- Marvin Berry
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Retour vers le futur
Pour les articles homonymes, voir Retour vers le futur (homonymie).Retour vers le futur Titre original Back to the future Réalisation Robert Zemeckis Acteurs principaux Michael J. Fox
Christopher LloydScénario Robert Zemeckis et Bob Gale Musique Alan Silvestri Production Neil Canton et Bob Gale (producteurs exécutifs : Kathleen Kennedy, Frank Marshall et Steven Spielberg) Budget 19 millions $ Durée 116 minutes Sortie 3 juillet 1985 États-Unis
30 octobre 1985 FranceLangue(s) originale(s) anglais Pays d’origine États-Unis Retour vers le futur (Back to the Future, souvent abrégé BTTF) est un film de Robert Zemeckis sorti en 1985. Il s'agit du premier film d'une trilogie, poursuivi avec Retour vers le futur II et Retour vers le futur III.
Sommaire
Synopsis
Marty McFly, adolescent des années 1980, est déçu par sa situation familiale. Son père est timide et couard et ne supporte pas le conflit. Il s'écrase sans cesse devant son chef Biff Tannen, qui l'oblige à rédiger ses propres rapports. Sa mère Lorraine boit beaucoup et a de l'embonpoint, elle est également très possessive et s'indigne que son fils sorte avec Jennifer et le met souvent en garde. Marty a pour ami un extravagant scientifique, le Docteur Emmett Brown, dit « Doc ». Ce dernier met au point une machine à voyager dans le temps au terme de trente ans de recherche, et introduit sa machine dans une voiture DeLorean DMC-12 modifiée. Il lui fait une démonstration de son invention en envoyant son chien Einstein une minute en avant dans le temps, sous l'œil de la caméra de Marty. « Doc » est ensuite assassiné pour avoir trompé des terroristes libyens en leur subtilisant du plutonium, nécessaire pour transmettre les 2,21 gigawatts[1] dans le convecteur temporel afin de voyager dans le temps. Marty, pour s'échapper, monte dans la voiture, met involontairement les circuits temporels en marche et franchit la barre des 88 miles par heure (environ 140 km/h). Il se retrouve projeté à Hill Valley à la dernière date inscrite par « Doc » sur le cadran. Date correspondante à la révélation qui a amené Doc à créer le convecteur temporel donc à imaginer les voyages dans le temps… le 5 novembre 1955.
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Projeté à cette époque, il croise ses parents, encore étudiants, et sauve son père d'un accident en prenant sa place. Il est alors sonné par la voiture de son futur grand-père maternel. Il se réveille le soir 9 heures plus tard mais sa mère tombe amoureuse de lui en le soignant (l'effet Florence Nightingale). Il a en fait pris la place de son père qui avait connu sa mère lors de cet accident (c'est une variante du paradoxe du grand-père ou du complexe d'Œdipe).
Par quel moyens Marty pourra-t-il faire rencontrer ses propres parents et rentrer en 1985 ? Pourra-t-il sauver le « Doc » de 1985 ? Peut-il changer la vie de ses propres parents ?
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Fin des révélations.
