- La boissière-du-doré
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La Boissière-du-Doré
La Boissière-du-Doré
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton du Loroux-Bottereau Code Insee abr. 44016 Code postal 44430 Maire
Mandat en coursMaurice Poilane
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Vallet Site internet http://www.cc-vallet.fr/ Démographie Population 822 hab. (2006) Densité 87 hab./km² Gentilé Boissiériens, Boissiériennes Géographie Coordonnées Altitudes mini. 50 m — maxi. 106 m Superficie 9,41 km² La Boissière-du-Doré est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire. (Son nom en dialecte angevin est La Bouézyere).
Cette commune est située sur la rive droite de la rivière Divatte et faisait partie des Marches d'Anjou jusqu'au XVIIIe siècle.
La commune se dénommait La Boissière jusqu'au décret du 10 mai 1962 qui la dénomma La Boissière-du-Doré.Sommaire
Géographie
- Situation
La Boissière-du-Doré se situe à 5 km de Landemont, à 7 km de Saint-Laurent-des-Autels, à 10 km de Vallet, 17 km d'Ancenis, 20 km de Beaupréau, 37 km de Nantes, 46 km de Cholet et 75 km d'Angers.
Les communes limitrophes de La Boissière-du-Doré sont La Remaudière en Loire-Atlantique ainsi que Landemont, Saint-Christophe-la-Couperie et Le Puiset-Doré en Maine-et-Loire. La commune jouxte le Maine-et-Loire sur les deux tiers de ses limites.
Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, La Boissière-du-Doré était une commune rurale non polarisée (cf. Communes de Loire-Atlantique), ne faisant partie d'aucune aire urbaine ni d'aucun espace urbain.
- Topographie
La commune de La Boissière-du-Doré est enclavée par une boucle formée par la rivière Divatte, qui s'écoulant depuis l’est et le Maine-et-Loire, s'oriente vers le nord et la contourne par l'ouest. La Divatte représente le dernier tiers des limites de la commune.
Origine du patronyme de la commune
- La Boissière : le nom de la commune vient de buxeria, qui signifie « buis » en latin. Les documents anciens indiquent "Boexière" au XVIe siècle et "Boixière" au XVIIIe siècle.
- Du Doré : il y aurait deux origines possibles.
- - 1 °/ Soit du nom de la famille Du Doré, en effet, en 1848, le maire de l'époque, Arthur Barbier Du Doré, ajoute à "La Boissière" son propre nom, mais ce fut de courte durée car le maire suivant M. Rousselot rétablit le nom de La Boissière. En 1917 réapparaît de nouveau dans les registres de l'état-civil le nom de "La Boissière-du-Doré".
Cent ans plus tard, en 1948 la commune place à sa tête un descendant de la famille Du Doré. - - 2 °/ Une autre version consiste à affirmer que le qualificatif de "DORÉ" que l'on retrouve aussi dans des appellations de communes (Le Puiset-Doré) ou lieux-dits voisins (Le Doré), aurait pour origine les paillettes d'or véhiculées par les rivières. À Saint-Pierre-Montlimart, non loin d'ici, furent exploitées autrefois des mines d'or.
- - 1 °/ Soit du nom de la famille Du Doré, en effet, en 1848, le maire de l'époque, Arthur Barbier Du Doré, ajoute à "La Boissière" son propre nom, mais ce fut de courte durée car le maire suivant M. Rousselot rétablit le nom de La Boissière. En 1917 réapparaît de nouveau dans les registres de l'état-civil le nom de "La Boissière-du-Doré".
Histoire
- En 1026 , Foulque Nerra , s’empara de la seigneurie de Montfaucon et à partir de ce moment-là, toutes les paroisses des baronnies de Champtoceaux et de Montfaucon sont attribuées à l’Anjou sur le plan féodal mais attachées au diocèse de Nantes pour le spirituel, d’où l’expression « du diable d’Anjou et du bon Dieu de Nantes ».
- En 1456, la seigneurie de la Boissière appartient à Maurice de La Noë.
- Jusqu'au XVIIIe siècle siècle, la paroisse de La Boissière fit partie du duché d'Anjou et des Mauges.
