dans les montagnes et quelque peu de landes, pour aller à Meuzillac, où il fallut commencer à nous servir de la langue bretonne […] Au partir de cette bourgade, nous entrâmes dans un pays plein de bois, comme presque dans toute la basse-Bretagne, où souvent bien qu’il n’y ait point de bois, tous les grands chemins sont bordés de rangées d’arbres, de telle manière que n’y ayant pièce de terre qui ne soit fermée d’une rangée de hauts chesnes, on chemine entre les belles allées qui font paraistre le pays partout couvert, qui est naturellement rempli de bois. Il y a du danger dans ces routes d’estre maltraité des coquins qui s’atroupent armez de longs bastons avec un gros noeud par le bout, qui dans des cavées attendent les passans qu’ils assomment par derrière lorsqu’ils y pensent le moins. Et en passant j’avertiray le voyageur que dans le Bretagne il y a beaucoup de ces brigans, qui sont ordinairement des valets et serviteurs de gentilshommes […].On s’y plaint aussi de la grande quantité de loups, qui souvent font d’horribles carnages, dont les bonnes gens du pays racontent mille histoires qui paraissent plus fabuleuses que véritables". [7]

Toponymie

En 895, le cartulaire de l'abbaye de Redon, mentionne « Marsin »[8], la paroisse rassemblant, apparemment, les territoires des communes actuelles de Marzan et Arzal. Le nom de Marzan vient, peut-être de Martin[9], ou est formé du breton arzh, qui signifie ours en français. Le fait que le patron de la paroisse « Saint-Martin de Vertou » soit accompagné d’un ours, selon l’hagiographie bretonne[10], justifie cette hypothèse. D’autres orthographes sont également attestées : Marsen en 1427 ; Marzen en 1427, 1448, 1464, 1481, et 1514. L’écriture actuelle de Marzan apparaît en 1536.

Histoire

sceaux de Jean I

Les Romains sur les coteaux de la Vilaine

Les rives de la Vilaine ont révélé un habitat ancien et le passage d’une voie romaine au lieu dit « Gué-de-l’Isle» où a été retrouvée une médaille en or de Caius Posthumus Dardanus[11]. Partant de Noy, la voie romaine de Nantes à Vannes remonte vers Arzal et sert de limite avec la paroisses de Marzan, puis se dirige sur la Croix-de-Cerf[12]. De nombreux débris romains ont été retrouvés dans les parties de la commune la plus proche du fleuve, à l'Isle bien sur mais aussi à Vertin, la Fontaine Vertin, Belléan et Keruchoux[13].

Une paroisse bretonne dès le IXe siècle.

La première mention de Marsin date de la fin du IXe siècle, sous le règne d'Alain le Grand. D'après un acte daté du 15 janvier 895,[14] Keuric se rend au château de Rieux pour rencontrer l'abbé de Redon, en présence d'Alain le Grand, il demande que son fils, Morliuuet, soit admis chez les moines. C'est alors une pratique courante de placer dans les monastères des enfants en tant qu'oblats[15]. En échange, il fait don de la terre de "Rancornou sise dans la villa de Priel, in Plebe Marsin" avec le serf qui y est attaché et les redevances qui y sont liées. Le ran-cornou (Rangornet?) correspond alors à une unité de mesure foncière d’une superficie de de 20 à 30 hectares dont un dixième environ est cultivé. Qui était le donateur Keuric, avons-nous ici la trace d’un des derniers machtierns ?

Une paroisse, mais plusieurs seigneurs

Comme dans presque toutes les paroisses de Bretagne, celle de Marzan relève de l'obédience de plusieurs seigneuries dont la hiérarchie, l'importance et les pouvoirs ont variè au fil du temps et des successions.

Il semble que dès le XIIIéme siècle, au moins, le territoire de la paroisse de Marzan relève de plusieurs seigneurs.