Fiche technique
- Titre : Retour vers le futur
- Titre original : Back to the future
- Réalisation : Robert Zemeckis
- Scénario : Robert Zemeckis et Bob Gale
- Producteurs : Bob Gale, Neil Canton
- Producteurs exécutifs : Steven Spielberg, Frank Marshall et Kathleen Kennedy
- Sociétés de production : Universal Pictures et Amblin Entertainment
- Musique : Alan Silvestri
- Photographie : Dean Cundey
- Montage : Arthur Schmidt et Harry Keramidas
- Directeur artistique : Lawrence G. Paull
- Costumes : Deborah Lynn Scott
- Maquillage : Ken Chase
- Société d'effets spéciaux : Industrial Light & Magic
- Pays d'origine : États-Unis
- Format : Couleurs (Technicolor) - 1,85:1 - Dolby Stéréo - 35 mm - Filmé avec du matériel Panavision
- Genre : Science-fiction
- Durée : 116 min
- Dates de sortie :
Distribution
- Michael J. Fox (VF : Luq Hamet) : Martin "Marty" McFly
- Christopher Lloyd (VF : Pierre Hatet) : Dr Emmett Lathrop Brown
- Lea Thompson (VF : Céline Monsarrat) : Lorraine Baines/McFly
- Crispin Glover (VF : Dominique Collignon-Maurin) : Georges Douglas McFly
- Thomas Francis Wilson (VF : Richard Darbois) : Biff Tannen
- James Tolkan : Mr S.Strickland
- Claudia Wells (VF : Martine Reigner) : Jennifer Parker
- Huey Lewis : le juge de l'audition du lycée
- Marc McClure (VF : Éric Baugin) : Dave McFly
- Wendie Jo Sperber (VF : Françoise Dasque) : Linda McFly
- George DiCenzo (VF : Jean-Pierre Moulin) : Sam Baines
- Frances Lee McCain (VF : Arlette Thomas) : Stella Baines
- Billy Zane : Match
- Jeffrey Jay Cohen : Skinhead
- Casey Siemaszko : 3-D
- Harry Waters Jr : Marvin Berry
Les secrets du tournage
Emmett « Doc » Brown, un nom prédestiné
Le prénom du personnage de Emmett « Doc » Brown, l'inventeur de la machine à voyager dans le temps interprété par Christopher Lloyd, est judicieusement choisi. Il correspond au mot anglais time (« temps »), mis à l'envers et décomposé en deux syllabes (« Em-It »). Pour interpréter ce personnage, l'acteur s'est inspiré d'Albert Einstein et de Leopold Stokowski.
Hommage à « La Machine à explorer le temps »
Le générique de début de Retour vers le futur (une succession de plans d'horloges et de montres) est un hommage appuyé à La Machine à explorer le temps (1960) de George Pal, qui débute de la même façon.
Une saga devenue une attraction
Forte de son succès, la saga Retour vers le futur a été déclinée en attraction dans le parc des studios Universal, à Los Angeles. Créée en 1991 et intitulée Back to the future… The Ride, cette attraction emmène les visiteurs dans un voyage à travers diverses époques, à la poursuite de Biff Tannen. Christopher Lloyd (Doc) et Thomas F. Wilson (Biff) ont participé à l’aventure. Les décors de la saga, dont l’imposante horloge de l’hôtel de ville sont également ouverts aux visites au sein des studios.
Après 16 ans de bons et loyaux services, l’attraction est fermée au public le 3 septembre 2007. Le fameux décor avec l'hôtel de ville fut détruit en juin 2008 [2] par un gigantesque incendie qui ravagea une partie des studios Universal.
L'idée originale
L'idée de Retour vers le futur est venue à Robert Zemeckis et Bob Gale alors qu'ils se demandaient comment aurait pu se dérouler leur rencontre avec leurs propres parents. De là, ils imaginent les aventures temporelles de Marty McFly. Aventures qui passeront par diverses modifications... Ainsi, par exemple, le voyage dans le temps devait initialement se faire via un réfrigérateur modifié. L'idée fut rapidement abandonnée, les auteurs craignant que les enfants n'essaient de s'enfermer à leur tour dans leur réfrigérateur... Ensuite, l'idée de la De Lorean est rapidement venue grâce à son design futuriste, notamment avec ses portes papillons (qui s'ouvrent vers le haut). Le réacteur nucléaire a été incorporé très tôt dans le script mais les deux scénaristes ont pensé renvoyer Marty en emmagasinant l'énergie nécessaire pour le convecteur temporel à l'occasion d'un test nucléaire au Nevada. Cependant, ils ont ensuite opté pour le détournement de l'éclair qui frappe l'hôtel de ville, moyen plus réaliste et plus spectaculaire de renvoyer Marty vers le futur.
Cependant on peut aussi penser que certains éléments aient été inspirés par un autre film "Les aventures de Buckaroo Banzai à travers la 8° dimension": - La présence de Christopher Lloyd dans les deux films jouant...un savant fou. - Le véhicule utilisé pour voyager dans le temps ressemble étrangement à celui utilisé pour voyager dans la 8° dimension. - Le héros est musicien. - Le convecteur temporel...présent aussi dans Buckaroo Banzai. - La veste portée par les lectroides date de...1955.
Pierre Cardin
Lorraine (en 1955) pense que Marty se nomme « Pierre Cardin », marque inscrite sur son sous-vêtement et qui n'existe pas encore (Calvin Klein dans la version originale).
