Jardins de Valloires

Jardins de Valloires

50° 20′ 51″ N 1° 49′ 14″ E / 50.3475, 1.8205

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Jardins et abbaye de Valloires

Les Jardins de Valloires sont des jardins botaniques et paysagers (8 ha). Ils sont situés en Picardie maritime, proche de l'estuaire de l'Authie, sur les terres de l'ancienne abbaye cistercienne de Valloires à Argoules (Somme). Ils sont labellisés Jardin remarquable, ils sont ouverts tous les jours de la mi-mars à la mi-novembre.

Sommaire

Généralités

Les jardins, conçus par Gilles Clément, ouvrent au public en 1989. Le parc héberge plus de 5 000 taxons végétaux, soit 75 familles botaniques, 698 genres et 2030 espèces et mettent l'accent sur les plantes de Chine, du Japon et de l'Asie centrale ou d'Amérique du Nord acclimatées au climat picard. L'espace est un lieu de promenades et d'apprentissage. Composé en jardins thématiques qui viennent enrichir et diversifier notre connaissance du monde végétal au travers d'expériences ludiques, paisibles et sensorielles.

Installés au pied de l'abbaye du XIIe reconstruite au XVIIIe siècle, les jardins se partagent en cinq espaces :

  • un jardin régulier, à la française, dans le prolongement du bâtiment (roseraie, pelouse et cloître végétal associés aux jardins blanc, jaune et bleu),
  • un jardin des Iles, à l'anglaise rassemblant l'essentiel de la collection botanique (distribué en îles : d'hiver, d'ombre, des lilas, d'argent, des Viornes, des Deutzias et Spirées, des feuillages pourpres, etc.),
  • un jardin des cinq sens (destiné principalement aux enfants avec des ateliers ludiques),
  • un jardin de marais, en contrebas,
  • et, un jardin de l'évolution, dominant l'ensemble et se terminant en trois chambres, hommage à Lamarck

Les jardins mois par mois

Chaque mois, le paysage est renouvelé par de nouvelles floraisons ou feuillaisons. La météorologie influant, un décalage jusqu’à trois semaines est possible par rapport à la liste suivante[1] :

Le site dans la vallée de l'Authie

Des confins du plateau picard à l'estuaire ouvert sur la Manche, l'Authie serpente. Le fleuve tirerait son nom du celtique alt, évoquant hauteur et profondeur ; à Valloires, l'encaissement est bien visible dans le paysage. Dans ce secteur, le plateau culmine aux environs de 100 m. Entre basse vallée de l'Authie et estuaire, en rive gauche, le jardin occupe une superficie de 8 ha avec un dénivelé de 25 m sur le versant d'un plateau crayeux où s'est incisée la vallée. Au sommet du jardin, depuis le jardin de l'évolution, on domine le paysage marécageux du fond de la vallée, organisé en étangs et canaux, prairies humides, roselières et peupleraies et, on aperçoit le plateau céréalier de l'autre versant. Une série de petits vallons secs entaillent les versants de la vallée. Le fond de vallée est occupé par des alluvions anciennes et des sédiments tourbeux ; le plateau est couvert de limons, l'ensemble est d'âge quaternaire et repose sur la craie du Crétacé supérieur.

Le petit fleuve est aussi frontalier et c'est sans doute la raison d'une part des aléas de l'abbaye. Entre provinces d'Artois et de Picardie, frontière septentrionale du royaume de France en 1526, le fleuve côtier est depuis 1789 une limite entre les départements du Pas-de-Calais et de la Somme.

Sur la rive picarde, l'abbaye et les jardins sont desservis par la route D 192 entre Argoules et Nampont.

A proximité

Moulin de Maintenay (ateliers, exposition, crêperie), parc et château de Regnière-écluse, forêt de Crécy, jardin de Maizicourt, jardin de Séricourt, jardin du Château du Pas d'Authie à Conchil-le-temple...

L'historique des jardins

C'est un paysage du XXe qui s'ancre aux pieds d'une abbaye implantée au XIIe siècle. Le jardin a été inauguré en 1989 après deux années de travaux.

