- André Morel (pilote)
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Andre Morel Pas d'image ? Importez une image. Années d'activité 1884-1961 Date de naissance 24 février 1884 Lieu de naissance Buchères (Aube) Nationalité France Qualité Pilote automobile Équipe Amilcar, Delage, Voisin,Talbot modifier André Morel (né en 1884 à Buchères dans l'Aube, mort en 1961) est un pilote automobile sur Amilcar. Il travaille d'abord chez Berliet à Lyon avant de revenir en 1910 à Bar-sur-Aube. Il est représentant commercial pour Le Zèbre en 1920.
Sommaire
Biographie
Débuts
André Paul Victor Morel nait en 1884 à Buchères dans l'Aube. Il quitte le domicile familial, et travaille à 16 ans comme manutentionnaire aux halles à Paris, avant de devenir apprenti chez Corre à Levallois-Perret, qui le prend comme mécano au tour de France automobile. Il travaille ensuite à Lyon, haut lieu automobile de l’époque chez un négociant de voitures d’occasion, où il se fait vite débaucher par un des collaborateurs de Marius Berliet.
À 20 ans il pilote et teste les châssis de 40 chevaux et autobus Berliet dont il devient très vite le meilleur essayeur. Il pose ses bagages chez Berliet, à Lyon, où il devient un des collaborateurs le plus apprécié de Marius Berliet. Avec cette expérience, il revient dans sa région natale pour s'établir à Bar-sur-Aube en 1910. Il dirige un premier garage automobile entre 1911 et 1914 puis il crée une compagnie d'autobus. Il est en sursis chez Berliet durant la Première Guerre Mondiale.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, il s’engage dans l’aviation et il devient rapidement pilote d’avion. Il est ensuite promu instructeur. La pression est forte pour former le plus grand nombre de pilotes au détriment de la qualité. Il forme 1 910 élèves. Ses supérieurs se plaignent que la cadence n'est pas assez quantité. Andre Morel ne veut pas faire de la quantité, il veut faire de la qualité.
Il se retrouve après la fin du conflit 1914-1918 chez Le Zèbre. André Morel est embauché en 1918 par la société Le Zèbre comme responsable des ventes pour le Sud-Est de la France. Mais avec les difficultés économiques de l’après-guerre il doit y gérer une situation très difficile. Les voitures se vendent mal, l'usine n'arrive pas à fabriquer les voitures à l'heure.
Fondation d’Amilcar
Edmond Moyet est un collaborateur de Jules Salomon chez Citroën sur le projet de la 5 CV. Il travaille hors de son métier à la construction d’un cyclecar, projet bien avancé et pour lequel il recherche des partenaires financiers. Il rencontre André Morel, et ils se retrouvent au restaurant Excelsior[1] où ils dessinent les premiers croquis de la voiture sur un coin de nappe[réf. nécessaire]. Pour les capitaux, André Morel met l’ingénieur en relation avec Emile Akar qui détient des capitaux importants chez Le Zèbre et Joseph Lamy qui en est le directeur commercial. Les deux hommes acceptent de financer le projet, en créant une nouvelle société.
La voiture est mise en construction dans des ateliers au 34 rue du Chemin Vert dans le 11e arrondissement de Paris, derrière la Bastille. Elle est nommée « Amilcar », jeu sur les noms des deux dirigeants Lamy et Akar. Le nom est déposé le 19 juillet 1921 au greffe du tribunal de commerce de la Seine.
Premiers pas d’Amilcar
Emile Akar, Joseph Lamy et André Morel démissionnent de la société Le Zèbre ; le premier devient directeur général de la SNPA[Quoi ?], le second supervise la partie commerciale de l’affaire, André Morel est nommé responsable des ventes, Edmond Moyet ingénieur en chef. Pour boucler le montage financier et augmenter le capital de la société, ils associent les agents qui représentent Le Zèbre dont Dumond de Lyon, agent de nombreuses marques automobiles : Delaunay Belleville, Lorraine-Dietrich, Talbot-Darracq et Le Zèbre.