Paradoxe
Ce mot revient constamment dans les dialogues des trois épisodes. C'est aussi le titre qu'auraient porté les deux derniers épisodes de la saga si Robert Zemeckis et Bob Gale n'avaient pas décidé de les séparer pour en faire deux films. Le projet initial durait environ 3 h 30, et les réalisateurs pensaient que ce serait trop long pour passer au cinéma.
Selon le livret explicatif disponible dans le coffret de la version intégrale en DVD, le choix de couper le « paradoxe » en deux est dû également au fait que le film aurait coûté 80 millions de dollars et les studios craignaient de sortir une telle somme. Robert Zemeckis et Bob Gale ne pouvant ou ne voulant pas retrancher trop de passages pour en faire un film plus court donc moins coûteux décidèrent finalement d'en faire deux films.
« Doc » émet une théorie à propos du paradoxe qui sera développé dès le premier opus. Un paradoxe est littéralement une chose qui ne peut théoriquement avoir lieu : par exemple, si un homme réussissait à revenir dans le passé pour se tuer alors qu'il n'était qu'un enfant, il y aurait paradoxe. En effet, l'enfant n'a dans ce cas pas pu grandir et il n'a pas pu plus tard revenir dans le passé. Il y a dès lors un paradoxe. Dans l'épisode I, si Marty est effacé de l'existence, un paradoxe va se créer. En effet, il ne pourra pas prendre la machine à voyager dans le temps et il ne pourra pas empêcher la rencontre entre ses parents. Il y a coexistence en quelque sorte de deux réalités, ce qui est impossible, voilà en quoi réside le paradoxe. Dans l'épisode II, selon Doc, un paradoxe pourrait créer une destruction de l'univers entier. Selon cette théorie, la nature viendrait à éviter toute situation paradoxale, si un risque arrivait, elle préférerait se détruire plutôt que de laisser le paradoxe arriver.
L'impossibilité qu'un paradoxe existe est une des idées fondamentales que les scientifiques utilisent pour expliquer qu'un voyage dans le temps est impossible.
Les suites
Les concepteurs du film n'avaient pas du tout prévu de faire une suite pour Retour vers le futur. D'ailleurs, la DeLorean volante de la fin du premier opus n'était à l'origine qu'une plaisanterie. Les demandes persistantes des fans ont conduit à la réalisation de Paradoxe en 1989-1990, devenu à sa sortie en salles Retour vers le futur II et III. Zemeckis et Gale ont eu beaucoup de mal à construire une suite. De plus, certains acteurs du premier volet n'étaient plus partants pour tourner le second volet.
Ils ont tout d'abord imaginé revenir dans les années 1970 mais l'absence de Crispin Glover les a dissuadés. De leur réflexion est ensuite venue l'idée de continuer l'aventure à la même période que le premier film. Il pourrait sans peine réutiliser des fragments du premier film, notamment lorsque George apparaîtrait à l'écran. L'originalité de la saga est ainsi de faire coexister la même personne en deux exemplaires au même instant. Ce don d'ubiquité est la trame principale de ce volet car Marty et Doc, tout en rééquilibrant l'histoire, ne doivent pas interférer avec leur soi-disant passé. Aucune action de Marty ou de Doc ne doit entraîner un bouleversement du départ de Marty de l'épisode 1, ni même la rencontre entre George et Lorraine. Aucun film de voyage temporel n'avait tenté de le faire auparavant. De nouveaux procédés filmiques ont permis une telle incorporation d'un même personnage en double dans une action.
Évolution du scénario
Robert Zemeckis et Bob Gale n'avaient pas pensé, dans le premier scénario de Retour vers le futur, premier du nom, à la méthode de captation de la foudre par « Doc » pour recharger la machine, permettant à Marty de retourner en 1985. Ils avaient imaginé que Doc et Marty iraient dans une base d'essais nucléaires au Nevada pour emmagasiner les radiations provoquées par une explosion nucléaire en vue de recharger la voiture.
Design de la DeLorean, voyage à travers le temps, épisode I
À cause de son design futuriste pour l'époque (portes papillon, carrosserie en acier inoxydable), les deux scénaristes Bob Gale et Robert Zemeckis ont opté finalement pour la voiture DeLorean DMC-12.
