Incendie du Reichstag

Incendie du Reichstag
La fenêtre par laquelle Marinus van der Lubbe serait entré dans le Reichstag

L’incendie du Reichstag, ou Reichstagsbrand en allemand, est l'incendie criminel du Palais du Reichstag, siège du parlement allemand à Berlin, dans la nuit du 27 au 28 février 1933.

Immédiatement exploité par les nazis à des fins politiques, il est suivi par la proclamation de la Reichstagsbrandverordnung qui suspend sine die les libertés individuelles et par une campagne de répression dirigée contre les communistes allemands.

L'identité du ou des incendiaires a fait l'objet de nombreux débats. Les historiens sont toujours partagés entre la thèse l'attribuant au seul communiste conseilliste néerlandais Marinus van der Lubbe, et celle l'imputant aux nazis. A des fins de propagande, le nazi Hermann Göring présenta l'évènement comme le « début de la révolte communiste ».

Sommaire

Contexte politique

Photographie en noir et blanc prise à Potsdam le 21 mars 1933. À gauche de l'image, Adolf Hitler, vêtu d'une redingote, serre la main du président von Hindenburg, en s'inclinant vers lui. À droite, Hidenburg domine Hitler d'une bonne tête et se tient droit. Ganté, il porte le grand uniforme de maréchal prussien, arborant de nombreuses décorations dont la croix de fer, et un casque à pointe. Au centre et à l'arrière plan, entre les deux hommes, un militaire avec le lourd casque de combat de l'armée allemande
Adolf Hitler et Paul von Hindenburg, à Potsdam, le 21 mars 1933.

Lorsqu'il accepte le poste de chancelier du Reich, le 30 janvier 1933, Adolf Hitler exige que de nouvelles élections législatives soient organisées[1], afin de renforcer le poids du parti nazi : celui-ci ne dispose que de deux ministres au sein du gouvernement[2],[N 1] et le résultat des élections législatives de novembre 1932 a confirmé la chute du vote en faveur des nazis par rapport au deuxième tour de l'élection présidentielle du 10 avril 1932 ou aux élections législatives de juillet 1932[3],[N 2]. Le 1er février, le président du Reich, Paul von Hindenburg signe le décret de dissolution des chambres, qui fixe la date des élections au 5 mars[4].

La campagne électorale se déroule dans un climat d'intimidation. Utilisant les nouveaux pouvoirs dont il dispose en tant que chancelier, Hitler fait cesser la parution de journaux qui critiquent le gouvernement et les rassemblements publics sont prohibés dans plusieurs localités par les autorités ; les membres de la SA perturbent les réunions des adversaires politiques des nazis et passent à tabac nombre d'opposants[5]. Cette « brutalisation » de la campagne électorale est favorisée par le décret présidentiel du 4 février 1933 pour la protection du peuple allemand qui donne pleins pouvoirs au gouvernement pour interdire réunions et publications, et qui est largement utilisé par Hitler contre les communistes, les socialistes et les membres du Zentrum[4] ; elle est également facilitée par la décision d'Hermann Göring, en tant que ministre de l'Intérieur de Prusse, de recruter 50 000 membres de la SA, de la SS et du Stahlhem comme auxiliaires de police, ce qui leur assure une totale impunité[6].

Une intense campagne de propagande, soutenue par un apport de fonds considérable venant des milieux industriels[7], est orchestrée par Joseph Goebbels. Un de ses points culminants est le discours prononcé par Hitler au palais des sports de Berlin, le 10 février, devant une foule immense et enthousiaste, discours rediffusé à travers toute l'Allemagne par la radio[8].

L'incendie et l'incendiaire

Même la description factuelle de l'incendie est influencée par la thèse que soutiennent les auteurs qui relatent le sinistre, à savoir un acte individuel de Marinus van der Lubbe ou une mise en scène orchestrée par les nazis. Si les aveux de van der Lubbe sont repris par tous les spécialistes, leur interprétation suscite, elle aussi, de profondes divergences.

