Les Enfants de Hurin

Les Enfants de Hurin

Les Enfants de Húrin

Les Enfants de Hurin

Illustration de Les Enfants de Hurin

Alan Lee dédicaçant Les Enfants de Húrin à Londres


Auteur J. R. R. Tolkien
(édité par Christopher Tolkien)
Genre Fantasy
Version originale
Titre original The Children of Húrin
Éditeur original Harper Collins
Langue originale Anglais
Pays d'origine Royaume-Uni Royaume-Uni
Lieu de parution original Londres
Date de parution originale 17 avril 2007
Version française
Traducteur Delphine Martin
Lieu de parution Paris
Éditeur Christian Bourgois
Date de parution 21 février 2008
Dessinateur Alan Lee
Couverture par Alan Lee

Les Enfants de Húrin (titre originel en anglais: The Children of Húrin) est un roman de l'écrivain et philologue britannique John Ronald Reuel Tolkien, publié de façon posthume le 17 avril 2007 dans le monde entier[1]. Les Enfants de Húrin est un ouvrage posthume de J. R. R. Tolkien, reconstitué par son fils Christopher à partir de textes inachevés laissés par son père, textes qui avaient déjà été en partie publiés dans les Contes et légendes inachevés et l'Histoire de la Terre du Milieu. Les aventures des enfants de Húrin, Narn i Chîn Húrin, avaient déjà été relatées sous forme d'un résumé dans Le Silmarillion.

Le roman se déroule sur la Terre du Milieu, le lieu fictif de la plus grande partie du legendarium créé par Tolkien, peuplé d'hommes et autres races humanoïdes (elfes et nains), ainsi que par d'autres créatures réelles et fantastiques. L'histoire se déroule lors du Premier Âge, à l'époque de la guerre entre les Eldar et Morgoth, et traite d'un homme appelé Húrin, appartenant à la Maison de Hador des Edain, et de la malédiction que le vala Morgoth lança sur lui et ses descendants. Il décrit les aventures funestes du héros humain Túrin Turambar, fils de Húrin, poursuivi par la malédiction.

À l'intérieur de la structure du legendarium, l'histoire est connue en langue sindarine comme Narn i Chîn Húrin, « Histoire des enfants de Húrin » ; elle est mentionnée plusieurs fois simplement comme le Narn. Le lai originel est décrit comme ayant été écrit en l'an 499 du Premier Âge par Dírhaval, un poète mortel né à Dor-lómin, réfugié à l'embouchure du Sirion.

Ce livre est paru en version originale le 17 avril 2007 chez HarperCollins et en français le 21 février 2008 chez Christian Bourgois Editeur. Le texte est illustré dans sa première édition par des aquarelles et des crayonnés d'Alan Lee. Il n'est pas rédigé dans le style romanesque de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux mais dans le style des contes du Silmarillion et dans le même anglais classique voire ancien, faisant souvent appel à des expressions archaïques qui ne sont plus utilisées dans l'anglais moderne.

Dans la préface, Christopher Tolkien prévient les lecteurs qu'il voulait présenter de la manière la plus accessible possible le conte reconstitué des aventures de Túrin. Le texte n'est donc ni annoté ni commenté comme le sont les volumes de son Histoire de la Terre du Milieu. Le livre comporte toutefois une introduction et deux appendices rédigés par Christopher Tolkien qui replacent ce texte dans son contexte et retracent l'histoire de sa composition. Le livre inclut également un guide de prononciation, un index des noms propres (lieux et personnages), une carte des régions du Beleriand où se situe l'action et les arbres généalogiques des principaux protagonistes.

Le livre audio en version anglaise (paru chez HarperCollins AudioBooks) est lu par Christopher Lee, l'acteur qui interprète Saroumane dans l'adaptation cinématographique du Seigneur des Anneaux par Peter Jackson.

Sommaire

Le Narn I Hîn Húrin

Tolkien n'acheva jamais complètement ce texte et les parties existantes ont été publiées dans les Contes et légendes inachevés sous le titre Narn i Hîn Húrin. L'oubli du c est une décision éditoriale prise par Christopher Tolkien pour des raisons de prononciation, car il ne voulait pas que les lecteurs anglophones prononcent chîn « tchin » (The Lost Road and other writings, p. 322). Ce récit se retrouve dans Le Silmarillion sous une forme abrégée : il forme le chapitre 21 du Quenta Silmarillion.

Le Narn est censé avoir été écrit par un poète humain nommé Dírhaval. Il raconte l'histoire tragique de Húrin et de ses enfants Túrin Turambar et Nienor, après que Húrin a été maudit par Morgoth. Il s'inspire beaucoup du conte de Kullervo, dans le Kalevala. On retrouve dans les deux œuvres, le bref dialogue du héros avec son épée avant que celui-ci se suicide.

