Knicks

Knicks

Knicks de New York

Knicks de New York Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Date de fondation 1946
Couleurs Orange et bleu
Salle Madison Square Garden
(19 763 places)
Manager Donnie Walsh
Entraîneur Mike d'Antoni

Les Knicks de New York (New York Knicks en anglais) sont une franchise de basket-ball NBA qui évolue à domicile au Madison Square Garden. L'équipe fait partie du holding Cablevision.

Sommaire

Origine du nom

Le nom de la franchise, Knicks, est la contraction de Knickerbockers, d'après Father Knickerbocker, symbole populaire de la ville de New-York issu d'un livre de Washington Irving, et qui était présent sur le premier logo du club[1]. Le terme Knickerbocker est fortement attaché à la ville de New-York et désigne également les plus anciennes familles de la ville, qui descendraient des premiers colons hollandais. Le nom de New York Knickerbockers avait déjà été utilisé par l'une des premières équipes organisées de base-ball, fondée en 1845.

Historique de la franchise

Les Knicks sont fondés en 1946 à New York, avec 10 autres franchises, à la création de la BAA (qui deviendra la NBA 3 ans plus tard). De ces franchises originelles, les Knicks sont avec les Boston Celtics la seule franchise à n’avoir jamais déménagé. Le Madison Square Garden, souvent occupé par les matchs de basket universitaire et de hockey sur glace, poussent les Knicks à jouer la plupart de leurs matchs à domicile au 69th Regiment Armory. Durant les premières saisons, les Knicks ne disputent pas le titre NBA en dépit de résultats corrects. On peut néanmoins noter la performance de Carl Braun, alors rookie en 1947-48, qui marque 47 points face à Providence. Cette performance devient alors le record de points marqué par un rookie en un match. Ce record est maintenant détenu par Wilt Chamberlain avec 58 points.[2]

Avant la saison 1949-50, la fusion de la BAA avec la NBL donne naissance à la NBA.

(1950-1967) Des débuts difficiles

Pour la saison 1950-51, les Knicks font signer le premier joueur noir américain de la ligue : Nathaniel Clifton. Sans Braun, parti faire son service militaire, et en dépit d’un bilan de 36 victoires pour 30 défaites à la fin de la saison régulière, les Knicks parviennent jusqu’en finales NBA face aux Rochester Royals. Les Royals remportent les trois premières manches, mais les Knicks se ressaisissent et gagnent les trois suivantes, poussant la série à un septième match décisif. Lors de ce match, le score est de 75 partout à 40 secondes de la fin. Bob Davies, joueur des Royals, marque alors deux lancers-francs. Les règles de l’époque jouaient la balle en entre-deux après un lancer-franc. Les Royals récupèrent le ballon et le conservent jusqu’à la fin du match pour remporter finalement le titre sur un score de 79 à 75. Les deux saisons suivantes, les Knicks atteignent de nouveau les finales NBA, pour perdre à chaque fois contre les Minneapolis Lakers.

Durant la saison 1953-54, Harry « The Horse » Gallatin prend 33 rebonds face aux Fort Wayne Pistons. Seul Willis Reed égalera ce record de la franchise en 1971. Les Knicks terminent cette saison avec 44 victoires pour 28 défaites mais n’arrivent pas à atteindre les finales. Cette saison amorce un déclin long de dix ans. Jusqu’en 1958-59 les Knicks atteignent à chaque reprise les playoffs, sans jamais accéder aux finales. Mais au fil des années le bilan annuel s’érode. Durant la saison 1959-60, les Knicks ne remportent que 27 victoires et ne vont pas en playoffs pour la première fois de leur existence. Paradoxalement, les Knicks établissent leur record historique en marquant 117 points de moyenne par match. Cette saison, face à Syracuse, Richard Guerin, auteur de 57 points, devient le premier Knick à marquer plus de 50 points dans un match. Mais la défense new-yorkaise est désastreuse, avec près de 120 points de moyenne encaissés par match. Le 24 janvier, les St Louis Hawks marquent 155 points face aux Knicks (record de points encaissés par la franchise). L’année suivante, les Knicks ne remportent que 21 victoires, plus faible record de la franchise. Les années suivantes ne sont guère plus reluisantes. Le 2 mars 1962, Wilt Chamberlain des Philadelphia Warriors marque 100 points face aux Knicks, record encore aujourd’hui en vigueur. La sélection de Willis Reed à la draft 1964 va enfin permettre aux Knicks de décoller. Son impact est immédiat : le pivot est élu rookie de l’année et les Knicks remportent pour la première fois en 5 ans plus de 30 victoires en saison régulière. Le bilan de 31 victoires pour 49 défaites ne permet certes pas à New York de rallier les play-offs, mais les Knicks semblent enfin être sur la bonne voie. Deux ans plus tard, en 1966-67, les Knicks retrouvent les play-offs, emmenés par Willis Reed (nommé dans la All NBA Second Team) et Dick Van Arsdale.