L'incendie

Selon Richard J. Evans, partisan de la thèse de l'acte individuel, van der Lubbe s'introduit seul dans le Reichstag vers 21 h 00 ; il tente tout d'abord, sans succès, de bouter le feu au mobilier du restaurant avant de pénetrer dans la salle des débats, dont les tentures et les boiseries s'enflamment rapidement. Sous l'effet de la chaleur, la coupole qui surmonte la salle explose, créant un appel d'air qui transforme le départ de feu en brasier ; pendant ce temps, van der Lubbe tente d'allumer de nouveaux foyers dans d'autres pièces du Reichstag[9].

Le 27 février 1933, vers 21h15, un étudiant en théologie passant devant le Reichstag entend le bruit d'une vitre brisée[10]. Il alerte le gardien du parlement qui aperçoit une silhouette courant à l'intérieur du bâtiment en y boutant le feu[10]. Les pompiers et la police arrivent rapidement sur les lieux où ils constatent de nombreux départs de feu[10]. « Dans la salle Bismarck, située au nord de l'édifice, un homme jaillit soudain, torse nu, ruisselant de sueur, l'air égaré, avec un regard halluciné[10]. ».

L'incendiaire

Cet homme, Marinus van der Lubbe, se laisse arrêter sans résistance et passe immédiatement aux aveux, affirmant que l'incendie est un geste de protestation et qu'il a agi seul[11].

Exploitation politique par les nazis

« C'est un signe de Dieu, Herr Vice-Chancelier ! Si ce feu, comme je le crois, est l'œuvre des communistes, nous devons écraser cette peste meurtrière d'une main de fer ! »

— Hitler au vice-chancelier von Papen, le 28 février 1933[12].

Rudolf Diels, chef de la police prussienne, arrivé immédiatement sur les lieux est alors persuadé que Marinus van der Lubbe a agi seul.

Les nazis décident d'exploiter immédiatement l'évènement, et présentent l'incendie comme le signe avant-coureur d'un vaste « complot communiste ». Dès l'annonce de l'incendie et avant tout début d'enquête, la radio affirme que les communistes ont mis le feu au Reichstag[13]. Cette thèse est immédiatement reprise par Hermann Göring et Adolf Hitler ; elle sert de prétexte pour suspendre, via une législation d'exception, les libertés individuelles et elle constitue une base au procès qui s'ouvre à Leipzig le 21 septembre 1933.

La Reichstagsbrandverordnung

Dès le lendemain de l'incendie, le 28 février, Hindenburg signe un décret présidentiel « pour la protection du peuple et de l'État » : le Reichstagsbrandverordnung, qui suspend sine die les libertés individuelles et lance la chasse aux communistes. Dans la foulée, le gouvernement fait arrêter plus de 4 000 militants du Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont son président Ernst Thälmann, ainsi que plusieurs dirigeants socialistes et intellectuels de gauche, au total plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le journaliste vedette Egon Erwin Kisch est aussi arrêté. Ces opposants sont internés dans les premiers camps de concentration nazis, essentiellement à Dachau. La peine de mort est introduite avec effet rétroactif. Ce décret qui marque la fin de la démocratie reste en vigueur jusqu'en 1945.

Le procès

Le procès s'ouvre le 21 septembre 1933 à Leipzig. Sur le banc des accusés figurent, outre Marinus van der Lubbe, l'ancien chef de groupe du parti communiste allemand, Ernst Torgler, et trois communistes bulgares, dont Gueorgui Dimitrov[14], futur secrétaire général du Komintern et futur premier ministre du gouvernement communiste bulgare. Marinus van der Lubbe innocente ses co-accusés, et répète qu'il a agi seul.

Pugnace, luttant pied à pied, tenant tête par sa rhétorique à Goebbels et à Göring à qui il fait perdre son calme, Dimitrov, qui a appris l'Allemand durant les mois de prisons précédant la condamnation, fait voler en éclat la thèse officielle et transforme le procès en tribune antinazie[14]. Marinus van der Lubbe est condamné à mort et décapité le 10 janvier 1934, les quatre autres accusés sont acquittés[14]. Ce verdict, qui ôte toute base à la thèse officielle des nazis, ne les empêchera pas de maintenir leur interprétation.