Le seigneur de Marzan

Il apparait en 1269, en la personne de Guillaume de Marzen dans les comptes du duc de Bretagne, Jean Ier, ces seigneurs relèvent du comté de Rochefort[16]; en 1438, cette famille disparait avec la mort, sans héritier direct, d'un autre Guillaume de Marzen qui lègue sa terre à Jehan de la Châteigneraie. Celui-ci devient seigneur de la Châteigneraie-Marzen. La seigneurie relève en partie du duc de Bretagne auquel il fait hommage[17] et en partie du comté de Rochefort[18]. Sa famille se perpétue jusqu'à la fin du XVIe siècle, et la seigneurie après un bref passage par la famille de Bézic, est acquise, en 1610 par Jean Butault qui prend dès lors le nom de Butault de Marzen. En 1750, après la mort de Louise-Marguerite Butault, elle entre dans la maison de Lorges. En 1786 elle passe au marquis de Grénédan, bisaïeul de François-Marie Toussaint du Breil de Pontbriand-Marzan, maire de la commune au XIXe siècle[19].

A la fin du XVIIIe siècle, en dehors des terres que les seigneurs de Marzan possédaient sur sept autres paroisses, les terres de la seigneurie de Marzan situées dans la paroisse relèvent du comté de Rochefort pour:

  • le manoir et ses dépendances situés au lieu-dit de la Cour, y compris le moulin à eau sur l'étier de Marzan,
  • les métairies nobles de Saint-André, L'Ille, Kermarho et Kéroillet
  • les tenues à domaine congéable de Bodiston, du Petit-Cosquer, Kerguillaume, Rosquéran, du Téno de Kersouchard, Kergrisay[20].

Les biens de la seigneurie qui relèvent du domaine royal sont:

  • deux moulins à eau et un moulin à vent
  • le four banal situé dans le bourg
  • plusieurs maisons du bourg
  • les Bois de l'enfant, au lieu actuel des landes de la justice entre Kerribèche et Bodilan[21].

Une marquetterie de terres nobles avec des droits enchevêtrés

Une dizaine de petites seigneuries: existent à Kertouard, Quistilly, la Héchaie, Kerverlin, Keravélo, Kerguillaume, Kerjanic, Kerverlin et au Prédit. L'abbaye cistercienne de Prières,fondée en 1248 sur la requête de Blanche de Champagne, femme de Jean Ier Le Roux, deuxième duc de la famille de Dreux, est dotée de nombreuses possessions dans la paroisse dont les principales sont la seigneurie de l'Isle et de Guédas.

La seigneurie de l'Isle et de Guédas

Posssession des ducs de Bretagne dès les XIe siècle et XIIe siècle, une forteresse y est sans doute construite . L'existence d'un chateau situé à 500 m. au Nord du passage est attestée dès 1286[22]: le Château de l’Isle. Les ducs, dont la résidence principale est alors située à Suscinio « y passent quelques mois de l'année ». On peut facilement comprendre qu'ils veulent s'assurer le contrôle de cet endroit stratégique. Ils y installent une chaine pour contrôler le trafic sur la Vilaine et y perçoivent un péage important sur les bateaux qui remontent vers les ports de la Roche-Bernard et Redon[23]. La seigneurie est cédée à Prières au XVe siècle. Anne de Bretagne lui donne le statut de terre noble avec ses exemptions . En outre, le 2 janvier 1498, Charles VIII accorde à l'abbaye le droit de lever divers impôts en Marzan et Arzal pendant dix ans, à la condition qu'ils restaurent et rebâtissent le château de l'Isle[24]. Prières possédait déjà Guédas depuis le XIIIe siècle et à ces deux seigneuries, de Guédas et de l'Isle, sont surtout rattachés les droits de passage sur la Vilaine que les moines défendent parfois âprement. Dans un aveu de 1641, rédigé par l"abbaye de Prières, le territoire de la seigneurie est décrit comme "comprenant tout ce qui est le long de la rivière Vilaine, depuis la maison de Noüe jusqu'au manoir et bois de Quistillic et au grand chemin qui conduit du bourg de Péaule à la Roche-Bernard, et s'étendant ès paroisses de Marzen et d'Arzal"[25].