L'origine contemporaine des jardins remonte à 1981 lorsque le pépiniériste-collectionneur Jean-Louis Cousin du Pas-de-Calais recherche un site pour sa collection de roses et de quelque 3 000 variétés et espèces nord-asiatiques et américaines. En 1985, la Région de Picardie, le Département de la Somme et le Syndicat Mixte de l'Aménagement de la Côte Picarde (SMACOPI) décident de construire de nouveaux jardins aux pieds de l'abbaye de Valloires. C'est à la même période que les collectivités picardes, dans un même élan culturel, décident de créer également des jardins botaniques au Camp César (La Chaussée-Tirancourt, Somme) dans le cadre du futur parc archéologique de Samara.

Gilles Clément : jardins en mouvement et perpétuellement redéfinis

À partir de 1987, Gilles Clément, jardinier-paysagiste mondialement connu, qui a également conçu le Parc André Citroën et Jardin botanique du Domaine du Rayol, signe à Valloires son premier grand jardin. Sa conception s'intègre parfaitement à l'environnement "naturel" et au caractère historique des lieux, sans pour autant reprendre tous les codes du jardin monastique. Valloires est un jardin contemporain, où les plantes sont classées non pas par espèce ou horizon géographique mais selon des critères de couleurs, de ressemblances ou d'autres encore (plantes piquantes, plantes insolites...). Le paysagiste connaît particulièrement les plantes mais également les insectes et en tient compte dans ses réalisations. Pour illustrer la pensée du concepteur : "le jardin en mouvement suppose que le jardin change constamment de forme, mais que le jardinier en est constamment le créateur"[2]

Le maître d’œuvre pour le chantier est Philippe Niez et la maîtrise d'ouvrage appartient au Syndicat Mixte d'aménagement de la Côte Picarde et au Syndicat Intercommunal du Ponthieu-Marquenterre.

À propos de la classification choisie à Valloires, G. Clément écrira " les objets et les êtres, au fil du temps, se sont vus dénoncés par des modes de classements divers, de plus en plus affinés, parfois contradictoires, mais ajoutant toujours à la définition première une précision, c'est-à-dire une richesse"[3]. En effet, une originalité des jardins de Valloires tient en une collection préexistante, multiple ; à cette contrainte inhabituelle, le paysagiste a choisi "d'opposer un tissu de formes simples".

Les créateurs de Valloires

Jean-Louis Cousin : pépiniériste donateur et directeur 1986-1992, Gilles Clément: concepteur 1986 et 2004, Philippe Niez: Maitrise d’œuvre 1986, Miguel Georgieff: Maitrise d’œuvre 2004, Christophe Ponceau: rénovation 1998, Vincent Delaitre: directeur 1996-2008, Romain Duthilleul: directeur 2008-..., Hubert Buquet: chef Jardinier 1986-...

Composition

Le jardin régulier, à la française

Devant la façade de l'abbaye, la partie centrale est occupée par un jardin strict d'inspiration « jardin d'abbaye ». Il est composé d'une roseraie (80 variétés de roses en collection), associées à des simples (plantes médicinales), condimentaires et même des légumes présentés en carrés de 5 x 5m, tels que les Cisterciens concevaient le tracé du jardin. Les jardins ont repris certaines des formes révélées dans un plan de l’abbaye dressé en 1785.

Au milieu de la grande pelouse, le cloître végétal s'ouvre sur la roseraie, implantée dans l'ancien potager de l'abbaye. De chaque côté de cet espace de respiration, deux jardins de couleur, l'un blanc bordé par une allée bordée de cerisiers, rappelant la couleur de la bure des moines cisterciens, l'autre bleu symbolisant l'attachement des moines à la proximité de l'eau.

Jardin Blanc

Composé uniquement d'arbres, arbustes, vivaces et annuelles à floraison blanche comme les 'mix Border' anglais. Ces massifs rappelle l'appellation de "moine blanc" donné aux cisterciens qui occupaient précédemment l'abbaye.

Allée des Cerisiers

Composée de 40 cerisiers à fleur, elle resplendit généralement début avril. Plantée uniquement de Prunus Shirotae Mount Fuji, ils produisent de grandes fleurs blanches, doubles et parfumées.

Jardin Bleu

Composé uniquement d'arbres, arbustes, vivaces et annuelles à floraison bleue. Ces massifs sont un hommage à l'eau omniprésente et au travail des cisterciens qui ont rendu exploitable la vallée de l'Authie en creusant des canaux, des étangs et des moulins. Les moines cisterciens ne pouvant manger de la viande, avaient pour habitude de s'installer dans les zones humides pour y pratiquer l'aquaculture, le poisson étant autorisé à la consommation par l'ordre Cistercien. Cistercien vient d'ailleurs de Citeaux (abbaye de) voulant dire roseaux en vieux français.

