Historique du Thesaurus

Historique du Thesaurus

Histoire du thésaurus

Les premiers thésaurus datent des lendemains de la Seconde Guerre mondiale mais les origines philosophiques et logiques de cette technique documentaire sont beaucoup plus anciens.

Le mot Thésaurus est un emprunt au grec ancien θησαυρός « trésor » via le latin thesaurus. Etymologie ( 1823 ) , "trésor,, magasin "; du latin Latin thesaurus trésor et du grec thesauros, de tithenai mettre, placer .

« Le sens d'encyclopédie avec informations date de 1840 mais il existait auparavant des thesaurie (1592), utilisés comme titre par les compilateurs de dictionnaires. Le sens « collection de mots rangés selon leur sens » est attesté en 1852 dans le titre de Rodget. Thesaur est attesté au Moyen Age avec le sens de « trésor » (15e-16e siècles) »[1].

Le terme thesaurus semble donc[2] emprunté au Thesaurus de Peter Mark Rodget (en), Thesaurus of English Words and Phrases Classified and Arranged so as to Facilitate the Expression of Ideas and Assist in Literary Composition mais existait déjà auparavant en plusieurs sens différents de dictionnaire ou de recueil de savoir encyclopédique , ou encore de textes . Par exemple , le Thesaurus brevium, or a collection of approved forms of writs and pleadings to those writs and entries of those writs and pleadings, together with their special directions to all cities and boroughs,Collected and published by J. C., seconde édition 1687 [3].

Sommaire

Origines philosophiques et pré-histoire du thésaurus

Bien avant le mot-clef, la vedette - matière, le descripteur (Calvin Mooers (en)), le code - notion (H.P. Luhn), le sémantème (Bernier et Crane) ou l'uniterm (Mortimer Taube), les philosophes grecs (Platon et Aristote) et la Bible (Ancien Testament et Nouveau Testament) éclairent ce qu'est l'outil documentaire thesaurus.

Babylone et la Bible

bas relief de harpe trouvé à Babylone
  • Pensée sémitique : L'antiquité connaissait la liste [4], notamment la liste inventaire, la liste lexicale , dictionnaires, listes de mots ; bref les tablettes d'argi écrites en cunéiforme d'Uruk , Ougarit[5] ou Ebla [6], sous forme de tableaux avec plusieurs colonnes , impeccablement disposées , tout cela constitue les origines graphiques du thesaurus ,tandis que la structure logique ( termes spécifiques ) se trouve déjà dans le Livre de Daniel, chap. 3, Sous le règne du roi de Babylone, Nabuchodonosor  : lorsque doivent retentir, cornet, flûte, harpe, trompette, sambuque, dulcimer et cithare, comme autant de termes spécifiques, TS Sambuque  : et toute espèce de musique c'est le terme זן ZAN qui est employé, en latin species, espèce ou aussi spécifique ce qui suppose un terme générique , qui serait TG instrument de musique. On est alors bien proche du thesaurus dans le domaine des instruments du musique puisque le système logique est le même, seuls le nombre de termes spécifiques s'est accru avec les siècles ... Thesaurus Motbis : TG : instrument de musique, et TS  : instrument à vent(TS, flûte, trompette) à cordes (EP cithare, TS harpe), à percussion . De même dans le psaume 144 de la Bible, les fruits sont rangés selon leur espèce ( zan ) dans le grenier, le magasin, mezev, mot voisin du mot grec thezaurus (trésors, magasins)  : « Nos greniers regorgent de fruits, de toute espèce » (Ps. 144, 13). La logique est une forme de sagesse classificatoire.

Si on compare avec des tablettes écrites en cunéiforme [7] par exemple sous Nabuchodonosor II,[8] on voit des tablettes de mots écrits en colonnes et des listes lexicales, mais seule une étude approfondie du texte permettrait d'y distinguer une ébauche de hierarchisation entre termes génériques et spécifiques , comme dans un thésaurus : il semble que les mots soient seulement disposés en plusieurs colonnes. Il existait des listes de mots dans des domaines de la nture (animaux, oiseaux, poissons,arbres) ou de la société : en particulier des listes de profession. «[9]

