- Marine royale canadienne
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Cet article concerne la Marine royale canadienne actuelle. Pour la Marine royale canadienne historique d'avant l'unification des Forces canadiennes, voir Marine royale canadienne (1910-1968).
Marine royale canadienne
Insigne de la Marine royale canadienne
Drapeau de la Marine royale canadiennePériode 1er février 1968 Pays Canada Allégeance Forces canadiennes Rôle Opérations maritimes Effectif 19 400 personnes Composée de Forces maritimes de l'Atlantique
Forces maritimes du Pacifique
Réserve navaleAncienne dénomination Commandement maritime des Forces canadiennes Commandant Vice-amiral Dean McFadden modifier La Marine royale canadienne ou MRC (en anglais : Royal Canadian Navy), anciennement appelée Commandement maritime des Forces canadiennes, est l'élément maritime des Forces canadiennes (FC) responsable des opérations se déroulant en mer, en eaux canadiennes et internationales.
La MRC comprend plus de 14 000 militaires répartis en trois structures organisationnelles : les Forces maritimes de l'Atlantique, les Forces maritimes du Pacifique et la Réserve navale. Les deux premières font partie de la Force régulière tandis que la troisième est composée de réservistes travaillant à temps partiel. Le commandant de la MRC est le vice-amiral Dean McFadden, ayant son quartier général à Ottawa, en Ontario.
En 1968, la Marine royale canadienne fut unifiée avec l'Aviation royale du Canada et l'Armée de terre canadienne pour former les Forces canadiennes et devint le Commandement maritime. Elle réadopta son nom de Marine royale canadienne en 2011.
La Marine royale canadienne possède un total de trente-trois navires de guerre de cinq classes différentes. Ces dernières incluent des frégates, des destroyers, des navires ravitailleurs, des navires de défense côtière et des sous-marins. Ces navires sont répartis en deux ports d'attache : la base des Forces canadiennes (BFC) Halifax, sur l'océan Atlantique, et la BFC Esquimalt, sur l'océan Pacifique.
Sommaire
Rôle
Les mandats de la Marine royale canadienne incluent d'assurer la souveraineté, de surveiller les approches maritimes et de protéger les ressources naturelles en eaux canadiennes en plus de contribuer à la sécurité mondiale. En effet, elle reçoit des missions nationales et internationales. Ses navires sont déployés à travers la planète afin de soutenir les opérations des Forces canadiennes. Elle participe souvent à des exercices interarmées avec le principal allié du Canada, les États-Unis, et d'autres forces de l'OTAN[1].
Structure
Le commandant de la Marine royale canadienne est le chef d'état-major de la Force maritime qui est le vice-amiral Dean McFadden depuis juin 2009[1]. La flotte de la MRC est composée de 33 navires de guerre (Classes Halifax, Iroquois, Kingston, Protecteur et Victoria), en plus de huit navires de patrouille et d'entraînement (Classe Orca) et d'un navire historique, le 2011, le Commandement maritime emploie au total 8 500 militaires réguliers, 5 600 réservistes et 5 300 civils[1].
Les navires en service actif sont préfixés « NCSM », signifiant « Navire canadien de Sa Majesté » en référence à Élisabeth II, la souveraine du Canada et le commandant en chef des Forces canadiennes, mais ce rôle est traditionnellement assumé par le gouverneur général du Canada. En date de novembre 2010, 41 navires actifs des Forces canadiennes portent ce préfixe. Son équivalent anglophone est « HMCS », signifiant « Her Majesty's Canadian Ship ».
Forces maritimes de l'Atlantique
Article détaillé : Forces maritimes de l'Atlantique.Les Forces maritimes de l'Atlantique (FMAR[A]) sont basées à la BFC Halifax à Halifax en Nouvelle-Écosse et comprennent la Flotte canadienne de l'Atlantique, l'École du génie naval des FC, l'École des opérations navales des FC et le Centre de guerre navale des FC[2],[3]. Les FMAR[A] opèrent également la station des Forces canadiennes (SFC) St. John's (en) à Terre-Neuve-et-Labrador[4]. Elles sont commandées par le contre-amiral David Gardam[1]. Les Forces maritimes de l'Atlantique sont responsables des opérations militaires canadiennes se déroulant dans les eaux de l'océan Atlantique et la partie orientale de l'océan Arctique. Les FMAR[A], avec la Garde côtière canadienne comme partenaire, sont également responsables de l'application de la souveraineté canadienne dans la zone économique exclusive du Canada et celle de recherche et sauvetage d'Halifax qui couvre un territoire d'environ 4,8 millions de kilomètres carrés[3].