(1967-1973) L’ascension jusqu’aux titres

Bill Bradley

À la mi-saison 1967-68 l’entraîneur Dick McGuire est remplacé par William « Red » Holzman. L’impact est spectaculaire : alors à 15-22 les Knicks terminent la saison avec un 28-17 sur la seconde partie de la saison. Avec 43 victoires au total, les Knicks réalisent leur première saison à plus de 50% de victoires depuis 9 ans. À la fin de la saison régulière, un certain Phil Jackson est nommé dans la All Rookie team.

Le succès continue la saison suivante avec 54 victoires synonyme d’une troisième place dans l’Eastern Division. Le 19 décembre ils échangent Walt Bellamy contre Dave DeBusschere. New York chute en playoffs face à Boston. Mais l’ascension des Knicks est amorcée.

En 1969-70 les Knicks remportent 60 victoires grâce à une défense de fer et à un jeu très collectif. Willis Reed est nommé MVP, Red Holzman entraîneur de l’année. New York arrive sans encombres jusqu’en finales NBA, où ils affrontent les Los Angeles Lakers de Jerry West et Wilt Chamberlain. La série est très disputée et va jusqu’à la septième manche décisive. Willis Reed, blessé lors du cinquième match est considéré comme indisponible pour le reste des finales. Mais il prend finalement part à la septième manche pour insuffler le souffle nécessaire à son équipe. New York remporte le match et le premier titre de son histoire, Reed est élu MVP des finales.

L’équipe des Knicks est redoutable entre Walt Frazier, Willis Reed, Dick Barnett, Dave DeBusschere et Bill Bradley : ces quatre joueurs auront leurs maillots retirés aux Knicks. Les Knicks chutent cependant en finales de conférences face aux Baltimore Bullets, lors de la dernière manche, à domicile, avec seulement 2 points d’écart. Les Bullets avaient remporté 10 matchs de moins que les Knicks lors de la saison régulière.

Au début de la saison 1971-72 les Knicks acquièrent Earl « The Pearl » Monroe. Son jeu spectaculaire séduit le public du Madison Square Garden. Shooteur accompli, il enregistre une moyenne de 16 points sur sa carrière à New York, avant d’avoir son maillot retiré et d’entrer au Hall of Fame à la fin des années 1980. La défense solide des Knicks leur permet d’atteindre les finales NBA face aux Los Angeles Lakers. Bien qu’ayant remporté la première rencontre, New York s’effondre et laisse passer les quatre manches suivantes et par la même occasion le titre.

Les Knicks prennent leur revanche en 1972-73 : ils retournent en finales face aux Lakers et remportent la série en perdant le premier match mais en remportant les quatre manches suivantes. Malheureusement, les saisons suivant le titre ne seront pas aussi victorieuses.

(1973-1985) Le déclin

En 1973-74, les Knicks sont battus par les Boston Celtics en finales de Conférence. La saison suivante, New York, avec 40 victoires en saison régulière, est sous la barre des 50 % pour la première fois en 8 ans. Les deux saisons suivantes sont exactement du même ordre.

L’entraîneur Red Holzman est remplacé au début de la saison 1977-78 par Willis Reed : l’équipe repasse juste la barre des 50% en saison régulière avec 43 victoires. Cette saison est la seule saison complète effectuée par Bob McAdoo au sein des Knicks, arrivé de Buffalo la saison passée, et transféré à Boston dans le courant de la saison suivante. Durant cette saison, McAdoo marque plus de 26 points de moyenne. Seul Richard Guerin avait fait mieux au début des années 1960. Durant l’intersaison, les Knicks sélectionnent Michael Ray Richardson avec le 4e choix de la draft.

L'année 1978-79 commence mal, et les Knicks limogent Willis Reed pour faire revenir Red Holzman. L’équipe ne finit qu’avec 31 victoires. Pour la première fois dans l’histoire des Knicks, aucun joueur ne participe au All-Star Game.