Le 21 avril 1967, un tribunal de Berlin, à titre posthume et symbolique, transforme la condamnation à mort de van der Lubbe à huit ans de prison pour « tentative d'incendie avec effraction ». En 1980, Robert Kempner, un des procureurs américains des procès de Nuremberg, convaincu de l'innocence de Marinus van der Lubbe, obtient son acquittement, mais ce verdict est cassé un an plus tard en appel. Finalement, le 10 janvier 2008, les services du procureur fédéral allemand, jugeant la condamnation officiellement « illégale » annulent le verdict soixante-quinze ans après[15].

Controverses

Une manœuvre des nazis

La version officielle est immédiatement contredite, au cours même du procès, par l'accusé Georgi Mikhailov Dimitrov, ce qui lui vaut une renommée mondiale, Allemagne comprise[16]. Puis Willi Münzenberg dans son Livre brun[17] attribue la responsabilité de l'incendie aux nazis, ayant voulu par là se créer un prétexte pour déclencher une vague de répression. La parution du Livre brun est suivie, en septembre 1933, par un procès organisé à Londres par un comité antifasciste international, qui s'affirme selon les mots du procureur comme « un simulacre de procès [qui] ne saurait avoir de validité juridique et n'avait d'autre but que de servir la vérité que les circonstances empêchaient d'éclater en Allemagne »[18].

« Quel était à Berlin, le 27 février au soir, l'homme qui détenait les clés du Reichstag?
Quel était l'homme qui en commandait la police?
Quel était l'homme qui pouvait en activer ou en arrêter la surveillance?
Quel était l'homme qui détenait la clé du souterrain par lequel on semble avoir pénétré?
Cet homme, c'était à la fois le ministre de l'Intérieur de Prusse et le président du Reichstag : c'était Hermann Göring »

— Me de Moro-Giafferi, Londres, 11 septembre 1933[19].

Pour Pierre Milza, Marinus van der Lubbe aurait été manipulé par les nazis[20] : « Utilisant le délire pyromane d'un jeune chômeur d'origine hollandaise, Marinus van der Lubbe, qui se dit communiste, les hommes de Göring l'ont laissé allumer un petit incendie dans le Palais du Reichstag, tandis qu'eux-mêmes inondaient les sous-sols d'essence[21]. » François Delpla penche lui aussi pour une manipulation de Marinus van der Lubbe par les nazis, par le biais d'un agent infiltré dans les milieux de l'ultra-gauche, lui faisant croire que l'incendie allait créer un soulèvement populaire contre Hitler. Il reproche aux tenants de la thèse de l'incendiaire isolé de croire que l'absence de preuves de complicités prouve l'absence de complicités[22].

Jacques Delarue estime que l'incendie a été perpétré par un commando de membres de la SA, dirigé par Karl Ernst et Edmund Heines, à l'initiative d' Hermann Göring[23]. Pour F. Kersaudy, Göring n'y est pas mêlé, et seuls Goebbels et Karl Ernst ont commandité l'incendie[24]. Pour Gilbert Badia, il est impossible qu'un homme isolé comme van der Lubbe, dépourvu de tout soutien ait seul perpétré l'incendie, notamment compte tenu du fait qu' « on trouva dans le Reichstag assez de matériel incendiaire pour remplir un camion » et d'une déclaration de Göring au général Hadler lors de laquelle il affirme que « le seul qui connaisse bien le Reichstag, c'est moi ; j'y ai mis le feu »[25].

En 2001, en se basant à la fois sur les circonstances matérielles de l'incendie et sur des archives de la Gestapo conservées à Moscou et accessibles aux chercheurs depuis 1990, Bahar et Kugel reprennent la thèse selon laquelle le feu a été mis au Reichstag par un groupe de SA agissant sous les ordres directs de Göring[26].

