Tim Duncan

Tim Duncan
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Tim Duncan
Fiche d’identité
Nom complet Timothy Theodore Duncan
Nationalité Drapeau des États-Unis États-Unis
Naissance 25 avril 1976 (1976-04-25) (35 ans)
à Christiansted (Îles Vierges américaines)
Taille 2,11 m
Surnom The Big Fundamental
Dream Tim (français)
Situation en club
Club actuel San Antonio Spurs
Numéro 21
Poste Ailier fort ou pivot
Carrière universitaire ou amateur
1993-97 Wake Forest
Draft NBA
Année 1997
Position 1er
Franchise San Antonio Spurs
Carrière professionnelle *
Saison Club Moy. pts
1997-1998
1998-1999
1999-2000
2000-2001
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
San Antonio Spurs
21,1
21,7
23,2
22,2
25,5
23,3
22,3
20,3
18,6
20,0
19,3
19,3
17,9
13,4
Sélection en équipe nationale **
2000-2004 Drapeau : États-Unis États-Unis

* Points marqués dans chaque club comptant pour le championnat
national et les compétitions nationales et continentales.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Timothy Theodore Duncan dit Tim Duncan (né le 25 avril 1976 à Christiansted sur l'île de Sainte-Croix dans les Îles Vierges américaines) est un joueur américain de basket-ball, mesurant 2,11 m et évoluant dans l'équipe de NBA des San Antonio Spurs. Il fait partie des sept joueurs encore actifs en NBA à avoir dépassé la barre des 20 000 points inscrits en carrière, les six autres étant Kevin Garnett, Ray Allen, Paul Pierce, Kobe Bryant, Dirk Nowitzki et Vince Carter. Il est considéré comme le meilleur ailier fort de tous les temps[1].

Sommaire

Les débuts

Tim Duncan est dans sa jeunesse l'un des meilleurs espoirs en natation, principalement sur 400 mètres nage libre, et rêve d'imiter sa sœur Tricia qui avait disputé les Jeux olympiques de Séoul en 1988. Deux événements majeurs vont alors fortement le toucher et orienter son avenir. En septembre 1989, le cyclone Hugo ravage la seule piscine de dimension olympique de l'île. Confronté à des conditions d'entraînement désormais difficiles, devant principalement s'entraîner dans l'océan, et connaissant une baisse dans sa progression, il décide d'abandonner la natation pour le basket. Puis la veille de son 14e anniversaire, sa mère meurt d'un cancer. Peu avant, elle lui avait fait promettre, ainsi qu'aux deux sœurs de Tim, Cheryl et Tricia, de finir ses études et d'obtenir un diplôme. Il respectera plus tard cette promesse en refusant les offres alléchantes des franchises NBA pour finir son cursus universitaire. Ayant commencé tardivement le basket, il éprouve quelques difficultés à exprimer son potentiel mais finit par devenir le joueur dominant de son lycée, le St. Dunstan’s Episcopal High School, concluant son année senior avec 25 points de moyenne. Dès lors, plusieurs universités, dont Providence, Hartford ou Delaware, tentent de le recruter, mais c'est pour l'entraîneur de Wake Forest, Dave Odom, que Tim décide de jouer.

Carrière universitaire

Duncan rejoint une équipe de l'élite du championnat universitaire américain, les Demon Deacons de Wake Forest, puisque celle-ci a atteint le Sweet Sixteen (demi-finale régionale, l'équivalent d'un huitième de finale), lors du tournoi final NCAA 1993. Cependant c'est aussi une équipe en reconstruction puisque son meilleur joueur, Rodney Rogers, vient de quitter l'équipe pour s'inscrire à la Draft NBA 1993. Lors de sa première année, 1993-1994, Duncan et son coéquipier Randolph Childress mènent l'équipe à un bilan médiocre de 20 victoires pour 11 défaites. Si le « grand Tim » commence à imposer son jeu poste bas et ses tirs à mi-distance, c'est surtout ses grandes qualités défensives, notamment au contre et au rebond, qui le font remarquer. Il finit ainsi sa première année avec des statistiques de 9,8 points (55% d'adresse générale et 75% aux lancers-francs) 9,6 rebonds et 3,76 contres. Il est alors sélectionné pour représenter les États-Unis aux Goodwill Games de 1994.

