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Jean-Marie Villard
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Jean-Marie Villard Naissance 3 janvier 1828
PloaréDécès 16 août 1899
PloaréNationalité France
Activité(s) Peintre, photographe Formation Instituteur Mouvement artistique réaliste Influencé par Nadar Jean-Marie Villard (1828-1899) est un instituteur breton, devenu photographe et peintre, originaire de Ploaré, une ancienne commune du Finistère près de Douarnenez[1].
« C'était un grand artiste, on en avait fait un pauvre professeur »Sommaire
Biographie
Jean-Marie Villard est le quatrième enfant, d'une famille qui va en compter huit[3], lorsqu'à lieu sa naissance le 3 janvier 1828 à Ploaré[4] dans le Finistère. son père Lubin Villard, menuisier dans le bourg, ambitionne de faire de son fils un intellectuel, mais jeune enfant Jean-Marie joue à tailler du bois et à dessiner avec du charbon de bois dans l'atelier. Néanmoins il rentre à l'école primaire de Douarnenez, puis au collège à Quimper, il intègre ensuite l'École Normale d'Instituteurs de Rennes. Après avoir obtenu le « brevet de capacité à enseigner », il intègre son premier poste à l'école de Pouldergat en 1847, il poursuit ensuite son métier d'instituteur à Quimperlé, et Quimper[5]. Dans cette ville, toujours passionné par le dessin, il fréquente le professeur de dessin, du collège, Auguste Goy, qui l'encourage à poursuivre dans cette voie. Après deux années à Quimper il est nommé à l'école primaire supérieure des Garçons de Brest, il continue à peindre et améliore son salaire en effectuant des travaux photographiques pour les artisans photographes de la ville[3].
Sa rencontre avec Monsieur de la Blanchère va être déterminante pour la suite de sa carrière, il rompt son contrat le liant à l'enseignement et, après un passage par Nantes et une déclaration d'inaptitude au service militaire, il suit celui qui est de venu son patron dans sa nouvelle installation à Paris, à 26 ans en 1854 ou 1855. Au début de cette période parisienne, de la Blanchère lui fait rencontrer Nadar et Daguerre, ils complètent son apprentissage de la photographie dans le style Art nouveau, qui demande à cette époque une bonne connaissance de la chimie. La vie dans la capital est difficile pour un jeune artiste manquant de moyens, mais il persévère dans la peinture tout en exécutant des toiles de commande pour subvenir tant bien que mal à ses besoins. En 1864 sa carrière d'artiste peintre prend forme avec le début des exposition dans les salons où il trouve des acheteurs. Ses toiles sont principalement des paysages aux sujets inspirés par sa région natale de Douarnenez. Durant les environs quinze années de son séjour parisien il retourne régulièrement à Ploaré[3].
Il se marie le 26 février 1870 avec Alexandrine Gabrielle Flatrès, sœur de la femme de son frère Joseph, le couple va avoir cinq enfants dont, René Villard, poète et professeur d'anglais amis fidèle de Max Jacob également élève de son père, Abel Villard peintre, et Valentine auteur de la notice, sur son père, parue dans le no 8 des Mémoires de la ville de Douarnenez. Cette charge de famille va l'éloigner de Paris, il est encore persuadée que cela sera provisoire lorsqu'il accepte un poste d'enseignant de dessin au collège de Quimper en 1877, puis des postes similaires dans d'autres écoles de la ville[3].
Jean-Marie Villard est le créateur de l'atelier photographique de Quimper qu'il cède à son frère Joseph pour pouvoir continuer à assouvir sa passion de la peinture. Cet atelier va devenir la « maison Villard » éditeur de cartes postales dont la réputation va largement dépasser les frontières de la Bretagne et de la France[3].
Il décède à Ploaré le 16 août 1899[4]. Il est enterré dans la tombe de la famille Villard au cimetière de Ploaré[6].
Œuvre
Expositions
- Salon des Artistes Français en 1864
- Jean Marie Villard 1838-1899, Hôtel de Ville de Douarnenez, 1993[5].
Photographies
- Photographies de Bretagne, par Joseph-Marie Villard, Calligrammes, 1983.
Peintures
- Intérieur breton, 1870 (musée des beaux-arts Quimper)
- La Halte, 1877 (musée des beaux-arts Quimper)
- Les Rochers de Kerleguer, 1878 (musée des beaux-arts quimper)
Sources
Notes et références
- ↑ Site Musée des Beaux Arts de Quimper, Jean-Marie Villard lire (consulté le 13/09/2009).
- ↑ Site bbf (Bulletin des Bibliothèques de France) Chronique de la bibliothèque de Dinan (1978) lire (consulté le 13/09/2009).
- ↑ a , b , c , d et e Marguerite Floc'h-Villard, Jean-Marie Villard par Valentine Villard, dans Mémoires de la ville de Douarnenez, no 8. article fait à Nantes le 5 juillet 1948. in site Champlain lire (consulté le 13/09/2009).
- ↑ a et b Site Généalogie de José Chapalain, les personnages de Douarnenez: la famille Villard Lire (consulté le 13/09/2009)
- ↑ a et b Site Chapalain, page Jean-Marie Villard 1828-1899, notice exposition du 10 juillet au 22 août 1992 à l'Hôtel de Ville de Douarnenez lire (consulté le 13/09/2009).
- ↑ Site Généalogie de José Chapalain, Photos de Henri Chapelain 2004, tombe de la famille Villard Lire (consulté le 13/09/2009)
Bibliographie
- Marguerite Floc'h-Villard, Jean-Marie Villard par Valentine Villard, dans Mémoires de la ville de Douarnenez, no 8. article fait à Nantes le 5 juillet 1948.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Jean-Marie Villard au musée beaux-arts de quimper
- Vous pouvez découvrir des peintures de Jean-Marie Villard sur le site Yves Floc'h, peintre de Bretagne
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