Un acte isolé

En 1933 un « Comité International Van der Lubbe » est créé pour défendre l'incendiaire. Selon le Comité, Marinus van der Lubbe a agi seul pour dénoncer l'arrivée au pouvoir des nazis par la voie légale. Dans cette logique, Van der Lubbe est vu comme un des premiers résistants anti-nazis, qui « affirmait à sa façon l’urgente nécessité d’une insurrection contre le fascisme meurtrier »[27].

En 1960, dans le Spiegel, puis en 1962, dans son livre Der Reichsbrand. Legende und Wirklichkeit [28], Fritz Tobias affirme que la thèse du complot nazi est aussi infondée que celle du complot communiste. Il qualifie de fallacieux les documents du Livre brun qui servait de base au dossier antinazi[29]. Selon Ian Kershaw, les conclusions de Tobias sont désormais largement acceptées[30]. Selon lui, la surprise et l'hystérie qui s'emparent des plus hauts dirigeants nazis la nuit de l'incendie, à commencer par Hitler lui-même, est un signe du caractère inattendu de l'évènement et du fait que l'incendie est bien le fait du seul Marinus van der Lubbe[31].

« Les premiers membres de la police à interroger van der Lubbe, aussitôt appréhendé et clamant haut et fort sa « protestation », n'avaient aucun doute : il avait agi seul, personne d'autre n'était impliqué dans l'incendie. Mais Göring, dont la première réaction en apprenant l'incendie semble avoir été pour s'inquiéter des précieuses tapisseries du bâtiment, se laissa facilement convaincre par les autorités sur place que l'incendie était le fruit d'un complot communiste. Hitler, qui arriva vers 22 h 30, soit une heure environ après Göring, se laissa rapidement persuader de tirer la même conclusion. Göring lui expliqua que l'incendie était sans conteste l'œuvre des communistes. L'un des incendiaires avait déjà été arrêté, tandis que plusieurs députés communistes se trouvaient dans le bâtiment quelques minutes à peine avant l'embrasement[32]. »

L'analyse de Kershaw est vigoureusement contestée par Lionel Richard[33]. Pour Richard, « les analyses de Tobias, déjà fortement mises en cause par un groupe d'historiens quand elles ont été publiées, ne jouissent plus d'aucun crédit. Il a été démontré que son information documentaire n'était pas fiable. En l'occurrence, Kershaw aurait pu, au moins, prendre sérieusement en considération les travaux d'Alexander Bahar[34]. »

Notes et références

Notes

  1. Wilhelm Frick à l'Intérieur et Hermann Göring, ministre sans portefeuille.
  2. 36,8 % en avril, 37,3 % en juillet, et 33,1 % en novembre.

