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Le Zèbre (automobile)
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Logo de Le ZebreCréation 1909 Disparition 1931 Personnages clés Jules Salomon: fondateur
George Bizet : fondateurForme juridique société anonyme Siège social Suresnes
FranceActionnaires Akar Activité(s) Automobiles Produit(s) Voitures Le Zebre Site Web www.lezebre.eu modifier Le Zèbre est un constructeur automobile français de 1909 à 1931 installé à Suresnes, puis à Puteaux. La société est fondée par Jules Salomon avec Georges Richard grâce à un financement provenant de Jacques Bizet, le fils du compositeur Georges Bizet.
Différents membres de cette société seront à l'origine de la société Amilcar. Mais la société Le Zebre est surtout à l'origine, ou plus exactement aux prémices, de l'automobile populaire. Le centenaire de la marque sera fêté le 20 juin 2009.
Sommaire
Histoire
Fondation
Jules Salomon, jeune diplômé de l'École de commerce et d'industrie de Bordeaux, débute sa carrière professionnelle aux Établissements Rouart frères, spécialisés dans la fabrication de moteurs. Beau de Rochas, alors également employé dans la même entreprise, lui fait profiter de son expérience et l'initie aux rudiments de la mécanique. Plus tard, il fait la rencontre de Jacques Bizet chez Georges Richard, constructeur automobile. Ce dernier désire devenir célèbre et graver son nom dans l'histoire, ambition réalisable avec la création d'une automobile portant son nom[1].
En 1909, Salomon développe et produit alors la type A, qui est un véritable succès. Grâce à une conception particulièrement économique à fabriquer, elle se révèle être une véritable voiture populaire, notamment en raison de son prix - 3 000 Francs, soit 1 000 F de moins que la moins des concurrentes. Les deux amis ne pouvant donner tout les deux leur nom à l'automobile, il opte pour le nom de « Le Zèbre ». Il semble que le nom soit à l'origine un sobriquet attribuer à un commis de leur ancien employeur, qui courait vite et souvent. Ils fondent ensemble leur propre société, dont la raison sociale est « Bizet constructions ». C'est uniquement en 1911 que l'entreprise se transforme en « Société anonyme des automobiles Le Zèbre »[1].
Automobiles économiques
Bien que certains considèrent - critiquent - les automobiles Le Zebre plus proches des « cyclecars » que des automobiles en raison de leurs dimensions, les ventes de type A, à moteur monocylindre, sont importante grâce notamment au soutien de Baudry de Saunier, le plus grand journaliste automobile de l'époque. La « niche commercial » dans laquelle se sont lancés Salomon et Bizet est prometteuse si bien qu'ils réalisent un nouveau « tour de force économique[1] » avec la mise en vente de la type B. Plus imposantes, propulsée par un quatre cylindres de 10 CV, est vendue à seulement 6 000 F[1].
Économiques, les automobiles Le Zebre sont légères et maniables si bien que la Première Guerre mondiale n'a pas d'effets dévastateurs, comme elle en a eu sur d'autres constructeurs. En effet, les automobiles Le Zèbre sont très vite utilisées comme engins de liaison par l'armée. Dès 1915, le Ministère de la guerre passe une commande de 40 automobile par mois et de fourniture de diverses pièces militaires[1].
Rupture et remaniements
L'année 1917 marque la fin du conflit mondial mais annonce également la rupture entre les deux fondateurs de la société. Jules Salomon quitte la société et rencontre André Citroën, alors directeur général chez Mors à cette époque. Jacques Bizet quittera également la société quelques temps plus tard. La société continue son cours, en produisant de nouveaux modèles, sans connaitre le même succès qu'auparavant. Il faut attendre 1924 pour espérer un renouveau, grâce au développement de la Type Z. L'ingénieur anglais Harry Riccardo, connu dans le monde de l'automobile pour ses études sur les systèmes de combustion, est la l'origine de projet. Bien que très bien jolie et d'une grande qualité, l'automobile ne se vends pas. Face à ce nouvel échec, la société met un terme à ses activités en 1931[1].
Modèles
- Type A
- Type B
- Type C
- Type D
- Type E
- Type Z
Références
Annexes
Liens externes
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