Infrabel Ligne 163

Ligne 163
Ligne de Libramont à Saint-Vith via Bastogne et Gouvy
Pays	Belgique
Villes desservies	Libramont, Gouvy, Saint-Vith
Historique
Mise en service	1869 - 1885
Concessionnaires	Grande Cie du Luxembourg (1848 - 1873) Etat Belge / Infrabel (groupe SNCB) (à partir de 1873)
Caractéristiques techniques
Longueur	79 km
Écartement	Voie normale (1,435 m)
Électrification	Non électrifiée
Nombre de voies	1 (entre Libramont et Bastogne)
Signalisation	Signalisation lumineuse SNCB
Trafic
Propriétaire	Infrabel
Exploitant(s)	Aucun
Trafic	Actuellement transféré à la route
Schéma de ligne
Schéma de la ligne Légende → L 165 : Bertrix → L 162 : Namur 0,00 Libramont → L 162 : Arlon 3,40 Ourt 6,60 Bernimont 10,50 Wideumont 14,90 Rosières 18,80 Morhet 22,20 Sibret 24,20 Villeroux 28,70 Bastogne Sud 29,80 Bastogne Nord → ex L 164 : Wiltz (L) 33,10 Bizory 39,00 Bourcy 44,70 Tavigny 52,50 Limerlé → L 42 : Luxembourg 0,00 Gouvy → L 42 : Liège 66,40 Beho 69,00 Maldange 71,40 Weisten 74,20 Crombach 77,00 → L 47 : Troisvièrges (L) 79,00 Saint Vith → L 48 : Raeren
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La ligne 163, également appelée "ligne des crètes" (elle suit en partie la limite de séparation des eaux entre les bassins de la Meuse et du Rhin) relie Libramont à Gouvy et Saint Vith via Bastogne. Elle est actuellement hors service (la voie est toujours posée entre Libramont et Bastogne, mais impraticable).

Il s'agit d'une ligne secondaire, qui dessert peu de localités importantes, au delà des quatre citées ci-dessus. Le tronçon Bastogne - Gouvy évite particulièrement les localités de la région traversée, à quelques exceptions près.

Historique

La ligne fut établie en 3 phases :

• en 1869, une antenne est établie par la grande compagnie du Luxembourg entre Libramont, sur la ligne du Luxembourg et Bastogne ;
• en 1884-1885, la ligne est prolongé par la compagnie de l'état belge vers Gouvy, qui était depuis 1867 reliée au rail par l'axe Liège - Pepinster - Stavelot - Gouvy - frontière luxembourgeoise (Ligne_42_(Infrabel)) ;
• La section Gouvy - Saint-Vith, posée à des fins militaires (il s'agit du couloir le plus direct entre la Prusse et le nord est de la France, via la Vennbahn) par l'occupant durant la première guerre mondiale, après que l'ensemble de la ligne ait été mis à double voie en 1915.

L'ensemble de la ligne sera remis à voie unique entre 1935 et 1938. Après la seconde guerre mondiale, la ligne sera fermée en plusieurs phases :

• La section Gouvy - Saint-Vith sera progressivement abandonnée dans l'immédiat après guerre. Les cantons de l'est comptent bien trop d'infrastructures ferroviaires par rapport aux besoins de la région. La section est finalement démontée en 1963.
• L'exploitation du tronçon Gouvy - Bourcy (au nord de Bastogne) se termine avec le plan IR-IR de 1984, de même que la desserte des haltes et gares entre Libramont et Bastogne. La ligne est toutefois conservée "pour l'intérêt de la nation" elle sera notamment parcourue par le PFT en 1990.
• En 1993, la SNCB transfère le trafic voyageur entre Libramont et Bastogne à la route. Officiellement, c'est une mesure temporaire. Les bus - fournis par le TEC - sont toutefois exploités par la SNCB. La ligne fait les frais de l'absence d'investissement, la vitesse moyenne y étant devenue très médiocre.
• En 1998, la section Gouvy - Bastogne, inexploitable, sera déferrée.

Actuellement, la voie existe toujours sur le tronçon Libramont - Bastogne, même si divers travaux, notamment en gare de Bastogne Sud, ont impliqué localement sa dépose. Faute d'entretien, elle est dans un très mauvais état.

Utilisation

Plus aucun train ne circule sur cette ligne.

Elle est présélectionnée pour rejoindre le réseau RAVeL.

Ouvrages d'art

Si la section posée par la Compagnie du Luxembourg évite les difficultés géographiques, la section Gouvy - Saint Vith comporte trois viaducs à Maldingen, Crombach et Neundorf.

Annexes

Sources

• (nl)Wim deridder - Spoorlijnen in Belgïe
• (nl)- Paul Kevers : Belgische spoorlijnen

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