  • Jack Goody cherche les origines de la pensée graphique en Mésopotamie [10] «  Le passage de l’oral à l’écrit s’opère non pas par un processus de catégorisation, mais plutôt de classification (ou taxinomie). Tableaux, formules, listes ( en particulier listes lexicales de mots placés en colonnes ) [11] renvoient à cette puissance de généralisation et d’abstraction propre à la classification ». [12] les Babyloniens et les Sumériens connaissaient le tableau ( figure 1, Tablette de Plimpton )[13] , la liste [20] ,le dictionnaire [21] , la carte [22] , ou le dictionnaire de synonymes [23] ou encore l'encyclopédie [24] , . On pourrait y rajouter le mur ou la tour du savoir : Si on compare une tablette cunéiforme (figure 2) avec une Tour de la Sagesse ( figure 3) médiévale on constate à travers l'espace et le temps une même répartition de mots-clefs ou de termes coordonnés, inscrits dans l'argile ou calligraphiés à l'encre noire et rouge , en de petites cases qui se succèdent et se superposent . - comme autant de "briques" dans l'édifice du langage écrit et du savoir .
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Les philosophes

  • Platon : Le Concept et la théorie des Idées (ou Théorie des formes intelligibles ) et des réminiscences de Platon dans le Cratyle par exemple ou dans La République (Allégorie de la caverne), théorie selon laquelle à chaque mot correspond une essence, une Idée donc il existe un Univers des idées et de lumière, que le sage et le philosophe doit contempler pour parvenir à la Vérité et à la Sagesse ; ce que de nos jours on appelle ontologie une science de l'Etre ;Platon l'appelle contemplation des Idées.
  • Raymond Lulle (logique et théologie) : au Moyen Age, les marginalia des livres médiévaux ou de simples mots écrits en rouge, résumant une page, des schémas de logique et de philosophie Raymond Lulle étudie la logique, on trouve dans son Ars Demonstrativa, des schémas circulaires de concepts reliés entre eux dans des domaines précis (théologie, physis...) et des listes de mots - clefs hiérarchisés mais en termes contraires, et surtout les notions de Genus (Genre , ou générique) et Species (espèce, ou spécifique) liées à la « mémoire » (memoria) et à l’« intelligence ou intellect » (intellectus) le tout se rapportant à Dieu : l'intelligence est active, au sein de la mémoire qui contient le genus, le genre, pour produire le species, le spécifique (Ars Magna). Lulle est surtout connu pour son arbres de la connaissance : « Cet arbre qui visualise l'organisation de la pensée de Lulle possède dix-huit racines qui sont, d'une part, les neuf principes divins ou « absolus » qui structurent le réel ; d'autre part, les neuf principes logiques ou "relatifs" qui structurent la connaissance[15] »[16]. Il dessine l'Arbre des Sciences et l’Arbor moralis[17]
  • L'habitude d'analyser la réalité en cinq aspects différents telles cinq facettes (Colon classification) existait déjà au Moyen Age par exemple chez Vincent de Beauvais et Hermann le Dalmate.
  • Leibniz  : la théorie des monades de Leibniz d'après Karen Sparck Jones  (en)[18], préfigurent les termes descripteurs du thesaurus, qui est aussi une ontologie donc une science de l'Être.
  • Linné : La classification en genres et espèces a été tôt employée en botanique par Carl Von Linné au XVIII° siècle : par exemple le genre rosa Rose (fleur) comporte une centaine d'espèces spécifiques comme la rosa rubiginosa ou la rosa virginiana.

Le thésaurus contemporain

Un nouvel outil en documentation et en sciences de l'information (en anglais Information Retrieval) destiné à l'indexation automatique ou manuelle puis au repérage des documents apparait après la Seconde Guerre mondiale. Le mot Thésaurus a été employé en documentation à cause du Thesaurus de Peter Mark Rodget (Roget's Thesaurus of english words and phrases - 1852) qui était un dictionnaire anglais de synonymes[19]. Après la guerre, c'est-à-dire dès 1947 le développement des sciences et techniques en documentation a nécessité de nouveaux outils de recherche et entraîné entre 1947 et 1957 un grand courant international de recherches théoriques en recherche d'information et en classifications documentaires.

