- Alexandre Louis d'Allonville
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Alexandre Louis d’Allonville
Alexandre Louis d’Allonville Naissance 18 février 1774
ParisDécès 22 décembre 1852 (à 78 ans) Origine Française Allégeance Armée royale française
Armée CondéGrade Maréchal de camp Service 1789 - 1797 Faits d’armes Maastricht assiégée par l'armée du général Francisco de Miranda Distinctions ordre royal et militaire de Saint-Louis Hommage officier de la Légion d'Honneur. Autres fonctions Préfet
Conseiller d'ÉtatFamille Famille d'Allonville (branche d'Oysonville-d'Arnancourt) Image : Blason d'Allonville Alexandre Louis d’Allonville est né le 18 février 1774, à Paris, et mort le 22 décembre 1852.
Alexandre Louis d'Allonville d'Oysonville est connu sous le nom de comte Louis, il est, sous la Restauration, préfet, conseiller d'État.[réf. nécessaire]
Sommaire
Sa famille
Alexandre Louis d'Allonville est l'un des fils du comte Armand Jean d'Allonville, dit le balafré (1732-1811), maréchal des Camps et des armées du Roi, commandant en émigration les gentilshommes de la province de Champagne, puis de Bretagne[réf. incomplète][1]. Sa mère, Marie-Françoise Jehannot de Bartillat (1744-1817), est la fille du marquis Louis Joachim Jehannot de Bartillat (1711-1748).
Armand François d'Allonville est le neveu d'Antoine Charles Augustin d'Allonville et le frère d'Armand François d'Allonville (1764-1832), comte d'Allonville, maréchal de camp.
Biographie
L'émigration
À 17 ans, il quitte le collège de Navarre et suit son père qui part combattre dans les armées des émigrés. Il se bat dans Maastricht assiégée par l'armée du général Francisco de Miranda avec ses frères[réf. incomplète][2]. Il se retrouve dans le régiment d'infanterie à cocarde blanche du marquis d'Autichamp. Il doit débarquer avec un régiment portant le nom de son père à Quiberon.[réf. nécessaire]
Alexandre Louis d’Allonville sert en qualité d'officier dans le régiment Loyal-Émigrant, commandé par le comte de la Châtre, avec lequel il va au Portugal. Il sert ensuite dans le régiment de Bourbon. Il est cité par le vicomte de Grouvel : Le Maréchal de camp d'Allonville, était très actif, intelligent, infatigable, d'une humeur charmante, et sobre, partageant toutes les fatigues de ses hommes. Il sert la cause des Bourbons jusqu'en 1797.[réf. nécessaire]
Au service de Napoléon
Il retourne en France et constate que tous les biens de sa famille ont été vendus comme biens nationaux[réf. incomplète][3].
Après le 18 fructidor Alexandre Louis d’Allonville suit l'expédition française en Égypte, en 1798, avec son parent le général Dommartin, commandant l'artillerie[réf. incomplète][4]. Il est directeur des finances de la Campagne d'Égypte[réf. nécessaire].
En 1802, il est nommé dans l'administration des domaines. « Alexandre Louis d’Allonville sert Napoléon, mais ne l'aime pas »[réf. incomplète][5]. Avant le retour des Bourbons, le 3 avril 1814, il écrit une lettre qui provoque le ralliement de cette administration[réf. incomplète][3].
La Restauration
Préfet de la Creuse (1814)
Grâce à l'abbé de Montesquiou il est nommé préfet du département de la Creuse, le 22 avril 1814, par Son Altesse Royale Monsieur, à l'époque de l'avènement de sa Majesté Louis XVIII, au trône. Il est destitué en mars 1815 par l'empereur. Il se retire à Vitry où il vit avec sa famille.[réf. nécessaire]
Il est très royaliste et n'est pas le seul à avoir ces idées là dans sa famille, même si ses deux oncles en sont morts. Deux de ses frères sont morts eux-aussi du fait des guerres de la Révolution et de l'Empire ; le premier, major au service du Portugal, le second, officier d'artillerie au service de l'Angleterre.[réf. nécessaire]
Préfet d'lle-et-Vilaine (1815-1817)
Le 12 juillet 1815, au retour du roi, il est nommé préfet d'Ille-et-Vilaine. Il doit régler de vieux conflits qui ne sont en rien oubliés.