Les FMAR[A] emploient environ 7 500 personnes dont environ 5 350 militaires[3]. La Flotte canadienne de l'Atlantique est composée de sept frégates, deux destroyers et d'un navire ravitailleur. Elle gère également six navires de défense côtière et trois sous-marins par l'entremise du 5e Groupe d'opérations maritimes.
Navires de guerre de la Flotte canadienne de l'Atlantique Classe Navire Classe Halifax (frégate) NCSM Halifax (FFH 330) NCSM Ville de Québec (FFH 332) NCSM Toronto (FFH 333) NCSM Montréal (FFH 336) (navire amiral[5]) NCSM Fredericton (FFH 337) NCSM Charlottetown (FFH 339) NCSM St. John's (FFH 340) Classe Iroquois (destroyers) modifier] Forces maritimes du Pacifique Article détaillé : Forces maritimes du Pacifique.Les Forces maritimes du Pacifique (FMAR[P]) sont basées à la BFC Esquimalt à Esquimalt près de Victoria en Colombie-Britannique et comprennent la Flotte canadienne du Pacifique, l'Installation de maintenance de la Flotte Cape Breton, le Centre d'analyse des données acoustiques, l'école navale des FC à Esquimalt et le Bureau des services hydrographiques d'Esquimalt[2],[6]. Les FMAR[P] sont commandées par le contre-amiral Nigel Greenwood[1]. Elles sont responsables des opérations militaires dans les eaux du Pacifique, en plus de couvrir un territoire domestique totalisant 1,7 million de kilomètres carrés[6].
Les FMAR[P] emploient environ 6 000 personnes dont environ 4 000 militaires[7]. Les FMAR[P] coordonnent cinq frégates, un destroyer et un navire ravitailleur. Le 4e Groupe des opérations maritimes supervise aussi l'unité de sécurité portuaire et celle de contrôle naval de la navigation commerciale. Une unité de plongeurs lui est également assignée : l'Unité de plongée de la Flotte (Pacifique)[8].
Navires de guerre de la Flotte canadienne du Pacifique Classe Navire Classe Halifax (frégate) NCSM Vancouver (FFH 331) NCSM Regina (FFH 334) NCSM Calgary (FFH 335) NCSM Winnipeg (FFH 338) NCSM Ottawa (FFH 341) Classe Iroquois (destroyer) NCSM Algonquin (DDG 283) Classe Protecteur (navire ravitailleur) NCSM Protecteur (AOR 509) Classe Kingston (navire de défense côtière) NCSM Nanaimo (MM 702) NCSM Edmonton (MM 703) NCSM Whitehorse (MM 705) NCSM Yellowknife (MM 706) NCSM Saskatoon (MM 709) NCSM Brandon (MM 710) Classe Victoria (sous-marin) modifier] La Réserve navale est la composante maritime de la Première réserve. Elle est composée de militaires travaillant à temps partiel appelés « réservistes ». Elle comprend entre 4 000 et 5 600 réservistes[1],[9]. La Réserve navale est commandée par le commodore David W. Graig[1]. Les équipages des navires de défense côtière de Classe Kingston et de la Classe Orca, sont principalement composés de réservistes[9]. Leur principale mission est de patrouiller dans les eaux canadiennes[9],[10].
Équipement
La Marine royale canadienne possède en 2011 un total de 33 navires de guerre de cinq classes différentes. La classe Iroquois correspond aux destroyers. Les navires de cette classe ont été lancés en 1970 et 1971. Ils peuvent atteindre une vitesse de 29 nœuds. La MRC possède trois destroyers. Ceux-ci possèdent un équipage de 280 membres en incluant le détachement aérien[11]. La classe Halifax comprend les douze frégates canadiennes. Ces dernières ont été mises en service entre 1992 et 1996. Elles peuvent atteindre une vitesse de 29 nœuds et ont un équipage de 225 membres avec le personnel aérien[12]. La MRC possède un navire ravitailleur sur chaque côte. Ils appartiennent à la classe Protecteur. Ils ont pour charge le ravitaillement des autres navires de la flotte en carburant, nourriture, munitions et pièces de rechange. Ils servent aussi de navire-hôpital puisqu'ils comprennent des installations médicales et dentaires plus spacieuses que les autres navires. Les navires ravitailleurs peuvent atteindre une vitesse de 21 nœuds et ont un équipage de 365 membres avec la section aérienne[13]. La classe Kingston comprend douze navires de défense côtière. Leur principale fonction est d'assurer la défense des côtes, mais ils servent aussi à la lutte contre les mines marines. Ils sont entrés en fonction entre 1995 et 1998. Chacun possède un équipage de 31 membres lorsqu'ils patrouillent et de 37 membres lors de la lutte contre les mines. Ils atteignent une vitesse de 15 nœuds[10]. La classe Victoria correspond aux sous-marins. Le Canada possède quatre sous-marins, indisponible fin 2011, dont deux devraient être actif en 2011. Il s'agit de sous-marins d'attaques conventionnelles d'origine britannique. Ils ont une vitesse de 12 nœuds en surface et de 20 nœuds en plongée. Ils peuvent plonger à des profondeurs dépassant 200 mètres et possèdent un équipage de 48 membres et de cinq stagiaires[14]. Cependant, ils ne pourront combattre qu'à partir de 2013[15].