Résumé

L'histoire commence en l'an 458 du Premier Âge, quand les frères Húrin et Huor, fuyant une troupe d'orques qui les avaient pris en embuscade, arrivèrent aux Crissaegrim et furent emportés par deux aigles jusqu'au royaume caché de Gondolin. Là, le roi Turgon les accueilli de bon gré et se pris d'une grande affection pour eux. Une année passa, les frères voulurent rentrer chez eux et Turgon accepta, bien que la loi interdise d'abandonner le royaume à tous ceux qui l'ont trouvé ou vu, afin de dissimuler l'endroit aux yeux des forces du mal. Cinq années après, naquit le fils aîné de Húrin et de son épouse Morwen, Túrin. Deux ans plus tard naquit leur fille Urwen, qui mourut à l'âge de trois ans à cause d'un vent malin provenant d'Angband qui la rendit malade. En 472 P. A. eut lieu Nirnaeth Arnoediad, la bataille des « Larmes Innombrables », à laquelle Húrin participa. Les armées de Húrin et de son frère cadet Huor couvrirent la fuite de Turgon à Gondolin par le sacrifice de leur armée et eux-mêmes. Huor fut tué, mais Húrin fut capturé vivant par Morgoth. Pour se venger de son aide apportée à Turgon, son mépris et qu'il refusait de révéler la position de la cité secrète de Gondolin, Morgoth maudit Húrin et ses enfants, enchaînant Húrin sur un siège placé sur le haut du Thangorodrim et le forçant à être témoin de la malédiction sur sa descendance lors des années subséquentes, en utilisant la longue vue de Morgoth lui-même.

Carte de la forêt de Doriath et ses alentours, Amon Rûdh compris, où se déroule une partie de l'histoire.

Quand la nouvelle de la captivité de Húrin arriva aux oreilles du roi Thingol de la forêt de Doriath et comme les Orientaux maraudaient près de Dor-lómin, l'elfe offrit sa protection à Túrin et à sa mère. Morwen, à cause de son orgueil, ne voulut pas abandonner son foyer pour le protéger et envoya Túrin à Doriath accompagné par deux hommes. Là, Túrin fut considéré comme le fils adoptif de Thingol et Melian et devint un grand ami de l'elfe Beleg, avec qui il combattit sur les frontières du royaume pendant bien des années, pour le défendre des attaques des orques.

Bien que Túrin fusse chéri par beaucoup, il y avait un elfe de la cour de Thingol, appelé Saeros, qui ne l'appréciait pas à cause de la faveur que lui accordait le roi et qui désirait l'humilier publiquement. Un jour, Saeros insulta la mère de Túrin et les deux commencèrent à se battre en duel. Túrin désarma l'elfe et ce dernier, en fuyant, finit par tomber dans le fleuve Esgalduin et mourut. Túrin, croyant qu'il n'aurait pas droit à un procès équitable, fuit Doriath et rejoignit une bande de proscrits avec laquelle il vécut jusqu'à ce que Beleg le retrouve. Son ami le supplia de revenir à Doriath, mais Túrin résista par orgueil. Après leur séparation et au bout de plusieurs jours, la bande de proscrits rencontra un nain nommé Mîm, qui les guida jusqu'à la maison dans laquelle il vivait avec ses deux fils, dont un mouru, assassiné par le proscrit Andróg, qui fut maudit par Min en disant qu'il ne pourrait jamais tenir un arc de sa vie. Au bout d'un certain temps, Beleg revint vers Túrin.

La haine de Mîm pour Beleg alla en augmentant au cours du temps, car il se méfiait des Elfes et de plus, il avait soigné Andróg quand il recommença à se servir d'un arc et qu'il se blessa avec une flèche, empêchant ainsi que s'accomplisse la malédiction que ce dernier avait reçue. De plus en plus d'hommes se joignaient à Túrin et cela finit par révéler leur position à Morgoth, qui envoya des troupes à proximité de l'Amon Rûdh, mais il n'ordonnât pas d'attaque pour le moment. Seul Mîm s'aperçut qu'ils étaient entourés et sa haine pour Beleg, jointe à la séquestration de son fils Ibun par les orques, le poussa à trahir Túrin. Les orques, guidés par le nain, assaillirent Amon Rûdh et tuèrent tous les hommes, excepté Túrin, qui fut capturé, et Beleg, qui fut enchaîné et abandonné à Mîm, selon les conditions que ce dernier avait posées pour sa trahison. Cependant, Andróg, blessé à mort, chassa le nain avant qu'il ne tua Beleg et après avoir retiré les liens de ce dernier, mourut.