Son apparence est très particulière et a évolué au cours des trois épisodes, au gré des modifications apportées par Doc. L'équipe de designers a fait de nombreuses propositions, les scénaristes ont refusé les premières esquisses car la dissimulation du convecteur semblait trop parfaite pour être effectuée par Doc. Les scénaristes voulaient une voiture donnant l'impression d'être plus « bricolée », à l'image de son créateur, savant original plus proche de l'expérimentateur que du théoricien. Ce désir a été matérialisé par l'ajout de nombreux fils électriques sur les côtés de la voiture et à l'arrière près du réacteur alimentant le convecteur temporel.
La voiture présente aux personnages du film deux difficultés essentielles qui seront un enjeu de taille tour à tour dans l'épisode I puis dans l'épisode III, le voyage dans le temps s'effectue seulement si deux conditions sine qua non sont remplies ; le convecteur temporel doit être rechargé en énergie et la voiture doit se déplacer à la vitesse de 88 miles par heure (141,62 km/h). Ces deux éléments sont indépendants l'un de l'autre. Le moteur est alimenté par de l'essence ordinaire, le convecteur temporel nécessite une puissance de 2,21 gigawatts (1,21 dans la version originale) pour fonctionner. Il est alimenté tout d'abord par du plutonium puis, après les modifications apportées par Doc dans le futur, grâce à de simples détritus. Cependant, une petite entorse à cette règle existe à la fin du 2° épisode, quand Doc est renvoyé en 1885 : la foudre tombe sur la voiture immobile, ce qui ne devrait pas faire fonctionner le convecteur.
Musique
La bande-originale est composée par Huey Lewis, qui signe deux titres The Power of Love et Back in Time. Il fait d'ailleurs une courte apparition dans le film ; lorsque Marty passe le concours de musique à son école, il fait partie du jury et renvoie durement Marty après que celui-ci joue un morceau dont les riffs de guitare sont basés sur le thème musical de The Power of Love. Toutes les musiques d'orchestre sont dirigées par Alan Silvestri durant toute la trilogie.
Le film comprend de nombreux morceaux qui sont utilisés pour décrire l'ambiance des années 1950 aux États-Unis :
- Lorsqu'il arrive dans Hill Valley pour la première fois, on peut entendre la chanson Mr. Sandman écrite par Pat Ballard en 1954 et enregistrée par The Chordettes la même année.
- Lorsqu'il rentre au café à cette même époque, on peut entendre la chanson tirée de la série sur Davy Crockett : The Ballad of Davy Crockett écrite par George Bruns et par Tom W. Blackburn, interprétée par Bill Hayes.
- Au bal des étudiants, on peut entendre tour à tour Night Train, morceau instrumental enregistré en 1951 par Jimmy Forrest, Earth Angel (Will You Be Mine) enregistrée par The Penguins en 1954 et enfin Johnny B. Goode par Chuck Berry en 1958.
Références
La saga Retour vers le Futur est riche en références et clins d'œil, souvent historiques.
- Lors de la poursuite entre Biff Tannen et Marty McFly, Marty fractionne le chariot d'un enfant pour n'en prendre que la partie inférieure et se « fabriquer » un skateboard de fortune. L'origine de la planche à roulette est assez floue sur le plan historique, mais on la situe vers la fin des années 1950. L'épisode se passant en 1955, les auteurs font un clin d'œil : Marty est-il à l'origine de la planche à roulette ?
- À la fin du film, Marty joue Johnny B.Goode à la fête. On voit alors Marvin Berry téléphoner à son cousin Chuck pour lui faire entendre le morceau. Cette scène se joue théoriquement en 1955 alors que la chanson a été écrite en 1958. Marty est-il à l'origine de la chanson ?
- Lors de cette même interprétation, Marty fait de nombreuses références aux groupes de sa génération. Il réalise le duckwalk créé par Chuck Berry et cher au guitariste Angus Young d'AC/DC, joue de la guitare derrière sa tête à la manière de Jimmy Hendrix, emprunte des techniques à Eddie Van Halen, termine son solo en jouant couché sur le sol encore une fois comme Angus Young, et fracasse l'ampli avec son pied. Il conclut par la phrase : "bon ben, je vois que vous n'êtes pas encore prêts pour ce genre de chose, par contre vos gosses vont adorer ça..."
- En 1985, Goldie Wilson est le maire de Hill Valley. Marty le rencontre en 1955 au café où il est employé. Il assure que Goldie deviendra maire de la ville, ce que le patron juge « impensable » dans le cas d'un afro-américain.
