Guillaume-François Rouelle

Guillaume-François Rouelle
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Rouelle lAîné
Guillaume-François Rouelle.jpg

Nom de naissance Guillaume-François Rouelle
Surnom Rouelle lAîné
Naissance 15 septembre 1703
Mathieu
Décès 3 août 1770 (à 66 ans) (à 67 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de France France
Profession Apothicaire
Formation Université de Caen
Distinctions Académie des sciences

Guillaume-François Rouelle, dit « lAîné »[1], à Mathieu le 15 septembre 1703 et mort à Paris le 3 août 1770, est un chimiste et apothicaire français qui a avancé la chimie des sels et des acides, et qui a introduit le terme base en chimie.

Sommaire

Biographie

Rouelle est considéré aujourdhui comme lun des fondateurs de la chimie en France. Doué dune excellente mémoire heureuse et dune grande facilité à concevoir les choses, Rouelle commença ses études au collège du Bois, à luniversité de Caen, consacrant le reste de son temps la botanique et lhistoire naturelle. Ce gout le détermina à opter pour létude de la médecine, ce qui lamena à se familiariser avec la chimie. Létude pratique de cette science exigeant un laboratoire, des fourneaux, des vases et des instruments, que ses faibles moyens pécuniaires ne lui permettaient pas dacquérir, il pria, dans son ardeur pour la manipulation, et dans son impatience de sy livrer, un chaudronnier de lui prêter sa forge, il établit son premier laboratoire. Ayant bientôt épuisé toutes les ressources que pouvait lui offrir lécole de Caen, Rouelle de monter à à Paris. Il suppléa à la modicité de sa fortune en sassociant à deux compagnons aussi motivés que lui. Ils logèrent ensemble, vécurent en commun en se ménageant, dans leur vie frugale et économique, les moyens de se composer une petite bibliothèque. Ayant atteint le but de son voyage à Paris, son inclination pour la chimie poussa Rouelle à opter pour létude de la pharmacie. Entré chez un pharmacien allemand, du nom de Spitzley, qui avait succédé à son compatriote Lémery, il y passa sept années, consacrant ses loisirs à létude de la botanique et de lhistoire naturelle, ce qui lui donna loccasion dêtre connu des Jussieu, et le reste de son temps à la lecture de tous les ouvrages sur la chimie.

Sels, acides et bases

Établi à Paris comme apothicaire en 1738, Rouelle commença en même temps ses cours publics de chimie quil donnait dans son laboratoire et auxquels assistèrent de très nombreux membres de lélite intellectuelle, parmi lesquels Diderot, Lavoisier et Parmentier. La place de démonstrateur de chimie au Jardin royal des plantes étant devenue vacante en 1742, Rouelle lobtint sur sa réputation, malgré les vives sollicitations de ses concurrents. Deux ans après, en 1744,  il fut reçu comme membre adjoint lAcadémie des sciences. Ayant à peine intégré ce corps, il y lut un Mémoire sur les sels neutres, il prouvait que les sels résultent de laction dun acide sur une base ou un monoxyde métallique, et dans lequel il essayait den présenter une division méthodique, fondée sur la théorie de leur cristallisation : il en établit six classes daprès les caractères combinés de la forme cristalline, de la quantité deau de cristallisation retenue par les cristaux, et du point auquel il convient de faire évaporer les dissolutions salines. Lannée suivante, en 1745, il donna un autre Mémoire sur la cristallisation du sel marin. En 1747, il communiqua à lAcadémie ses recherches sur linflammation de lhuile de térébenthine par lacide nitrique : on connaissait depuis longtemps un procédé proposé par Borch, chimiste danois, pour parvenir à ce résultat, mais ni Dippel, ni Hoffmann, ni Geoffroy, navaient pu obtenir linflammation, quaprès avoir augmenté lénergie de lacide nitrique par son mélange avec une certaine quantité dacide sulfurique. Le Mémoire de Rouelle fit connaître les précautions quil convenait de prendre pour réussir cette opération ; il établit même des procédés à laide desquels on peut enflammer des huiles grasses. Dans son travail sur les embaumements des anciens Égyptiens, il démontre que le natrum (sous-carbonate de soude naturel) était particulièrement employé pour cette opération. Cette connaissance, jointe à celles quil avait acquises en analysant les matières balsamiques (succin, bitume de Judée, etc.) qui se trouvent dans les momies, lui permit de rectifier le passage dHérodote sur cette même matière. En 1754, il lut à lAcadémie, dont il était devenu associé dès 1752, son dernier Mémoire sur les sels acides. Il y introduit le terme chimique « base », quil concevait comme substance qui réagit avec un acide pour lui mettre sous forme solide comme sel[2]. On croyait jusqualors que la base et lacide devaient toujours se saturer mutuellement : Rouelle démontra que, dans beaucoup de sels, il existait une portion dacide libre ; et ce premier pas le mit sur la trace de tant dautres propriétés importantes de cette classe de corps, telles que leur plus grande solubilité, etc., etc. Dès que ce Mémoire eut paru, Rouelle fut attaqué par un grand nombre de savants. Antoine Baumé se distingua parmi les adversaires de Rouelle, allant jusquà affirmer que les sels acides étaient décomposés par leur simple dissolution dans leau, assertion démentie par lexpérience.

