- Antoine Charles Augustin d'Allonville
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Antoine Charles Augustin d'Allonville Blason d'AllonvilleNaissance 5 août 1735
VerdelotDécès 10 août 1792 (à 57 ans)
Palais des Tuileries
Mort au combatOrigine France Allégeance Armée royale française Arme Infanterie Grade Maréchal de camp Années de service - 1792 Conflits Guerre de Sept-Ans Commandement Régiment du Roi Faits d'armes Bataille de Fellinghausen Distinctions Ordre royal et militaire de Saint-Louis Autres fonctions Sous-Gouverneur de Monseigneur le Dauphin Famille Famille d'Allonville (branche d'Oysonville) modifier Antoine Charles Augustin d'Allonville est né le 5 août 1735, au château de La Roche, à Verdelot, dans la Brie. Il est mort le 10 août 1792, lors des combats au palais des Tuileries.
Le chevalier d'Allonville, maréchal de camp, a l'honneur d'être choisi, comme sous-gouverneur du premier dauphin. Il est chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis comme presque tous les membres de sa famille vivant à cette époque[1][réf. incomplète].
Sommaire
Les carrosses du Roi
Sa famille, les d'Allonville, est citée[2] par Renée-Caroline-Victoire de Froulay, marquise de Créquy, parmi les noms des « 41 familles qui sont très antérieures à 1399 et que ceux qui les portent peuvent être considérés comme gens de qualité ».
Antoine Charles Augustin d'Allonville est l'un des fils du marquis Edmé d'Allonville (15 septembre 1694 – 3 mars 1783), fils de François III d'Allonville. Il est le premier d'Allonville à porter le titre de marquis. Officier aux Gardes-Françaises, chevalier, seigneur d'Arnancourt, La Chaise et Féligny, il est aussi seigneur d'Aclainville[réf. souhaitée].
Il a deux frères :
- Armand Jean d'Allonville, comte, général.
- Jean Nicolas d'Allonville, baron, maréchal de camp, est mort dans l'armée de Condé, le 2 décembre 1793, à la bataille de Berstheim[3], en Alsace, pour sauver la vie du duc d'Enghien, Louis Antoine de Bourbon-Condé.
Biographie
Officier au régiment du Roi-infanterie
Le chevalier d'Allonville est officier dans le régiment du Roi-infanterie. Il fait toutes les campagnes de la guerre de Sept Ans (1756-1763). Il est blessé à la Bataille de Fellinghausen, le 15 juillet 1761, d'une balle au cou. Il est nommé au grade de colonel du régiment du Roi le 1er mars 1780.[réf. nécessaire]
Il est décoré de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis[4][réf. incomplète].
Le 1er janvier 1784, il est maréchal de camp[réf. nécessaire], et chevalier de l'Ordre de Malte en 1785.
Sous-gouverneur du Dauphin
Antoine est un proche de la Maison d'Harcourt[réf. nécessaire]. C'est peut-être[réf. nécessaire] ce qui va lui permettre de devenir le sous-gouverneur du dauphin, fils aîné de Louis XVI, de 1787 à 1789. Selon le comte d'Hézecques, « le chevalier d'Allonvillle est jugé brave et loyal, mais de peu de génie »[réf. nécessaire].
Antoine Charles Augustin d'Allonville est « fort aimé et estimé du roi »[réf. à confirmer] [5][réf. incomplète].
Éducation et mort du prince royal (1789)
Louis de France (1781-1789) décède dans les bras du chevalier d'Allonville, le 4 juin 1789, d'une carie des os, au château de Meudon, vers une heure du matin.[réf. nécessaire]
Après la mort de Louis de France (1781-1789) (1789-1792)
Antoine Charles Augustin ordonne à son neveu, Armand François d'Allonville, d'émigrer. Il commande un peloton, lors du combat du 10 août 1792, au palais des Tuileries, où il s'est rendu pour défendre le roi[6]. Il ne peut s'échapper du château après la fin de la bataille. Les révolutionnaires tuent les blessés et les prisonniers, qu'ils soient royalistes, suisses ou serviteurs du roi. Il est massacré dans le cabinet de lecture du second dauphin, le futur Louis XVII.[réf. nécessaire]
« Le chevalier d'Allonville est tué sur la terrasse » du palais des Tuileries[7][réf. incomplète].
Son cadavre est jeté dans une fosse commune dans l'ancien Cimetière de la Madeleine, là où se dresse de nos jours la Chapelle expiatoire.[réf. nécessaire]
Notes et références de l'article
- Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle..., p. 512.
- Souvenirs de la Marquise de Créquy de 1710 à 1803, Par Courchamps, Renée Caroline de Froulay Créquy, p. 35
- Émigrés de Condé et les Autrichiens. Théâtre d'une première bataille gagnée sur les Français par les troupes des
- 'Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en ..., p. 513.
- Journal d'émigration du comte d'Espinchal, publié d'après les manuscrits originaux, Par Joseph Thomas Anne Espinchal, Ernest d'Hauterive, p. 378.
- La revue de Paris, par Marc Le Goupils, 1970, p. 493.
- Journal d'émigration du comte d'Espinchal, publié d'après les manuscrits originaux, par Joseph Thomas Anne Espinchal, Ernest d'Hauterive, p. 378.
Voir aussi
Articles connexes
Liens et documents externes
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