Jean-Baptiste-Antoine-Marcellin Marbot

Jean-Baptiste-Antoine-Marcellin Marbot

Jean-Baptiste Antoine Marcellin de Marbot

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Jean Baptiste Antoine Marcellin de Marbot
Jean Baptiste Antoine Marcellin de Marbot
Surnom Marcellin de Marbot
Naissance 18 août 1782
Altillac
Décès 16 novembre 1854 72 ans)
Paris
Origine Français
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Royaume de France Royaume de France
Drapeau français Empire français (Cent-Jours)
Flag of the Kingdom of France (1814-1830).svg Royaume de France
Drapeau français Royaume de France
Drapeau français République française
Grade Lieutenant général
Service 1800 - 1848
Faits d’armes Bataille de Marengo
Bataille d'Essling
Bataille d'Eylau
siège de Salamanque
Siège d'Anvers
Distinctions Grand Officier de la Légion d'honneur
Autres fonctions Pair de France
Famille Cousin de François Certain Canrobert
Frère de Antoine Adolphe Marcelin Marbot
Fils de Jean-Antoine Marbot

Jean Baptiste Antoine Marcellin de Marbot, baron de Marbot, plus communément appelé Marcellin de Marbot (18 août 1782 à Altillac - 16 novembre 1854 à Paris), est un colonel de Napoléon devenu général sous la monarchie de Juillet. Il a inspiré Conan Doyle et publié ses Mémoires.

Sommaire

Éléments biographiques

Jean Baptiste Antoine Marcellin, naît au château de La Rivière, à Altillac, sur les rives de la Dordogne. Il est issu d'une ancienne famille de noblesse militaire du Quercy. Son père a 4 fils dont 2 seulement survivront : Antoine Adolphe Marcelin Marbot (1781-1844), l'aîné, général français et Jean Baptiste Antoine Marcellin, le cadet. Son grand-père et son arrière-grand-père étaient fils uniques.

Il s’engage comme volontaire en 1800 au 1er régiment de hussards Bercheny commandé par son père, Jean-Antoine Marbot. Nommé lieutenant un mois après, il participe à la bataille de Marengo et au siège de Gênes, au cours duquel son père meurt[1]. Officier d'ordonnance d'Augereau lors de la campagne de 1805, il se distingue à la bataille d'Austerlitz. Capitaine en 1807, il est blessé à la bataille d'Eylau en portant un ordre. Passé dans l'état-major du maréchal Lannes en 1808, puis dans celui du corps de Masséna en 1809, il participe aux deux premières campagnes d'Espagne, où il est blessé à Agreda et à la prise de Saragosse. Fait chevalier de l'Empire le 12 novembre 1811 et colonel du 23e régiment de chasseurs à cheval en 1812, il prend part à la campagne de Russie, se signalant à l'occasion de plusieurs batailles. Chargé de la protection du passage de la Bérézina, il est blessé de deux coups de lance à Jacobowo, puis de nouveau à la bataille de Leipzig et à Hanau.

Pendant les Cent-Jours, il rallie Valenciennes à l'Empereur et contraint le gouverneur, qui voulait livrer la ville aux Anglais, à prendre la fuite. À la tête du 7e de Hussards, Napoléon le nomme général de brigade la veille de la bataille de Waterloo. Blessé en chargeant les carrés anglais à la tête de son ancien régiment, il est compris dans la liste des bannis le 24 juillet 1815.

Retiré en Allemagne, il rentre en France en 1819. Il reçoit alors le commandement du 8e chasseur à cheval. En 1821, Napoléon lui lègue 100 000 francs par testament. Le duc d'Orléans le charge de l'éducation militaire de son fils aîné, le duc de Chartres, puis il est nommé aide de camp du comte de Paris. Après les Trois Glorieuses, il est promu maréchal de camp et participe au siège d'Anvers (1832). Passé en Algérie, il assiste à l'expédition de Mascara en 1835 puis à celle des Portes de Fer en 1839 et à la prise de Mouzaïa en 1840. Élevé au grade de lieutenant-général le 4 octobre 1838, il entre au comité de cavalerie en 1844, avant d'être nommé pair de France le 6 avril 1845.

Le 8 juin 1848, il est mis d'office à la retraite et se retire de la vie publique.

Il est le cousin du maréchal Canrobert, qui s'illustre sous le Second Empire. Il écrivit ses Mémoires qui sont un remarquable témoignage de l'épopée napoléonienne.

  • Commandeur de la Légion d'honneur 21 03 1831, Grand Officier LH 30 04 1836.

Œuvres

Statue de Marbot à Beaulieu-sur-Dordogne.

Il a laissé des Mémoires du Général Baron de Marbot, en 3 volumes, éditées chez Plon en 1891. Très célèbres, elles retracent, de façon parfois enjolivée, son rôle dans les guerres napoléoniennes. Elles sont consultables sur gallica (ici le premier volume).

Il a également publié plusieurs ouvrages de son vivant :

  • Remarques critiques sur l'ouvrage de M. le lieutenant-général Rogniat, intitulé : Considérations sur l'art de la guerre, 1820
  • De la nécessité d'augmenter les forces militaires de la France et moyen de le faire au meilleur marché possible, 1825

Enfin, il a rédigé l'article « cavalerie » de l’Encyclopédie moderne et collaboré au Spectateur militaire.

Anecdote

Marbot a inspiré à Conan Doyle le personnage du brigadier Gérard dans Les exploits du brigadier Gérard (1902)[2].

Une série bande-dessinée librement inspirée des mémoires de Marbot est consultable à cette adresse : http://bdmarbot.perso.neuf.fr

Notes et références

  1. Jean-Antoine Marbot, général de division, meurt de ses blessures et du typhus durant le siège de Gênes, où il était enfermé avec Masséna.
  2. Hesketh Pearson, Conan Doyle, His Life and Art, Methuen, 1943, 193 pages, chapitre VIII « The Brigadier », p. 113 et alii.

Source partielle

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