- Ligne amiens - rouen
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Ligne Amiens - Rouen
Ligne
Amiens - Rouen
La bifurcation de la Gare de Saint-Roch à Amiens : À droite, la double voie vers Calais et Boulogne ; à gauche, celles de la ligne Rouen - Amiens. Sur ces voies, on distingue au fond les aiguillages donnant accès à la ligne à voie unique vers Doullens. Les deux lignes se raccordent derrière la position de l'objectif, et desservent la Gare d'Amiens par une double voie en tranchée.Pays France Villes desservies Amiens, Rouen Historique Mise en service 1867 Électrification 1967 - 1984 Caractéristiques techniques Longueur 139 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Nombre de voies Double voie Signalisation BAPR Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic Fret, TER Schéma de ligne Schéma de la ligne Légendevers Paris, Lille, Laon 130,563 Amiens 130,857 Tunnel de la Porte de Paris (280 m) 131,475 Tunnel de Longueville (198 m) 132,369 1,812 2,045 Amiens Saint-Roch vers Calais vers Doullens vers Aumale (VFIL-métrique) 4,835 Pont-de-Metz 4,915 Pont sur la Selle (18 m) 7,593 Saleux 8,340 Pont sur l'A16 (70 m) 10,059 vers Beauvais 12,179 Bacouel 19,187 Namps-Quenauvilliers 24,336 Tunnel de Famechon (460 m) 25,840 Famechon 30,286 Poix 31,116 Viaduc de Poix (246 m) 37,359 Sainte-Segrée 44,054 Fouilloy 47,728 Romescamps 49,469 vers Le Tréport 50,840 Abancourt vers Beauvais, Paris 56,006 Formerie 64,586 Gaillefontaine 69,676 Pont sur l'Epte (18 m) vers Dieppe 71,445 Serqueux vers Paris et Charleval 80,385 Sommery 81,320 Tunnel de Sommery (1489 m) 89,200 vers Saint-Saëns (VFIL) 89,236 Montérolier-Buchy 89,354 vers Motteville 96,013 Longuerue-Vieux-Manoir 100,303 Morgny 105,935 Préaux-Isneauville 109,673 Saint-Martin-du-Vivier 112,151 Pont sur le Robec (20 m) 112,800 Darnétal 113,557 Viaduc de Darnétal (Aubette) (263 m) 115,420 vers Paris Voir Ligne Paris - Le Havre Rouen Rive-Droite vers Le Havre Rouen-Martainville Voies de port modifier Sommaire
Tracé et exploitation
Dans l'ensemble, le tracé de cette ligne de 139 kilomètres parallèle à la Manche est favorable. Cependant, dans sa section centrale, la dépression du Pays de Bray oblige à un tracé un peu plus sinueux pour quelques dizaines de kilomètres. La ligne ne rencontre aucune gare importante entre ses deux extrémités, et les deux radiales qu'elle coupe à Serqueux et Abancourt (respectivement les lignes Paris-Dieppe et Paris-Le Tréport) sont de faible importance.
La ligne a été électrifiée en 1984 en courant alternatif 25 kV, et le BAPR a été installé sur la ligne, offrant des conditions d'exploitations satisfaisantes par rapport au trafic de cette ligne.
Trafic
L'une des particularités de cette ligne est le rôle du trafic de fret, bien plus important que celui de voyageurs. En effet, en 1992-1993, cette transversale permettait le transport quotidien de 8000 tonnes de marchandises, dont 60% dans le sens Amiens-Rouen[1]. Cette importance du trafic fret s'explique par l'importance industrielle des deux régions reliées par cette ligne, et par la présence côté Rouen de l'ensemble portuaire Rouen-Le Havre. Au contraire, le trafic de voyageurs est dans l'ensemble faible : en 1992-1993, seuls 1000 voyageurs empruntaient les trains qui parcourent cette ligne[1]. Cette situation s'explique entre autres par le faible niveau de l'offre (2h30 de parcours, soit à peine 100 km/h de moyenne, sur les Corail Lille-Rouen) comparé au même trajet via Paris.
Projets
Il existe un projet de ligne à grande vitesse appelé Arc Picard qui relierait entre autres les villes de Rouen, Amiens et Lille, et la ligne classique pourrait alors perdre la majeure partie de son trafic. Cependant, ce projet n'est envisagé qu'à très long terme pour l'instant.
Galerie Photo
La Gare du Nord d'Amiens (avant les destructions de la Première Guerre mondiale et sa reconstruction par Auguste Perret).
La tranchée, entre les gares d'Amiens (Nord) et d'Amiens Saint-Roch.
La façade de la Gare de Saint-Roch à Amiens, où la ligne se raccorde à celle d'Amiens à Calais.
La même gare, dans son état initial, avant les destructions des guerres
Les voies de la Gare de Saint-Roch au début du XXe siècle. les deux voies de la ligne Amiens - Rouen sont au premier plan
Le viaduc de Poix-de-Picardie, l'un des principaux ouvrages d'art de la ligne, vu au début du XXe siècle
La gare d'Abancourt au début du XXe siècle. La photo est vue dans le sens d'Amiens vers Rouen. Les deux voies de droite sont celles d'Amiens-Rouen, les deux voies à quai centrales sont celles de la ligne Paris-Nord - Le Tréport-Mers
La gare d'Abancourt en 2008
La Gare de Montérolier-Buchy est l'origine de l'embranchement vers Motteville, et était l'origine de l'antenne vers Saint-Saëns
La gare de Rouen Martinville (ou Rouen-Nord) était la tête normande de la ligne. Le trafic est désormais assuré par la Gare de Rouen - Rive Droite , via les raccordements de Darnétal.
La Gare de Rouen - Rive Droite est désormais le terminus de la ligne
Notes et références de l'article
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
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