Alexandre del Valle

Alexandre del Valle

Alexandre del Valle est le pseudonyme d'un essayiste français, docteur en géopolitique, né à Marseille le 4 septembre 1969. Il écrit notamment sur le monde arabe et la civilisation islamique, sur l'Europe, la Turquie et sur le terrorisme, sujets qu'il aborde sous un angle qualifié parfois de polémique ou abordés dans une approche néoconservatrice[1],[2]. Il collabore depuis plusieurs années à divers journaux ou revues[3] et est actuellement éditorialiste à France Soir[4]. Son parcours politique a fait l'objet de controverses, notamment du fait de ses liens passés avec divers milieux idéologiquement opposés (souverainisme gaulliste, extrême droite, sionisme)[5]. Il est aujourd'hui proche de certains milieux politiques sionistes orientés à droite et participe au mouvement La Droite libre, proche de l'UMP dont il est également membre.

Sommaire

Biographie

Alexandre del Valle est titulaire d'un Diplôme d'études approfondies d'Histoire militaire-sécurité-défense effectué à l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence et à l'Université Montpellier 3, d'un DEA européen d'Histoire des doctrines politiques et des institutions politiques à l'Université de sciences politiques de Milan et à l'IEP d'Aix-en-Provence et est diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. Doctorant en géopolitique à la Sorbonne (Université de Paris IV), il effectue en parallèle des recherches sur Les nouveaux phénomènes totalitaires (rouge-brun-vert) dans le cadre de l'Académie Internationale de Géopolitique et de l'Institut Choiseul.

Membre de divers think-tanks et groupements d'inspiration néoconservatrice, tel le Daedalos Institute of Geopolitics[6] ou encore l'Institut Choiseul for International Politics and Geoeconomics, Alexandre del Valle intervient à l'Université européenne de Rome et à l'Institut international de géopolitique[7] ainsi qu'à l'École de guerre économique (EGE).

Il publie en 1997 aux éditions L'Âge d'Homme un livre, Islamisme et États-Unis : une alliance contre l'Europe où il dénonce l'aide accordée par certaines franges du gouvernement américain aux milieux islamistes. Alexandre del Valle fait état dans cet ouvrage, préfacé par le général Pierre Marie Gallois (gaulliste souverainiste), d'un anti-américanisme auquel il dira renoncer après les attentats du 11 septembre 2001. En 1998 il publie, aux éditions France empire, sous la Direction d'(Alain Griotteray) et avec Christian Jellen, Eric Zemmour ou encore Gilles-William Goldnadel un ouvrage collectif intitulé Une Certaine idée de la France. Il y défend l'idée du «patriotisme intégrateur». Alain Griotteray le fera dès lors écrire au Figaro Magazine. Del Valle commence à ce moment ses activités de chroniqueur (La Une, Le Figaro, Spectacle du Monde, Israël Magazine, Il Liberal et France soir).

Ses livres suivants, ainsi que les attentats du 11 septembre 2001, lui permettent d'accéder à une plus grande notoriété médiatique. Il se rapproche à ce moment des milieux politiques sionistes et atlantistes. Il trouve des appuis forts à l'Union des patrons juifs de France (UPJF) et au B'nai B'rith de France, qui va, en octobre 2001, l'inviter à parler au Sénat des nouveaux visages de l'antisémitisme, avec Gilles-William Goldnadel, Alain Griotteray et le général Pierre Marie Gallois. Alexandre del Valle donne de nombreuses conférences dans ces milieux et son discours sur le « totalitarisme islamiste », la « défense de l'Occident » dit judéo-chrétien et son soutien aux thèses sionistes les plus radicales trouvent un écho auprès d'une partie de la communauté juive, laquelle est loin d'approuver ces positions dans sa totalité.

Alexandre del Valle assimile l'islam à une forme de fascisme[8], analogie qui a fait l'objet de controverses[9]. Ceci motive le président de Democratia, Rachid Kaci, avec qui il a jadis milité au RPR, à préfacer l'ouvrage qui le fera le plus connaître, Le totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties (Les Syrtes, 2002).