Beleg partit ensuite en suivant la trace de Túrin et de ses ravisseurs. Pendant le voyage, il rencontra l'elfe Gwindor, qui avait été capturé pendant la Nirnaeth Arnoediad et qui avait réussi à s'échapper des mines dans lesquelles Morgoth lui avait ordonné de travailler. À ce moment, une grande troupe d'orques passa à leurs côtés et, cachés, ils virent qu'ils amenaient Túrin, enchaîné, à Angband. Après les avoir poursuivis et en profitant pendant que les orques campaient pour fêter leur victoire et dormir, Beleg et Gwindor libérèrent Túrin. Une fois éloignés du campement et pendant que Beleg coupait les liens de Túrin, son épée Anglachel glissa de ses mains et blessa l'adán au pied. En se réveillant en pleine colère et croyant qu'il s'agissait d'un de ses ravisseurs, il le tua. Le matin suivant, après avoir veillé toute la nuit à regarder le corps de son ami, Túrin aida Gwindor à l'enterrer et prit l'épée Anglachel. Aussitôt, Gwindor le guida jusqu'au royaume de Nargothrond.

Anglachel fut aiguisée de nouveau et Túrin fut admis au conseil du roi Orodreth grâce à son habileté de la guerre. Là, il gagna le respect de tous les elfes à cause de ses stratégies de bataille, excepté celui de Gwindor, contrarié par ce qu'il avait vu à Angband. Les elfes, guidés par les conseils de Túrin, se préparèrent pour une guerre plus ouverte et construisirent un grand pont sur la rivière Narog pour sortir de la cité. Pendant ce temps, Morwen et sa fille cadette, Niënor, se présentèrent à Doriath à la recherche de Túrin et y restèrent le temps d'apprendre qu'il était parti.

Cinq années passèrent, et deux messagers vinrent à Nargothrond avec un message du seigneur de Falas, Círdan, qui avait eu une apparition du Vala Ulmo en personne pour le prévenir du danger imminent que courrait le royaume d'Orodreth. Cependant, bien que le roi fût perturbé par la nouvelle, Túrin insista pour qu'elle ne fusse pas écoutée. C'est ainsi que, à l'automne de cette même année, Morgoth lança l'attaque qui était planifiée et son armée, menée par le dragon Glaurung, saccagea Nargothrond et tua Orodreth. Túrin, piégé par Glaurung, fuit et se dirigea vers Dor-lómin à la recherche de sa mère et de sa sœur croyant que le lieu avait été attaqué.

Composition

J. R. R. Tolkien en 1916, peu avant qu'il ne commence à écrire la première version des Enfants de Húrin.

L'histoire des enfants de Húrin est seulement une partie de la mythologie que J. R. R. Tolkien travailla pendant la quasi totalité de sa vie. Il commença au début de 1917, lorsqu'il était hospitalisé à Great Haywood après être tombé malade pendant son service au cours de la Première Guerre Mondiale. Selon le commentaire du biographe Humphrey Carpenter dans J. R. R. Tolkien: a biography, l'auteur commença à écrire la première version des Enfants de Húrin en août de cette même année, pendant une rechute qu'il passa à l'hôpital de Hull[2]. « Le conte de Turumbar », titre que reçut cette version de l'histoire, fut repris par J. R. R. Tolkien avec d'autres dans le Livre des Contes Perdus, édité et publié des années après par son fils Christopher en deux tomes. Dans le deuxième tome, où se trouve le récit complet, accompagné d'une introduction, de notes explicatives et d'une analyse, Christopher Tolkien n'offre pas de date aussi précise que celle de Carpenter et établit que l'histoire fut écrite pour la première fois quelque part entre 1917 et le milieu de 1919[3].

De même que le reste des Contes Perdus, « le conte de Turumbar » est raconté par un personnage à l'intérieur de la fiction. L'enfance de Túrin n'apparaît pas encore et seuls certains aspects de Nirnaeth Arnoediad sont mentionnés. Bien que cette version inclue le départ de Húrin (ici Úrin) pour la guerre, sa capture et sa malédiction par Morgoth (ici Melko) devant le refus de l'homme d'offrir son aide pour trouver le roi Turgon de Gondolin. La naissance de Niënor (ici Nienóri) se produit avant le départ de Túrin pour Doriath et celui-ci n'est pas dû à la crainte de Morwen (ici Mavwin) que son fils et héritier ne devienne un esclave, mais au fait qu'elle ne savait pas comment l'élever en même temps que sa sœur[3].