Caractère

Rouelle fit, par ordre du ministre de la guerre, un examen long et pénible, dune nouvelle méthode de fabriquer et de raffiner le salpêtre, qui lui causa un agacement nerveux, qui fut à lorigine de la maladie à laquelle il devait succomber, ce qui ne lempêcha pas de soccuper ensuite dun travail considérable pour lessai des monnaies dor, travail quil fit avec un tel succès, quon sengagea à créer un poste pour len récompenser, promesse qui ne fut pas tenue. Enfin, sa santé empirant et le forçant de garder souvent la chambre, Rouelle ne voulut pas se mettre sur les rangs pour la place dacadémicien pensionnaire, laissée vacante en 1766, par la mort de Jean Hellot. Le même motif lobligea, en 1768, à démissionner de sa place de professeur-démonstrateur au Jardin du roi. De taille médiocre, dune physionomie pleine de vivacité, et, quoique naturellement bon et obligeant, Rouelle était sujet à une brusquerie qui dégénérait souvent en accès de violence fort bizarres, dont Melchior Grimm a rapporté plusieurs traits dans sa Correspondance. Ainsi, plusieurs disciples de Rouelle ayant profité de ce quil nécrivait pas, et ne constatait pas par ses ouvrages ses droits à telles ou telles découvertes, se les approprièrent, mettant sur le compte de leur sagacité, le fruit du génie et des recherches de leur maitre :

« Rouelle, écrit Grimm, se vengeait de leur ingratitude par les injures dont il les accablait dans ses cours publics et particuliers ; et lon savait davance quà telle leçon il y aurait le portrait de Malouin, à telle autre le portrait de Macquer, habillés de toutes pièces. Cétaient, selon lui, des ignorantins, des barbiers, des fraters, des plagiaires. Ce dernier terme avait pris dans son esprit une signification si odieuse, quil lappliquait aux plus grands criminels ; et, pour exprimer, par exemple, lhorreur que lui faisait Damiens, il disait que cétait un plagiaire. Lindignation des plagiats quil avait soufferts dégénéra enfin en manie : il se voyait toujours pillé ; et lorsquon traduisait les ouvrages de Pott, de Lehmann, ou de quelque autre chimiste dAllemagne, et quil y trouvait des idées analogues aux siennes, il prétendait avoir été volé par ces gens . »

La brusquerie de Rouelle, et limpatience avec laquelle il accueillait la contradiction, surtout lorsquil était question de chimie, lui avaient aussi attiré des désagréments aux premières époques de son établissement. Linflexibilité de sa vertu, son amour pour la justice, d provenait sans doute son animadversion contre les plagiaires, lui causèrent également des chagrins.