Parcours politique

Jeune, Del Valle fait un passage au CNI, quand il était étudiant à l'Institut d'études politiques d'Aix-En-Provence. Au même moment il suit le mouvement de Philippe de Villiers Combat pour les valeurs dont il est resté proche. Utilisant divers pseudonymes, il aurait ensuite été proche de certains milieux de l'extrême-droite européenne néo-païenne[10] proches de la mouvance identitaire[11].

Il s'intéresse aux questions moyen-orientales durant des séjours au Liban et dans le cadre d'une spécialisation « monde arabe » suivie auprès de Bruno Etienne à l'IEP d'Aix-en-Provence. Dans un essai intitulé Guerres contre l'Europe, Bosnie, Kosovo, Tchétchénie (Les Syrtes), il dénonce vivement les guerres américaines contre l'ex-Yougoslavie aux côtés de ses mentors Alain Griotteray et Pierre Marie Gallois, lesquels se réunissent à la mairie du IXe arrondissement, alors tenue par le très pro-serbe député maire et ancien ministre de De Gaulle, Gabriel Kaspereit. Après avoir été assimilé à un activiste anti-américain issu de la droite radicale, il est vu après le 11 septembre comme un pro-américain et se retrouve du côté des néoconservateurs. Afin de justifier a posteriori ses thèses dénonçant l'erreur américaine de la ceinture verte, et rentrant dans une polémique avec Gilles Kepel ou Olivier Roy qui avaient pronostiqué la « fin de l'islamisme » et du Jihad[12], Del Valle s'appuie comme beaucoup de néoconservateurs sur les attentats du 11 septembre pour justifier les concepts de « totalitarisme islamiste » et « d'islamo-fascisme ».

A la faveur des attentats du 11 septembre 2001, il passe subitement d'une critique des États-Unis propre à certains des milieux d'extrême-droite auxquels il a participé à un alignement atlantiste et pro-sioniste. Alexandre del Valle justifie ceci en adoptant les thèses du professeur américain Samuel Huntington, sur le choc des civilisations et au nom de sa théorie d'union « pan-occidentale » développée dans la revue Politique internationale de Patrick Wajsman où il exprime régulièrement ses thèses sur les dangers de l'entrée de la Turquie dans l'UE[13].

Dans ce contexte d'évolution à 180 degrés et d'opportunisme politique, Alexandre del Valle, qui avait été membre du RPF auprès de Philippe De Villiers et de Charles Pasqua, adhère à l'UMP lors de la création de ce parti en 2002, sur proposition de Rachid Kaci. Originellement opposés à Nicolas Sarkozy qu'il jugeait trop proche de thèmes de gauche, lui et Rachid Kaci rencontrent le ministre Nicolas Sarkozy en 2003 et se rallient progressivement à son programme au fur et à mesure que celui-ci se droitise et assume les thèmes identitaires et libéraux-conservateurs que l'on retrouve dans la campagne présidentielle de 2007.

Activités à l'UMP

Membre de l'UMP, Alexandre del Valle co-fonde La Droite libre, le courant libéral-conservateur associé à l'UMP mené par son ami et préfacié Rachid Kaci. Le 17 novembre 2002, lors de l'assemblée constituante de l'UMP, Rachid Kaci, obtient qu'il soit candidat à la vice-présidence de l'UMP sur le même ticket que lui. Aucun ne compte être élu, mais leur but est de diffuser des idées de droite « décomplexée » et « politiquement incorrectes ». Rachid Kaci et Alexandre del Valle obtiennent 3,17 %, puis 14 % l'année suivante en liste commune avec Nicolas Dupont-Aignan. La nouvelle famille de pensée libérale-conservatrice de la Droite Libre est un mélange de libéralisme eurosceptique et de nationalisme républicain et laïc (d'où la lutte contre l'islamisme et le communautarisme). Cette famille à l'image des nombreuses migrations partisanes de Rachid Kaci et d'Alexandre del Valle, constituerait aujourd'hui le noyau central de l'UMP autour du Président de la République et pourrait être rangée, sur un échiquier politique européen, dans le camp des conservateurs (voire nouveaux réactionnaires) plus que dans celui des libéraux.