- Lorsque Marty retourne en 1985, seul un clochard ivrogne est témoin de l'arrivée de la DeLorean. Ce clochard n'est autre que Red Thomas, qui était maire de Hill Valley en 1955, tombé dans la déchéance depuis sa défaite à sa réélection..
- Au retour de Marty, on remarque que le lieu de rendez-vous avec Doc a changé de nom. Ce n'est plus "Twin Pines Mall", mais "Lone Pine Mall", avec un seul pin de dessiné sur le logo (lone = seul). En effet, en arrivant en 1955, Marty écrase avec la DeLorean l'un des deux pins du vieux Peabody !
- D'autres petites modifications de ce genre sont à noter dans cette saga. Dans le troisième volet de la Trilogie, Doc souligne qu'en 1885 le ravin "Shonash" au dessus duquel sera construit le futur pont de chemin de fer ne porte pas le nom qu'il connaissait en 1985, "Clayton". Ce changement de nom devait avoir lieu si Doc n'avaient pas "malencontreusement" sauvé l'institutrice Mademoiselle Clayton d'une chute dans ce ravin (tous les enfants de Hill Valley connaissent cette histoire en 1985). De retour en 1985, le ravin porte le nom de "Eastwood", du pseudo qu'a choisi de porter Marty en 1885...
- Lorsque Marty s'immisce dans l'ancienne maison de son père en 1955 pour le convaincre d'inviter Lorraine, sa mère, il utilise sa combinaison contre les radiations pour l'effrayer. En effet, quelques scènes auparavant, il effraie les Peabody lorsqu'il arrive en 1955, portant cette même combinaison. Marty dit s'appeler « Dark Vador » et provenir de la planète « Vulcain ». De plus, Marty adresse un bonjour à son père de la même façon que monsieur Spock, un salut dans lequel l'annulaire et le majeur sont séparés des autres doigts par un espace. On a donc ici deux références explicites à la saga La Guerre des étoiles et à la série Star Trek.
- Lorsque Marty annonce au « Doc » de 1955 que c'est Ronald Reagan qui est président des États-Unis en 1985, celui-ci n'arrive pas à le croire ; il est alors un acteur au sommet de sa gloire. D'ailleurs, lorsque Marty entre pour la première fois dans le Hill Valley de 1955, la première bande annonce qu'il voit est pour un film où Ronald Reagan tient le rôle principal : La Reine de la prairie (Cattle Queen of Montana). Le « Doc » de 1955 imagine alors que Jerry Lewis est le vice-président, que Bette Davis est la Première Dame du pays, et que John Wayne est le ministre de la Défense. Un peu plus tard, lorsque « Doc » visionne les images du caméscope de Marty, il dit comprendre que Ronald Reagan soit président : ce dernier doit pouvoir « bien passer à la télévision ».
- Lorsque Marty rencontre ses grands-parents après l'accident, il demande la rue « John Fitzgerald Kennedy » et son grand-père se demande de qui il s'agit. En effet, en 1955, John Fitzgerald Kennedy est un inconnu total pour la plupart des Américains ; il ne deviendra président des États-Unis qu'en 1960.
- Marty remarque que le plat à tarte porte la marque Frisbee. Plus tard, il l'utilise effectivement à cet effet pour se défendre. Le disque volant était déjà connu, mais le frisbee ne sera officiellement inventé qu'en 1948 par Walter Frederick Morrison, après qu'il eut vu des étudiants s'amuser à se lancer des moules à tartes de la Frisbie Pie Company.
- Quand Marty arrive dans le futur en 2015, il se fait "manger" par un requin virtuel. Ce requin est en fait une publicité pour un nouveau film sorti au cinéma : Jaws 19 soit Les dents de la mer 19 en français réalisé par Max Spielberg, le fils de Steven Spielberg. Les dents de la mer a été réalisé par Steven Spielberg.
Références scientifiques
- « Doc » commet par trois fois la même erreur scientifique dans une phrase devenue culte : « 2,21 gigowatts ». En effet, le préfixe « gigo- » n'a aucun sens physique. Le préfixe qui aurait dû être utilisé est le préfixe « giga- », qui correspond à une valeur de 109 ; pourtant, le sous-titrage du film indique paradoxalement le terme correct « gigawatt ». De plus, la version française comporte une erreur de calcul, volontaire ; elle parle de 2,21 gigowatts alors que la version originale parle de 1,21 gigowatts. Ceci, pour des raisons de doublage de voix : en effet, il était plus simple pour la version française de faire dire à Doc 2,21 gigowatts qui collait mieux à la version originale pour le mouvement des lèvres.
