- Liberté de conscience
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La liberté de conscience, qui englobe la liberté de religion[1] et la liberté par rapport à la religion (freedom of and from religion), désigne le choix fait par un individu des valeurs ou des principes qui vont conduire son existence. Ce choix est de manière générale plus ou moins encadré par les lois du lieu d'existence.
Sommaire
France
En France, la Commission de réflexion sur l'application du principe de laïcité dans la République parle de la liberté de conscience comme du « second pilier de la laïcité »[2].
États-Unis
La liberté de conscience est l'un des principes fondateurs des États-Unis.
Église catholique
Dans l'Église catholique, la place de la liberté de conscience vis-à-vis du magistère et de l'autorité cléricale a historiquement fait l'objet de polémiques, étant initialement dénoncée dans l'encyclique Mirari Vos au XIXe siècle, avant d'être finalement tardivement acceptée par le concile Vatican II (déclaration Dignitatis Humanae). Le pape Grégoire XVI condamne la liberté de conscience dans son encyclique Mirari Vos. Grégoire XVI la considère comme une divagation (en latin: deliramentum) et la seule cause de la déchéance des anciens états puissants (en latin: « civitates, quae opibus, imperio, gloria floruere, hoc uno malo concidisse, libertate immoderata opinionum, licentia contionum, rerum novandarum cupiditate. » — pour amener la destruction des États les plus riches, les plus puissants, les plus glorieux, les plus florissants, il n’a fallu que cette liberté sans frein des opinions, cette licence des discours publics, cette ardeur pour les innovations)[3].
Références
- Différence entre liberté de conscience et de religion
- Sur le site de la documentation française
- Lettres apostoliques de Pie IX, Grégoire XVI, Pie VII, encycliques, brefs, etc., texte latin et traduction française, p. 212-213
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