L'influence de Kaci-Del Valle et de la Droite Libre demeure modeste, bien que Xavier Bertrand ait renforcé le statut de membre associé à l'UMP accordé à la Droite Libre qu'il espère utiliser pour faire revenir dans l'UMP les électeurs de droite dure déçus. À travers le club de réflexion de la la Droite Libre et dans le cadre de réunions à l'Assemblée nationale avec des députés tels que Thierry Mariani, Philippe Pemezec, François d'Aubert, Jérôme Rivière, Yannick Favennec ou Étienne Blanc, Rachid Kaci et Alexandre del Valle diffusent leurs vues sur l'"islamo-facisme".

Controverses

Alexandre del Valle fonde la majeure partie de ses écrits sur ce qu'il perçoit comme une radicalisation intégriste du monde arabe et de la Turquie qu'il qualifie de post-kémaliste[14]. Il a fait l'objet de vives critiques, le chercheur Olivier Roy estimant notamment que ses écrits « vont au-delà de l'islamophobie »[15]. Pour sa part, Alexandre del Valle récuse toute « islamophobie »[16], et met en avant ses relations avec des personnes telles Rachid Kaci, l'Union des musulmans laïques, le philosophe tunisien Mezri Haddad, l'ancien ministre iranien Houchang Nahavandi, Abdul Palazzi, ainsi que Mohamed Sifaoui ou Jbil Kébir.

Le rapprochement d'Alexandre del Valle avec les milieux juifs sionistes est critiqué sous plusieurs angles. Les auteurs du livre OPA sur les juifs de France estiment qu'il demeure lié à la « mouvance identitaire » et que ses positions pro-sionistes n'auraient qu'un angle utilitaire[17]. Le chercheur belge Pierre Blaise, du CRISP, estime que Del Valle cumule les contacts avec des militants de l'extrême-droite française classique (FN, MNR) et avec les milieux proches de l'extrême-droite israélienne[18]. Son positionnement est également critiqué par l'extrême-droite antisioniste[19].

Il écrit, en 1998 : « l’Européen n’a pas à s’excuser éternellement pour les Croisades, l’Inquisition, la Colonisation ou la Shoah. L’utilisation systématique, obscène même, des drames de la IIe Guerre mondiale pour discréditer les Patriotes européens est devenu tout simplement insupportable »[5].

La publication REFLEXes estime que Del Valle présente un double visage, « celui qui s’incruste dans la communauté juive et multiplie les gages de bonne conduite politiquement correcte en attaquant les “nazis” » et « celui qui continue à écrire dans des revues extrême droitières comme Relève politique » et « continuerait à rencontrer quelques représentants de la droite la plus nazifiante »[5]. La même publication écrit qu'à l'IEP d'Aix-en-Provence, « ses fréquentations le poussent à participer aux activités d’Yggdrasill, petite secte païenne ultra-droitière, pour laquelle il écrit quelques articles dans la revue Muninn[5] ». Lui-même conteste ces accusations, et se dit totalement opposé à l'extrême-droite néo-païenne, qu'il associe au racisme et à l'antisémitisme[20].

Le journaliste René Monzat écrit, dans un article paru en avril 2002 dans la revue Ras l'front[21], que Del Valle a initialement exposé ses thèses dans des cercles et conférences de la Nouvelle droite (GRECE, Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne). Lorsque, dès 2002, Le Monde diplomatique, Le Monde, Politis et Libération reprennent les informations de Ras l'front sur le passé de Del Valle[22], ce dernier réfute ces accusations et porte l'affaire devant la justice[23], intentant des procès à tous les journaux qui l'incriminent. Le premier d'une série de procès se solde par un arrêt de la 11e chambre de la Cour d'appel de Paris en février 2005, qui le déboute sur l'accusation de diffamation.

Selon la revue Erudit, la Ligue du Nord italienne a repris les thèses de Alexandre del Valle lors de l'intervention de l'OTAN en Yougoslavie[1], et pour Jean-Yves Camus, Alexandre del Valle est un "néoconservateur", "proche de la droite juive"[2].

