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Jean-Louis Tixier-Vignancour
Jean-Louis Tixier-Vignancour Parlementaire français Naissance 12 octobre 1907 Décès 29 septembre 1989 Mandat Député 1936-1940
puis 1956-1958Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Basses-Pyrénées Groupe parlementaire NI IIIe République - IVe République Jean-Louis Tixier-Vignancour (1907-1989) était un avocat et homme politique français nationaliste. Il fut candidat à l'élection présidentielle française de 1965, au cours de laquelle il avait Jean-Marie Le Pen comme directeur de campagne.
Il obtint le 5 décembre 1965 1 260 208 voix, soit 5,2 % des suffrages, arrivant en quatrième position derrière de Gaulle, Mitterrand et Lecanuet.
Sommaire
Biographie
Né le 12 octobre 1907 à Paris VIIe, son nom de naissance, était « Jean Louis Gilbert Tixier », fils de Léon Tixier et d'Andrée Vignancour. Il porta rapidement, dès son accession au barreau, le nom d'usage de « Tixier-Vignancour », et fut autorisé par décret en Conseil d'État, le 19 octobre 1987, à faire modifier son nom patronymique pour le faire coïncider avec le nom d'usage.
Son décès, le 29 septembre 1989 à Paris VIIe, a donc été déclaré sous son nom d'usage devenu son nom patronymique.
Il a fait ses études au Lycée Louis-Le-Grand[1].
Il a épousé en premières noces à Paris VIe le 19 janvier 1938 Jeannine Auriol (1915-décédée), puis en secondes noces à Neuilly-sur-Seine le 2 mars 1988 Jacqueline Lecronier.
Député des Basses-Pyrénées (auj. Pyrénées-Atlantiques) de 1936 à 1940, il est secrétaire général adjoint à l’Information de l’État français du gouvernement de Vichy de 1940 à 1941.
Il est réélu député en 1956 et siège à l'Assemblée nationale pendant les deux dernières années de la IVe République. Il n'est inscrit à aucun groupe parlementaire et se présente comme candidat sur une « liste républicaine d'action sociale et paysanne ». Il vote les pleins pouvoirs à Charles de Gaulle.[2]
Il défend, en 1962, bon nombre de responsables de l'Organisation armée secrète (OAS), parmi lesquels le général Raoul Salan, auquel il évite la condamnation à la peine capitale au terme d'une plaidoirie reconnue comme un grand moment de l'éloquence judiciaire.
En 1965, il est candidat de l'extrême droite à l'élection présidentielle face au général de Gaulle ; son directeur de campagne est Jean-Marie Le Pen. Reprochant vivement à de Gaulle l'« abandon » de l'Algérie, il appelle au second tour à voter pour François Mitterrand.
Il essuie un échec sévère aux élections législatives de mars 1967 à Toulon.
Suite aux événements de mai 1968, il se rallie au général de Gaulle puis appelle à voter pour Georges Pompidou à l’élection présidentielle de 1969 et encourage ses partisans à adhérer à l'UDR pour « droitiser la droite ».
Il se veut pendant quelques années le représentant de la partie la plus à droite de la majorité.
En juin 1979, il prend la tête de la liste Eurodroite, constituée en France par le Parti des forces nouvelles (PFN), aux premières élections européennes au suffrage universel.
Principales plaidoiries (affaires politiques)
- L'« affaire des fuites » en 1956.
- Offenses faites au président de la république par l'hebdomadaire Rivarol en 1959.
- Le procès de la Semaine des barricades en 1960.
- La défense du Général Salan en 1962.
- Le procès de l'attentat du Petit-Clamart en 1963.
Œuvres
- La France trahie, plaidoirie de Me Tixier-Vignancour dans l'Affaire des fuites, avec préface et extraits du procès. Paris : Amiot-Dumont, 1956. 199 pages. Pas d'ISBN.
- Plaidoirie pour Salan. 2 disques 33 tours 30 cm. Coll. « Les Grands documents de l'Histoire », pas de nom d'éditeur ni de date.
- J'ai choisi la défense. Paris, Éditions de la Table ronde, 1964, Livre préfacé par le bâtonnier Jacques Charpentier.
- Des Républiques, des justices et des hommes : mémoires. Paris : Albin Michel, 1977. 410 pages. ISBN 2-226-00382-7.
- Le Contre-mal français. Paris : Albin Michel, 1977. 269 pages. ISBN 2-226-00561-7.
- Si j'avais défendu Dreyfus. Paris : Jean-Claude Simoën, coll. « Le Rouge et le noir », 1978. 182 pages. Pas d'ISBN.
Bibliographie
- Thierry Bouclier, Tixier-Vignancour, une biographie, Editions Remi Perrin, 2003, 330 pages, index et notes.
- Alexandre Croix, Tixier-Vignancour, ombres et lumières... Saint-Ouen : Éditions du Vieux Saint-Ouen, coll. « Les Cahiers contemporains », 1965. 320 pages. Pas d'ISBN.
- Jean Mabire, Histoire d'un Français, Tixier-Vignancour. Paris : Éditions de l'Esprit nouveau, sans date. 223 pages. Pas d'ISBN.
- Louis-Ferdinand Céline, Lettres à Tixier : 44 lettres inédites à Me Tixier-Vignancour, texte établi et présenté par Frédéric Monnier. Paris : la Flûte de Pan, 1985. 143 pages. ISBN 2-903267-23-5.
- Joseph Valynseele et Denis Grando, À la découverte de leurs racines, seconde série, chapitre « Jean-Louis Tixier-Vignancour ». Paris : L'Intermédiaire des Chercheurs et Curieux, octobre 1994. 236 pages. ISBN 2-908-003-03-1.
Références
- ↑ Jean-Louis Tixier-Vignancour, J'ai choisi la défense. Paris, Éditions de la Table ronde, 1964, p.279
- ↑ Compte rendu intégral des débats de l'Assemblée nationale, Lundi 2 Juin 1958, 2ème séance, p. 2633 (p. 23 du PDF)
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