En 1853, Jean Ogée[3] décrit la situation géographique et l’état de ruine de ce château dont il ne reste que des traces aujourd’hui. Il était bâti sur un promontoire rocheux, en forme de presqu'île « il est entouré des eaux de la Vilaine et n’a qu’une entrée étroite[3] ».

La seigneurie de Quistilly

Cette seigneurie était conjointe à celle de Fescal en Péaule. Son domaine était constitué d'un manoir, avec pigeonnier au nord, avec une cour attenante, un jardin et un verger clos de murs. Une métairie noble y était attachée. Elle possédait:

  • les bois de Bois-Marzan, Kersouchard, Kerrodet et Kergorden avec droit de chasse.
  • les deux moulins à vent de Kermourrio,
  • des métairies à Kerrodet, Kerniscop, Bois-Marzan, Kergrisay, Miquel, Pouran, Kermourio,
  • Une quarantaine de tenues à domaine congéable en Marzan et en Péaule.
  • une tenue en indivision avec les seigneurs de Kertouard à Largudon

Les seigneurs possédaient en outre la chapelle de Miquel où leurs armes étaient apposées. Ils y levaient des taxes sur la foire annuelle de saint Armel, le 16 août, qui était bien fréquentée[26].


Au XVIe siècle, la paroisse est rattachée au doyenné de Péaule dans l"évêché de Vannes.

En 1730 des halles sont construites, près de l'église Saint-Pierre, au centre du bourg, elles sont démolies en 1932. Dans la première moitié du XIXe siècle, on trouve des terres de culture, des prairies, et quelques bois, les terres les moins fertiles étant couvertes par des landes qui recouvrent ainsi une bonne part du territoire. Des foires se tiennent plusieurs fois dans l'année[3].

Blasonnement

Blason Marzan 56.svg

Les armoiries de Marzan se blasonnent ainsi :

Écartelé d’azur à un pont de trois arches d’argent maçonné de sable, et aussi d’azur au lion morné contourné d’argent.
(Armes des familles de Pontbriand er du Breil)


Culture et Patrimoine

Patrimoine mobilier

Il est surtout constitué d'objets d'orfèvrerie religieuse des XVIIe et XVIIIe siècles: trois calices et quatre patènes en argent provenant des chapelles de Kertouard , de Miquel et de l'église Saint-Pierre font partie de la liste des ojets classés par les Monuments historiques ainsi que l'ensemble du retable de la chapelle de Tremer avec ses statues, son autel et ses gradins[27].

Patrimoine architectural

Édifices religieux

Église Saint-Pierre
  • Église Saint-Pierre [28], au bourg de Marzan

Située au centre du Bourg, elle est ouverte au culte catholique, son origine remonte aux XVIe siècle et XVIIe siècle, a été remaniée au fil du temps, sa nef date de 1745, et le cimetière qui l’entoure à l’origine a disparu. Des petits éléments architecturaux, comme des écussons, situés sur les murs extérieurs, rappellent sa fondation par les seigneurs de Marzan. Dans l’église on trouve notamment un autel de la Vraie Croix avec la mention « en 1632 », et une croix-reliquaire, en argent, réalisée en 1742. Cette croix d’autel possède des vitres permettant d’apercevoir une autre croix-reliquaire plus ancienne en argent doré[29].

  • Chapelle Saint-Vincent-Ferrier[28], au village de Trémer

Construite au XVIIe siècle, elle est alors dédiée à saint Marc, Vincent Ferrier est un prédicateur venu précher à La Roche-Bernard en 1418, elle est restaurée au XXe siècle. Elle contient un retable et des statues en bois polychrome.