En 1979-80 l’équipe s’améliore légèrement et achève la saison régulière sur un bilan de 39 victoires. Michael Ray Richardson mène alors la ligue aux passes décisives et aux interceptions. À la fin de cette saison, le pivot Bill Cartwright est nommé dans la All Rookie Team en compagnie de Larry Bird et Magic Johnson. L’équipe semble revigorée et remporte 50 matchs durant la saison 1980-81. Mais l’illusion ne dure qu’un an et les Knicks retombent à 33 victoires en 1981-82. Red Holzman prend alors sa retraite.

Il est remplacé par Hubie Brown qui mène la franchise à 44 victoires pour 38 défaites en 1982-83. En play-offs, les Knicks passent un tour avant d’être éliminés par les futurs champions, les Philadelphia Sixers.

Bernard King arrive durant l’intersaison 1983 en provenance de Golden State, en échange de Richardson. Avec 26,3 points de moyenne (5e en NBA), il est nommé dans la All-NBA First Team tandis que les Knicks remportent 47 matchs. Le premier tour des play-offs face aux Detroit Pistons est mémorable, la série s’achevant au terme d’une prolongation lors du cinquième match décisif. King enregistre une moyenne de 42 points sur ces 5 matchs.

En 1984-85, Bernard King devient le premier Knicks à mener la ligue aux points. Mais sa carrière prend un tournant dramatique quand il se blesse le genou droit en mars. Les ligaments déchirés, King part en rééducation pendant 2 ans. Cet évènement est fatal à New York qui perd douze matchs d’affilée après la blessure de King. Les Knicks ne remportent que 24 victoires cette saison. Cette fin de saison catastrophique a néanmoins un avantage : elle offre aux Knicks le premier choix de la draft 1985, avec lequel ils sélectionnent le pivot Patrick Ewing.

(1985-1991) Patrick Ewing, le nouveau leader des Knicks

Bien que manquant 32 matchs durant sa première saison, Ewing est nommé rookie de l’année, avec 20 points et 9 rebonds de moyenne. Les Knicks stagnent toujours à 23 victoires. Derrière Patrick Ewing, il n’y a aucun joueur dominant à New York, bien que 7 joueurs ont une moyenne supérieure à 10 points par match. La saison 1986-87 n’est guère mieux, avec 24 victoires. Ewing manque encore 19 matchs.

C’est l’arrivée de Rick Pitino pour la saison 1987-88 qui va enfin faire bouger les choses : New York remporte 14 matchs de plus que la saison précédente. Avec seulement 38 victoires, ils arrachent même une place en play-offs. Mark Jackson est nommé rookie de l’année, avec 10,6 passes décisives par match. Jackson devient par la même occasion le rookie le plus bas drafté (en 18e position) de l’histoire de la ligue à avoir remporté ce titre.

Les bons résultats continuent en 1988-89 avec un record de 26 victoires consécutives à domicile. La saison s’achève sur 52 victoires pour 30 défaites, soit le meilleur ratio depuis l’année du titre de 1973. Mais New York est battu dès le second tour des playoffs par les Bulls de Jordan.

Les Knicks veulent faire venir quelqu’un de puissant pour soutenir Ewing dans la raquette : ils trouvent la solution avec Charles Oakley, transfuge de Chicago en échange de Bill Cartwright. Mais le départ de Rick Pitino pour l’université de Kentucky (remplacé par Stu Jackson) ralentit la progression de l’équipe. New York finit la saison régulière avec 45 victoires, emmené par les 28,6 points de moyenne d’Ewing.

En playoffs face à Boston, les Knicks deviennent la troisième équipe de l’histoire de la ligue à gagner la série après avoir perdu les deux premiers match. L’aventure s’achève contre Detroit au tour suivant.

Rien ne s’améliore en 1990-91, les Knicks finissent avec 39 victoires. Le remplacement de Stu Jackson par John McLeod pendant la saison n’est pas le déclencheur espéré.

(1991-1995) L’ère Riley

Pour la saison 1991-92, le nouveau président du club Dave Checkets s’offre un entraîneur de grand standing : Pat Riley, quatre fois champion avec les Lakers durant les années 1980, n’a jamais remporté moins de 50 victoires en saison régulière en tant qu’entraîneur.

La méthode de Riley porte ses fruits : les Knicks remportent 51 matchs. En plus d’Ewing, Riley peut compter sur John Starks, arrivé la saison dernière, et qui est maintenant le second meilleur marqueur de l’équipe. Starks devient le chouchou des fans grâce à son parcours atypique : il galère plusieurs années dans les ligues mineures avant de trouver sa place en NBA. Cette saison est également la première pour Anthony Mason au sein des Knicks, qui comme Starks deviendra un favori des fans et modèlera l’image des Knicks durant les années 1990. La saison des Knicks s’achève au septième match du second tour des playoffs face aux futurs champions : les Chicago Bulls.