Pour M. Haddad[10], Alexandre del Valle est un « ancien de l'extrême-droite “païenne” » et le « 11 septembre 2001 est un véritable “événement providentiel” pour le jeune auteur puisqu'il passe en quelques jours des “milieux obscurs de la Nouvelle droite” aux projecteurs des plateaux de télévisions ».

Selon Stéphane Rosière l’existence, affirmée par quelques auteurs dont Del Valle, d’un « couloir islamique des Balkans au Xinjiang », « ne résiste pourtant pas à l’analyse à grande échelle[24] ».

En 2003, Alexandre del Valle et un groupe d'autres intellectuels (Guy Millière, Michel Darmon - ex-président de l'Association France-Israël - et Gilles-William Goldnadel) intentent un procès au MRAP qui les avait accusés d'alimenter le racisme anti-arabe. Ils sont déboutés de leur plainte en 2005[25].

Alexandre del Valle affirme que ses thèses et celles d'Huntington sur le Choc des civilisations sont confirmées par l'actualité de la Turquie post-kémaliste soutenant le Hamas et l'Iran et par la radicalisation islamiste générale du Proche et du Moyen-Orient, d'où sa thèse du clash de civilisation entre le totalitarisme islamiste et le tiers-monde revanchard d'une part et le Monde Libre de l'autre [26].

Selon lui, les faits marquants des quinze dernières années : réislamisation radicale de la Turquie « post-kémaliste », attentats du 11-Septembre, de Londres et de Madrid commis par Al Qaïda ; réislamisation radicale du nationalisme palestinien et montée de l'Iran chiite et du Hezbollah, éradication progressive des formules politiques laïques dans le monde musulman au profit de l'Islam politique et enfin les conflits identitaires dans le monde de l'après guerre froide, ont confirmé la thèse du choc des civilisations et la montée des extrémismes anti-occidentaux.

Publications

Alexandre del Valle collabore à de nombreuses revues d'inspiration néoconservatrice ainsi qu'à des think-tanks partisans de la "guerre contre le terrorisme" (Hérodote, Stratégique, Géostratégiques, Nova Storica, Risk, Politique internationale, Outre Terre, Daedalos Papers, Geopolitical Affairs, Géoéconomie, etc.) ou d'actualité politique en tant que chroniqueur (France-Soir en France, Il Liberal en Italie). Il a également collaboré au Figaro et au Figaro Magazine puis à Spectacle du Monde, Israël Magazine, Nouvelles d'Arménie et La Une.

Ouvrages et publications géopolitiques

  • « La Maronité politique, Le système confessionnel libanais et la guerre civile », IEP d'Aix-en-Provence, 1992.
  • « Statut légal des minorités religieuses en terres d'Islam », Faculté de droit d'Aix-en-Provence, 1993.
  • « La théorie des Elites », Faculté de Sciences politiques de Milan 1993 (Università degli Studi di Scienze politiche di Milano, via festa del Perdono.
  • « 'Islamisme et États-Unis, une alliance contre l'Europe, éditeur L'Âge d'Homme, 1997 (ISBN 2-8251-1060-4).(Version italienne aux éditions Solinum, 2007), versions italienne (Solinum) et serbo-croate.
  • « Une idée certaine de la France (ouvr coll), Sous la direction d'Alain Grioterray, 1999, éditions France-Empire, 1998.
  • « Guerres contre l'Europe : Bosnie, Kosovo, Tchétchénie, Editions des Syrtes, 2001 (ISBN 2-84545-045-1). (versions espagnoles, brésilienne, portugaise, italienne et serbo-croate).
  • « Quelle avenir pour les Balkans après la guerre du Kosovo », Paneuropa/L'Age d'Homme, 2000.
  • Le Totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties, Les Syrtes, 2002.
  • La Turquie dans l'Europe : un cheval de Troie islamiste ?, Les Syrtes, 2004 (ISBN 2-84545-093-1).
  • Le Dilemme turc, ou les vrais enjeux de la candidature d'Ankara avec Emmanuel Razavi, Les Syrtes (ISBN 2-84545-116-4).
  • Frères musulmans. Dans l'ombre d'Al Qaeda, Jean-Cyrille Godefroy, 2005 (ISBN 2-86553-179-1), préface d'Emmanuel Razavi.
  • Perché la Turchia non può entrare nell'Unione europea, Guerini ed Associati, Milan, mai 2009 (préface de Roberto de Mattei).
  • I Rossi Neri, Verdi: la convergenza degli Estremi opposti, Ed. Lindau, 2009, Turin (préface Magdi Allam).
  • Pourquoi on tue des chrétiens dans le monde aujourd'hui ? : La nouvelle christianophobie, Ed. Maxima Laurent du Mesnil 2011 (préface Denis Tillinac)