  • Chapelle Notre-Dame[28], au village de Miquel

Lieu de pèlerinage du XVIIIe siècle, anciennement dédiée à Saint Pierre puis Saint Armel. Un pardon a lieu au mois de septembre.

  • Chapelle Saint-Symphorien[28], au village de Kertouard

Édifice du XVIIIe siècle.

  • Croix[28], au village de Pouran

Croix en pierre datée du XVIIe siècle

Édifices civil

  • Château de Marzan

Situé sur le bord de la Vilaine, il est actuellement une propriété privée. Daté du XVIe siècle, il est à l'origine propriété des seigneurs de Marzan, puis du comte de Lorges et ensuite des Du Breil. Le château possède aujourd'hui des écuries de 1863, une chapelle et un pavillon de chasse.

  • Maison de Porsac XVIIe siècle[30].

Elle est à la fin du XVIIe siècle, la propriété d'Yves Chaignard, sieur de Porsac, avocat et sénéchal de la ville de Redon[31].

  • Vestiges du château du Prédit
Ruines du moulin du Prédit

Visibles depuis la voie publique les différents vestiges du château, datant du Moyen Âge, sont actuellement des propriétés privées.

  • Ruines du moulin à vent du Prédit

Situé sur le sommet d'altitude 31 m, le moulin en ruines est actuellement propriété privée.

Situé à l'ouest du bourg, ce moulin daté du XVIIIe siècle est inscrit Monument Historique depuis le 14 mai 1937[32].

Salle des ajoncs
  • Ancienne école des Filles[28], au bourg de Marzan

Non loin du centre du bourg on trouve une ancienne école primaire public pour les filles, construite en 1933 suite à une demande, datant de 1881, du préfet du Morbihan[33]. Lors de la fermeture de l'école, la poste s'y installe, au début des années 1990 après le départ de la Poste, elle devient bibliothèque municipale et salle communale des ajoncs.

  • Puits fermé

Le puits restauré se trouve au centre du bourg.

  • Maisons anciennes du bourg

Le bourg possède encore des maisons anciennes, notamment autour de la place de l'église et dans les ruelles avoisinantes.

  • Pont de La Roche-Bernard

Le pont traverse la Vilaine entre les communes de Marzan et de La Roche-Bernard, le pont actuel est le troisième édifice construit sur le site.

Article détaillé : Pont de La Roche-Bernard.
  • Pont du Morbihan

Ce pont est un ouvrage d'art construit de 1993 à 1995 pour le contournement de l’agglomération de La Roche-Bernard par le nouveau tracé de la Route nationale 165 devenue voie express. De la culée de la rive droite située sur la commune de Marzan, les piétons ont la possibilité de traverser la Vilaine par une passerelle située sous le tablier routier.

Article détaillé : Pont du Morbihan.
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Personnalités liées à la commune

  • Jean Ier, le Roux, duc de Bretagne de novembre 1237 à 1286, meurt le 8 octobre 1286 au château de l’Isle à Marzan. Il accompagne Louis IX à la Croisade de 1270. En 1250 il fait ouvrir l’abbaye de Prières de Billiers.
  • Arthur II duc de Bretagne de 1305 à 1312, meurt le 27 août 1312 au château de l’Isle à Marzan. Fils de Jean II duc de Bretagne et de Béatrice d’Angleterre, il devient duc, à la mort de son père, le 18 novembre 1305. Sont corps est inhumé à Ploërmel dans l’église des Carmes et son cœur dans l’église des pères Cordeliers à Vannes[3]
  • Jean Malenfant seigneur du Prédit en Marzan de 1464 à 1497.
  • Rolland Malenfant succède à Jean en qualité de seigneur du Prédit en Marzan.
  • Jean IV Collobel, fils de Jeanne Malenfant, devient seigneur du Prédit en Marzan au décès de Rolland Malenfant. Jean IV Collobel décédé au Prédit le 4 novembre 1631 ; Inhumé à Marzan. Archives du Morbihan, V 217 & 218.
  • Jean V Collobel succède à Jean IV.
  • Marin Collobel succède à Jean V après son décès en 1652. Il meurt le 29 mai 1681.
  • Vincent-François de Collobel succède à Marin. Il meurt en 1764.
  • Joseph de Collobel succède à Vincent-François en qualité de seigneur du Prédit en Marzan.
  • François Marie Toussaint du Breil de Pontbriand, vicomte de Marzan (1812-1889), écrivain mort à Marzan le 11 avril 1889[34]
  • André Thomas, tué le 7 mai 1945, au moulin du Predit, sur le front de la Vilaine[35]