Avant le démarrage de la saison 1992-93, Mark Jackson est transféré aux Los Angeles Clippers dans un échange à trois équipes contre Charles Smith et Doc Rivers. Cette saison est excellente : les Knicks remportent 60 matchs, soit la meilleure saison de leur histoire, et font figure de sérieux prétendants au titre. Riley remporte le titre d’entraîneur de l’année. En finales de Conférence, les Knicks remportent les deux premiers matchs de la série face à Chicago. Mais les Bulls de Jordan remportent les quatre matchs suivants.

Le départ en retraite de Jordan durant l’été 1993 fait des Knicks l’un des favoris pour la saison 1993-94.

En décembre le meneur Doc Rivers se blesse au genou pour la saison, mais les Knicks font venir Derek Harper en provenance de Dallas pour le remplacer, en échange de Tony Campbell.

Avec une défense de fer, n’accordant que 91,5 points en moyenne aux adversaires (le quatrième plus faible total depuis l’instauration de l’horloge à 24 secondes), les Knicks remportent 57 victoires.

Le parcours en play-offs est tumultueux : au premier tour les Knicks battent les voisins du New Jersey en 4 matchs avant de retrouver les Bulls au deuxième tour, qu’ils battent en 7 matchs. Les finales de Conférence se joueront également jusqu’à la septième manche décisive, que les Knicks remportent face aux Pacers de Reggie Miller sur une claquette dunk de P.Ewing. En finales, Les Knicks rencontrent les Houston Rockets. La série est très disputée mais finalement remportée par Houston au terme d’un septième match très compétitif. John Starks est notamment contré à deux reprises à la fin du match par Hakeem Olajuwon, qui empêche New York de prendre l’avantage dans ce match. Starks avait été contré a la dernière seconde du 6e match par Olajuwon, alors qu'il tentait le tir pour le titre. (il demandera par la suite à Ewing s'il été démarqué et Ewing lui dira qu'il était complètement ouvert).

En 1994-95, les Knicks finissent seconds de la Conférence Est derrière le Orlando Magic, avec 55 victoires. Patrick Ewing, Charles Oakley et John Starks (pour la première fois de sa carrière) sont nommés au All-Star Game de Minneapolis.

Durant les play-offs, New York affronte Indiana. Le premier match de la série est mémorable, sûrement le plus grand moment de la rivalité Knicks / Pacers, le premier rôle revenant à Reggie Miller, le bourreau des Knicks. Alors que New York a une avance de 6 points à la fin du match, Reggie Miller marque 8 points dans les 16 dernières secondes du match, sous les yeux ébahis du public du Madison Square Garden. La série va jusqu’à la septième manche décisive, où Patrick Ewing manque un lay up susceptible de faire revenir les Knicks à égalité dans les dernières secondes du match. Si la défense porte les Knicks en saison régulière, la difficulté à marquer en play-offs est fatale pour les Knicks.

Pat Riley prend cette défaite très amèrement, et démissionne le lendemain des finales NBA pour rejoindre en catimini le Miami Heat. Don Nelson, l’ancien entraîneur des Golden State Warriors, reprend les rennes de l’équipe.

(1995-1998) Toujours placés, jamais gagnants

La saison 1995-96 est mouvementée par certains transferts : Charles Smith, Herb Williams et Doug Christie quittent l’équipe. Mais l’entente entre Nelson et certains joueurs tend l’atmosphère du club, Nelson quitte le club en mars. Il est remplacé par Jeff Van Gundy, assistant de longue date à New York. Patrick Ewing est toujours le meilleur marqueur de l’équipe, bien secondé par Anthony Mason, qui avec 42 minutes par match est le joueur qui joue le plus par match dans la ligue. Plus surprenant, Mason, ailier fort, est le meilleur passeur de l’équipe avec 4,2 passes décisives par match. La saison des Knicks se termine en play-offs face aux inarêtables futurs champions, les Bulls de Jordan.

Durant l’intersaison, Anthony Mason est échangé aux Charlotte Hornets contre Larry Johnson. Allan Houston rejoint également les Knicks en tant qu’agent libre, avec un contrat aussi extravaguant qu’encombrant de 56 millions de dollars sur 6 ans. L’arrivée de Chris Childs et Buck Williams complète une équipe qui gagne 10 matchs de plus que la saison précédente, avec 57 victoires pour 25 défaites, soit le troisième meilleur résultat de l’histoire de la franchise, pour la première saison complète en tant qu’entraîneur de Van Gundy. John Starks est élu meilleur sixième homme de la ligue.