Lors de son année sophomore (2e année), il passe un cap et conduit son équipe en finale du tournoi de la prestigieuse Atlantic Coast Conference (ACC) contre l'Université de Caroline du Nord (UNC). Lors de ce match, il musèle la star des Tar Heels Rasheed Wallace tandis que Childress offre le titre à Wake Forest sur un panier dans les ultimes secondes de la prolongation. Les Demon Deacons se présentent donc confiants au tournoi final NCAA, mais une fois encore leur parcours se conclut au stade du Sweet Sixteen après une défaite, 66-71, contre l'équipe d'Oklahoma State du fameux Bryant "Big Country" Reeves. La saison n'en demeure pas moins positive tant d'un point de vue collectif avec le titre de l'ACC que d'un point de vue personnel puisque Duncan est élu Défensive Player of the Year, joueur défensif de l'année. Il est également élu dans la All-ACC First Team, le 5 majeur idéal de sa conférence, récompense qu'il obtiendra également lors de ses 2 dernières années universitaires grâce à des statistiques en forte hausse: 16,8 points (59% d'adresse générale et 74% aux lancers-francs) 12,5 rebonds 2,1 passes décisives et 4,2 contres.

En junior (3e année), la donne change pour Tim et son équipe puisque Randolph Childress se présente à la draft. Mais Duncan en leader incontesté mène Wake Forest, malgré l'inexpérience de ses coéquipiers, à un nouveau titre lors du tournoi de la conférence ACC. Malheureusement, grippé, il échoue lors de la March Madness, à nouveau lors du Sweet Sixteen. Éblouissant tout au long de l'année, Duncan (19.1pts 12.3rbs 2.9pd 3.7ct) est à nouveau élu Défensive Player of the Year et meilleur joueur de sa conférence.

Pour sa dernière année, Duncan reçoit l'aide dans la raquette du jeune pivot prometteur Loren Woods. L'équipe remporte ses 13 premiers matches mais échoue une fois encore au tournoi final, cette fois-ci au 2e tour, contre Stanford (72-66) et son meneur star Brevin Knight. Cependant sa magnifique saison (20,8 points 14,7 rebonds, 3,2 passes et 3,3 contres) lui vaut tous les honneurs individuels : meilleur joueur de l'ACC, meilleur défenseur NCAA pour la 3e fois et surtout meilleur joueur NCAA puisqu'il remporte le John Wooden Award et le Naismith College Player of the Year 1997.

En terminant son cursus universitaire, il est à contre-courant de la tendance de la fin des années 1990, où la plupart des joueurs s'inscrivent à la draft NBA après un an ou deux à la fac, voire directement après le lycée. Tim Duncan devient à la fin de sa carrière universitaire le deuxième meilleur contreur de l'histoire de la NCAA et l'un des dix joueurs à avoir compilé plus de 2 000 points et 1 500 rebonds en carrière.

Carrière en NBA

Tim Duncan est sélectionné au premier rang de la draft de 1997 par les San Antonio Spurs, équipe qui sort d'une saison catastrophique suite à la blessure de son joueur majeur, David Robinson. L'impact de l'ancien de Wake Forest est immédiat et il est choisi par les entraîneurs pour disputer le All Star Game, sélection rare pour une 1re année. Auteur d'une très belle saison individuelle (21,1 points, 11,9 rebonds, 2,7 passes et 2,5 contres) et collective (56 victoires pour 26 défaites, deuxième de la Midwest Division), il est facilement élu NBA Rookie of the Year (meilleur débutant). Le duo qu'il forme avec David Robinson leur vaut le titre de nouvelles « Twin Towers » de la NBA, en référence à la paire que formaient Hakeem Olajuwon et Ralph Sampson dans les années 1980. En play-off, les Spurs éliminent les pistoleros de Phoenix (Jason Kidd, Kevin Johnson, Steve Nash, Rex Chapman, Dennis Scott, George McCloud, Antonio McDyess, …) 3 manches à 1, mais tombent en demi-finale de conférence contre le Jazz de l'Utah (Karl Malone, John Stockton, Jeff Hornacek) 4 manches à 1.

Durant la saison 1999 raccourcie à 50 matches à cause du lock-out (grève des joueurs suite au litige concernant la limitation des salaires), les Spurs malgré un départ médiocre finissent en boulet de canon pour remporter leur division. Duncan, fer de lance de l'équipe, récolte les récompenses individuelles. Il est élu dans la All-NBA First Team (le 5 idéal) et la NBA All-Defensive Team (la meilleure équipe défensive) et finit 3e à l'élection du NBA Most Valuable Player (meilleur joueur) de la saison régulière. L'homogénéité du 5 majeur (Avery Johnson, Sean Elliott, Mario Elie et les "tours jumelles") écrase la concurrence en playoffs. Reposant sur une défense de fer et la domination du duo d'intérieurs Duncan-Robinson, les Spurs surclassent leur conférence (3-1 contre les Minnesota Timberwolves, 4-0 contre les Los Angeles Lakers et 4-0 contre les Portland Trail Blazers) avant d'achever les New York Knicks en finale (4-1). San Antonio décroche le premier titre de son histoire et Duncan est élu MVP des Finales (27,4 points, 14 rebonds et 2,2 contres).