Jardin Jaune

Composé uniquement d'arbres, arbustes, vivaces et annuelles à floraison jaune.

La roseraie

Cette roseraie est particulièrement intéressante par sa conception : les variétés choisies sont peu employées dans les roseraies classiques, avec une dominante de blanc et de roses très pâles. Rosiers et plantes vivaces sont associées offrant au visiteur un intérêt sur une période plus longue que celle que peut présenter le rosier seul. La roseraie n'est pas représentative de toute la collection, quelques espèces ont été sélectionnées pour leur ton pastel et leur large floraison. Elles forme un camaïeu allant du blanc dans l'axe du jardin au rouge à proximité de l’abbaye. La structure de la fleur a eu également son importance, plus proche de l'églantine que de la rose de Damas. Le dessin de l'ensemble est symétrique, les rosiers absents par places sont remplacés par des arbustes à feuillage persistant. Des carrés de légumes se développent parmi les carrés de rosiers.

Le cloître végétal

Le cloître végétal

Traité en topiaires, le cloître végétal reprend les proportions de cloître de pierre au cœur de l'abbaye. Chacun des massifs en carré rappelle une partie du jardin (un carré de rosier pour la roseraie par exemple).

Les jardins des îles

Sur le versant, G. Clément a accordé le nom d'île aux différents regroupements pour évoquer une promenade dans un archipel. L'île évoque une spécialisation géographique ; les critères de regroupements se font par convergences d'aspect, de fonction et d'évocation : île aux lilas, île d'or, île d'argent, îles d'étés, îles d'hiver, île des fructifications décoratives, île aux papillons, etc.

Les Iles de Couleurs

Iles d'or

Arbres et arbustes aux feuillages dorés ou jaunes. Une ile lumineuse au milieu des sous-bois.

Iles d'argent

Arbres et arbustes aux feuillages blancs ou argentés

Iles pourpres

Arbres et arbustes aux feuillages pourpres

Iles de Saisons

iles d'hiver

Floraisons hivernales et écorces décoratives.

Iles d'automne

Essentiellement des feuillages colorés en fin de saison.

Iles du printemps

Aussi appelée l'ile des Prunus, plantes majoritaires, aux floraisons spectaculaires durant le mois d'avril.

Iles d'été
Iles des Viburnum (Viornes)

Dans la famille des Caprifoliacées, le genre Viburnum compte quelque 200 espèces arbustives à feuillages caduc ou persistant[4],[5]. Parmi les plus connus figurent le laurier-tin et la boule de neige. Viburnum plicatum a donné de nombreux cultivars.

Liste des taxons présentés : Viburnum tinus, V. opulus, V. plicatum Thunb., V. plicatum rotundifolium, V. plicatum 'Lanarth',...

Iles des spirées
Iles des Lonicera (chèvrefeuilles)
Iles des Deutzia

Iles thématiques

iles des fructifications décoratives

Une collection de plantes à baies, dominée par les Sorbus et Malus.

iles des épines douces

Une collection de Rubus, Berberis, cognassier

Iles des papillons

Ensemble de plantes particulièrement nectarifères

Iles d'ombre

Principalement une collection d'hydrangea (hortensia)

iles bizzaretum

Au bizarretum, sont regroupés arbres et arbustes aux formes tourmentées - branches tordues ou feuilles crispées - fruits de mutations génétiques. Marronnier lacinié, marronnier et orme nains, noisetier et mélèze tortueux (Corylus avellana 'cortorta' et Larix...), cystise, frêne et spirée crispés et lilas nain.

Ces particularités apparaissent dans la nature et disparaissent en général assez vite car plus fragiles ; des horticulteurs se font une spécialité de les prélever et de les bouturer.

iles des rosiers anciens

Au dessus de la terrasse dominant la roseraie, elles rassemblent quelques variétés anciennes intéressantes.

iles des rosiers botaniques

Situées en lisière du coteau, elles rassemblent des églantiers sauvages remarquables.

Le jardin des cinq sens

Les plantes sont classées selon le toucher, la vue, l’ouïe, le goût et leur parfum. Les visiteurs peuvent reconnaitre quelques fruits, caresser épines et duvets, le sentier n'est pas en reste puisque divers matériaux composent le chemin, le bruit des pas change et dans les arbres des compositions de bambous jouent au gré du vent.