Après avoir battu les Hornets au premier tour des play-offs, les Knicks prennent une avance de 3 victoires à 1 face au Miami Heat durant le second tour. Mais lors du cinquième match, une bagarre éclate entraînant la suspension de quatre joueurs New Yorkais. Le Heat remporte les 3 manches suivantes et s’adjuge la série.

Les chances de succès pour la saison 1997-98 sont grandement remises en cause quand Patrick Ewing se blesse le poignet gauche à la fin décembre, mettant un terme à sa saison. Mais là où tout le monde s’attendait à un écroulement de l’équipe, Allan Houston et Larry Johnson haussent leurs niveaux de jeu pour conduire les Knicks à un bilan respectable de 43 victoires, assurant une septième place qualificative pour les play-offs, pour affronter le Miami Heat au premier tour. Déjouant tous les pronostics, les Knicks éliminent leurs rivaux, prenant au passage leur revanche sur la saison passée. Mais le retour d’Ewing ne permet pas à New York de passer le second tour face aux Indiana Pacers.

(1998-1999) L’incroyable saison

L’intersaison 1998 est marqué par deux transferts majeurs : le talentueux Latrell Sprewell, indésirable à Golden State après avoir tenté d’étrangler son entraîneur la saison passée, arrive en échange de John Starks. Le vieillissant Charles Oakley est quant à lui échangé contre Marcus Camby, un jeune intérieur longuiligne et prometteur mais fragilisé par les blessures.

Durant la saison 1998-99 raccourcie par la grève des joueurs, les Knicks se qualifient de justesse pour les play-offs avec un bilan final de 27 victoires pour 23 défaites. Les analystes donnent peu de chances aux Knicks face au premier de la Conférence Est, le Miami Heat.

Mais à la surprise générale, la série va jusqu’au cinquième match, remporté grâce à un exploit d’Allan Houston qui marque le panier de la victoire à 0.8 secondes de la fin. Son tir qui rentre en deux temps, après avoir rebondi contre l’arceau, fait tourner le chronomètre jusqu’au buzzer, empêchant le Heat de tenter un dernier tir.

Le second tour, face aux Atlanta Hawks, n’est qu’à un sens : les Knicks balayent les Hawks en 4 manches, pour retrouver les Indiana Pacers en finales de Conférence.

Les chances des Knicks sont encore plus amoindries quand Ewing doit mettre un terme à sa saison lors du second match des finales des Conférences, à cause d’un tendon d’achille partiellement déchiré. Les Knicks mènent la série 2 manches à 1 grâce à une fabuleuse action à 4 points (panier à 3 pts plus la faute) de Larry Johnson dans les derniers instants du match. Les Knicks s’imposent finalement en 6 manches, pour accéder aux finales NBA face aux San Antonio Spurs.

Sans Patrick Ewing, et avec un Larry Johnson limité par une blessure au genou, les Knicks sont battus en 5 manches par les Spurs menés par le duo d’intérieurs Duncan-Robinson.

La saison des Knicks n’en reste pas moins fantastique, New York a réussi l’incroyable performance d’être la première équipe classée 8e en playoffs à atteindre les finales NBA.

(1999-2003) L’après Ewing

En 1999-2000, malgré l’apport limité de Patrick Ewing qui ne joue que 60 matchs, les Knicks remportent 50 victoires, synonyme de deuxième place dans la Conférence Est. Après avoir rapidement disposé de Toronto au premier tour, New York affronte pour la quatrième année consécutive le Heat de Miami, qu’ils éliminent en sept manches. Mais les Knicks ne retourneront pas en finales NBA, battus par les Pacers en 6 manches lors des finales de Conférence.

Durant l’été 2000, l’emblématique Patrick Ewing est transféré dans un échange à quatre équipes aux Seattle Sonics. Plutôt que de laisser Ewing prendre sa retraite à New York, le General Manager Scott Layden a préféré échanger Ewing, dans sa dernière année de contrat, pour récupérer quelques joueurs en échange. Mais aucun des trois joueurs (Glen Rice, Luc Longley et Travis Knight) obtenus n’aura un impact significatif à New York.

Pour leur première saison en 16 ans sans Patrick Ewing, les Knicks remportent 48 victoires. Mais pour la première fois en 10 ans ils ne dépassent pas le premier tour des play-offs, en étant battus en 5 manches par les jeunes Raptors de Vince Carter.

