- Ligne Motteville - Montérolier Buchy
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Ligne Montérolier Buchy - Motteville
Ligne
Motteville - Montérolier BuchyLigne de Montérolier à Motteville Pays France Historique Mise en service 1867 - 1876 Électrification 2006 Concessionnaires Compagnies du Nord & de l'Ouest (1867 - 1938)
SNCF (à partir de 1938)Caractéristiques techniques Longueur 36,8 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Pente ou rampe maximale 10 ‰ Nombre de voies Voie unique Signalisation BAPR Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF
Véolia Transport
Euro Cargo RailTrafic Fret Schéma de ligne Schéma de la ligne Légendevers Le Havre vers St Valéry en Caux 169,708 36,800 Motteville vers Rouen et Paris 31,700 Saussay-St-Martin 24,500 Saint-Ouen-du-Breuil Passage sous l'A 151 21,700 Bifurcation de Beautot vers Clères Malaunay - Dieppe 12,000 Bosc-le-Hard 6,400 Critot Passage sous l'A 28 vers Rouen 00,000 89,236 Montérolier-Buchy vers Amiens modifier La ligne Motteville - Montérolier Buchy est une ligne de chemin de fer reliant les villes de Motteville et de Montérolier dans le département de la Seine-Maritime. Elle est encadrée et connectée à deux lignes principales : Paris-Le Havre et Amiens-Rouen. D'orientation Est-Ouest, elle constitue un élément du contournement ferroviaire de l'agglomération parisienne. Elle est parcourue quotidiennement par des trains de fret uniquement.
Sommaire
Historique
Des origines à la nationalisation du réseau
L'ouverture de la ligne Montérolier - Motteville, s'est déroulée en deux étapes:
- Le 18 Avril 1867 : de Montérolier à Clères par la Compagnie du Nord.
- Le 1er Juillet 1876 : de Clères à Motteville par la Compagnie de l'Ouest.
La continuité de la ligne, sans rebroussement à Clères, a été ralisée en 1916 pour des besoins militaires. Entre les deux guerres, la ligne est exploitée à l'aide du Cantonnement téléphonique et dessert:
- La halte de Rocquemont
- Les gares de Critot, Bosc-le-Hard, Saint-Ouen-du-Breuil et Saussay - Saint-Martin
Le trafic est constitué de 3 allers-retours par jour, parcourus en un peu plus d'une heure.Avec la nationalisation du réseau ferroviaire, ainsi que le coordination des transports de 1938, l'ensemble des circulations voyageurs sont supprimées avec un report sur route. La branche Bosc-le-Hard - Clères est déposée et le reste de la ligne voit circuler exclusivement des trains de marchandises.
Durant la Seconde Guerre mondiale
Durant le conflit, l'armée allemande utilise cet itinéraire, relativement à l'abri des attaques aériennes qui s'abattent sur Rouen, pour expédier ses trains entre le nord de la France et Le Havre. Lors de la libération, la ligne prend un caractère crucial dans le soutien logistique des forces armées alliées de l'est de la France.
Elle est également utilisée comme itinéraire de détournement pour le trafic voyageurs entre Paris et Le Havre en raison des bombardements qui ont causé la coupure du viaduc de Barentin et Malaunay
De 1950 à nos jours
Avec la fin du conflit et la reconstruction du pays amorcée, la ligne retombe dans un usage essentiellement local et voit défiler des trafics réduits de céréales, d'engrais et de pommes de terre.
Cependant la ligne garde de son intérêt puisqu'elle est susceptible de servir d'itinéraire de secours en cas d'incident sur la Ligne Paris-Le Havre entre Motteville et Rouen. Cette option sera mise à profit à partir du 29 juillet 1955 et jusqu'à mai 1956, lors de l'effondrement de la voûte du tunnel Sainte-Catherine en amont de la gare de Rouen. Cet incident a contraint à détourner l'ensemble du trafic entre Le Havre et Paris par Gisors, Serqueux, Montérolier et Motteville.
Cette méthode fut employée ensuite à de nombreuses reprises comme lors de l'électrification de Paris-Le Havre de 1966 à 1967.A partir de 1984, la desserte locale marchandises est suspendue et la section de ligne entre Bosc-le-Hard et Saint-Ouen-du-Breuil est neutralisée. La SNCF conserve cependant la possibilité de rouvrir la section en cas de besoin. L'autre solution de secours pour rejoindre Rouen, consiste à emprunter la bifurcation de Beautot à hauteur de la commune de Clères, afin de retrouver la Ligne Malaunay - Dieppe.
La modernisation de la ligne
Le contexte
Longtemps inutilisée mais conservée en l'état, la ligne a repris de son intérêt avec la montée en puissance du projet Port 2000 du Havre. L'augmentation des flux de transport de conteneurs au départ ou à destination du port normand va conduire inévitablement à renforcer la saturation du nœud ferroviaire rouennais et en aval de la région parisienne, saturée par les trafics Transilien, TER, Corail Intercités et Fret.
Les possibilités d'écouler le trafic Fret supplémentaire engendré par Port 2000 étant extrêmement réduites, il a été envisagé d'utiliser un itinéraire alternatif. Celui-ci est constitué par le contournement à voie unique de la ligne Montérolier-Motteville. Grace à cet itinéraire, les flux en provenance du Havre peuvent éviter les secteurs saturés de Rouen et de la Ligne de Grande Ceinture, en se dirigeant vers Amiens et au delà Lille, Metz et Strasbourg.
Une réouverture jugée "illégale"
Lancés en 2004, les travaux sur la ligne devaient déboucher sur une mise en service au cours du 1er semestre 2007, en même temps que l'ouverture de Port 2000 mais les travaux furent stoppés au printemps 2007. Le Conseil Municipal de Critot, riverain de la ligne a saisi le tribunal administratif contre Réseau ferré de France[1], reprochant au gestionnaire d'infrastructure l'absence d'enquête publique préalable aux travaux.
Durant la procédure, le chantier fut stoppé par décision du tribunal. Finalement les travaux ont été autorisés à reprendre puisque la ligne Montérolier - Motteville n'avait pas été déclassée du Réseau ferré national et ne devait donc pas faire l'objet d'une enquête publique. Le retard dans le chantier a reporté la mise en service à mars 2008.
Le chantier
Le chantier de réouverture à porté sur[2]:
- Le Renouvèlement partiel de la voie et du ballast.
- Électrification de la voie.
- Relèvement de vitesse des trains à 100 km/h.
- Installation d’un Block automatique à permissivité restreinte.
- Installation du KVB.
- Automatisation des passages à niveau.
Notes et références
- ↑ Rail passion, n°123 - Janvier 2008
- ↑ http://www.rff.fr/fr/reseau/regions/haute-basse-normandie/projets-125/#484_title
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Voir aussi
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