Économie

Données statistiques

Collecte des données effectuée en 2007.

Population

En 2007, Marzan compte 1874 habitants, dont 50 7 % d'hommes et 49 3 % de femmes. Sur cette population, il y a 32 5 % de célibataires, 56 4 % de couples mariés, 3 1 % de divorcés et 8 % de personnes veuves[36].

Economique

Le taux de chomage est stable, il est même en légère baisse de 4 9 % en 1999 à 4 3 % en 2007. Le taux des retraités et pré-retraités augmente, il passe de 17 2 % en 1999 à 21 7 % en 2007, mais la part des actifs augmente de 4 4 %, elle passe à 73 4 % en 2007. Marzan ne comportant que des établissements scolaires du primaire, son taux d’élèves, étudiants et stagiaires, résidents sur la commune est faible il est de 5 % en 2007[36].

En 2007 92 % des habitants possèdent au moins une voiture et le nombre de logement est de 1 044, dont 779 résidences principales, soit une augmentation de 228 logements depuis 1999. Le nombre de propriétaires qui habitent leur logement est stable avec un taux de 75 4 %[36].

Démographie

Après avoir légèrement déclinée lors des recensements INSEE de 1968 et 1975, la population de Marzan est en augmentation de plus de 11 % en 1982. Légèrement en baisse pendant les années 1990, elle est de nouveau en augmentation de plus de 10 % au dernier recensement[36].

Évolution démographique
(Source : INSEE[37])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
1529 1548 1547 1728 1736 1695 1852
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Vie commerçante

La vie commerçante se partage entre divers lieux de la commune[38].

  • Bourg

Au bourg on trouve notamment : une alimentation en libre-service, un bar tabac presse, une boulangerie bar, deux salons de coiffure mixte, des restaurants dont un routier avec un parking public permettant le stationnement des poids lourds et cars[38].

  • Sur la commune

Un garage de vente et réparation de véhicules, une station service carburant et des services : couture retouches et confection, commerce de gros bestiaux, multi services à domicile, coiffure à domicile, vente et dépannage de matériel électroménager, un service de toilettage de chiens[38]ainsi que peintre en bâtiment trompe l'oeil et décors.

Entreprises

La commune comporte une zone d'activités et des entreprises installées en différents lieux[38].

  • Zone d'activités de Bel-Air

Située en bordure de la RN 165, à la sortie Marzan, cette zone d'activités occupe une surface de 172 500 m2 viabilisés par des équipements et réseaux : eau, électricité, assainissement, déchèterie, et ADSL. En 2009, elle regroupe 13 entreprises artisanales ou industrielles avec une centaine de salariés[39]. On y trouve des entreprises de production et de service, notamment : production de Colorants pour plastique, préfabriqués-clôtures-garages, transmission hydraulique, tailleur de pierres, maçonnerie générale, travaux funéraires, contrôle technique poids-lourds, entretien et réparation de poids-lourds, transporteur, patisserie industrielle, paysagiste[38].