La saison 2001-02 débute difficilement, et Van Gundy démissionne après 19 matchs alors que l’équipe a un bilan de 10 victoires pour 9 défaites. Don Chaney est alors nommé entraîneur. Les résultats sont catastrophiques et New York manque les playoffs pour la première fois en 15 ans . Marcus Camby, qui a manqué la majeure partie de la saison sur blessure, est transféré aux Denver Nuggets contre Antonio McDyess.

La malchance s’en mêle, et McDyess, auteur d’une présaison très prometteuse, se blesse dans le dernier match de préparation et doit manquer la saison complète. Le départ catastrophique en saison pénalise la franchise dans la course aux play-offs, qui ne finit qu’avec 37 victoires pour 45 défaites. De nombreux fans demandent la tête de Layden, qu’ils considèrent comme responsable de la débandade actuelle. Durant l’intersaison 2003, Sprewell est transféré dans un échange à trois équipes à Minnesota, New York récupère Keith Van Horn.

(Depuis 2003) La prise de pouvoir d'Isiah Thomas

La saison 2003-04 démarre presque aussi mal que la saison précédente. Layden est finalement débarqué et Isaiah Thomas est nommé General Manager. Thomas a déjà été le General Manager des Raptors lors de leur arrivée en NBA. Thomas remodèle alors entièrement l’équipe, avec notamment McDyess qui est échangé à Phoenix contre Stephon Marbury. Thomas met également un nouvel entraîneur à la tête de l’équipe : le légendaire Lenny Wilkens, l’entraîneur avec le plus grand nombre de victoires de l’histoire de la NBA, qui a lui même grandi à New York. Thomas continue les transferts en échangeant Van Horn aux Milwaukee Bucks contre Tim Thomas et en acquérant Nazr Mohammed en provenance d’Atlanta. Qualifiés surprise pour les playoffs, les Knicks sont rapidement balayés par leurs voisins du New Jersey.

À l’intersaison 2004, les Knicks signent Jamal Crawford, pour former un trio d’arrière intéressant avec Allan Houston et Stephon Marbury. L’effectif est néanmoins surchargé de joueurs surpayés avec des longs contrats, et Isaiah Thomas ne semble pas inverser la tendance en échangeant le jeune Nazr Mohammed aux Spurs contre le vieillissant Malik Rose qui a encore un contrat long de 4 ans.

Les mauvais résultats poussent Lenny Wilkens à démissionner, et Herb Williams, l’entraîneur intérimaire jusqu’à la fin de la saison, ne permet pas à l’équipe de s’améliorer. Les Knicks manquent les playoffs pour la 3e fois en 4 ans.

En juillet 2005, Larry Brown, New Yorkais d'origine, devient le 22e entraîneur des Knicks. Il est nommé à la suite de son titre de champion NBA avec les Pistons de Détroit en 2004 et du doublé manqué d'une manche la saison suivante. Alors qu’Allan Houston, trop gêné par sa blessure au genou, annonce sa retraite sportive, Isiah Thomas se lance dans une vaste opération de renouvellement de l’effectif. La draft 2005 est l’occasion de choisir Channing Frye (en 8e position) et David Lee (30e). Kurt Thomas est envoyé à Phoenix en échange de Quentin Richardson et des droits de Nate Robinson drafté par les Suns en 21e position. Isaiah Thomas échange également 3 joueurs (Tim Thomas, Michael Sweetney et Jermaine Jackson) plus leur premier choix de draft 2006 contre le prometteur pivot des Bulls, Eddy Curry. Si en termes de talent les Knicks semblent gagnants, le pari est risqué, Curry ayant souffert de battements du cœur irréguliers lors des playoffs précédents. Les Bulls ont préféré se séparer de leur pivot plutôt que de prendre le risque d'un contrat à long terme.

Après un départ difficile, les Knicks explosent en vol durant le mois de décembre 2005 qu’ils terminent avec 2 victoires pour 12 défaites. Auteur d’un mois de janvier plus équilibré, la franchise réalise un mois de février cauchemardesque avec 11 défaites au compteur. Antonio Davis est alors échangé contre Jalen Rose des Toronto Raptors.

Lors du All-Star Game, Nate Robinson remporte le concours de dunks et Quentin Richardson atteint les finales du concours de tirs à 3 points.

