Gilbert Brustlein

Gilbert Brustlein

Gilbert Brustlein est un militant communiste et un résistant, né à Paris en 1919 et mort le 25 février 2009, rendu célèbre par sa participation, auprès de Fabien, à l'attentat anti-allemand du métro Barbès, le 21 août 1941 et surtout, le 20 octobre, à l'attentat de Nantes qui déclencha en représailles l'exécution des 48 otages de Nantes et de Châteaubriant.

Gilbert Brustlein à 20 ans

Sommaire

Biographie

Origines familiales et jeunesse

La famille Brustlein est d'origine alsacienne, de Mulhouse ; Lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine par l'Allemagne en 1871, une partie de la famille reste à Mulhouse et une autre vient à Paris, où Gilbert naît en 1919.

Orphelin de père à 8 mois, il est élevé par sa mère et sa grand-mère. Il fait des études secondaires, passe son brevet et tente le concours d'entrée à l'École normale, mais il échoue (1936).

Sur le plan politique, Gilbert Brustlein milite aux Jeunesses communistes (JC) du 11e arrondissement.

Les débuts de la Seconde Guerre mondiale

En 1939, il est mobilisé dans l'armée française, fait prisonnier en juin 1940, mais il s'évade avant d'avoir quitté le territoire français[1] et rentre à Paris. À l'automne 1940, il est promu chef de groupe des JC. Avec un fusain ou une craie, il couvre les murs de mots d'ordre du Parti, qui est à ce moment dans une situation ambiguë vis-à-vis de l'Allemagne, en raison du pacte germano-soviétique : « À bas le régime fasciste de Pétain », « À bas la guerre impérialiste »... Il est arrêté puis relâché par la police en janvier 1941.

L'attentat de Barbès

Au mois de juin 1941, a lieu un changement radical : l'entrée en guerre de l'Allemagne contre l'URSS, qui lance le Parti communiste français dans la Résistance. Le PCF envisage immédiatement le combat sous forme armée ; la responsabilité en est confiée à l'OS, dont les dirigeants sont Danielle Casanova, Albert Ouzoulias et Pierre Georges, ancien membre des Brigades internationales, plus connu sous le nom de Fabien (et même de colonel Fabien)[2].

Comme Gilbert Brustlein est réputé courageux et actif, il est proposé par Odile Arrighi pour en faire partie. Il est placé directement sous les ordres de Fabien. Il est responsable d'un secteur de Paris ; son groupe comprend Fernand Zalkinow, Robert Peltier, Roger Hanlet, Christian Rizo, Pierre Milan, Asher Semahya et Tony Bloncourt, des jeunes de l'Est Parisien de 20 ans au plus. Ils seront ultérieurement connus sous le nom de « Bataillons de la Jeunesse »[3].

Les 15, 16 et 17 août, ils participent au « camp » de Lardy, pour y apprendre des rudiments de scoutisme et de combat (attentats anti-allemands, sabotage) sous la houlette de Fabien. Au cours de ce camp, il est décidé de ne pratiquer l'attentat individuel (forme d'action envisagée en premier lieu) que contre les officiers allemands. Il s'agit d'abattre des officiers selon que les circonstances s'y prêtent, sans savoir à qui précisément on a affaire[2]. Le 21 août, Fabien organise et exécute le premier attentat de ce genre au métro Barbés. Gilbert Brustlein est présent auprès de Fabien pour l'assister et assurer sa protection lors de son repli, tandis que deux autres militants - Gueusquin et Zalkinov - sont aux extrémités du quai pour observer et rendre compte[2].

Durant les semaines suivantes, 7 autres officiers allemands sont abattus à Paris. En représailles, 25 militants communistes sont fusillés. Durant cette période, Brustlein mène à la tête de son groupe des tentatives de sabotages[3]. La pression policière à Paris devient telle que l'OS décide de transporter le combat en province : trois villes sont choisies, Rouen, Bordeaux et Nantes. Le commando envoyé à Rouen n’obtient pas de résultats, celui de Bordeaux abat un officier (Reimers) le 21 octobre. Mais c'est le commando de Nantes qui mène l'action la plus décisive, le 20 octobre[3].

Le commando de Nantes

Le commando est formé le 13 octobre lorsque Fabien réunit à la gare Montparnasse trois militants de l'OS : Gilbert Brustlein, Marcel Bourdarias, 17 ans, avec à leur tête Spartaco Guisco, 30 ans, lui aussi ancien brigadiste. Fabien leur fixe un rendez-vous à Nantes le 18 octobre. À Nantes, les trois hommes sont accueillis par Henri Gomichon, qui héberge les deux premiers (dans le quartier du Petit Chantilly, à Orvault), et Jean Vignau-Balous[4], qui héberge Guisco[5]. Le 18, Fabien (durant son passage à Nantes, sa protection est assurée, à l’insu des autres, par un communiste nantais, Guy Gaultier) leur indique leurs missions :

  • 1) organiser un sabotage de voie ferrée ;
  • 2) abattre un officier du plus haut rang possible ;
  • 3) ramener à Paris un stock d'explosifs volé le mois précédent sur un chantier[6],[7],[8]