Devant se passer de leur ailier Sean Elliott, qui souffrant de graves problèmes rénaux doit subir une transplantation, les Spurs ne dominent pas comme prévu la ligue et finissent même seulement second de leur division (53 victoires, 29 défaites). Duncan lui tient parfaitement son rang (23,2 points, 12,4 rebonds, 3,2 passes, 2,2 contres) et se retrouve à nouveau sélectionné dans la All-NBA First Team et la All-Defensive First Team. Il est bien sûr aussi convié au All Star Game où il décroche, en compagnie de Shaquille O'Neal, le titre de MVP. Malheureusement à 5 matches de la fin de la saison régulière, Tim se blesse et doit déclarer forfait pour les play-offs. Sans son joueur majeur, et malgré le retour d'Elliott et le talent de Robinson, San Antonio ne peut passer l'obstacle Phoenix (3-1) au premier tour.

Au complet pour la saison 2000-2001, les Spurs remportent leur division (58 victoires, 24 défaites) en palliant le vieillissement de leur cinq majeur, par l'intégration progressive de jeunes joueurs comme Antonio Daniels, Derek Anderson ou Malik Rose. Pour la troisième fois en quatre ans, Duncan mène la ligue au nombre de double-doubles (au moins 10 unités dans deux catégories statistiques) avec 66 et dispute le All Star Game. Mais après avoir sorti Minnesota (3-1) et Dallas (4-1), les Spurs subissent la domination du champion sortant, les Los Angeles Lakers, 4-0.

La saison 2001-2002 marque le sommet de la dépendance des Spurs envers son ailier fort. En effet à côté de lui, les joueurs apparaissent soit en fin de parcours (David Robinson, Steve Smith, Terry Porter, Danny Ferry), soit trop inexpérimentés (Tony Parker, Antonio Daniels, Stephen Jackson). Dream Tim aligne alors des statistiques individuelles fabuleuses (25,5 points, 12,7 rebonds, 3,7 passes, 2,5 contres) qui lui valent une nouvelle sélection au All Star Game, dans la All-NBA First Team et la All-Defensive First Team, et la consécration suprême le titre de MVP de la saison. Il devient aussi le cinquième joueur de l'histoire à se classer dans le top 5 aux points, rebonds et contres (Kareem Abdul-Jabbar, Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon et Shaquille O'Neal) et demeure le premier au classement des double-doubles (67). San Antonio en profite pour conserver son titre de division (58-24), mais tombe encore sur les Lakers (4-1) en demi-finale de conférence après un succès initial sur les Sonics de Seattle (3-2).

Pour la saison 2002-2003, ce qu'on appellera à partir de la saison 2004-2005 le Big Three, l'association de Tony Parker, Manu Ginóbili et Tim Duncan voit le jour. Cette année apparaît d'autant plus charnière qu'elle est la dernière du pivot mythique de l'équipe David Robinson. Duncan, toujours aussi dominateur, remporte son deuxième titre de MVP, et mène les siens à un nouveau titre de division (60-22). Manquant encore de régularité, notamment dans l'adresse extérieure, l'équipe est soumise à de fortes sautes d'humeur, mais parvient enfin à franchir l'obstacle Lakers. En effet après un succès initial sur les Suns (4-2), les triples champions en titre tombent en 6 manches en demi-finale de conférence. Les Spurs atteignent la finale après un dernier succès sur Dallas (4-2) et remportent leur 2e titre en venant à bout des Nets (4-2).

Tim Duncan qui remporte un troisième titre NBA en 2005 est élu par les journalistes, cette même année, joueur le plus efficace parmi les quatre grands sports américains (basket-ball, baseball, football américain et hockey sur glace).

À cause d'une blessure au pied, Duncan livre une saison 2005-2006 assez décevante et les Spurs se font éliminer en demi-finale de conférence par les Mavericks.

Lors de la saison 2006-2007, Tim Duncan emmène San Antonio à la troisième place de la conférence Ouest avec 58 victoires et 24 défaites. « Dream Tim » termine la saison avec une moyenne de 20,0 points, 10,6 rebonds et 3,4 passes décisives.

Il est élu dans l’équipe type défensive de la saison 2006-2007. Il est accompagné par Bruce Bowen qui termine avec le plus de votes.

