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La Chapelle-Basse-Mer
Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.La Chapelle-Basse-Mer Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Nantes Canton Loroux-Bottereau Code Insee abr. 44029 Code postal 44450 Maire
Mandat en coursRoger Jamin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Loire-Divatte Site internet http://www.chapellebassemer.fr/ Démographie Population 4 738 hab. (2006) Densité 214 hab./km² Gentilé Chapelaines, Chapelains Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 79 m Superficie 22,14 km² La Chapelle-Basse-Mer est une commune française du département de Loire-Atlantique, dans la région des Pays de la Loire. Elle est située sur un plateau surplombant la vallée alluvionnaire.
Sommaire
Géographie
Situation
La Chapelle-Basse-Mer est située sur la rive sud de la Loire, à environ :
- 18 km à l'est de Nantes (44) ;
- 50 km au nord-ouest de Cholet (49) ;
- 80 km au sud-ouest d'Angers (49).
Elle s'étend jusqu'à la rivière Divatte, limite départementale de la Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire, et ancienne limite de la Bretagne et de l'Anjou.
Les communes limitrophes de La Chapelle-Basse-Mer sont, en Loire Atlantique :
- Barbechat (Communauté de Communes Loire-Divatte) ;
- Le Loroux-Bottereau (Communauté de Communes Loire-Divatte) ;
- Saint-Julien-de-Concelles (Communauté de Communes Loire-Divatte) ;
- Mauves-sur-Loire (Nantes Métropole).
- et, en Maine-et-Loire, La Varenne (Communauté de communes Canton de Champtoceaux) .
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, La Chapelle-Basse-Mer est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Géographie humaine
- Voies de communication
La commune se situe, en voiture, à environ :
- 10 min de la Porte du vignoble (périphérique Nantais) ;
- 15 min de la voie rapide N249 (Nantes-Cholet) ;
- 20 min de l'autoroute A11 (Nantes-Paris) ;
- 20 min de la gare SNCF de Nantes ;
- et 25 min de l'aéroport international Nantes-Atlantique.
Histoire
On ne peut retrouver aucun renseignement sur l'histoire de La Chapelle Basse-Mer avant le XIe siècle.
Pendant les XIe, XIIe et XIIIe siècles, ce fut le régime de la féodalité ; à ce moment là, la Chapelle appartenait au Duché de Bretagne.
À la mort du duc Jean III de Bretagne, commencèrent les tourments pour la Paroisse, une guerre de succession longue d'un quart de siècle éclate entre la Maison des Montfort et celle de Blois. Le traité de Guérande y mit fin en 1363 et les Montfort reprirent leurs possessions ; seulement, Blois ne renonce pas à ses prétentions, celles-ci refirent surface avec Margot la Boiteuse, fille d'Olivier de Clisson et épouse de Jean de Blais. C'est par elle que la Chapelle intervint : elle était, en effet, la châtelaine d'un village appelé l'Epine Gaudin ; après plusieurs batailles sanglantes, elle fut obligée de se rendre et son château fut détruit. Malheureusement, la Chapelle fut terriblement éprouvée lors de ce conflit.
Un siècle plus tard, les guerres de religions amenèrent une misère pitoyable chez les Chapelains. Le Roi Henri et son ministre, Sully, ramenèrent l'ordre et la paix. Mais les soldats protestants, toujours agressifs, restaient à la charge des habitants et constituaient une lourde charge. C'est pourquoi un seigneur de la Chapelle demanda à la Régente Anne d'Autriche que ces soldats ne soient plus à leur charge, requête accordée.
Peu à peu l'effervescence se calma et la paix régna jusqu'à la révolution. Pendant cette crise, la Chapelle et les environs se joignirent à la Vendée pour sauver leur foi menacée. Là s'arrête l'histoire connue de La Chapelle-Basse-Mer.
Origine du nom
Le nom de La Chapelle-Basse-Mer ne vient pas du mot mer, car jusqu'à la Révolution de 1789, son nom s'écrit Chapelle-Bassemere.
Capa, en latin désigne un lieu où est déposée une « chape », mot qui peut lui-même désigner le manteau de Saint Martin ou d'autres reliques. En l'occurrence, la relique locale était un morceau du voile de la Vierge qui disparût en 1793 et fut remplacée en 1839 par une autre relique prélevée sur celles de la cathédrale de Chartres.
Le mot « chapelle » désigne, vers le Xe siècle les agglomérations s'étendant autour d'un édifice contenant une relique. Le mot capella apparaît localement dans une charte vers 1050.
D'autre part, Bassemere s'écrit Batsameri dans un texte latin en 1115 et Batsamere en 1140, et se réfère très probablement à un seigneur du lieu, d'autant plus qu'on connaît une charte datée de 1084 qui fait intervenir un nommé Batsamerus dont Batsameri est le génitif. Il faudrait donc comprendre : « Chapelle de Batsamere ».