De plus, environ 38 aéronefs supportent les opérations du COMAR bien qu'ils appartiennent à l'Aviation royale du Canada et fassent partie de la 1re Division aérienne du Canada. Ces aéronefs incluent l'hélicoptère CH-124 Sea King et l'avion CP-140 Aurora (en) basé sur le Lockheed P-3 Orion.
Histoire
Avant la création du Service naval du Canada le 4 mai 1910, la défense maritime du Canada était assurée par la Royal Navy britannique[16],[17]. Cependant, une tentative avait été faite de créer une marine canadienne en 1881 avec l'acquisition du navire à vapeur en bois, qui fut abandonné puisque le Canada n'avait aucun ennemi[18]. Le Service naval acquiert ses deux premiers navires en 1910 en les achetant à la Royal Navy. Il s'agit de deux croiseurs protégés : le NCSM Niobe de la classe Diadem et le NCSM Rainbow de la classe Apollo (en). Le Service naval du Canada devint la Marine royale canadienne le 29 août 1911[16],[17]. Les deux premiers navires construits pour la Marine royale canadienne furent le classe River construits au Royaume-Uni et mis en service en 1931[18].
La Marine royale canadienne participa à la Première et à la Seconde Guerre mondiale et particulièrement aux batailles de l'Atlantique de ces deux conflits. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle était la troisième plus grande marine au monde avec 434 navires alors qu'elle n'en possédait que 13 au début du conflit[18]. Elle a perdu 24 navires au cours de celui-ci[19]. Durant la guerre froide, la Marine royale canadienne faisait partie du développement de la force de l'OTAN.
La Marine royale canadienne fut une pionnière dans l'utilisation d'hélicoptère depuis des destroyers et des frégates à partir de 1957 et elle mit en ligne des porte-avions jusqu'au retrait du NCSM Bonaventure le 3 juillet 1970 ; depuis, les avions maritimes sont basés sur la côte[20]. Dans les années 1960, sept destroyers de la classe St-Laurent (en) furent construits au Canada. Il s'agit des premiers navires de guerre à être conçus et construits au Canada[18]. À partir de la création de la Marine royale canadienne jusqu'à la création du drapeau canadien en 1965, les navires canadiens arboraient le White Ensign[18].
Le 1er février 1968, la Marine royale canadienne devint le Commandement maritime des Forces canadiennes lors de son unification avec l'Aviation royale du Canada et l'Armée de terre canadienne sous une même structure[21]. À ce moment, les marins adoptèrent les grades de l'armée de terre et un uniforme vert commun aux trois éléments. Dans les années 1970, ils adoptèrent à nouveau les grades de la marine.
En 1971, la flotte canadienne dont le rôle principal était la lutte anti-sous-marine comptait environ 15 000 réguliers et 2 800 réservistes. Ses principaux navires était trois sous-marins de la classe Oberon, un sous-marin de la classe Tench (en) servant à l'entraînement, un total de vingt navires escorteurs[Note 1], sept destroyers de la classe St-Laurent, sept de la classe Restigouche (en), quatre de la classe Mackenzie (en) et deux de la classe Annapolis (en), de six dragueurs de mines de la classe Bay (en) ainsi que de cinq navires ravitailleurs. Son aéronautique navale avait alors en première ligne une vingtaine d'avions Grumman S-2 Tracker sur les 99 construit par le Canada et une vingtaine d'hélicoptères Sea King. De plus, une trentaine d'avions de patrouille maritime Canadair CL-28 étaient sous le Commandement aérien[22].
En 1984, la marine avait un effectif d'environ 18 450 réguliers, 3 000 réservistes et 7 400 civils. Elle aligne, en 1985, trois sous-marins, vingt frégates et six patrouilleurs ; ces derniers étant les six dragueurs de la classe Bay reconvertis ; soit 60 100 tonnes de navires de combat[23]. En 1987, les Forces canadiennes instaurèrent des uniformes distinctifs pour les trois éléments ; celui qui fut alors attribué au COMAR est très similaire à celui que portait les membres de la Marine royale canadienne.