Références

  1. Richard J. Evans, L'avènement, p. 393
  2. Christian Baechler, La république de Weimar, p. 405
  3. Christian Baechler, La république de Weimar, p. 345
  4. a et b Christian Baechler, La république de Weimar, p. 406
  5. Richard J. Evans, L'avènement, p. 394
  6. Christian Baechler, La république de Weimar, p. 407
  7. Richard J. Evans, L'avènement, p. 397
  8. Richard J. Evans, L'avènement, p. 395
  9. Ev., 401
  10. a, b, c et d Jacques Delarue, Histoire de la Gestapo, Fayard, Paris, 1962, p.31
  11. I. Kershaw, op. cit, p.650
  12. I. Kershaw, op. cit., p. 651
  13. J. Delarue, op. cit., p.32
  14. a, b et c J. Delarue, op. cit., p.66-68
  15. Agence Reuters, dépêche du 10 janvier 2008, 18h08:23
  16. « Il ne reste qu'un homme en Allemagne, disait-on alors, et cet homme est un Bulgare », Hannah Arendt, Eichmann à Jérusalem, page 306 de l'édition Folio, page 338 de l'édition Folio Histoire.
  17. Traduit en 17 langues et tiré à des millions d'exemplaires. Gorielly, op. cit., p. 130.
  18. J. Delarue, op.it., p.65
  19. J. Delarue, op. cit., p.66
  20. Pierre Milza, Les Fascismes, chap. 9, p. 286.
  21. Serge Berstein, Pierre Milza, Histoire du XXème siècle, Tome 1, p. 317.
  22. François Delpla, « Le terrorisme des puissants : de l’incendie du Reichstag à la nuit des Longs couteaux », paru dans : Guerre et Histoire n° 7, septembre 2002 [1]
  23. J. Delarue, op.cit., p. 68-76
  24. F. Kersaudy Hermann Göring p.145 qui s'appuie sur les Mémoires de Sommerfeldt et Gisevius
  25. Gilbert Badia, Histoire de l'Allemagne contemporaine, 1933/1962, Paris, Éditions sociales, 1975, p. 15
  26. Alexander Bahar, Wilfried Kugel, Der Reichstagbrand, édition q, 2001
  27. Le Reichstag en flammes, ou de la réhabilitation de Marinus Van der Lubbe, militant révolutionnaire injustement calomnié, J.J. GANDINI, septembre-octobre 2003.
  28. Fritz Tobias, Der Reichsbrand Legende und Wirklichkeit, Rastatt, Baden, 1962.
  29. Georges Goriely, 1933, pp. 131-132
  30. I. Kershaw, op. cit., p. 1011
  31. I. Kershaw, op. cit. p. 649
  32. I. Kershaw, op. cit., p. 650.
  33. Lionel Richard, Goebbels. Portrait d'un manipulateur, s.l., André Versaille éditeur, 2008, p. 132
  34. Alexander bahar, Dieses Feuer ist erst der Anfang. Die Nazis und der Reichstagsbrand, in Bulletin - Berliner Gesellschaft für Faschismus- und Weltkriegsforschung / herausgegeben von Berliner Gesellschaft für Faschismus- und Weltkriegsforschung,Berlin, Edition Organon, 2005, Heft 25/26, pp. 87-120

Annexes

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Bibliographie

  • Christian Baechler, L'Allemagne de Weimar.1919-1933, Paris, Fayard, 2007, 483 p. (ISBN 978-2-213-63347-3) 
  • Jacques Delarue, Histoire de la Gestapo, Paris, Fayard, coll. « Les grandes études contemporaines », 1962, 473 p. 
  • Richard J. Evans, Le Troisième Reich. L'avènement, Paris, Flammarion, coll. « Au fil de l'histoire », 2009, 720 p. (ISBN 978-2-0821-0111-0) 
  • Thierry Feral, Justice et nazisme, Paris, L'Harmattan, coll. « Allemagne dhier et d'aujourd'hui », 1997, 108 p. (ISBN 2-7384-5980-3) 
  • Joachim Fest, Hitler. Le Führer, Paris, Gallimard, 1973, 541 p. 
  • Georges Goriely, 1933. Hitler prend le pouvoir, Bruxelles, Complexe, coll. « La mémoire du siècle », 1991, 203 p. (ISBN 2-97027-399-1) 
  • Ian Kershaw, Hitler. 1889-1936, Paris, Flammarion, 2001, 1159 p. (ISBN 2-08-212528-9) 
  • William L. Shirer, Le IIIe Reich, Paris, Stock, 1990, 1257 p. 
  • Alexander Bahar, Wilfried Kugel, Der Reichstagbrand, edition q, 2001
  • Nico Jassies, Marinus van der Lubbe et l’incendie du Reichstag, Éditions Antisociales, 2004, ISBN 2-9521094-0-0.
  • Livre brun sur l'incendie du Reichstag et la terreur hitlérienne, Paris, Le carrefour, 1933
  • Fritz Tobias, Der Reichstagsbrand - Legende und Wirklichkeit, Grote, Rastatt 1962
  • Marinus van der Lubbe, Carnets de route de l’incendiaire du Reichstag et autres écrits, présentés par Yves Pagès et Charles Reeve, Éditions Verticales, 2003.
  • François Delpla, Hitler, Paris, Grasset, 1999

Voir aussi

Liens externes


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