- Jean Barthélemy Darmagnac
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Jean Barthélemy Darmagnac Naissance 1766
ToulouseOrigine France Arme Infanterie Grade Général de division Années de service 1791 - 1830 Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Commandeur de Saint-LouisHommages Baron de l'Empire - Nom gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile (36e colonne) modifier Jean Barthélemy Darmagnac, né à Toulouse, le 1er novembre 1766, mort à Bordeaux le 13 décembre 1855, est un militaire français qui commença sa longue carrière durant la Révolution et la poursuivit sous tous les régimes successifs pour la terminer le 28 août 1830, quelques semaines après les débuts de la monarchie de juillet.
Sommaire
Carrière
Guerres de la Révolution française
Il entra au service dans le 1er bataillon de la Haute-Garonne le 13 septembre 1791. Capitaine dès le 8 décembre suivant, il passa à l'armée d'Italie.
Chargé de défendre un poste dans le comté de Nice avec cent hommes, et attaqué par 3 000, il fit plus de prisonniers qu'il n'avait de soldats. Cette action lui valut le grade de chef de bataillon de la 21e demi-brigade, le 25 janvier 1794.
Partout intrépide et audacieux, il fit un trait à peu près semblable à Carpenello, près de Bassano, où tombant à l'improviste avec une poignée d'hommes au milieu de 600 Autrichiens, il ne leur laissa pas le temps de se reconnaître, et appuyant la pointe de son sabre sur la poitrine de leur commandant, il exigea que ce corps se rendit aussitôt ; les Autrichiens déconcertés par cette assurance mirent bas les armes. À cette époque, la 21e demi-brigade devint le 32e Régiment de Ligne.
Nommé colonel de la 32e Demi-brigade, après la bataille des Pyramides, où il s'était battu comme un lion, il entra le soir au Caire avec 300 hommes, se plaça au centre de cette ville et s'y maintint jusqu'à l'arrivée de l'armée qui ne parut que le lendemain.
À Saint-Jean-d'Acre, il emporta d'assaut la Tour carrée et fut blessé dangereusement. À Lisbeth, près de Damiette, 4 000 Osmanlis occupent une redoute qu'on ne peut attaquer sans passer sous le canon de leur escadre ; le 2 novembre 1799, le colonel Darmagnac entreprend ce coup de main avec 600 hommes. Il place en réserve une partie de sa faible troupe et avec le reste court à la redoute. Un boulet renverse dix grenadiers ; leurs camarades hésitent, « En-avant », s'écrie Darmagnac, « nous nous passerons des grenadiers ! » Mais ses hommes se raniment et tout le détachement se précipite dans la redoute que pourtant il faut quitter après un terrible combat ; en repoussant les Français, les Osmanlis tombent dans l'embuscade. La réserve tire à bout portant ; Darmagnac fond de nouveau sur ce gros d'ennemis, le taille en pièces ou le prend à la vue de l'escadre ottomane qui n'ose pas tirer. Kléber envoya un sabre d'honneur à l'intrépide Darmagnac.
Après d'autres faits d'armes glorieux, il fut nommé général de brigade, le 27 avril 1801. De retour de France, il reçut un second sabre d'honneur avec le commandement d'un département.
Les guerres du Premier Empire
Il se distingua de nouveau à Austerlitz, fut nommé gouverneur de la Carinthie, commanda la garde de Paris en 1806 et 1807, débuta à l'armée d'Espagne par la prise de Pampelune (17 février 1808), fut grièvement blessé au combat de Médina de Rio-Seco, en emportant un plateau fortement occupé et n'en resta pas moins à cheval pendant l'action. Le 19 juillet 1808, il était nommé général de division.
Gouverneur de la Galice l'année suivante, puis de la Vieille-Castille, il se montra aussi bon administrateur qu'intrépide guerrier.
Il rendit encore de grands services à la bataille de Vittoria et surtout à la bataille de Toulouse.
La Restauration
En 1814, le général Darmagnac, commandeur de la Légion d'honneur et chevalier de la Couronne de fer, fut créé chevalier de Saint-Louis par les Bourbons, et grand officier de la Légion d'honneur.
Il commanda la 11e, puis la 20e division militaire. Il passa à la 9e le 23 janvier 1821. Le 1er mai de cette année, le roi le créa commandeur de Saint-Louis et lui conféra quelque temps après le titre de vicomte en échange de celui de baron que lui avait accordé l'Empereur.
Mis en disponibilité le 28 août 1830, il fut admis au traitement de réforme en juillet 1831. Il mourut à Bordeaux près d'un quart de siècle plus tard et fut enterré au cimetière de Daignac (Gironde).
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron Darmagnac et de l'Empire Écartelé : au I, d'azur, à trois étoiles d'or ; au II, du quartier des Barons militaires de l'Empire ; au III, de gueules, à la pyramide d'argent, mouvant de la pointe, surmontée de deux sabres d'or, passés en sautoir ; au 4, d'azur, au palmier d'or, terrassé du même.[1],[2],[3]
Notes et références
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général : contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, 1861, 1171 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)], et ses Compléments sur www.euraldic.com
- Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, 1860 [lire en ligne (page consultée le 23 janv. 2010)]
- www.newgaso.fr Source :
Source
- « Jean Barthélemy Darmagnac », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 1, Bureau de l'administration, 1842 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] ;
Catégories :- Naissance en 1766
- Naissance à Toulouse
- Général de la Révolution française promu en 1801
- Général du Premier Empire
- Baron de l'Empire
- Vicomte français du XIXe siècle
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre napoléonien de la Couronne de fer
- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Décès en 1855
- Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile
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