Liens internes

Notes et références

  1. a et b Hans-Georg Betz, Contre la mondialisation : xénophobie, politiques identitaires et populisme d’exclusion en Europe occidentale, Erudit, vol. 21, n°2, ISSN : 1203-9438,pp. 9-28,.
  2. a et b Jean-Yves Camus, Un conflit instrumentalisé par les communautaristes,Revue internationale et stratégique 2005(2) (n°58).
  3. Catégorie de son Blog avec liste des médias
  4. Bloc Note sur le site de France Soir
  5. a, b, c et d « Portrait Alexandre del Valle », REFLEXes, 29 novembre 2004.
  6. (fr) Daedalos Institute
  7. Università Europea di Roma
  8. « Alexandre del Valle contre l'Islam, le fascisme vert »
  9. Stefan Durand : Un cadre idéologique pour la "Troisième Guerre mondiale". Fascisme, islam et grossiers amalgames, Le Monde diplomatique, novembre 2006
  10. a et b M. Haddad, « Vincent Geisser, La nouvelle islamophobie », Archives de sciences sociales des religions, (En ligne), 134 | 2006, document 134-37, mis en ligne le 5 septembre 2006, consulté le 16 janvier 2011. URL : assr.revues.org.
  11. Cécilia Gabizon, Johan Weisz, OPA sur les juifs de France : enquête sur un exode programmé (2000-2005), Grasset, 2006, pages 83, 87
  12. la fin d’une utopie, Par Gilles Kepel
  13. « Turquie, Union Européenne, États-Unis : Un subtil jeu à trois »
  14. L'étrange visite du premier ministre turc Erdogan à Paris
  15. Appétits extrémistes pour la tête de l'UMP, Libération, 11 novembre 2002
  16. "J'en ris !" Alexandre del Valle répond à ses détracteurs, Jerusalem Post édition française n°771, 19 juin 2006
  17. Cécilia Gabizon, Johan Weisz, OPA sur les juifs de France : enquête sur un exode programmé (2000-2005), Grasset, 2006, pages 86-87
  18. Extrême droite et national-populisme en Europe de l'Ouest:analyse par pays et approches transversales, Patrick Moreau, 2004, page 481
  19. Tahir de la Nive, Les Croisés de l'Oncle Sam, Avatar, 2003, pages 51-55; voir également la postface de Christian Bouchet à ce livre, pages 210-212
  20. Interview d'Alexandre del Valle pour primo-europe.org, 2 mai 2005, reproduite sur son site internet
  21. « L'étonnant parcours d'Alexandre del Valle, portraits croisés d'un militant multicartes », Ras l'front, n°87, avril 2002.
  22. « Au nom du combat contre l'antisémitisme », Le Monde diplomatique, décembre 2002.
  23. « Mise au point d'Alexandre del Valle », Ibid., mars 2003.
  24. Stéphane Rosière, in espace populations sociétés, à propos d'un ouvrage de Viatcheslav Avioutskii, Gépolitique du Caucase.
  25. Plainte contre le MRAP : Michel Darmon, William Goldnadel, Guy Millière et Alexandre del Valle déboutés, site du MRAP
  26. Alain Gresh : « En un combat commun », Manière de voir, no 64, « Islam contre islam », juillet-août 2002, p. 95-96.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Alexandre del Valle de Wikipédia en français (auteurs)

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