Les Playoffs NBA 2007 sont synonymes de succès, les Spurs éliminent les Nuggets sur le score de 4-1. San Antonio avait perdu la première rencontre, mais l’expérience, la défense et les qualités athlétiques des joueurs du roster font que la franchise texane gagnera les quatre matches suivants. La demi-finale se joue contre Phoenix. Duncan est à nouveau champion NBA avec les Spurs en réalisant un sweep (4-0) face aux Cavaliers de LeBron James. Par contre, pour la première fois il n'est pas désigné MVP de la finale puisque c'est Tony Parker qui remporte la prestigieuse distinction. Pour certains experts du basket américain, il est considéré comme le plus grand ailier fort de tous les temps devant Karl Malone.

Statistiques en NBA

Saison régulière

Saison Équipe Match. 5 Dép Min. % Tirs % 3pts % LF Rbds/m Pass./m BV/m Ctrs/m Pts/m
1997–98 San Antonio 82 82 39.1 .549 .000 .662 11.9 2.7 .7 2.5 21.1
1998–99 San Antonio 50 50 39.3 .495 .143 .690 11.4 2.4 .9 2.5 21.7
1999–00 San Antonio 74 74 38.9 .490 .091 .761 12.4 3.2 .9 2.2 23.2
2000–01 San Antonio 82 82 38.7 .499 .259 .618 12.2 3.0 .9 2.3 22.2
2001–02 San Antonio 82 82 40.6 .508 .100 .799 12.7 3.7 .7 2.5 25.5
2002–03 San Antonio 81 81 39.3 .513 .273 .710 12.9 3.9 .7 2.9 23.3
2003–04 San Antonio 69 68 36.6 .501 .167 .599 12.4 3.1 .9 2.7 22.3
2004–05 San Antonio 66 66 33.4 .496 .333 .670 11.1 2.7 .7 2.6 20.3
2005–06 San Antonio 80 80 34.8 .484 .400 .629 11.0 3.2 .9 2.0 18.6
2006–07 San Antonio 80 80 34.1 .546 .111 .637 10.6 3.4 .8 2.4 20.0
2007–08 San Antonio 78 78 34.0 .497 .000 .730 11.3 2.8 .7 2.0 19.3
2008–09 San Antonio 75 75 33.6 .504 .000 .692 10.7 3.5 .5 1.7 19.3
Carrière 899 898 36.9 .507 .188 .685 11.7 3.2 .8 2.3 21.4
All-Star 11 10 23.8 .584 .333 .800 10.6 2.5 .8 .7 11.9

Playoffs

Saison Équipe Match. 5 Dép Min. % Tirs % 3pts % LF Rbds/m Pass./m BV/m Ctrs/m Pts/m
1997–98 San Antonio 9 9 41.6 .521 .000 .667 9.0 1.9 .6 2.6 20.7
1998–99 San Antonio 17 17 43.1 .511 .000 .748 11.5 2.8 .8 2.7 23.2
2000–01 San Antonio 13 13 40.5 .488 1.000 .639 14.5 3.8 1.1 2.7 24.4
2001–02 San Antonio 9 9 42.2 .453 .333 .822 14.4 5.0 .7 4.3 27.6
2002–03 San Antonio 24 24 42.5 .529 .000 .677 15.4 5.3 .6 3.3 24.7
2003–04 San Antonio 10 10 40.5 .522 .000 .632 11.3 3.2 .8 2.0 22.1
2004–05 San Antonio 23 23 37.8 .464 .200 .717 12.4 2.7 .3 2.3 23.6
2005–06 San Antonio 13 13 37.9 .573 .000 .718 10.5 3.3 .9 1.9 25.8
2006–07 San Antonio 20 20 36.8 .521 .000 .644 11.5 3.3 .6 3.1 22.2
2007–08 San Antonio 17 17 39.2 .449 .200 .626 14.5 3.3 .9 2.1 20.2
2008–09 San Antonio 5 5 32.8 .532 .000 .607 8.0 3.2 .6 1.2 19.8
Carrière 160 160 39.8 .501 .143 .689 12.6 3.5 .7 2.6 23.3

Jeux olympiques

Bien que né aux Îles Vierges, Duncan obtient la nationalité américaine et est membre de l'équipe nationale des États-Unis lors du tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de Sydney en 2000. Mais une blessure au genou l'empêche de participer aux Jeux olympiques.

Quatre ans plus tard, il participe de nouveau au tournoi qualificatif pour les Jeux olympiques de 2004, et participe cette fois au tournoi olympique où les États-Unis ne ramènent que le bronze.

Il est l'un des seuls grands joueurs à ne pas avoir décliné l'invitation à ces jeux, quand d'autres joueurs ont évoqué des raisons de sécurité (la peur des attentats), ou de santé, souvent prétextes pour masquer leur manque d'intérêt pour un titre olympique.

Après la débacle des Jeux de 2004, Duncan déclare qu'il est « à 95 % sûr que sa carrière FIBA est terminée ».

Palmarès

Références

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Tim Duncan de Wikipédia en français (auteurs)

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