- Jean-Marie Le Chevalier
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Jean-Marie Le Chevallier
Pour les articles homonymes, voir Chevallier.Jean-Marie Le Chevallier Parlementaire français Naissance 22 novembre 1936 Décès Mandat Député 1997-1998 Début du mandat {{{début du mandat}}} Fin du mandat {{{fin du mandat}}} Circonscription Première circonscription du Var Groupe parlementaire NI Ve République Jean-Marie Le Chevallier, né le 22 novembre 1936[1] à Sceaux (Hauts-de-Seine), est un homme politique français.
Carrière
Ancien assistant technique à la chambre de commerce de Rennes, il commence par adhérer aux Républicains indépendants (RI, droite non gaulliste). Il est secrétaire général des RI en Ille-et-Vilaine, de 1971 à 1975, puis, de 1975 à 1976, directeur de cabinet de Jacques Dominati, secrétaire d'État aux Rapatriés pendant la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.
Il adhère au Front national en 1984 et devient député européen en juin de cette année. Il rencontre sa seconde épouse, Cendrine Chéreil de la Rivière[2], alors candidate sur la liste Le Pen, qui se présente alors aux éléctions municipales dans le XXe arrondissement de Paris.
Maire de Toulon de 1995 à 2001. Élu sous l'étiquette « Front national », son mandat fut caractérisé par plusieurs scissions au sein de sa propre majorité.
Élu député de la première circonscription du Var en 1997, son élection est invalidée en février 1998, pour triple infraction au financement des campagnes, sa femme se présente à sa place. Elle est battue de 33 voix par Odette Casanova (PS). Cette dernière est invalidée au début de l'été, mais fin septembre, elle regagne son siège. En 1999, il quitta le Front national.
En 2001, il fut battu par Hubert Falco, alors président du Conseil général du Var.
Jean-Marie Le Chevallier a depuis sa défaite, quitté la politique[3]. Il s'est installé avec son épouse et ses deux filles à Marrakech jusqu'en 2007, avant de revenir en France, à Paris[4]. Il affirme n'avoir « plus aucun contact » avec Jean-Marie Le Pen[4].
Jean-Marie Le Chevallier a été condamné le 19 janvier 2001 à un an de prison avec sursis et à 100 000 francs d'amende pour détournement de fonds publics et complicité d'abus de confiance, dans l'affaire de la Jeunesse toulonnaise, qui concernait la création d'un emploi fictif au sein d'une association para-municipale.
Le 6 avril 2001, il a également été condamné à un an de prison avec sursis, 5 ans d'inéligibilité et 30 000 francs d'amende, pour subornation de témoins, dans l'affaire Poulet-Dachary.
Paru en 1998, un ouvrage de Jean-Pierre Thiollet lui avait été consacré sous le titre Le Chevallier à découvert — Portrait vérité par son ex-conseiller (Editions Laurens, Paris).
Sources
- ↑ Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, Faits & Documents, Paris, 1992, 864 p. (ISBN 2-909-769-00-3)
- ↑ Elle est la fille de Marcel Chéreil de la Rivière, industriel du jouet, et royaliste convaincu du département de l'Aube
- ↑ Le Monde, Dans le Sud-Est, les voix d'extrême droite suscitent toutes les convoitises , 1.3.2008
- ↑ a et b « Jean-Marie Le Chevallier ne veut plus voir Le Pen », Le Parisien, 2 mars 2009. Consulté le 2 mars 2009.
Who'who in France, 24ème édition, 1993-1994
Lien interne
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