Les statuts de « La Société Nouvelle pour l’Automobile Amilcar » sont déposés le 29 septembre 1921. En octobre de la même année, trois châssis sont exposés au salon de l’automobile au Grand Palais. Le 23 octobre 1921, André Morel remporte sur le premier cyclecar de la marque Amilcar le kilomètre lancé à Lyon, dans sa catégorie[évasif], à plus de 90 km/h.
Pilote chez Amilcar
L'esprit de la loi Le Troquerde de 1920 n'était pas de faire naître des automobiles sportives, mais plutôt de favoriser l'essor de l’automobile. Mais en limitant le poids à 350 kg, la cylindrée à 1 100 cm3 et le nombre de places à deux, il y avait de quoi se frotter avec les limites du législateur. C'est un succès immédiat, d'autant que les cyclecars construits dans le 10e arrondissement de Paris s’illustrent brillamment en course.[précision nécessaire]
En septembre 1925, alors même qu’elle vient de déménager à Saint-Denis et que l'avantage fiscal accordé aux cyclecars disparaît, la firme présente la C6, une voiture 6 cylindres à ligne sportive. Elle remporte 74 victoires en 1926, sa première année en course. Une version client est proposée, mais vendue 50 % plus cher qu'une Bugatti 37, elle ne convaincra qu'une quarantaine de sportifs fortunés. André Morel[2] quitte Amilcar en 1929 ; la marque ne se sortira véritablement jamais de sa faste période cyclecar et s'éteindra avec la Deuxième Guerre mondiale.
Carrière de Pilote
André Morel sera ensuite pilote officiel chez plusieurs marques en parallèle :
- pour Voisin, il remporte le Grand Prix de tour[Quoi ?] 1923, et pilote les voitures des records de 1927 à 1929 ;
- pour Delage, il conduit la 12 cylindres au Grand Prix de San Sebastian en 1925 puis les 8 cylindres entre 1926 et 1927 ;
- pour Talbot, il est chef des essais et second pilote au service d'Anthony lago, et court de nomreuses épreuves, comme les Trois Heures de Marseille, Le Grand Prix de l'ACF à MOnthelry ou le Grand Prix de la Marne ; il remporte la victoire aux 12 heures de Paris avec René Le Bègue en 1938, et en 1938, Jean Prenant et André Morel finissent 3e sur Talbot Lago 150 C, à la moyenne de 123,3 km/h.
Après-Guerre
Il participe aux 24 Heures du Mans en 1949, 1950, 1951 et 1952.
André Morel se promène chaque dimanche avec sa famille à Montlhery. André Morel possède les clés. Le circuit est particulier vaste. Mme Fleure Morel reste en général tout l'après-midi dans la voiture, stratégiquement située pour observer une partie du circuit. Elle se lassera pourtant et la famille Morel achètera une maison à proximité du circuit afin que Mme Morel reste au chaud. René Dreyfus était un grand ami d'André Morel. Il a ouvert en 1940 un restaurant haut de gamme à New York, Le Gourmet. Plus tard, il ouvrira un deuxième restaurant avec son frère, Le Chanteclerc.
Il décède des suites d'une courte maladie[évasif] en 1961, âgé de 77 ans, à Oullins dans la banlieue lyonnaise. Le journal lyonnais Le Progrès mentionnera avec retard[réf. nécessaire] que son décès est passé inaperçu.
Ce texte est un extrait de l'histoire complete d'Andre Morel publiée a www.lezebre.eu par Philip Schram, historien de ce pilote.
Notes et références
- Excelsior était alors une Brasserie de la Porte Maillot où avaient l'habitude de se retrouver les grands noms de l’automobile et beaucoup d'amateurs constructeurs.
- André Morel est alors père : Fleurette Morel est née le jour du Grand Prix de Monza en 1926. Un télégramme était arrivé. Le directeur des Courses avait annoncé: si la nouvelle est bonne, on la communique, sinon on ne dit rien, afin de ne pas distraire André Morel. Le télégramme dit « Florette arrivée. Tout va bien ».
Lien externe
Catégories :- Pilote automobile français
- Pilote des 24 Heures du Mans
- Naissance en 1884
- Décès en 1961
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