Dans la journée du 18, ils s’entraînent à la pose d’explosifs, domaine dans lequel Gilbert Brustlein est déjà un peu formé. Le 19, Guisco et Bourdarias se chargent de la première mission et Brustlein de la deuxième, mais ils n’arrivent à rien ce jour-là[5]. Le 20 au matin, les trois hommes se rendent au pied de la Butte Sainte-Anne et posent des explosifs sur la voie ferrée[9]. Marcel Bourdarias reste ensuite dans ce secteur pour observer le résultat ; la charge explose un peu plus tard (à 5 h 50, selon un rapport de police), mais sans faire dérailler de convoi. Spartaco Guisco et Gilbert Brustlein partent à la recherche d’une cible. Ils reviennent dans le centre-ville (à 2,5 km environ), et se trouvent vers 7 h 30 place Saint-Pierre, devant la cathédrale, très proche de la Kommandantur. Là ils se trouvent en présence de deux officiers : un lieutenant-colonel et un capitaine. Ils ignorent à ce moment qu’il s’agit du Feldkommandant de Nantes, Karl Hotz, et de son officier d’ordonnance, le capitaine Sieger[5] .

Grâce à une manœuvre appropriée, ils réussissent à approcher très près des deux officiers et, devant le no 1 de la rue du Roi-Albert[10], tirent : Brustlein abat Karl Hotz de deux balles de 6,35 mm[11] tandis que le revolver de Guisco s’enraye, sauvant la vie de Sieger. Celui-ci se retourne et voit le visage des deux hommes, qui réussissent cependant à quitter les lieux[12].

Avis du général von Stülpnagel, Paris, 21 octobre 1941.

Dès le 21 octobre, le responsable des troupes d’occupation en France, Otto von Stülpnagel, publie un AVIS qui prévoit :

  • l’exécution par représailles de 50 otages ;
  • l’exécution conditionnelle de 50 autres otages qui seront fusillés si les coupables n’ont pas été arrêtés le 23 au soir ;
  • une somme globale de 15 millions de francs pour rétribuer les informations permettant l’arrestation des coupables (à ce moment le salaire mensuel d’un ouvrier est de 1 500 francs[13].

De leur côté, les autorités françaises proposent 500 000 francs (gouvernement de Vichy) et 200 000 francs (mairie de Nantes).

Le commando après l’attentat

Selon le récit de Gilbert Brustlein, ils sont encore à Nantes pour prendre le repas de midi (détail trivial, mais qui joue un rôle dans l’évolution de l’enquête de police), alors que la ville est en état de siège ; dans l’après-midi ils se réfugient dans une planque au nord de la ville (route de Rennes) ; à partir de là, ils se séparent.

Gilbert Brustlein indique le parcours suivant, en ce qui le concerne : marche jusqu’à Nozay, à 45 km, où il arrive le soir du 20 ; le lendemain, autocar jusqu’à Rennes, puis train jusqu’à Paris (le soir du 21) ; le 22 il rend visite à sa mère qu’il trouve, dit-il, en train de lire la liste des otages. Sur ce point, il semble faire une erreur, la liste ayant été publiée le 23. Il serait d’ailleurs plus vraisemblable qu’il soit arrivé à Nozay le 21 et à Paris le soir du 22.

On ignore comment ses deux collègues ont regagné Paris[14]. Tous deux ont été arrêtés quelques semaines plus tard, (Bourdarias le 5 janvier 1942, Guisco le 10 février 1942) indépendamment de l’affaire de Nantes (les Allemands n’ont probablement jamais identifié Guisco comme membre du commando), ont été torturés, puis condamnés à mort lors du procès de la Maison de la Chimie (25 condamnés à mort) et fusillés le 17 avril 1942 au Mont-Valérien.

Les suites policières de l’attentat

Les enquêteurs (les divers services policiers allemands, notamment la Gestapo, mais aussi la police française : le commissaire Le Geay (2° arrondissement de Nantes) et le commissaire principal Charles Lemoine) disposent du témoignage de Sieger, qui a vu les visages des deux membres du commando. D’autre part, Brustlein et Bourdarias ont commis l’imprudence de manger tous les jours dans le même restaurant (y compris donc le 20[15]) et, le 22, la patronne signale leur disparition à la police. Stülpnagel décide de reporter au 27 octobre l’ultimatum pour le second groupe d’otages (reporté sine die le 28).

Le 2 novembre, la restauratrice reconnaît Brustlein sur des photos présentées par la Gestapo[16]. En ce qui concerne les primes, elle refusera de toucher quoi que ce soit de la prime allemande mais recevra 80 000 francs des autorités municipales, somme déjà notable. Grâce au recoupement avec le témoignage de Sieger, Brustlein est identifié comme principal coupable. Très rapidement, la police mène une action destructrice contre son groupe du 11e arrondissement. Sa photo est publiée dans la presse à partir du 19 novembre (par exemple, dans Le Matin[17]) ; il n'est cependant pas expressément désigné comme celui qui a abattu Karl Hotz, mais comme le chef de « terroristes auteurs d'attentats ». Le Matin donne, en plus de la photographie, un signalement, alors que le principal journal de Nantes, Le Phare, se contente de la photographie.