« Il était, écrit Grimm, dune pétulance extrême ; ses idées étaient embrouillées et sans netteté : il fallait un bon esprit pour le suivre, et pour mettre dans ses leçons de lordre et de la précision. Il ne savait pas écrire, parlait avec la plus grande véhémence, mais sans correction ni clarté ; et il avait coutume de dire quil nétait pas de lacadémie du beau partage. Avec tous ses défauts, ses vues étaient toujours profondes, et dun homme de génie, mais il cherchait à les dérober à la connaissance de ses auditeurs, autant que son naturel pétulant pouvait le comporter. Ordinairement, il expliquait ses idées fort au long ; et quand il avait tout dit, il ajoutait : « Mais ceci est un de mes arcanes que je ne dis à personne. » Souvent un de ses élèves se levait, et lui répétait à loreille ce quil venait de dire tout haut. Alors, Rouelle croyait que lélève avait découvert son arcane par sa propre sagacité, et le priait de ne pas divulguer ce quil venait de dire et dexpliquer à deux cents personnes. Il avait une si grande habitude à saliéner la tête, que les objets extérieurs nexistaient pas pour lui. Il se démenait comme un énergumène en parlant sur sa chaise, se renversait, se cognait, donnait des coups de pied à son voisin, lui déchirait ses manchettes sans sen rendre compte. Un jour, se trouvant dans un cercle il y avait plusieurs dames, et parlant avec sa vivacité ordinaire, il défait sa jarretière, tire son bas sur son soulier, se gratte la jambe pendant quelque temps de ses deux mains, remet ensuite son bas et sa jarretière, et continue sa conversation, sans avoir le moindre soupçon de ce quil venait de faire. Dans ses cours, il avait ordinairement pour aides, un de ses frères (Hilaire-Marin Rouelle), et son neveu, pour faire les expériences sous les yeux de ses auditeurs : ces aides ne sy trouvaient pas toujours. Rouelle criait : neveu, éternel neveu ! et léternel neveu ne venant point, il sen allait lui-même dans les arrière-pièces de son laboratoire, chercher les vases dont il avait besoin. Pendant cette opération, il continuait la leçon, comme sil était en présence de ses auditeurs ; et, à son retour, il avait ordinairement achevé la démonstration commencée, et rentrait en disant : « Oui, Messieurs. » Alors, on le priait de recommencer. Un jour, étant abandonné de son frère et de son neveu, et faisant seul lexpérience dont il avait besoin pour la leçon, il dit à ses auditeurs : Vous voyez bien, Messieurs, ce chaudron sur ce brasier ; eh bien, si je cessais de remuer un seul instant, il sen suivrait une explosion qui nous ferait tous sauter en lair ! En disant ces paroles, il ne manqua pas doublier de remuer, et sa prédiction fut accomplie : lexplosion se fit avec un fracas épouvantable, qui cassa toutes les vitres du laboratoire et, en un instant, deux cents auditeurs se trouvèrent éparpillés dans le jardin : heureusement, personne ne fut blessé, parce que le plus grand effort de lexplosion avait porté par louverture de la cheminée. Le démonstrateur en fut quitte pour cette cheminée et une perruque. Cest un vrai miracle, que Rouelle, faisant ses essais presque toujours seul, parce quil voulait « dérober ses arcanes », même à son frère, homme fort habile, ne se soit pas fait sauter en lair par ses inadvertances continuelles : mais à force de recevoir sans précaution les exhalaisons les plus pernicieuses, il se rendit perclus de tous ses membres, et il passa les dernières années de sa vie dans des souffrances terribles. »

Grimm ajoute que Rouelle ne pouvait pas estimer la physique ni les systèmes de Buffon, et que quelques leçons de son cours étaient régulièrement employées à injurier lillustre académicien. Il prétend aussi quil avait pris en grippe le docteur Bordeu, médecin de beaucoup desprit : « Oui, Messieurs, sécriait-il, tous les ans, à un certain endroit de son cours, cest un de nos gens, un plagiaire, un pirate, qui a tué mon frère que voilà. Il voulait dire que Bordeu avait maltraité son frère dans une maladie. Rouelle, dit toujours Grimm, nétant encore que démonstrateur au jardin du Roi, le professeur Bourdelin finissait ordinairement sa leçon par ces mots : « Comme M. le démonstrateur va vous le prouver par les expériences. Alors Rouelle, au lieu de faire les expériences, disait : « Messieurs, tout ce que M. le professeur vient de vous débiter est absurde et faux, comme je vais vous le prouver », et il tenait souvent parole.

