- Manuel Azana
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Manuel Azaña
Manuel Azaña 2e président de la République espagnole Fichier:Manuel Azaña.jpgActuellement en fonction Mandat 11 mai 1936 - 27 février 1939 Depuis le 11 mai 1936 {{{début mandat2}}} - {{{fin mandat2}}} {{{début mandat3}}} - {{{fin mandat3}}} {{{début mandat4}}} - {{{fin mandat4}}} Élu(e) le Parti politique Izquierda Republicana
membre du Front populairePrésident(s) du
ConseilSantiago Casares Quiroga
Diego Martínez Barrio
José Giral Pereira
Francisco Largo Caballero
Juan Negrín LópezPrédécesseur Niceto Alcalá-Zamora y Torres Successeur Francisco Franco Bahamonde,
(Chef de l'État)Élu(e) le {{{élection2}}} Élu(e) le {{{élection3}}} Élu(e) le {{{élection4}}} Autres fonctions 53e président du Conseil des ministres espagnol Mandat
1931 - 14 octobre 1933Président {{{président1}}} Président de la République {{{président de la république1}}} Chef de l’État Niceto Alcalá-Zamora y Torres Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil1}}} Premier ministre {{{premier ministre1}}} Chancelier {{{chancelier1}}} Gouvernement {{{gouvernement1}}} Prédécesseur Niceto Alcalá-Zamora y Torres Successeur Alejandro Lerroux García 61e président du Conseil des ministres espagnol Mandat
19 février 1936 - 10 mai 1936Président {{{président2}}} Président de la République {{{président de la république2}}} Chef de l’État Diego Martínez Barrio Monarque {{{monarque2}}} Gouverneur général {{{gouverneur2}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil2}}} Premier ministre {{{premier ministre2}}} Chancelier {{{chancelier2}}} Gouvernement {{{gouvernement2}}} Prédécesseur Manuel Portela Valladares Successeur Augusto Barcia Trelles {{{fonction3}}} Mandat
{{{début fonction3}}} - {{{fin fonction3}}}Président {{{président3}}} Président de la République {{{président de la république3}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat3}}} Monarque {{{monarque3}}} Gouverneur général {{{gouverneur3}}} Président(s) du
Conseil{{{président du conseil3}}} Premier ministre {{{premier ministre3}}} Chancelier {{{chancelier3}}} Gouvernement {{{gouvernement3}}} {{{fonction4}}} Mandat
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{{{début fonction5}}} - {{{fin fonction5}}}Président {{{président5}}} Président de la République {{{président de la république5}}} Chef de l’État {{{chef de l'etat5}}} Monarque {{{monarque5}}} Gouverneur général {{{gouverneur5}}} Président(s) du
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Conseil{{{président du conseil11}}} Premier ministre {{{premier ministre11}}} Chancelier {{{chancelier11}}} Gouvernement {{{gouvernement11}}} Biographie Nom de naissance Manuel Azaña Díaz Naissance 10 janvier 1880 Alcala de Henares, Espagne Décès 3 novembre 1940 (à 60 ans) Montauban, France Nature du décès {{{nature}}} Nationalité espagnole Conjoint(s) Dolores Rivas Cherif Enfant(s) {{{enfants}}} Diplômé {{{université}}} Profession {{{profession}}} Occupations {{{occupation}}} Résidence(s) {{{résidence}}} Religion Catholicisme Signature {{{signature}}} Présidents du Gouvernement espagnol
Présidents de la République espagnoleManuel Azaña Díaz (10 janvier 1880 - 3 novembre 1940) était un homme politique espagnol, président du Conseil de 1931 à 1933 et deuxième et dernier président de la République de 1936 à 1939.
Sommaire
Biographie
Né à Alcalá de Henares, Manuel Azaña Díaz participe en 1913 à la fondation de la Ligue d’éducation politique qui cherche à sensibiliser les Espagnols à l’idéal républicain et parlementaire, puis à celle d’España, hebdomadaire d’opposition créé par l’écrivain José Ortega y Gasset (1915). Directeur dudit journal en 1922, il devient un des porte-parole de l’opposition républicaine à la dictature de Miguel Primo de Rivera, qu’il critique en particulier pour la guerre du Maroc en rappelant la cuisante défaite à Cuba (1898). Azaña était aussi actif dans la franc-maçonnerie [1] Homme pondéré mais peu avare de sens critique, Azaña s’affirme bientôt comme un vrai leader politique.