- On peut voir de gauche à droite sur la cheminée quatre portraits de physiciens : Isaac Newton, Benjamin Franklin, Thomas Edison et Albert Einstein. Benjamin Franklin est également un des pères de la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique. Dans la toute première scène, on peut distinguer deux de ses portraits qui sont posés sur le sol au milieu du fouillis de « Doc ».
- Le chien du « Doc » de 1955 se nomme « Copernic », tandis que celui du « Doc » de 1985 se nomme « Einstein ».
Produits dérivés
Romans
- George Gipe, Bob Gale, et Robert Zemeckis, traduit de l'américain par Annie Hamel et Hubert Thezenas, Retour vers le futur, aux éditions Presses de la Cité, 1985
- Novélisation du film Retour vers le futur
- Craig Shaw Gardner, Bob Gale, et Robert Zemeckis, traduit de l'américain par Philippe Rouard, Retour vers le futur, 2e partie, aux éditions Presses Pocket, 1989
- Novélisation du film Retour vers le futur II
Série animée
- 1991-1992 : Retour vers le futur. C'est la suite de la trilogie produite par les studios IDDH. Cette série comporte deux saisons de treize épisodes chacune.
Jeux vidéo
- Action-Aventure de Beam Software
- 1991 : Back to the future part III sur Amstrad CPC
- 1990 : Back To The Future II sur Sega Master System
- Action-Aventure de Beam Software
- 1989 : Back to the future II sur Amstrad CPC
- 1989 : Back To The Future I sur Sega Master System
- 1989 : Back to the future II et III sur Nintendo Entertainment System
- 1985 : Back to the future sur Nintendo Entertainment System
- 1985 : Back to the future sur Amstrad CPC
- 2008-2009 : Back to the future: Hill Valley Mod PC[3] (Modification non officielle de Grand Theft Auto: Vice City)
- Action de Beam Software
Jouets
Article détaillé Jouets de Retour vers le futur
Beaucoup de Delorean DMC-12 furent reproduites en jouets après la sortie du film. McDonald a aussi sorti une petite série de jouets sur la trilogie
Attractions
Les Studios Universal proposent une attraction en cinéma en 3D à bord de la voiture dans plusieurs de leurs parcs.
Flippers
- Back to the Future (06/1990). Fabriquant Data East Inc. Créateur Ed Cebula - Joe Kaminkow - Paul Faris.
Inspiration
Retour vers le futur a été un des films marquants des années 1980 et beaucoup d'œuvres renferment des références à cette trilogie. L'expression est passée dans le langage courant en français comme en anglais (Back to the Future).
- Dans l'épisode 20 de la saison 2 du Donjon de Naheulbeuk, Le voyage du village de Valtordu à la cité perdue de Boulgourville, la compagnie entre dans un village et on entend la voix de Doc et sa célèbre réplique : « 2,21 gigowatts ! » et Marty lui répond « Mais enfin c'est quoi un gigowatt ?! ».
- Dans les séries télévisées Stargate SG-1 et Stargate Atlantis, certaines références à Retour vers le futur sont utilisées. Le titre des deux derniers épisodes de la saison 8 de SG1 par exemple (bien que dans la VO ces deux titres ne sont pas du tout une référence), ainsi que quelques dialogues sur le voyage dans le temps dans Stargate Atlantis (malheureusement, il faut regarder la version originale pour comprendre, les adaptateurs d'Atlantis n'ayant pas fait le rapprochement entre « flux capacitor » et « convecteur temporel »). Ce film est même le préféré de John Sheppard (Joe Flanigan), le héros de SGA. D'ailleurs, dans l'épisode 1x15 : Le Grand Sommeil, quand McKay explique quels éléments seraient nécessaires à un voyages temporel, Sheppard réplique en disant « Sans oublier une chouette DeLorean ».
Les expressions marquantes du Doc
Certaines expressions du Doc ont participé à la vision que l'on peut se faire de son personnage. Emprunté au vocabulaire scientifique ou mythologique, elles contribuent à dépeindre le professeur comme un être savant, loufoque et avide de bon mot.