  • Sur la commune

Des entreprises artisanales notamment des artisans du bâtiment : des entreprises de maçonnerie générale, un carreleur, un couvreur, un menuisier, des peintres, un électricien, et trois entreprises de charpentes métalliques[38], et les agriculteurs dispersés sur le territoire communal.

Vivre à Marzan

La commune comporte de nombreuses associations[40].

Sport et loisirs

Les associations proposent divers activités, notamment : l’association Breizh Sport, sections : gymnastique, basket, danse africaine ; l’association La Garde du Pont regroupe des associations, sections : football, cyclisme, tennis de table, savate boxe, supporters, éveil de l’enfant ; l’association Amicale des Boulistes ; le Club de l’Amitié organise des activités pour les retraités, sections : rando, art floral ; et l’association Marz’en RandO, organise des randonnées pédestres. Un centre équestre permet la pratique de l’équitation[40].

Festivité

L'association Saint-Miquel organise chaque année des kermesses pour rénover les chapelles de Saint-Miquel et Kertouard ; divers fêtes ont lieu à la salle polyvalente, notamment des Fest-Noz[40].

Lieu de culte

Le culte catholique a lieu à l'église Saint-Pierre située au centre du bourg de Marzan.

Administration

Écoles

Deux écoles d'enseignement primaire sont situées au bourg de Marzan, l'école publique du Pigeon vert et l'école privée Saint-Gildas. Pour leur scolarité en secondaire, les élèves de la commune vont au collège Saint-Joseph, allée Jean Beaucherel à Nivillac.

École primaire publique le pigeon vert


L'école du Pigeon Vert n'est pas situé dans le bourg mais sur la route bleue, d'Arzal à Questembert.
L'école publique du Pigeon Vert (co-gérée par les communes de Marzan et d'Arzal) dispose, depuis septembre 2009, d'un portail web collaboratif[41].

Les élèves de la commune vont également au collège public Jean-Rostand de Muzillac puis au lycée de Questembert.

Santé

Un médecin généraliste est installé sur la commune. L'« Hôpital local Valentin Vignard » est situé au 8 rue la Fontaine à La Roche-Bernard[42]. Les personnes âgées disposent d'un foyer logement sur la commune voisine de Nivillac.

Liste des maires

Edouard Moise est le premier magistrat de la commune depuis 2008.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2008   Edouard Moïse UMP  
2005 2008 Yvonne Palou    
2001 2005 Jean Le Bot    
    Paul[43]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Services publics

La majorité des services publics se trouvent à la Mairie, depuis 1993 une agence postale de la poste est installée, par la municipalité, dans une ancienne maison du bourg, au 3 de la rue du Général De Gaulle.