Au début des années 1920 et à partir de l'histoire des Contes Perdus, Tolkien composa deux versions d'un long poème pour lequel il utilisa des vers allitérés anglais (utilisés aussi dans diverses œuvres anglo-saxonnes, comme Beowulf, une des sources d'inspiration de Tolkien) et qu'il intitula, au début, « Túrin fils de Húrin et Glórund le Dragon », et plus tard, « Le lai des Enfants de Húrin »[4].

Cependant, quelque part entre la fin de 1924 et le début de 1925, Tolkien abandonna l'écriture du poème lorsque l'histoire se déroule au royaume de Nargothrond[4]. Les deux versions du poèmes ont été publiées bien plus tard par Christopher Tolkien dans Les Lais du Beleriand, le troisième volume de l'Histoire de la Terre du Milieu. À cause de la complexité de son style, Christopher inclut dans le livre un glossaire des mots archaïques qu'il utilise, pour que ceux qui le lisent puissent le comprendre[5].

En 1930, Tolkien commença à écrire le Quenta Silmarillion à partir d'une ébauche qu'il réalisa en 1926 sur sa mythologie pour son ancien professeur de Birmingham, R. W. Reynolds, et aussi basée sur les Contes Perdus. Cependant, le récit s'interrompit à l'histoire des enfants de Húrin, pendant le séjour de Túrin chez les proscrits, et elle ne sera pas reprise avant de nombreuses années. La cause de l'interruption étant dû au fait que Tolkien consacrait tout son temps au roman Bilbo le Hobbit et, aussitôt après, au Seigneur des Anneaux[4]. Une fois ce dernier finalisé, Tolkien reprit la rédaction des trois histoires les plus longues du Quenta et afin d'achever « Les Enfants de Húrin », il ne recommença pas depuis le début comme il en avait l'habitude, mais utilisa le poème allitéré à partir de la destruction de Nargothrond et continua jusqu'à la fin[4].

Influences

La malédiction de Kullervo, par Akseli Gallen-Kallela.

En 1951, quand la maison d'édition Allen & Unwin décida de repousser le Seigneur des Anneaux à cause de l'obstination de Tolkien de le faire publier avec le Silmarillion, Milton Waldman, de HarperCollins, se montra intéressé par les deux romans et Tolkien lui écrivit une lettre dans laquelle il les lui décrivait ; dans celle-ci, l'auteur assure que Les Enfants de Húrin est inspiré par les personnages de Kullervo, Sigurd et Œdipe[6].

L'histoire de Kullervo, qui apparaît dans le poème épique finnois Kalevala, l'inspiration la plus évidente est la fin tragique des deux. Túrin ignore que Nienor est sa sœur, puisqu'il ne la jamais connue et que le dragon Glaurung à effacé la mémoire de cette dernière. Alors que Kullervo, qui ne connait pas non plus sa sœur, viole une vagabonde sans savoir que c'est elle ; ensuite, quand ils découvrent la vérité, les deux se suicident en se jetant sur leurs épées, courbés par les remords d'avoir commis un inceste. Cependant, puisque Tolkien prit cette inspiration à cause de son désir de ré-élaborer l'histoire du Kalevala[7], les personnages de Túrin et Kullervo se différencient parce que le premier est noble et se suicide par culpabilité, alors que le deuxième est mauvais et se suicide par peur du supplice[8].

Réception et critiques

Les premiers commentaires après la publication des Enfants de Húrin sont en majorité positifs. En l'assimilant à une tragédie grecque, The Washington Post le qualifie comme un « un morne, obscur et beau conte », qui « possède la résonance mythique et le sens sinistre du destin inexorable »[9]. Une critique positive fut portée par The Independent (Royaume Uni) : « sec, fou, sans humour, au cours dur et complètement brillant »[10]. Bryan Appleyard du The Sunday Times (Royaume Uni) place les Enfants de Húrin au dessus des autres œuvres de Tolkien, notant sa « forme intense et très adulte » et « un réel sentiment de haute gravité »[11]. Maurice Chittenden de The Sunday Times, dit qu'« il pouvait mériter un certificat X » à cause du nombre de morts violentes[12].

Le livre reçut aussi des critiques négatives du Detroit Free Press qui le qualifia d'« ennuyeux et pas fini »[13]. Entertainment Weekly le considéra comme « maladroit et immature », « une forêt impénétrable de noms... surchargé et étranglé comme la syntaxe »[14]. The Guardian le considèra comme « un héros dérivé de Wagner... avec une quête quasi symbolique »[15].