- En 1790 , lors de la création des départements français, La Boissière, bien que située sur la rive droite (versant angevin) de la Divatte, constitua, à partir de cette date, une enclave angevine puisque faisant partie de la Loire-Atlantique, département auquel elle ne doit son appartenance qu’à une négligence de ses habitants : en effet, ceux-ci omirent d’envoyer des délégués à la convocation des Etats généraux à Paris en 1789 lors du remplacement des provinces par les départements, pour donner un avis sur le sort qui leur serait réservé étant donné leur situation particulière (La Boissière faisait alors partie du duché d'Anjou et des marches communes de Bretagne et d’Anjou avec d'autres paroisses angevines telles que Champtoceaux, Landemont, Liré, Montfaucon, car toutes ces paroisses relevaient du diocèse de Nantes tout en faisant partie du duché d'Anjou). Cette absence de représentant à la convocation des États généraux, eut pour conséquence, en 1790, le rattachement arbitraire de la commune à la Loire-Inférieure, au seul motif qu’elle dépendait au même titre que les autres paroisses angevines du Diocèse de Nantes. La Boissière fut donc à cette occasion détachée des Mauges et la Divatte perdit son rôle historique de frontière entre l’Anjou et la Bretagne.
(Seule une volonté manifeste de la population peut permettre un éventuel retour de la commune au sein des Mauges et du département de Maine-et-Loire au moyen d'une consultation populaire de type référendaire. L'exemple voisin de la commune Le Puy-Saint-Bonnet témoigne de la possibilité d'une telle initiative. En effet, en 1973 les habitants du Puy-Saint-Bonnet décidèrent de se séparer du département des Deux-Sèvres afin de rejoindre celui du Maine-et-Loire et de pouvoir ainsi s'associer à l'agglomération urbaine de Cholet, ce qui fut effectivement réalisé la même année ).
Il existe bien sûr d'autre cas similaires en Loire-Atlantique/Vendée : Remouillé, paroisse poitevine qui fut incorporée par erreur, en 1790, au nouveau département de la Loire-Inférieure, Saint-André-13 voies paroisse bretonne qui fut incorporée à la Vendée etc.... Les exemples sont légion, dans toutes les provinces.- la chapelle de l'Aubinière (XVIIIe siècle), édifiée à l'initiative de René Fournier, curé de l'église Saint-Nicolas de Nantes, devenu ensuite évêque du diocèse de Nantes. La paroisse de la Boissière-du-Doré dépendra du diocèse de Nantes.
- l'ancien manoir de La Cour (ou Cour-Bellière) ayant appartenu au sénateur de la Loire-Inférieure, Charles François-Saint-Maur (1869-1949), défenseur de la mémoire de l'Anjou et ami personnel de l'écrivain angevin René Bazin.
- En 1790, lors de la création des départements français, la commune de La Boissière-du-Doré est rattachée au tout nouveau département de la Loire-Inférieure.
Blasonnement
La Boissière-du-Doré - Description : Parti d'argent à l'orle d'hermine et d'azur à l'orle de lys d'or ; sur le tout : un écusson d'or à une branche de buis de sinople.
- La commune est située en limite de la Bretagne et de l'Anjou. L’hermine évoque le blasonnement de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Le buis évoque l'origine du nom de la commune ; le champ d'or rappelle le patronyme d'un ancien maire.[1]
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Maurice Poilane Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[2])1962 1968 1975 1982 1990 1999 520 523 517 551 627 672 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'Espace zoologique de La Boissière-du-Doré a été fondée en 1984 sous l'impulsion de Monique Laurent. Le zoo devient un refuge pour les animaux menacés dans leur milieu naturel (lions et loups en 1985, tigres et zèbres en 1987…).
L'année 1989 est une date importante pour le zoo de la Boissière-du-Doré, puisqu'il voit l'arrivée d'un couple d'orangs-outangs qui donne naissance au premier bébé orang-outang né en France et élevé par sa mère. Fort de cet événement, deux nouvelles femelles rejoignent cette petite famille. Depuis, quatre nouvelles naissances ont été enregistrées, dont deux en 2002 : le groupe d'orangs-outangs est aujourd'hui le plus grand d'Europe.
Le zoo participe à la sauvegarde des animaux menacés dans le cadre des Programmes européen d'élevage. Il se voit ainsi confier des petits pandas, des tamarins, des panthères longibandes, des langurs de Java, des lions d'Asie, des oryx, des géladas, des gorilles…
Communauté de communes
- La Boissière-du-Doré est membre de la communauté de communes de Vallet dont elle est séparée géographiquement par le territoire de la commune de La Remaudière elle-même rattachée à la communauté de Communes Loire-Divatte.
- La Boissière-du-Doré fait partie du canton du Loroux-Bottereau.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
- Site officiel de la Mairie de La Boissière du Doré et de la Communauté de Communes de Vallet
- La Boissière-du-Doré sur le site de l'Institut géographique national
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Catégorie : Commune de la Loire-Atlantique
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