  • Gérard Cordonnier[20] : en France, les travaux de Gérard Cordonnier, puis Jean-Pierre Pagès avec le CODOC et Jean-Claude Gardin avec le SYNTOL sur le Langage codé sont très proches de recherches effectuées aux États-Unis par Bernier et Crane et par Luhn sur le thesaurus[21]
  • Calvin Mooers (en) : aux États-Unis, avec Mooers et le Zatocoding[22] ) du Massachusetts Institute of Technology (MIT), introduit le premier les termes descripteur Descriptor  (en) en recherche d'information, IRT, mot employé en 1949, mais auparavant en février 1947 dans un article fait elliptiquement allusion à un nouvel instrument lexicographique appelé thesaurus lié à la recherche mécanisée, qui comprendrait des « termes d'indexation » avec des « nuances de signification », et ainsi qu'un dictionnaire et une encyclopédie, puis abandonna l'idée de lier le thesaurus au dictionnaire (qui comprend la définition des termes). Un outil appelé thesaurus de recherche documentaire et informationelle était donc déjà inventé avant son application pratique. C'est en 1959 seulement que date le premier thesaurus opérationnel nommé ainsi, et postérieur au concept de thesaurus, objet de recherches de chercheurs américains et européens.
  • Mortimer Taube : Plus tard en 1951 Mortimer Taube invente les Uniterms à partir des intuitions de Mooers (1955, The Uniterm system of index : à chaque uniterme correspond une fiche, où sont inscrits les numéros de référence des documents sélectionnés pertinents) et la recherche se fait ensuite grâce à des cartes perforées. Les premiers thesaurus sont liés au système documentaire des cartes perforées ou punched cards. Taube s'appuie sur des mots-clefs et Mooers sur des concepts, or un concept peut - être décrit par plusieurs mots-clefs différents.
  • Charles Bernier et E.J. Crane : Toujours en 1947 les ingénieurs Crane, E. J., et Bernier, Charles. L., de Chemical Abstracts aux États-Unis, travaillent sur les sémantèmes et la sémantique et développent eux aussi un concept de thesaurus adapté à la recherche d'informations cette fois de façon professionnelle : jusqu'en juillet 1957, date où il introduit la notion d'un « thesaurus technique ». Bernier poursuit ses recherches pour construire un réseau d'associations permanentes entre les concepts : « Une collection complète de rapports permanents parmi les sémantèmes pour en science définie est un enregistrement concentré de faits établis et acceptés de la science de l'époque, qui a une valeur en mettant en œuvre un rappel des faits pertinents. Une collection de rapports de cette nature ressemblerait à un thesaurus. » (Bernier et Heumann). [23]
  • Hans Peter Luhn : ingénieur suisse chez IBM, fécond en idées, Luhn est le créateur des « codes - notions » et « familles de notions » pense lui dès 1952 comme Mooers mais sans utiliser le terme de thesaurus, dont pourtant on le crut être l'inventeur mais il n'utilise ce terme qu'en 1957 au sujet d'un « dictionnaire de notions » c'est à dire de termes autorisés pour l'indexation, avec classes (segments) de sous - classes, coordination des termes, recherches destinées à l'informatique. En 1959 Luhn invente les index permutés KWIC (Key Word in Context) qui complèteront ensuite les thesaurus. En 1957, J-P Wadington introduit un système d'IR dans lequel les mots sont organisés par classes avec un rapport générique / spécifique[24].
  • Le Cambridge Langage Recherch Unit (CLRU)[25] : En Angleterre, le Cambridge Langage Recherch Unit (Needham, Joyce, Whiley , K. Sparck Jones, M. Masterman[26]) étudie le thesaurus sous un modèle mathématique (Algorithmique). En 1955, des travaux expérimentaux ont lieu avec un thesaurus documentaire de recherche au Royal Radar Establishement, Malven.

Il s' ensuite que Luhn, et Bernier et Crâne revendiqueront chacun la paternité du Thesaurus. Ce mot, devenu à la mode pour tout ce qui concernait le contrôle du vocabulaire (langage contrôlé), est enfin utilisé la première fois publiquement en documentation par Hélène - Louise Brownson, après dix années de recherches théoriques secrétaire de Vannevar Bush à la Conférence de Dorking en ces termes : « application of a mechanized thesaurus based of neetworks of related meanings » (Journée d'études de Dorking, « International Study Conference on Classification for Information Retrieval », 1957[27],[28].