D'autres critiques ont distingué deux publics. Tom Deveson du The Sunday Times dit que « bien que les aficionados de J. R. R. Tolkien soient ravis, les autres trouveront Les Enfants de Hurin à peine lisible »[16]. Kelly Grovier du The Observer, d'un autre côté, affirme qu'il « peut plaire à tous sauf au plus puritain de ses fans », faisant allusion à son scepticisme vis-à-vis de la participation de Christopher Tolkien[17]. Jeremy Marshall du The Times a généralement répercuté : « c'est digne d'un lectorat plus large que les partisans de Tolkien », bien qu'il pense qu'il a été endommagé : « occasionnellement la prose est trop guindée, les dialogues trop prodigieux, les noms inexpliqués trop opaques ». Il présuppose aussi que : « Dans les Enfants de Húrin nous pourrions avoir le successeur du Seigneur des Anneaux si sincèrement et désespérément cherché par les éditeurs de Tolkien à la fin des années 1950. »[18].

Les Enfants de Húrin commença au numéro un de la Hardcover Fiction Best Seller list du New York Times[19].

Selon Houghton Mifflin, l'éditeur américain, près de 900 000 exemplaires avaient été vendus partout dans le monde dans les deux premières semaines, le double des prévisions initiales des éditeurs[20]. Harper Collins, l'éditeur britannique, dit que 330 000 exemplaires avaient été écoulés au Royaume-Uni dans les deux premières semaines[20].

Notes et références

  1. AFP, « Vuelven los hijos de Húrin », 25 mars 2007, El País. Consulté le 19 avril 2008
  2. Humphrey Carpenter, J. R. R. Tolkien: a biography, « Lost Tales » 
  3. a  et b J. R. R. Tolkien (trad. Adam Tolkien), Le Second Livre des contes perdus [« The Book of Lost Tales: Part 2 »] [détail des éditions] , « Turambar et le Foalókê »
  4. a , b , c  et d J. R. R. Tolkien (ill. Alan Lee), Les Enfants de Húrin, « Appendices : I. L'évolution des grandes histoires » 
  5. La Historia de la Tierra Media - Las baladas de Beleriand, Sociedad Tolkien Española. Consulté le 21 avril 2008
  6. J. R. R. Tolkien (trad. Delphine Martin & Vincent Ferré), Lettres [« Letters of J.R.R. Tolkien »] [détail des éditions] , lettre #131
  7. J. R. R. Tolkien (trad. Delphine Martin & Vincent Ferré), Lettres [« Letters of J.R.R. Tolkien »] [détail des éditions] , lettre #001
  8. Aldo, « Tolkien, Finlandia y el Kalevala », 26 septembre 2007. Consulté le 21 avril 2008
  9. Elizabeth Hand, « The Return of the King », 27 avril 2007, The Washington Post. Consulté le 22 septembre 2007
  10. Frank Cottrell Boyce, « Spreading the elfish gene », 18 avril 2007, The Independent. Consulté le 22 septembre 2007
  11. Bryan Appleyard, « What took them so long? », 8 avril 2007, The Sunday Times. Consulté le 22 septembre 2007
  12. Maurice Chittenden, « X-rated Tolkien: it's not for the kiddies », 24 septembre 2006, The Sunday Times. Consulté le 22 septembre 2007
  13. Marta Salij, « Just kick the hobbit and don't suffer 'The Children of Hurin' », 18 avril 2007, Detroit Free Press. Consulté le 8 juin 2008
  14. Jeff Giles, « The Children of Hurin », 17 avril 2007, Entertainment Weekly. Consulté le 22 septembre 2007
  15. John Crace, « The Children of Húrin by JRR Tolkien », 24 avril 2007, The Guardian. Consulté le 22 septembre 2007
  16. Tom Deveson, « Away with the fairies », 15 avril 2007, The Sunday Times. Consulté le 22 septembre 2007
  17. Kelly Grovier, « In the name of the father », 27 avril 2007, The Observer. Consulté le 22 septembre 2007
  18. Jeremy Marshall, « Tolkien, before Bilbo », 14 avril 2007, The Times. Consulté le 22 septembre 2007
  19. The New York Times: Books-Best-Seller Lists, 4 mai 2007, The New York Times. Consulté le 4 mai 2007
  20. a  et b Hillel Italie, « Sales soar for new Tolkien novel », 1er mai 2007, Associated Press. Consulté le 17 novembre 2007

Sources

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Los hijos de Húrin ».
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Children of Húrin ».

Bibliographie

  • Humphrey CARPENTER, J. R. R. Tolkien: a biography 

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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