L'expression « Nom de Zeus !! » (en version originale : Great Scott! ) est la phrase la plus marquante et la plus utilisée par le Professeur.
Éléments Récurrents de la saga
Divers éléments du premier film sont repris à travers toute la saga :
- un membre de la famille Tannen finit dans du fumier.
- une maquette différente est utilisée dans chaque film pour expliquer comment doit se passer le plan du Doc Emett Brown.
- le Tannen de l'époque dit "Hey McFly j'croyais t'avoir dit de ne plus remettre les pieds ici !".
- la DeLorean a des problèmes de fonctionnement (plus d'énergie pour voyager dans le temps, la machine à afficher les dates qui tombe en panne et le réservoir percé).
- on voit la scène où Marty retourne en 1985 après avoir rechargé le "Convecteur Temporel" à l'aide de la foudre.
- Marty se réveille après s'être évanoui, à chaque fois dans une pièce ou il croit parler à sa mère et lui raconte avoir rêvé.
- dans toute la saga on retrouve à chaque fois un gilet pare-balle (Doc Brown se protège des Lybiens en utilisant un gilet pare-balle dans le premier film, on voit Clint Eastwood en utiliser un dans le film que regarde Biff Tannen dans le second volet et Marty en utilise un pour se protéger de Bufford Tannen dans le dernier).
Divers
- Le groupe de Rock les Showdus fait directement allusion à Retour vers le futur II. Leur chanson Prends garde à vous se termine par le dialogue des deux Biff Tanen : le Biff Tanen de 1955 dit au Biff Tanen de 2015 « Oh ouais c'est bien gentil tout ça. Je te remercie beaucoup. Mais maintenant tu fais comme dans l'infanterie et tu te casses ailleurs ! » et le Biff Tannen de 2015 lui répond « Tu te tires ailleurs, triple buse ! Tu fais comme dans l'infanterie et tu te tires ailleurs, t'as l'air d'un demeuré quand tu le dis de traviole ! »
- On notera l'apparition de Huey Lewis (chanteur de la chanson du film, The Power of Love) en tant que juge de l'audition au début du film.
- On peut voir également une erreur de tournage lors de la scène où Marty se fait passer pour le personnage de La Guerre des étoiles, Dark Vador. On peut voir qu'il a un sèche-cheveux accroché à sa taille. Or cet objet disparaît sur un plan. L'explication est qu'une partie de la scène a été coupée au montage, on y voit Marty faire passer son sèche-cheveux pour un rayon laser. Et ce détail n'avait pas été mis en place tout de suite, d'où l'absence de l'objet sur l'un des plans.
- Dans la série Spin City de M.J. Fox, un épisode est appelé Retour vers le futur 4 (Saison 3, épisode 18) et Christopher Lloyd fait une apparition le temps de l'épisode, avec beaucoup de sous-entendus.
- Dans l'épisode 11 de la saison 19 des Simpsons intitulé Les Années 90, lors d'un concert où Homer joue du Nirvana sur scène, un certain Marvin Cobain téléphone à son cousin Kurt afin de lui faire découvrir un nouveau style de musique ; cette scène est une reconstitution de la scène du premier épisode où Marty joue Johnny B. Goode et où Marvin Berry téléphone à son cousin Chuck.
- Au début du film, le parking où Doc et Marty essayent la machine a voyager dans le temps s'appelle « Promenade des deux pins » (Twin Pines Mall). Quand Marty tente de s'échapper de chez les Peabody, il écrase l'un des deux pins qui forment une haie. À la fin du film, quand il revient en 1985 pour sauver Doc, on peut lire que l'endroit a changé de nom pour Lone Pine Mall (qui peut se traduire par « Promenade du pin solitaire »).
Notes et références
- ↑ Le terme « gigowatt » de la version française est incorrect. De plus, la version originale parle de 1,21 gigawatts, pas 2,21
- ↑ http://www.lefigaro.fr/international/2008/06/01/01003-20080601ARTWWW00161-violent-incendie-aux-studios-universal.php
- ↑ Plus d'infos:http://www.bttfhillvalley.co.uk/
Voir aussi
Liens externes
(fr+en) Back to the Future sur l’Internet Movie Database
Retour vers le futur au cinéma Retour vers le futur (1985) • Retour vers le futur II (1989) • Retour vers le futur III (1990)
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