Suite à la fin de la guerre froide, des restrictions d'effectifs touchent les forces armées et au 1er janvier 2002, la marine compte 8 450 réguliers, 4 100 réservistes et 4 000 civils. La flotte comprend alors trois sous-marins, quatre destroyers, douze frégates et douze chasseurs de mines pour 80 000 tonnes de navires de combat[24]. Le 16 août 2011, le Commandement maritime des Forces canadiennes fut renommé en Marine royale canadienne[25].
Notes et références
Le Centenaire de la Marine royale canadienne 1910-2010
- [1] En 2010 une pièce de un dollar, soulignant les 100 ans de la Marine royale canadienne ( Site Web: La monnaie royale canadienne )
Notes
- Les navires escorteurs sont catégorisés en tant que destroyers par le Canada, mais sont classés comme frégates selon les normes européennes.
Références
- La Marine royale canadienne en bref sur le site de la Marine royale canadienne, page consultée le 16 août 2011
- La Flotte en bref sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- FMAR[A] - Forces maritimes de l'Atlantique : Mission sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- Station des Forces canadiennes St. John's sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- Un exercice dans l’Atlantique réunit les navires de la flotte et le NCSM Windsor, La Feuille d'érable, volume 8, numéro 42, 30 novembre 2005, page consultée en ligne le 15 avril 2011 Sarah Gilmour,
- FMAR[P] Forces maritimes du Pacifique - Vue d'ensemble sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- FMAR[P] Forces maritimes du Pacifique : Mot de bienvenue sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- FMAR[P] Forces maritimes du Pacifique : Flotte canadienne du Pacifique sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- La Réserve : La Réserve navale |auteur=La Réserve navale sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- La flotte : La défense côtière sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- La flotte : Destroyer - Classe Iroquois sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- La flotte : Frégate - Classe Halifax sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- La flotte : Ravitailleurs - Classe Protecteur sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- La flotte : Sous-marins - Classe Victoria sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 15 avril 2011
- (en) Canadian Peacekeeper Boats, Strategy Page, 12 avril 2011, page consultée le 18 avril 2011
- (en) J.A. Foster, Heart of Oak, Pictorial History Royal Canadian Navy, Methuen, 1985.
- (en) The Naval Service of Canada: Volume I: Origins and Early Years, p. 137.
- Liste de faits sur le site de la Marine canadienne, page consultée le 14 mai 2011
- (en) Allied War Losses sur Uboat.net, page consultée le 16 avril 2011
- Bonaventure sur l'Encyclopédie canadienne, page consultée le 14 juillet 2011
- (en) Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984, p. 366-367.
- Henri Le Masson, Les Flottes de combat 1972, Paris, Éditions maritimes et d'outre-mer, octobre 1971, p. 87-90
- Jean Labayke-Couhat, Les Flottes de combat 1986, Paris, Éditions maritimes et d'outre-mer, 1985, p. 174
- Bernard Prézelin, Flottes de combat 2002, Rennes, Ouest-France, novembre 2001 (ISBN 2-7373-2887-X), p. 211-218
- Le Canada rétablit les désignations traditionnelles de la Marine royale canadienne, de l’Armée canadienne et du Corps d’aviation royal canadien dans Salle de presse de la Défense nationale et Forces canadiennes, 16 août 2011, page consultée le 16 août 2011
Annexes
Articles connexes
- Liste des navires de la Marine canadienne
- Marine royale canadienne (1910-1968)
- Histoire militaire du Canada
- Marine de guerre
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- (en) David Jay Bercuson et Jack Granatstein, Dictionary of Canadian Military History, Oxford University Press Canada, 1994 (ISBN 0195411072)
- (en) Gibert Norman Tucker, The Naval Service of Canada: Volume I: Origins and Early Years, Ottawa, King's Printer, 1952 [lire en ligne] [présentation en ligne]
- (en) Larry Milberry, Sixty Years - The RCAF and CF Air Command 1924–1984, Toronto, Canav Books, 1984, 480 p. (ISBN 0-9690703-4-9)
- (en) Mark Zuehlke, Canadian Military Atlas: Four Centuries of Conflict from New France to Kosovo, Douglas & McIntyre, 2006 (ISBN 9781553652090)
Liens internes
- Classe Iroquois de la Marine royale canadienne
- Classe Halifax de la Marine royale canadienne
- Classe Kingston de la Marine royale canadienne
- Classe Orca de la Marine royale canadienne
- Classe Protecteur de la Marine royale canadienne
- Classe Victoria de la Marine royale canadienne
Liens externes
- [2] Site officiel de la Marine royale canadienne
- [3] Centenaire de la Marine royale canadienne
- [4] La Vigie, journal de la Marine royale canadienne
- [5] La revue militaire canadienne
- [6] Un héritage, une tradition, une marine, film de l'Office national du film
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