Son amour pour la science faisait que Rouelle ne pouvait en parler sans enthousiasme, et son geste sanimait à tel pas quil lui en était resté une espèce de tic nerveux. Il était sujet à de nombreuses distractions et que les erreurs commises dans la manipulation, et celles quon mettait en avant dans la discussion, lirritaient plus quune insulte. Nayant encore dautre laboratoire que la forge de son voisin le chaudronnier de Caen, une opération lavait conduit assez avant dans la nuit : obligé de sortir, il laisse à un de ses frères la conduite du fourneau. Celui-ci, moins zélé pour la chimie, sendort, et Rouelle, en rentrant, trouve le feu éteint et lopération manquée. Saisi de fureur, il sempare du dormeur, et le chasse pour toujours de son laboratoire. En avançant en âge, il conserva son zèle, mais il le contint dans de plus justes limites. Il devint le protecteur de ses jeunes parents, que le défaut de ressources attirait dans la capitale, et de ceux dentre ses élèves qui se distinguaient. Cest ainsi quil adopta, en quelque sorte, son compatriote Jean d'Arcet, qui, plus tard, et daprès son vœu, devint lépoux de sa fille unique. Quoi quil en soit de ses singularités, Rouelle a été considéré[3] comme un des hommes extraordinaires qui ont brillé dans la carrière des sciences. Avant lui, on ne connaissait de chimie, en France, que les principes de Lémery. Au milieu des controverses scolastiques, Rouelle jeta les fondements de sa célèbre école, créa et mit en pratique la chimie, dont Stahl navait fait quindiquer la théorie. Il doit donc être regardé comme le fondateur de la chimie en France. Il a eu pour disciples, non seulement tout ce que la France a produit dhabiles chimistes dans la seconde moitié du XVIII siècle, comme son frère Hilaire-Marin, Darcet père, Cadet, Macquer, mais également un grand nombre dhommes célèbres et de mérite de toutes les classes, car il savait faire penser. Sa probité et son désintéressement furent surtout évidents dans ses fonctions dinspecteur-général de la pharmacie de lhôtel-dieu. Les infirmités dont il souffrit, les six dernières années de sa vie, lempêchèrent dachever un cours complet de chimie quil avait commencé. Il était également membre de lAcadémie royale de Stockholm et de lAcadémie électorale dErfurt.

Publications

  • Analyses chimiques des nouvelles eaux minérales, vitrioliques, ferrugineuses, decouvertes à Passy dans la maison de Madame de Calsabigi. Avec les proprietés medicinales de ces mêmes eaux, fondées sur les observations des médecins & chirurgiens des plus célèbres, dont on rapporte les certificats authentiques (1757)
  • Cours dexpériences chymiques. Les plantes, les animaux et les minéraux sont lobjet de ces expériences, et en font les trois parties (1759) Texte en ligne. Prospectus de 4 pages donnant le programme de son cours de chimie.
  • Expériences faites par MM. Rouelle et dArcet, daprès celles de M. Sage sur la quantité dor quon retire de la terre végétale, et des cendres des végétaux (s.d.)
  • Exposé des principes et vertus de leau dune source découverte à Vaugirard dans le jardin de M. Le Meunnié (s.d.)

Liens externes

Source

Références

  1. Pour le distinguer de son cadet Hilaire-Marin.
  2. (en) Jensen W.B., Journal of Chemical Education, 83, 1130 (2006)
  3. Dans un ouvrage , après avoir fait lhistoire des premiers pas de la chimie, et avoir rappelé ce quelle doit aux travaux de Beccher et de Stahl, Vicq-dAzyr écrit : « Limpulsion donnée saffaiblissait de jour en jour, lorsquun génie bouillant et hardi réchauffa toutes les têtes du feu de son enthousiasme, et devint le chef dune école dont le souvenir honorera sou siècle et sa patrie. Ou venait de toutes parts se ranger parmi ses disciples. Son éloquence nétait pas celle des paroles ; il présentait ses idées comme la nature offre ses productions, dans un désordre qui plaisait toujours, et avec une abondance qui ne fatiguait jamais. Rien ne lui était indiffèrent ; il parlait avec intérêt et chaleur des moindres procédés, et il était sûr de fixer lattention de ses auditeurs, parce quil létait de les émouvoir. Lorsquil sécriait : « Écoutez-moi, car je suis le seul qui puisse vous démontrer ces vérités, on ne reconnaissait pas dans ce discours les expressions de lamour-propre, mais les transports dune âme exaltée par un zèle sans bornes et sans mesure. » Il écrivit peu, mais il inspira des écrivains : on recueillit ses pensées ; il fit jaillir de toutes parts les étincelles de lémulation ; il féconda, il multiplia le germe des talents, et fut le père de tous les chimistes modernes. »
  4. Jean Gaudant et François Ellenberger sont des historiens de la géologie. Ils ont détecté chez Rouelle des caractéristiques de pionnier de l'enseignement de la géologie en France. D' le gros travail de retranscription.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Guillaume-François Rouelle de Wikipédia en français (auteurs)

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