Juste avant la clôture des transferts, Steve Francis l’arrière All-Star du Orlando Magic en mauvais termes avec sa franchise et désireux de changer d'équipe arrive en échange d’Anfernee Hardaway (dont le contrat expire en fin de saison) et Trevor Ariza. En attendant, les Knicks se retrouvent avec deux meneurs très peu complémentaires et une masse salariale s’élevant à plus de 120 millions de dollars ce qui constitue un record. La franchise termine la saison 2005-2006 sur un bilan de 23 victoires pour 59 défaites, soit son plus mauvais résultat depuis 1986. Dernier de la Conférence Est et de la ligue, les Knicks ne participent bien entendu pas aux play-offs. Ces résultats décevants coûtent finalement sa place à Larry Brown au profit d'Isiah Thomas, ce dernier cumulant pour la saison 2006-07 les fonctions d'entraîneur et de manager général.

Le 16 décembre 2006, lors de la rencontre New York Knicks face aux Denver Nuggets au Madison Square Garden une bagarre générale éclate alors qu'il restait moins de 2 minutes de jeu et que sort de la partie était déjà joué (119 à 100 pour Denver). L'altercation commence suite à une faute grossière de Mardy Collins sur J. R. Smith parti en contre-attaque, les deux joueurs en viennent aux mains, puis le reste des joueurs, Nate Robinson et J. R. Smith se battent même dans les tribunes. La tension retombe après l'intervention de la sécurité et de certains joueurs qui tentent de calmer les esprits, c'est alors que Carmelo Anthony assène un coup de poing au visage de Mardy Collins, son coéquipier Jared Jeffries tente de faire justice lui-même mais les joueurs et sécurité l'en empêche évitant que la situation ne dégénère. Certains médias pensent que Isiah Thomas entraîneur des Knicks d'avoir demandé à ses joueurs de durcir la fin de match car les Nuggets on conservé leurs cinq majeurs jusqu'à la fin pour humilier son équipe.[réf. nécessaire] Au final dix joueurs sont expulsés par les arbitres, cette affaire rappelle une autre rixe entre Ron Artest et Ben Wallace. À l'époque Artest avait été suspendu pour le reste de la saison. Quelques jours plus tard la NBA sanctionne Carmelo Anthony de 15 matchs de suspension, Nate Robison et J. R. Smith de 10 matchs, ainsi que 6 et 4 respectivement pour Mardy Collins et Jared Jeffries.

Le soir de la draft 2007 les New York Knicks échangèrent Steve Francis et Channing Frye contre Fred Jones, Zach Randolph, Dan Dickau et un second tour de draft des Portland TrailBlazers. Les Knicks se débarrassent ainsi du contrat très gênant de Steve Francis, mais récupèrent un contrat tout aussi gênant avec Zach Randolph qui possède même un contrat plus long.

Malgré cette acquisition, la saison des New Yorkais est encore plus catastrophique que la précédente, il terminent à la 14e place de la conférence Est avec un bilan plus que décevant de 23 victoires pour 59 défaites. Dans cet élan de médiocrité, seuls quelques joueurs de l'équipe émergent : Jamal Crawford, auteur de sa meilleure saison statistique, David Lee et Nate Robinson, continuant leur progression et le rookie Wilson Chandler, auteur de belles performances en fin de saison. Durant le mois d'avril, Isiah Thomas est consécutivement démis de ses fonctions de président des opérations basket, puis d'entraîneur. Il reste malgré tout dans l'équipe technique.

L'après Isiah Thomas

Isiah Thomas parti, c'est Donnie Walsh, ancien GM des Indiana Pacers, qui prend la tête des opérations basket des Knicks. En mai 2008, c'est Mike d'Antoni, désireux de quitter les Phoenix Suns, qui est engagé en tant qu'entraîneur.

À la recherche d'un meneur lors de la draft, le duo Walsh-d'Antoni sélectionne finalement Danilo Gallinari, jeune ailier italien de 19 ans. À l'annonce du nom du joueur, certains fans se mirent à le huer, sans doute à cause du fait qu'ils ne le connaissaient pas, ou peu, et qu'ils s'attendaient à la sélection d'un meneur.

Durant l'intersaison, Donnie Walsh annonce clairement son intention de prendre son temps vis-à-vis des transferts, c'est ainsi que durant l'été Les Knicks ne recrutent que les meneurs agents-libre Chris Duhon et Anthony Roberson, et obtiennent Patrick Ewing Jr. des Houston Rockets, le fils de Patrick Ewing, contre les droits de Frédéric Weis, drafté au premier tour en 1999.

