- Jacques Perret (écrivain)
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Jacques Perret Activités romancier, journaliste Naissance 8 septembre 1901
TrappesDécès 10 décembre 1992
ParisLangue d'écriture français Genres roman, nouvelle Distinctions Prix Interallié, Prix Prince Rainier de Monaco Œuvres principales - Le Caporal épinglé (1947)
- Bande à part (1951)
Jacques Perret, né le 8 septembre 1901 à Trappes dans les Yvelines et décédé le 10 décembre 1992 à Paris, est un écrivain français.
Il a mené une vie aventureuse, où se mêlent vie militaire, expéditions lointaines, journalisme et publications de romans.
Sommaire
Biographie
Il part en Guyane en 1931. Elle sera le sujet de son premier roman Roucou (1936) et de plusieurs nouvelles telles que Un homme perdu, Une histoire en or, Vêpres indiennes. Il y effectue un travail d'études, mandaté par Paul Rivet le directeur du Muséum national d'histoire naturelle, portant sur les amérindiens Emerillons.
En 1937, il écrit Ernest le rebelle, qui sera incarné au cinéma par Fernandel dans le film Ernest le rebelle réalisé par Christian-Jaque en 1938.
Militant royaliste, ardent défenseur du Trône et de l'Autel, il collabore au journal Je suis partout[1].
Fait prisonnier pendant la guerre de 1940, il est envoyé en Allemagne, mais réussit à s'échapper. La citation qui lui est décernée en 1940 mentionne: « [...] Le 12 mai, a tué cinq adversaires à coups de mousqueton, debout, avec le plus grand calme, dans un combat de rue [...] premier soldat de son bataillon [...] attribution de la Médaille militaire et Croix de guerre avec palme » . Il rejoint par la suite les maquis de la Résistance.
En 1947, paraît son plus grand succès, Le Caporal Épinglé, qui raconte avec drôlerie sa captivité en Allemagne et ses différentes tentatives d'évasion. Ce récit sera adapté au cinéma par Jean Renoir. En 1951, est édité Bande à part (prix Interallié), qui raconte son expérience dans le maquis.
Passionné par la mer, il écrit également plusieurs ouvrages sur ce thème, dont le Vent dans les voiles (1948) et Rôle de plaisance (1957).
Il est déchu, en mai 1963, de ses droits civiques, et rayé du contrôle de la médaille militaire pour la part active qu’il a prise dans la défense de l’Algérie Française et pour différents articles contre le général de Gaulle et quelques offenses à la Légion d'honneur.
Il a reçu de nombreux prix littéraires : l'Interallié, Prix Prince-Pierre-de-Monaco, Thyde Monnier, Mac Orlan, de l'Académie et de la Ville de Paris.
Depuis mai 2006, une rue porte son nom à Orange (Vaucluse).
Œuvre
Ironiste-né, excellent styliste, Jacques Perret exerce son talent avec virtuosité. Proche de la nature et de ses personnages, il entraîne ses lecteurs dans son univers distancié et volontiers nostalgique. Il excelle à grandir et anoblir les objets familiers avec lesquels il est de connivence (un couteau, une pipe...), patinés et culottés par un fidèle usage et une longue cohabitation.
Contemporain de Marcel Aymé et de Raymond Queneau, desquels il se rapproche par son goût de la mystification, il est moins noir que le premier et moins gai que le second, tout en pouvant prétendre à la même lucidité.
Bibliographie
- Chroniques
- 1953 Bâtons dans les roues, Gallimard
- 1954 Cheveux sur la soupe, Gallimard
- 1957 Salades de saison, Gallimard
- 1964 Le vilain temps, Le Fuseau
- Romans et récits
- 1936 Roucou,Gallimard
- 1937 Ernest le rebelle, Gallimard
- 1947 Le caporal épinglé, Gallimard
- 1948 Le vent dans les voiles,Gallimard
- 1951 Bande à part, Gallimard
- 1953 Mutinerie à bord, Amiot-Dumont
- 1961 Les biffins de Gonesse, Gallimard
- 1969 La compagnie des eaux, Gallimard
- Nouvelles
- 1947 l’Oiseau rare, Gallimard
- 1949 Objets perdus,Gallimard
- 1951 la Bête Mahousse,Gallimard
- 1953 Histoires sous le vent, Gallimard
- 1955 Le machin, Gallimard
- 1981 Tirelires, Julliard
- Souvenirs
- 1975 Grands chevaux et dadas, Gallimard
- 1976 Raisons de famille, Gallimard
- 1980 Un marché aux puces, Julliard
- 1982 Belle lurette, Julliard
- 1985 Le jardin des Plantes, Julliard
- Divers
- 1964 Préface au Pantagruel de Rabelais, Gallimard
- 1965 Rapport sur le paquet de gris, Aspects de la France
- 1979 Préface à C'est ainsi qu'Allah est grand d'Alexandre Vialatte, Julliard
- 1964 Trois pièces (Maximilien, Monsieur Georges, Caracalla), Editions Gallimard (théâtre)
- 1989 Les collectionneurs, Le Dilettante
- 1991 Articles de sport, Julliard
- 1992 Comme Baptiste...ou les tranquillisants à travers les âges, Le Dilettante
- 1996 François, Alfred, Gustave et les autres, Le Dilettante
- 2004 L'Aventure en bretelles, suivi d'Un Blanc chez les Rouges, Le Dilettante
- 2005 Chroniques, Arcadia Editions
- 2009 Les sept péchés capitaux, Via Romana (ISBN 978-2-916727-53-0) [présentation en ligne]
Lien externe
- Site officiel tenu par ses descendants
- « Jacques Perret, passeur flamboyant », par Laurent Dandrieu, "Valeurs actuelles" du 30 juin 2006. [lire en ligne]
Notes et références
- Enquête sur l'histoire, N°6, printemps 1993, L'extrême droite dans la Résistance, par Guy Chambarlac, p.71
Catégories :- Écrivain français du XXe siècle
- Polémiste
- Action française
- Naissance à Trappes
- Naissance en 1901
- Décès en 1992
- Lauréat du Prix Interallié
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