Dominants sur le versant le jardin des cinq sens, les carrés potagers sont présentés surélevés comme dans un jardin médiéval. Les bonnes et les «mauvaises herbes», les fleurs comestibles (jonquille, tulipe, pensée, violette, capucine, cerisier, etc.) se retrouvent sur la Table du Jardinier où officie Ludovic Dupont (chef cuisinier aux jardins de Valloires) et participent ainsi à un autre aspect de la découverte botanique.

Une prairie jouxte de potager et quelques ruches gouvernent l'ensemble.

Le jardin de l'évolution, hommage à Jean-Baptiste de Lamarck

Une des trois chambres : la chambre de l'évolution

Dernier aménagé, le jardin de l'évolution est dédié à l’œuvre du naturaliste picard Jean-Baptiste de Lamarck. Ce jardin souligne la compréhension des mécanismes de l'évolution, indispensable à toute démarche d'écologie : l'homme ne peut altérer le fruit de millions d'années d'évolution pour "satisfaire son avidité du moment" (Lamarck, 1820). Ce jardin qui se veut de sensibilisation et de réflexion replace les plantes dans notre propre histoire et bien au-delà en remontant le temps (escalier et spirale).

Miguel Georgieff et Olivier Baert ont pris part à la conception du jardin de l'évolution.

Dans la montée de l'escalier, de petits panneaux explicatifs mettent l'accent sur des épisodes choisies de l'évolution du Vivant : l'origine de la vie, la sortie des eaux, la conquête des airs, etc.

Le jardin des marais

Le Riverel

Régulièrement remaniés, les jardins des marais rassemblent une collection d'hygrophytes régionales et exotique. G. Clément a conçu de petits canaux et des fontaines qui alimentent un long bassin rectangulaire (riverel) et créé une nouvelle harmonie entre abbaye et vallée de l'Authie. Aux fleurs de la berge qui bordent le bassin se joignent des fougères, des bambous, des plantes grimpantes et des espèces aquatiques. On y trouve des sagittaires, des salicaires, le Lysichiton d'Amérique. Des chemins à peine tracés traversent une saulaie aérée et diversifiée, proposée sur un cailloutis entre le riverel et le mur. À l'inverse du boulingrin au centre du jardin, l'entrée et le cheminement dans ce jardin se fait dans l'ombre.

La transformation du jardin d'eau a été menée en 1999 avec l'architecte-scénographe, Christophe Ponceau.

Les collections

La collection initiale de J.-L. Cousin ne présentait aucun problème d'implantation puisque les taxons proposés étaient originaires de latitudes tempérées et adaptables aux sols argilo-calcaires. Les collections végétales proposées offrent une grande diversité d'espèces d'arbres, d'arbustes et d'herbacées. Certains sujets sont uniques en Europe. Sur le plan botanique, ce jardin est un fruticetum, une collection d'espèces et variétés d'arbustes et arbrisseaux. Un des rôles des Jardins de Valloires est d'être une collection de référence. C'est aussi un conservatoire spécialisé pour le genre très rarement présenté de Rubus avec une Collection nationale Agréée reconnue par le Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées (CCVS).

Les Roses (Rosa)

Parmi les points d'intérêt de ces jardins, on trouve le jardin de roses contenant de 80 variétés de roses modernes associées aux plantes médicinales et potagères. Près de 120 variétés de roses anciennes et botaniques se trouvent également dans le Jardin des Iles.

La roseraie contient trois variétés spéciales relatives au site : les Jardins de Valloires créé par André Eve et officiellement nommée en 1992 par Catherine Deneuve, la Rose des Cisterciens créé par Georges Delbard en 1998 en l'honneur du 900e anniversaire de l'Ordre de Cîteaux, et la Rose de Picardie créé en 2004 par David Austin à l'occasion de la célébration de l'entente cordiale franco-anglaise et qui évoque aussi les paroles de la chanson Roses de Picardie d'Yves Montand "Souviens-toi /Ça parlait/De la Picardie /Et des roses /Qu'on trouve là-bas".

D’autres roseraies sont à découvrir en Picardie, dont le parc et le roseraie du château fort de Rambures.

Liste des variétés présentées : Gertrude Jekyll (Austin), Sharifa Asma(Austin), Pareo (Meilland)...