Alexandre Louis d’Allonville arrache avec son frère, Armand François d'Allonville, le général Jean-Pierre Travot à la mort[évasif], malgré le fait qu'ils ne partagent pas ses opinions. Malgré cette attitude généreuse, il obtient le 14 février 1816 la croix de chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.[réf. nécessaire]
Alexandre-Louis se marie avec Armande Marie-Louise d'Allonville (1794 – 5 février 1877 Paris), fille du comte Armand François d'Allonville et de Charlotte Le Vavasseur, le 9mai 1816. Comme elle est sa nièce, il obtient des dispenses du pape et de Louis XVIII de France. Ils ont une fille Armande Marie-Antoinette qui se marie avec le comte Frédéric des Mazis.
Préfet de la Somme (1817-1823)
Louis est nommé préfet de la Somme en 1817[réf. incomplète][6]. M. d'Allonville obtient une audience de Louis XVIII, pour lui demander de l'aide pour terminer un canal. Il sollicite de son monarque l'ordonnance nécessaire pour terminer cette importante entreprise, permettant de rejoindre l'Escaut et l'Oise de la Somme. En 1825, le canal sera inauguré par la duchesse de Berry. Il est à l'origine aussi de la bibliothèque communale d'Amiens et d'une caisse pour les personnes victimes des incendies en 1819.
Préfet du Puy de Dôme (1823-1828)
Louis est préfet du Puy de Dôme de 1823 à 1828. Par un arrêté Alexandre Louis d'Allonville, le 22 novembre 1824 a reconnu l’académie des Sciences, Belles Lettres et Arts de Clermont-Ferrand dans ce qu’elle présente d’intérêt général. Il fait revivre en 1824 l'ancienne Société littéraire.[réf. nécessaire]
Louis publie en 1828, à Clermont-Ferrand, une dissertation intéressante sur les camps romains du département de la Somme, suivie d'éclaircissements sur la situation des villes gauloises de Samarobrivie, Bratuspance, etc.
Préfet de la Meurthe (1828-1830)
Alexandre Louis d’Allonville est nommé, le 21 avril 1828, préfet de la Meurthe, Conseiller d'État[réf. incomplète][7] en service extraordinaire. Pour la statue de Stanislas Leszczyński à Nancy, il choisit l'artiste, modifie les dessins, fait allonger le cimeterre du roi. Selon ses souhaits, ce dernier est en costume national polonais, mais d'Allonville concède à ce qu'il porte une perruque.[réf. nécessaire]
Alexandre Louis d’Allonville écrit une dissertation sur des pierres légionnaires trouvées dans l'Est de la France. Il est aussi nommé Conseiller d'État et officier de la Légion d'Honneur.[réf. nécessaire]
Partout où il est préfet les journaux de l'époque ou les historiens parlent de son zèle et de son efficacité. Ancien préfet il est membre honoraire de la Société des antiquaires de Picardie et habite à Marolles-en-Brie, près Boissy-Saint-Léger.[réf. nécessaire]
Notes et références
- ↑ Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en ... Par Jean Baptiste Pierre Jullien Courcelles, p. 79.
- ↑ Biographie des hommes vivants ou... Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les ... par Louis Gabriel Michaud, p. 51.
- ↑ a et b Biographie des hommes vivants ou, Histoire par ordre alphabétique de la vie publique de tous les ... Par Louis Gabriel Michaud, p. 51
- ↑ Arnault, Antoine Vincent (1766-1834). Biographie... p. 125
- ↑ Biographie des préfets, depuis l'organisation des préfectures (3 mars 1800) jusqu'à ce jour, p. 8.
- ↑ Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en ..., p. 512
- ↑ Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, publiée ..., p. 13.
Articles connexes
- Famille d'Allonville
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