- L'Hôpital-sous-Rochefort
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L'Hôpital-sous-Rochefort Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Loire Arrondissement Montbrison Canton Boën Code commune 42109 Code postal 42130 Maire
Mandat en coursAndrée Beal
2001-2008Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Astrée Démographie Population 104 hab. (2006) Densité 90 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 411 m — maxi. 578 m Superficie 1,15 km2 L'Hôpital-sous-Rochefort est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
L'Hôpital-sous-Rochefort fait partie du Forez.
Histoire
Située sur l'ancienne route reliant Lyon à Clermont et Limoges, la ville a été un relais important. Un prieuré casadéen y a été créé avec un hôpital, hospicium, puis des hostelleries et des auberges dans le faubourg nord-ouest. Il y avait par exemple celle du "Lion d'Or" où Montaigne aurait logé en 1581 à son retour du voyage d'Italie.
Bien que le prieuré puisse être plus ancien, c'est en 1116 qu'il apparaît dans une charte d'échange entre l'archevêque de Lyon et l'abbaye de la Chaise-Dieu.
Le preuré est sans défense et doit subir plusieurs pillages pendant la guerre de Cent Ans après 1350. En 1439, le comte Charles Ier de Bourbon accorde aux habitants le droit de construire un rempart autour de la ville. Guillaume Mastin de la Merlée, faisant partie de la famille de Merlée possédant des biens autour de Noirétable et Saint-Julien-la-Vêtre, a été prieur à L'Hôpital entre 1467 et 1485. Il a fait d'importants aménagements dans le logis prieural et dans l'église.
Les nouveaux tracés de routes au XVIIIe siècle ont fait éviter le village à la route Royale devenue la route Nationale 89. C'est avec l'arrivée du chemin de fer et la gare de l'Hôpital que le village a retrouvé un peu d'animation.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2008 Andrée Beal 2008 Jacky Thévenet Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 222 244 132 132 124 109 104 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- Ancienne église du prieuré dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu depuis l'accord de 1116 avec l'archevêque de Lyon. Il ne reste de l'église romane que le carré de la croisée du transept.
La nef a été refaite au XVe siècle ainsi que le clocher terminé en même temps que l'enceinte du village. La voûte de la nef est refaite par la prieur Guillaume de la Merlée. La voûte initiale était voûtée en berceau en plein cintre. Les croisillons et la travée du chœur sont voûtés en berceau brisé. Sur chaque croisillon sont ouvertes des chapelles avec absidioles communiquant avec le chœur. Le chœur comprend une travée droite se terminant sur une abside hémi-circulaire voûtée en cul-de-four.
- Le chœur a conservé des peintures murales du XVe siècle. Elles étaient connues depuis le XIXe siècle. En 2002, le restaurateur G.Emond a établi la stratification de celles-ci entre le XVe et XVIe siècles.
- Le prieur Guillaume Mastin de la Merlée a fait peindre, vers 1485, les symboles des évangilistes sur la voûte de la travée du chœur.
- La représentation de la Résurrection sur la voûte en cul-de-four de l'abside a été peinte par son successeur, Claude Raybe de Saint-Marcel d'Urfé, prieur de 1485 à 1509. Au XVIIIe siècle a été ajouté des scènes de la vie de la Vierge en camaïeu bleu au-dessus du Jugement dernier - Annonciation à droite et Visitation à gauche - avec des motifs (pampre de vigne, pots à feu ...).
- L'église possède un très belle statue de Vierge à l'Enfant attribuée à l'école de Michel Colombe. Mais elle peut aussi avoir été exécutée par Jean de Chartres qui a travaillé pour les ducs de Bourbon dans la mesure où elle a été commandée par le prieur Claude Raybe de Saint-Marcel d'Urfé qui en était le conseiller au début du XVIe siècle.
- Prieuré[4].
- Les bâtiments se trouvaient autour d'une cour rectangulaire. Le corps de bâtiment nord était intégré au rempart en comprend deux tours. Une porte du corps de bâtiment sud, aujourd'hui murée, permettait d'accéder à l'église. Les bâtiments ont été remaniés par le prieur Guillaume de Merlée et les dote de grandes cheminées qui portent ses armes. Le prieuré a commencé à décliner au XVIIe siècle. Le prieuré a été vendu comme bien national à la Révolution et divisé en plusieurs lots. Il a été ravagé par un incendie en 1960.
- Porte de Boën[5].
- C'est un reste du rempart entourant le village construit à partir de 1439.
- Maison Coupat[6] :
- La maison a appartenu à la famille Coupat jusqu'en 1936. Cette famille présente dans le village depuis le XVIe siècle comme des bourgeois aisés, maîtres de postes, magistrats et notaires.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Notes et références
- L'Hôpital-sous-Rochefort sur le site de l'Insee
- Notice no IA42001004, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Eglise prieurale, puis église paroissiale Notre-Dame
- Beigbeder, Olivier : Forez - Velay roman, Éditions Zodiaque, La Pierre-qui-Vire (France), 1962; pp. 25
- Notice no IA42001005, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Prieuré de bénédictins
- Notice no IA42001158, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Fortification d'agglomération
- Notice no IA42001012, sur la base Mérimée, ministère de la Culture : Maison de notable, puis pensionnat Sainte-Thérèse, de religieuses de l'Enfant-Jésus de Claveisolles
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Loire
- Ancienne église du prieuré dépendant de l'abbaye de la Chaise-Dieu depuis l'accord de 1116 avec l'archevêque de Lyon. Il ne reste de l'église romane que le carré de la croisée du transept.
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