Palmarès

Effectif actuel

New York Knicks
Effectif actuel
Entraîneur: Mike d'Antoni
Ailier / Arrière 21 Drapeau des États-Unis Wilson Chandler (DePaul)
Pivot 34 Drapeau des États-Unis Eddy Curry (Thornwood HS, Illinois)
Meneur 1 Drapeau des États-Unis Chris Duhon (Duke)
Ailier 8 Italie Danilo Gallinari (Italie)
Ailier fort / Ailier 7 Drapeau des États-Unis Al Harrington (St Patrick High School, New Jersey)
Arrière 0 Drapeau des États-Unis Larry Hughes (Saint Louis)
Ailier / Ailier fort 20 Drapeau des États-Unis Jared Jeffries (Indiana)
Ailier fort / Pivot 42 Drapeau des États-Unis David Lee (AL) (Florida)
Meneur 4 Drapeau des États-Unis Nate Robinson (AL) (Washington)
Pivot 31 Serbie Darko Milicic (Serbie)
Pivot 31 Drapeau des États-Unis Crhis Hunter (Michigan)
Ailier Fort(basket-ball) 43 Drapeau des États-Unis Jordan Hill (R) (Arizona)
Meneur 23 Drapeau des États-Unis Toney Douglas (R) (Florida State)
Meneur 5 Drapeau des États-Unis Joe Crawford (Kentucky)
Meneur 13 Drapeau des États-Unis Gabe Pruitt (USC)
Meneur 9 République populaire de Chine Sun Yue (Chine)
Ailier 41 Drapeau des États-Unis Warren Carter (R) (Illinois)
(C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou Recrue)

Maillots retirés

Notes et références

Liens externes


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  • Knicks — steht für: Knicks (Höflichkeitsform), eine Höflichkeitsform New York Knicks, eine Basketballmannschaft Knick, die Bezeichnung für Wallhecken besonders in Schleswig Holstein Diese Seite ist eine Begriff …   Deutsch Wikipedia

  • Knicks — (Paatwerk), in Jütland, Schleswig u. Holstein Erdwälle, 3 Fuß hoch u. mit Buschwerk bewachsen, mit denen die einzelnen Ackerstücke umzogen sind, damit das auf denselben weidende Vieh zusammengehalten wird. Die geeignetsten Holzarten dazu sind… …   Pierer's Universal-Lexikon

  • Knicks — (Knix), die Verbeugungsform der Damen durch Zusammensinken im Knie, bei Hofempfängen, z. B. in England, oft in einem Umfange vorgeschrieben, daß eine sehr sorgfältige Übung zur fehlerfreien Ausführung erforderlich ist. Vgl. Kniebeugung …   Meyers Großes Konversations-Lexikon

  • Knicks — Knicks,der:⇨Verbeugung(1) …   Das Wörterbuch der Synonyme

  • Knicks — (älter auch Knick obs.) Sm std. (17. Jh.) Stammwort. Zu knicken in der Bedeutung die Knie einknicken , d.h. eine höfliche Verbeugung oder einen angedeuteten Kniefall machen. Die Bildungen auf s sind regional und umgangssprachlich. Verb: knicksen …   Etymologisches Wörterbuch der deutschen sprache

  • Knicks — Knicks: Das seit dem 17. Jh. bezeugte Wort ist eine Bildung zu ↑ knicken in dessen älterer Bedeutung »eine Verbeugung (durch Kniebeugung) machen«. Beachte zur Bildung z. B. »Klecks« und »Klops«. – Abl.: knicksen (18. Jh.) …   Das Herkunftswörterbuch

  • knicks — noun (informal) Knickers • • • Main Entry: ↑knickers …   Useful english dictionary

  • Knicks — Verbeugung; Verneigung; Kratzfuß (veraltet) * * * Knicks [knɪks], der; es, e: von Mädchen oder Frauen ausgeführtes Zurücksetzen eines Fußes und Beugen eines Knies als Zeichen der Begrüßung oder Ehrerbietung: das Mädchen machte einen Knicks vor… …   Universal-Lexikon

  • Knicks — der Knicks, e (Oberstufe) kurzes Beugen eines Knies als Gruß eines Mädchens vor einer höhergestellten Persönlichkeit Beispiel: Das Dienstmädchen machte einen Knicks vor seiner Herrin und verließ das Zimmer …   Extremes Deutsch

  • knicks — noun Knickers. “People never notice you when you are looking half decent. During the sales I was in a communal changing room and was stripped down to my knicks and not my best car accident knickers either when a woman said, ‘Aren’t you that woman …   Wiktionary

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