La poste de Marzan

Notes et références

  1. Site officiel Communauté de Communes Pays de La Roche-Bernard, lire (consulté le 04/09/2009).
  2. Samuel Gicquel, Prêtres de Bretagne au XIXe siècle, Rennes, 2008, carte annexe 1, p.277.
  3. a, b, c, d et e Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, dédié à la nation bretonne: M-Z, Volume 2 de Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, dédié à la nation bretonne, Mollieux, Rennes, 1853 p.p. 13-14 lire (consulté le 07/09/2009)
  4. "Etude sur l'ancienne abbaye de Prières", abbé Piéderrière in Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, année 1861, p.3
  5. Jh-M Le Mené, "Abbaye de Prières", Bulletin de la société polymathique du Morbihan, 1903, p. 59.
  6. Cité par Danielo, Julien. Les ports d'Auray et de Vannes aux XVIIe et XVIIIe siècles – Thèse inédite, Rennes II, 2008.
  7. Cité par DUCOURTIOUX, « Voyages en Bretagne aux XVIIe et XVIIIe siècles », Vannes, Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, 1910, pp 149-156.
  8. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, 2000, p. 82 « Marzan, Marzen (hagionyme ; Marsin Plebs en 895, du nom de saint Martin de Vertou) »
  9. Site officiel Communauté de Communes Pays de La Roche-Bernard, Marzan, Origine du nom lire (consulté le 04/09/2009).
  10. Geobreizh, fiche Marzan, étymologie lire (consulté le 04/09/2009).
  11. Gustave Blanchard, "César sur les côtes guérandaises", Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et Loire Inférieure, 1883, 22, p. 119-171 (ISBN 978-0-554-43928-0), p. 150 Lire en ligne (consulté le 04/09/2009).
  12. Louis Marsile, Les voies romaines du Morbihan, Bulletin de la société polymathique du Morbihan, 1929, p 3-58.
  13. Louis Marsile, Répertoire archéologique du Morbihan gallo-romain. Bulletin de la société polymathique du Morbihan, 1972, p 3-52
  14. Cartulaire de l'abbaye de Redon en Bretagne, Aurélien de Courson, Paris, 1863, p. 216.
  15. J. Chelini, Histoire religieuse de l'Occident médiéval, Paris, 1991, p. 171.
  16. « Les seigneurs de Marzan et de Kerjean » par . L'abbé PIÉDERRIÈRE. Dans la Revue de Bretagne et de Vendée, 1860, pp 64-67.
  17. F . M .DU BREIL DE PONTBRIAND DE MARZAN, "UN POST-SCRIPTUM SUR LES SEIGNEURIES DE MARZAN ET DE KERJAN", Revue de Bretagne et de Vendée, 1860
  18. Odon du Hautais, Le chateau de Fescal et les seigneuries de Quistillic et de Marzan, Revue de Bretagne de Vendée et d'Anjou, T. XVII, 1897, p 367-389.
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  25. Cité par Jh-M Le Mené, Abbaye de Prières, Bulletin de la société polymathique du Morbihan, 1903, p.56.
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  32. Base Mérimée, référence PA00091433 lire (consulté le 08/09/2009).
  33. Michèle Bourret, Le patrimoine des communes du Morbihan, Volume 1 Collection Le patrimoine des communes de France, Flohic, 2000 (ISBN 9782842340094), p. 868 lire (consulté le 08/09/2009).
  34. Charles Augustin Sainte-Beuve, Correspondance générale, Stock, 1935 p 93 lire (consulté le 08/09/2009).
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  39. Site officiel, Zone de Bel-Air lire (consulté le 07/09/2009).
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  41. https://phare.ac-rennes.fr/pigeonvert_marzan/ portail web collaboratif
  42. Site hopital.fr, Hôpital local Valentin Vignard lire (consulté le 08/09/2009).
  43. GA Crapelet, Le combat de trente Bretons contre trente Anglois, lors de la cérémonie de la première pierre du monument du combat des trente, est cité comme présent « Paul, Maire de Marzan » lire (consulté le 07/09/2009)

Bibliographie

  • Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, v. 22, Les Universels Gisserot, Jean-paul Gisserot, 2000 (ISBN 9782877474825), p. 82.
  • Du Breil de Pontbriand, « Un post-scriptum sur les seigneurs de Marzan et de Kerjan », dans Revue de Bretagne et de Vendée,t. VIII, 1860, pp. 152-162.
  • Odon du Hautais, « Le chateau de Fescal et les seigneuries de Quistillic et de Marzan », dans Revue de Bretagne de Vendée et d'Anjou, t. XVII, 1897, pp. 367-389.
  • Abbé Piéderrière, « Les seigneurs de Marzan et de Kerjean », dans Revue de Bretagne et de Vendée, 1860, pp. 64-67.
  • J. Rouxel, « Un général de Paroisse sous l'Ancien Régime », dans Revue Morbihannaise, Vannes, 19O6.
  • Jules Révérend, « Droits féodaux à la fin du XVIIe siècle dans certaines paroisses du Morbihan », dans Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et Loire Inférieure, 1903, pp. 204-213.
  • Cartulaire de l'abbaye de Redon, publié par Aurélien de Courson, Paris, 1863.

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