Le conservatoire des Ronces (Rubus)

Les Ronces sont réunies en grande partie dans l'île des épines douces. Le genre Rubus (Rosacées) regroupe près de 700 espèces dont 250 holarctiques. Les jardins de Valloires en possèdent près de 80 variétés. Le genre regroupe également les Mûres et Framboises plus appréciés des gourmands. Ils faut savoir que tous les mûres et les framboises sont comestibles (mais pas forcement agréables à manger).

Rubus est fréquent dans les plaines et basses montagnes de la France atlantique et subcontinentale, jouant un rôle fondamental dans la dynamique interne de la forêt (coupes et chablis). Éléments constitutifs des manteaux et des fruticées, les Rubus jouent également un rôle important dans la dynamique de reconquête forestière (consommés par de nombreux animaux : cerfs, chevreuils, insectes). L’étude des Rubus est délaissée en France depuis une centaine d’années à la différence des pays voisins. Notre mémoire collective accumulée au XIXe et début XXe siècle est perdue hormis pour R. caesius, R. idaeus, R. saxatilis, parfois R. ulmifolius et R. canescens[6]. Les batologues (spécialistes du genre) d’autres pays européens entretiennent encore ces connaissances[7].

Ainsi, il existe en France 5 espèces diploïdes et amphimictiques : R. saxatilis, R. idaeus, R. canescens, R. ulmifolius, R. incanescens, avec une reproduction sexuée normale ; leur morphologie est très variable. Ces nombreuses espèces sont rangées en sections. Ces quatre dernières seraient, avec quelques espèces non européennes, à l’origine de la plupart des taxons de la section Rubus. R. caesius, (section caesii) grâce à un pollen performant présente de nombreuses hybridations avec les espèces de la section Rubus et avec R .idaeus à l’origine des nombreux taxons de la section Corylifolii, etc.

Rubus fruticosus L., la ronce des haies (Mûrier des haies, Mûrier sauvage, Ronce commune, Ronce des Bois) aime les lisières et clairières des bois, surtout siliceux, dans presque toute la France mais pas en région méditerranéenne. Du point de vue phytosociolique, elle appartient au syntaxon Lonicero periclymeni écoph. rampant - Rubion sylvatici Tüxen & Neumann in Tüxen 1950 ex Wittig 1977.

Les Cerisiers (Prunus)

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Prunus est un genre qui regroupe quelque 430 espèces de Rosacées des régions tempérées de l'hémisphère Nord. Les JArdins de Valloires en possèdent plus d'une centaine de variétés différentes dont la plus célèbre est Mont Fuji qui constitue les 40 exemplaires de la fameuse allée à voir début avril.

Notes et références

  1. http://www.baiedesomme.fr/
  2. Clément G., 2004 - La sagesse du jardinier. L’œil neuf, Paris.
  3. Clément G., 1988 - Les jardins de Valloires. Architecture et Cie. Hubert Tonka, Les Éditions du Demi-Cercle
  4. Laurent M. 1994 - La folie des Viornes. Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées, Hommes et Plantes, CR des séances, 12 : 7-11
  5. Malécot V., 2004 - La diversité des viburnums. Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées, Hommes et Plantes, CR des séances, 49 : 22-27
  6. Pour la détermination voir http://fr.groups.yahoo.com/group/Rubus
  7. Royer J.-M., 2009 - Présentation de ses travaux sur le genre Rubus. Société Botanique de France, CR de la séance ordinaire du 9 oct., Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris

Bibliographie

  • Lesot S. & Gaud H., 2006 - Les Jardins de Valloires : de la plante à la planète. Ed. Gaud,167 p.
  • Delaître V., 1998 - Les Jardins de Valloires. Ed. du Quesne
  • allessandro Rocca, Neuf jardins, approche du jardin planétaire, Allessandro Rocca
  • Louisa Jones, une écologie humaniste, Aubanel
  • Clément G., 2004 - Manifeste du tiers paysage. Ed. Sujet/Objet, coll. L'autre fable, 69 p.
  • Delange Y., 2002 - Jean-Baptiste Lamarck. Actes Sud, Arles.
  • Conservatoire des sites naturels du Nord-Pas-de-Calais - À la découverte du Patrimoine naturel de la basse vallée de l’Authie, 59 p.

Voir aussi

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Liens externes


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