Les premiers thesauri

Le premier thesaurus opérationnel est celui des termes de la chimie en 1959, Thesaurus of Engineering Terms (E.I.DuPont de Nemours and Co. de l'Engeneering Information Center. Le Thesaurus of ASTIA descriptors en mai 1960 créé par l’Armed Services Technical Information Agency (devenue le Defense Documentation Center) avec des concepts selon la méthode de Calvin Mooers, c'est à dire des « descripteurs », mots ou groupe de mots proposés pour l'indexation et qui fusionnera avec le thesaurus of Engineering Terms, construit par l’Engineers Joint Council, en 1964 pour former le Thesaurus TEST en 1967. En 1961 parait le Chemical Engineering Thesaurus, élaboré par l'American Institute of Chemical Engineers (AIChE). On appela donc aussi le thesaurus documentaire « thesaurus de descripteurs » (G.Van Slype). Le Bureau Van Dijk se spécialisa dans le thesaurus à schémas fléchés, à représentation graphique, avec des terminogrammes tel le Thesaurus Euratom , le premier thésaurus européen, et on inventa aussi des thesaurus à arborescences à polygones ou à schémas circulaires (ou cercles concentriques) tel celui de l'armée néerlandaise en 1964, le TDCK Circular Thesaurus System[29]. Le premier thesaurus français portant ce nom serait le thesaurus l'armement du CEDOCAR. La floraison de thesauri date des années 1970 en sciences et techniques. Dès les années 1960 apparaissent des symposiums sur la construction de thesauri (Symposium on Thesaurus Building, Oslo, Norway (1965) appelés aujourd'hui workshop (Building Taxonomies for Information Retrieval: A Hands-On Workshop, 2005, ASIS). Selon Brian Vickery ce mot regroupe alors au moins quatre sens différents sous un même mot. Apparaissent des bibliographies et des annuaires de thesauri nationaux et internationaux, recensés soit par l'ASLIB ou par le Bulletin des bibliothèques de France (BBF) en France[30]. Les thesauri sont inventoriés dans deux clearing house, à Varsovie et au Canada à Toronto (« The Thesaurus clearinghouse », pour la langue anglaise). Le thesaurus fut inventé en vue de l'indexation puis de la recherche de documents, en anglais Information Retrieval. En 1971, l'UNESCO a établi des principes directeurs pour les thesaurus multilingues. Bien vite, en 1972/74, le thesaurus est normalisé (normes nationales AFNOR Z 47 - 100 et internationales ISO 2788), après un symposium à Berlin-Ouest en 1973 avec l'UNISIST, l'ISO et l'UNESCO puis une conférence à Helsinki en mai 1976 qui conduit au Projet de guide d'établissement de thesaurus multilingues.


Annexes

Liste lexicale sumérienne de 23 instruments de Musique


Trois formes de classification dans le Livre de Daniel [31] [32]  :

  • TG-INSTRUMENT de musique
      • TS-TROMPE
      • TS-SAMBUQUE
      • TS-PSALTERION
      • TS-FLUTE
      • TS-CORNEMUSE
      • TS-CITHARE


Vocabulaire sumérien-akkadien, 16e volume de l'encyclopédie en 24 volumes Urra=hubullu, portant sur les pierres et les objets en pierre. Argile, milieu du Ier millénaire av. J.-C. (copie d'un original plus ancien). Provenance : Warka, ancienne Uruk. Louvre
  • TG:SAGES
      • TS:MAGES
      • TS:DEVINS
      • TS:CHALDEENS
Liste de Professions

«... satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats des provinces.. »

  • TG : PERSONNALITES du ROYAUME (ou bien : MAGISTRAT DU ROYAUME)
      • TS:SATRAPE.
      • TS:INTENDANT
      • TS:GOUVERNEUR
      • TS:JUGE
      • TS:GRAND JUGE
      • TS:TRESORIER
      • TS:MAGISTRAT
      • TS:JURICONSULTE

voir les Standart Professionnal List écrite en cuneiforme.


Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. http://www.wordinfo.info/ article Thésaurus et racine thesaur-
  2. Cf. Bernier.
  3. Référence du Catalogue BNF Opale
  4. cf. Jack Goody, la Raison graphique
  5. Les Dossiers de l’archéologie, hors série n° 10: Ougarit, aux origines de l’alphabet
  6. Les Dossiers d'Archéologie n° 83 En Syrie, Ebla retrouvée
  7. Les tablettes babylonniennes du British Museum
  8. Lire aussi Babylone Et la Chaldée Par Joachim Menant ' Google Book ' sur Nabuchodonosor
  9. Standarts Professional Lists : »
    • [1]
    • [2] p. 31.Craft specialization and social evolution: in memory of V. Gordon Childe Par Vere Gordon Childe, Bernard Wailes
  10. La raison graphique. La domestication de la pensée sauvage Goody Jack, traduit et présenté par A. Bensa et J. Bazin, Paris, Minuit, 1978.
  11. Cf.La Mésopotamie ancienne [ http://classes.bnf.fr/dossitsm/listes.htm Les listes : du dictionnaire aux traités scientifiques et littéraires ]
  12. référence, citation ou lien
  13. www.dma.ens.fr/.../Vitrac/grecs5/Plimpton322.jpg
  14. Cf Paul de Pergola Compendium logicae, 1481 sur Gallica.
  15. Encyclopédisme et savoir Encyclopédisme et savoir : du papier au numérique, Historique de la méthode de structuration.
  16. Ars Magna BNF sur Gallica.
  17. Dès le Moyen - Age, le mot-clef est connu dans le domaine de la morale et de la religion, on parle en morale du trésor ou du miroir des vertus (thesaurus / speculum virtutis) comme du trésor de fautes, et on classifie vices et vertus en dessinant par exemple des arbres, des hiérarchies avec des mots - clefs, comme la Tour de la Sagesse de Richard de Fournival, Guillaume de Lorris, Jean de Meung où les mots clefs génériques (Pietas, Spes...) sont écrits en rouge et les termes spécifiques en noir (Non Occides, Vilipende occidiam ) Hugues de Saint Victor classifie les sciences. Raymond Lulle innove en appliquant le concept et le mot clef à l'arbre au domaine des Sciences et de la Logique et non plus à la seule morale
  18. Journal Of Documentation
  19. Cf. Charles Bernier[réf. incomplète].
  20. cf. Mémoire de maîtrise en sciences de l'information , Université de Panthéon Sorbonne, 1997-1998 : Gaëlle MILLET : HISTOIRE DES PREMIERS THESAURI EN FRANCE A TRAVERS TROIS PERSONNES CLEFS : ROBERT PAGES, JEAN CLAUDE GARDIN, ET DANIELE DEGEZ sous le direction de Sylvie Fayet Scribe
  21. Cf. Vers des précurseurs :[3].
  22. cf. Calvin Mooers [4]
  23. Bernier et Crane, Correlative Index , Semantics and semantems...
  24. H-P Luhn, " A statistical approach to mechanized encoding and searching of literature information", publié dans l'IBM Journal of Research and Development. Cet article expose les bases de l'indexation automatisée des textes, fondée sur l'analyse statistique de la fréquence des termes et ouvre la voie à tous les travaux sur l'analyse des occurrences et des co-occurrences. Luhn utilise également dans cet article le terme de thésaurus. (Source Urfist d'après CHAUMIER).
  25. [5]
  26. Margaret Masterman, Language, Cohesion and Form, Cambridge University Press, decembre 2005.
  27. http://www.bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1958-01-0040-008]
  28. Sylvie Dalbin, Informatique et Thesaurus documentaire, des Noces d'Or, Documentaliste Sciences de l'Information 2007, vol.4, n° 1.
  29. http://bbf.enssib.fr/.../bbf-1969-05-0181-001
  30. Marie-Thérèse Laureilhe, De quelques thesauri, Bbf 1970 - Paris, t. 15, n° 1 [6] Marie-Thérèse Laureilhe Essai de bibliographie et index par matières parus depuis 1960 (au 1er mars 1969): etc... voir aussi [18]
  31. [19]
  32. [ http://74.125.77.132/search?q=cache:sU9aNRT6L10J:www.eleves.ens.fr/aumonerie/seneve/numeros_en_ligne/toussaint05/seneve009.html+livre+de+daniel+pipeau+sambuque&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr] Sénevé : la Musique dans la Bible .

Bibliographie

Sources clefs :

  • Roberts, THE PRE-HISTORY OF THE INFORMATION RETRIEVAL THESAURUS , Journal of Documentation, Volume 40, Number 4, 1984 , pp. 271-285(15)
  • Brian Vickery, THESAURUS — A NEW WORD IN DOCUMENTATION Journal of Documentation, Volume 16, Number 4 , 1960 , pp . 181 - 189 .

Divers :

  • International Classification and indexing bibliography 1 Classification systems ans thesauri, 1950-1982, Francfort, indek Verlag, 1982
  • D'après une source internet, l'appendice de la thèse de Karen Spark Jones, Synonymy and. Semantic Classification ( Université de Cambridge, 1968) , contiendrait une longue histoire du thesaurus .
  • Alan GILCHRIST : The Thesaurus in retrieval , 1973.
  • H. P. Luhn: Pioneer of Information Science: Seleeted Works. 1968. Edited by Claire. K. Schultz. Spar- tan Press, New York, N.Y International Classification and Indexing
  • Bibliography, 1950-1982: Classification Systems and Thesauri v. 1 - sous la direction de Ingetraut Dahlberg
  • VAN SLYPE Georges Définition des caractéristiques essentielles des thesauri Bruxelles : Bureau Marcel van Dijk, 1976
  • La recherche d'informations : du texte intégral au thésaurus - LEFEVRE Philippe, Hermés, 09-2000

Lire aussi : Historical studies in information science - Par Trudi Bellardo Hahn, Michael Keeble Buckland sur Google Books

Articles

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