- L'étoile de caen
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Étoile ferroviaire de Caen
L'étoile ferroviaire de Caen est un ancien réseau ferroviaire constitué autour de la ville de Caen puis de son agglomération à partir de 1855.
La plupart des lignes créées au XIXe siècle ont disparues dans la deuxième partie du XXe siècle. Toutefois une bonne part des anciennes plates-formes ferroviaires a été préservée et certaines ont été transformées en voies routières (boulevard Weygand,...) ou en chemins pédestres (promenade Napoléon, ligne Caen-Laval à Fleury-sur-Orne,...). On peut les distinguer sur les photos aériennes (Google Maps, Géoportail).Sommaire
Histoire
Ouverture des lignes ferroviaires
Ouverture Ligne ferroviaire Détails Paris Saint-Lazare - Caen-Ouest - Cherbourg
(1855-1857)29 décembre 1855 Mantes-la-Jolie - Mondeville (gare provisoire) Prolongement de la ligne de Mantes à Lisieux 24 juin 1857 Mantes-la-Jolie - Caen Ouverture de la gare de Caen (gare de l'Ouest ou d'État) 17 juillet 1858 Mantes-la-Jolie - Cherbourg Prolongement de la ligne de Mantes à Caen Caen - Flers
(1873)10 mai 1873 Caen - Flers Prolongement de la ligne Cerisi - Berjou Caen-Ouest - Caen Saint-Martin - Courseulles
(1875-1877)30 juin 1875 Caen Saint-Martin - Luc 31 août 1876 Caen Saint-Martin - Courseulles Prolongement de Caen Saint-Martin - Luc jusqu'à Saint-Aubin puis Courseulles 12 septembre 1877 Caen Saint-Martin - Caen Ouest Raccordement entre les deux gares Caen - Dozulé-Putot
(1881)1er mai 1881 Caen - Dozulé-Putot Correspondance avec Mézidon - Dives prolongée en 1882 jusqu'à Deauville[1]. Caen - Vire
(1886-1891)22 août 1886 Caen - Aunay-St Georges 1er juin 1891 Caen - Vire Prolongement de Caen - Aunay-St Georges Chemins de fer du Calvados
(1893-1904)4 juillet 1893 Ouistreham ou Dives Ouverture de Caen Saint-Pierre - Bénouville 1902 Caen Ouest - Falaise-Château 18 janvier 1904 Falaise-Château - Falaise 1904 Caen Saint-Pierre - Caen Ouest Raccordement Port de Caen - Société métallurgique de Normandie - Mines de Soumont-Saint-Quentin
(1917 ou 1920)1920 Port de Caen - SMN - Mines Chemin de fer minier à voie normale Fermeture des lignes
Du fait de la concurrence accrue de l'automobile, plusieurs lignes ont été fermées à la circulation à partir des années 1930, puis déclassées.
- Chemins de fer du Calvados à voie étroite (60 cm)
- Potigny - Falaise en 1932 et Caen Ouest - Potigny en 1933
- Caen Ouest - Caen Saint-Pierre - Bénouville en 1944
- chemin de fer minier Caen - Soumont-Saint-Quentin
Le réseau
Il existait en fait plusieurs réseaux qui ont évolué différemment :
- le réseau des chemins de fer du Calvados à voie étroite de type Decauville repris en 1922 par les Chemins de fer et transport automobile et fermé progressivement entre 1929 et 1944 ;
- les réseaux de la Compagnie de chemin de fer de Caen à la mer et de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest qui ont fusionné au sein de la SNCF et dont une grande partie du réseau a été fermée après la seconde guerre mondiale
- le réseau de desserte des zones industrielles dont les embranchements ont considérablement été réduits.
Le réseau s'organisait en étoile autour de Caen. La Ligne Paris-Cherbourg en était l'armature principale, les gares de Mézidon, Lisieux et Serquigny à l'est et de Lison à l'ouest jouant le rôle de nœuds secondaires. Dans le sens des aiguilles d’une montre, on pouvait donc citer les lignes suivantes avec en gras les lignes encore en service commercial :
- Desserte du port de Caen ;
- Caen - Dozulé-Putot (correspondance pour la côte Fleurie via la ligne Mézidon - Dives-Cabourg) ;
- Caen - Paris, via Mézidon, Lisieux et Serquigny ;
- Caen - Tours, via la ligne Le Mans - Mézidon ;
- Caen - Orbec, via Lisieux ;
- Caen - Rouen-Rive-Droite, via la ligne Serquigny - Oissel ;
- Caen - Falaise des Chemins de fer du Calvados, à voie étroite de 60 cm;
- Caen - Soumont-Saint-Quentin, via les aciéries de Mondeville (SMN) ;
- Caen - Laval, via Flers-de-l'Orne ;
- Caen - Vire, via Aunay-sur-Odon (correspondance vers Granville) ;
- Caen - Cherbourg, via Lison ;
- Caen - Rennes, via la ligne Lison - Lamballe ;
- Caen - Courseulles, via Luc-sur-mer ;
- Caen - Courseulles, via Ouistreham et Luc-sur-mer (voie étroite de 60 cm).
Aujourd'hui seuls la ligne Paris - Cherbourg et ses différents branches sont desservis par les TER Basse-Normandie et par des rames corails Intercités. La desserte du port est également assurée, même si le nombre d'embranchements industriels s'est considérablement réduit. Il n'y a pas de projet concret pour l'instant concernant l'ouverture de voies nouvelles, le projet de LGV Normandie ayant été pour l'heure abandonné. Techniquement, Caen n'est donc plus une étoile ferroviaire puisqu'il s'organise autour d'un axe unique, puisque que les quatre autres branches ont été fermées . Les gares de Mézidon (vers Tours), Lisieux (vers la côte Fleurie), Serquigny (vers Rouen) et de Lison (vers Rennes) jouent encore ce rôle. Du point de vue de l'organisation du service commercial, la gare de Caen reste toutefois au cœur d'un réseau inter-régional important.
Sources
Notes et références
Bibliographie
- « Cent ans de service sur les rails de Paris à Trouville-Deauville », par Vauquesal-Papin, la Vie du Rail, n°359, 1964.
Annexes
Articles connexes
- Gare de Caen
- Gare de Caen Saint-Martin
- Gare de Caen Saint-Pierre
- Chemin de fer de la Suisse Normande
- Ligne de Caen à la mer
- Ligne Caen - Vire
Liens externes
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