Après la victoire de la gauche aux élections municipales de 1931, qui entraîne l’exil du roi Alphonse XIII et la proclamation de la République (14 avril 1931), Azaña est nommé président du Conseil (octobre).
Principal tenant de l’exécutif sous l’autorité du président de la République, Niceto Alcalá Zamora, il dirige, dit-il, un « gouvernement de raison » et mène une politique laïque radicale tout en essayant de préserver la difficile cohésion des partis républicains. Pratiquement, il épure l’armée, limite la puissance de l’Église (expropriation de nombreux couvents et monastères), met en chantier de grandes réformes agraires, électorales (suffrage universel) et administratives (autonomie provinciale). Mais, en 1933, il perd les élections face à une coalition de droite regroupée dans la CEDA de José María Gil-Robles.
Le 16 février 1936, après la dissolution de l’Assemblée nationale, il mène la gauche du Front populaire (Frente Popular) à la victoire. D’abord chef du gouvernement, il est élu président de la République en mai. Éloigné des leviers de l’État, il assiste impuissant au « printemps tragique ». En proie à une grave crise politique ponctuée de grèves, d’enlèvements, d’assassinats d'opposants comme José Calvo-Sotelo, le pays se délite sous ses yeux. En juillet 1936, les généraux Emilio Mola et Francisco Franco organisent le soulèvement militaire nationaliste et le putsch qui rallient plusieurs régions d'Espagne et marquent le début de la Guerre civile.
Réfugié à Barcelone durant toute la Guerre civile, Azaña conserve la présidence de la République mais n’a guère d’influence sur les gouvernements qui se succèdent jusqu’en 1939. En février 1939 enfin, peu avant la chute de la Catalogne, il fuit l’Espagne et rejoint la diaspora républicaine en France, où il meurt, à Montauban en 1940.
La mémoire d'Azaña à Montauban
Entré en France le 4 février 1939, il est mort le 3 novembre 1940 au siège montalbanais de la Légation du Mexique, sis à l’Hôtel du Midi, où il avait reçu asile en vue d’entraver les manœuvres des polices pétainiste et franquiste visant à son enlèvement ; le 5 novembre, son cercueil fut amené au cimetière de Montauban recouvert d’un drapeau mexicain, répliquant en cela à l’interdiction faite par "le préfet de l'époque Albert Durocher d'apposer des drapeaux républicains avant la visite du maréchal Pétain à Montauban." [1]. Selon l'historien Max Lagarrigue: "Ce jour-là, plus de 3000 républicains espagnols et de nombreuses personnalités" l'accompagnèrent jusqu'au cimetière communal de la cité d'Ingres où il repose encore aujourd'hui. Depuis de nombreuses commémorations ont eu lieu devant la sépulture du dernier président de la République espagnole. Depuis 2004, d'abord sous l'impulsion de l'association Arkheia, puis de l'association "Présence de Manuel Azaña" des journées Manuel Azaña sont organisées chaque année. La 3e édition de ces journées de l'association Azaña, en octobre 2008, a été marquée par la réhabilitation de la tombe de l'ancien chef d'Etat. Une sculpture de l'artiste Christian André-Acquier a été disposée sur la tombe[2] devant plus de 500 personnes.
A cette occasion, M. Jean-Michel Baylet, président du conseil général de Tarn-et-Garonne annonçait l'ouverture prochaine à Montauban d'un collège d'enseignement qui portera le nom, pour la première fois au monde, de "Manuel Azaña".Notes et références
- ↑ Max Lagarrigue, Manuel Azaña et la France, Editions Arkheia, Montauban, 2007.
Textes d'Azaña en français
- Le dernier discours du président Manuel Azaña, 18 juillet 1938 (trad. jean-Pierre Amalric).
- Reims et Verdun, Impressions d’un voyage en France (1917).
bibliographie
- Manuel Azaña et la France, Ed. Arkheia, Montauban, 2007.
- Les intellectuels espagnols dans l’arène politique, Ed. Arkheia, Montauban, 2008.
Lien externe
- L'association Présence Manuel Azaña (France) entend préserver la mémoire et l'histoire du dernier président de la République et celle des Républicains espagnols. Elle a son siège à Montauban et organise chaque année, le jour anniversaire de sa disparition, les "Journées Manuel Azaña".
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