Cette origine du toponyme est confirmée par une tradition, mise par écrit au XVIIe siècle, qui fixe l'origine du bourg aux défrichements importants des Xe et XIIe siècles.
Héraldique
Blason
« D'hermines à la bordure de gueûles qui est : Monseigneur Jehan De Blois dit Penthièvres ; au 2 d'hermines au lambel ancien à trois pans d'azur qui est : Monseigneur Richard de Bretagne Comte d'Estampes ; timbré à l'écusson ancien de France d'or à la chapelle d'argent ajourée d'azur, couverte, campanée, ouverte et maçonnée de sable ; aux lambrequins d'or portant à dextre : BATSAMER et à senestre : l'an 1084 ; supporté par deux Bars d'argent lorés d'or qui est : la LOIRE et la DIVATE ; à la devise d'or au nom de la CHAPELLE BASSE-MER ; le tout orthographié en caractères gothiques de sable et le tout cerclé au fond d'azur. »
Écusson
« D'hermines à la bordure de gueûles qui est : Monseigneur Jehan De Blois dit Penthièvres ; au 2 qui est : Monseigneur Richard de Bretagne Comte d'Estampes au lambel ancien à trois pendants d'azur ; sur le tout à l'écusson de gueûles à la chapelle d'argent, ajourée d'azur, couverte, campanée, ouverte et maçonnée de sable qui est : BATSAMER, accompagnée de deux Bars d'argent lorés d'or posés en pal à dextre et à senestre qui est : la LOIRE et la DIVATE ; le tout sommé et comblé d'or au nom de la CHAPELLE BASSE-MER, en caractères gothiques de sable. »
Logotype moderne
Les couleurs verte et bleue sont les symboles de l'eau et de la nature. Y sont représentés : la Loire, qui borde la commune, avec son île, le coteau et le clocher. Y figure également un soleil levant de couleur rouge.
Patrimoine
Architecture profane
- Maisons anciennes.
- Moulin à vent de Bois-Méchine de 1750.
- Château de la Vrillière du XVIIe : le logis principal, le pigeonnier et les bâtiments entourant la cour sont inscrits aux Monuments historiques.
- Château La Mazure des XVIIe et XIXe siècles.
- Vestiges du château de l'Épine Gaudin.
Architecture sacrée
- Église Notre-Dame reconstruite entre 1874 et 1892, néo-gothique : statue monumentale de la Vierge et grand calvaire.
- Chapelle Saint-Simon du XVIe siècle, restaurée en 1775 et qui fut bénite en 1640 par Richelieu.
- Chapelle Saint-Pierre-ès-Liens d'origine XVIe siècle, restaurée : charpente en coque de bateau renversé.
- Croix de Beauchêne, Croix Bertin, Croix du Chardonneau, souvenirs des massacres de la Révolution.
- Calvaire au Chêne.
- Croix de mission en fer forgé de 1907, au Bois-Breton.
Tourisme
La Chapelle-Basse-Mer bénéficie d'une situation privilégiée entre Loire et vignoble.
Première commune de Loire-Atlantique pour les touristes venant du Maine-et-Loire, elle est traversée par la Route Touristique du Vignoble Nantais offrant ainsi aux visiteurs l'occasion de découvrir son fleurissement (la ville s'est vu décerner 3 fleurs), son patrimoine, sa gastronomie mais aussi, tout proches, le marais de Goulaine et son château.
Spécialités gastronomiques
La Chapelle-Basse-Mer partage la gastronomie typique des bords de Loire :
- brochet et sandre au beurre blanc ;
- cuisses de grenouilles ;
- anguille ;
- lamproie ;
- canard au Muscadet, etc.
Sentiers Pédestres
Numéro du circuit Nom du circuit Longueur en km / estimation de durée 17 Circuit de La Vallée 13,8 km - 4 h 00 18 Circuit Champs et Divatte 9,7 km - 3 h 30 19 Circuit de la Haute Chapelle 6,6 km - 2 h 00 Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2527 2675 2970 3560 4012 4272 4592 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
- Jean II de Montfort
- Margot la Boiteuse
- Olivier de Clisson
- Jean de Blais
- Jacques Demy (1931-1990) est réfugié à La Chapelle-Basse-Mer de septembre 1943 à août 1944 chez un couple dont le mari est sabotier au village de la Pierre percée ; durant cette période, il réalise de petits films d'animation (peinture sur pellicule), notamment à propos des attaques aériennes sur le pont de Mauves (cf. le film d'Agnès Varda Jacquot de Nantes ; en octobre 1955, il tourne ici son premier film, le court-métrage documentaire Le Sabotier du val de Loire.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Lien vers le site officiel de la mairie.
- La Chapelle-Basse-Mer sur le site de l'Institut géographique national
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