Les suites politiques de l’attentat

Le 22 octobre, 48 otages[18], 27 prisonniers du camp de Châteaubriant (dont beaucoup étaient des communistes de la région parisienne), 16 résistants de Nantes et de la région nantaise, qui se trouvaient en prison à Nantes, et 5 résistants détenus à Paris, sont exécutés. Tous suscitent l'admiration par leur courage héroïque.

Cet aspect du sujet est traité en détail dans l'article : Représailles après la mort de Karl Hotz.

En ce qui concerne les auteurs de l’attentat et les responsables de l’OS, il est probable qu’ils ne s’attendaient pas à des représailles d’un niveau aussi élevé (depuis le début de l’Occupation, il y avait eu « seulement » 123 personnes exécutées en représailles). On peut noter que l'attentat de Nantes ne sera pas revendiqué par le PCF avant 1950.

Constatant la réprobation de la population à l'égard des exécutions d'otages, et craignant que cela ne compromette la politique de collaboration si profitable aux nazis, le Haut-Commandement allemand renonce, le 28 octobre 1941, à exécuter les 50 autres otages prévus.

Gilbert Brustlein après l'affaire de Nantes

Une accumulation de difficultés

Il est évidemment confronté à la traque des polices allemande et française, mais il va aussi avoir de sérieuses difficultés avec l'OS et le PCF.

L’OS lui procure d'abord une planque au « labo », un atelier clandestin de fabrication d'explosifs mis en place par le colonel Jules Dumont, premier responsable de l'OS (Organisation spéciale du PCF), et France Bloch-Serazin, une jeune chimiste. Le 19 novembre, le « labo », tombe à son tour, et Brustlein est soupçonné d'avoir été à l'origine de cette chute. En réalité, c'est une série d'imprudences commises par ceux qui sont chargés de le cacher qui fait tomber le labo. La mère de Gilbert, Suzanne Momon, est arrêtée et incarcérée à la prison de la Petite Roquette, puis remise aux Allemands et emprisonnée au fort de Romainville en août 1942. Elle est ensuite transférée à Compiègne puis déportée par le convoi du 24 janvier 1943 à Auschwitz-Birkenau où elle est assassinée en février 1943[19].

Après le 19 novembre, alors que son portrait est affiché sur tous les murs de Paris, et en première page de tous les journaux nationaux et régionaux, Brustlein est obligé de se débrouiller seul pour se mettre à l'abri.

Il semblerait que les soupçons mentionnés ci-dessus aient finalement abouti à une condamnation à mort[20],[21]. Une rencontre entre Fabien et Brustlein est organisée le 20 novembre ; Fabien lui aurait donné l’ordre de commettre un attentat-suicide, peut-être a-t-il seulement engagé Brustlein à s’enfuir et à passer en Angleterre.

Le départ vers la France libre

Il gagne la zone Sud et parvient à passer la frontière espagnole en novembre 1941 ; il est arrêté et incarcéré sous une fausse identité au camp de concentration de Miranda ; il est finalement pris en charge par les Britanniques et transféré en Angleterre via Gibraltar. Il s'engage dans l’armée de la France libre en novembre 1942[22] et reste par la suite à Alger, revenant en France à la fin de 1944.

L'après-guerre

Gilbert Brustlein travaille comme chef de comptabilité.

De 1945 à 1952, il redevient militant de base du Parti communiste. Le 20 août 1950 l'Humanité-Dimanche publie son témoignage : « J'étais avec Fabien », mais en 1952, à la suite d'une altercation avec Florimond Bonte, député du XIe arrondissement, il déchire sa carte du parti. Pendant plus de trente ans, il vit dans l'anonymat le plus complet, mais Albert Ouzoulias, resté membre du Parti, s'étend largement sur son parcours et celui de tous ses camarades du XIe dans ses deux ouvrages : Les Bataillons de la Jeunesses, en 1972 et Les Fils de la Nuit en 1975.

En 1981, une vitrine commémorative de l'attentat du 21 août 1941 est installée sur les quais du métro Barbès, sans que la participation de Gilbert Brustlein soit signalée. En 2011, cette vitrine n'a pas été changée.

Le 1er juillet 1985, il écrit dans "le Matin de Paris" une "Lettre ouverte au Parti Communiste Français" dans laquelle il retrace son aventure de Résistant et évoque pour la première fois publiquement une condamnation à mort à son encontre.

En octobre 1987, il répond aux questions de quelques journalistes nantais. En 1989, il publie à compte d'auteur Le Chant d'amour d'un "terroriste à la retraite", titre ironique "inspiré" par celui du film Des terroristes à la retraite que Mosco Boucault avait réalisé pour la télévision en 1985.

Le 20 octobre 1991, à la commémoration de Châteaubriant inaugurée en grande pompe par Georges Marchais, devant 15 000 personnes, il brandit un panonceau : « J'exige ma place à la tribune, je suis le seul survivant du commando de Nantes. » Et il invective : « Marchais, tu n'as pas ta place ici[23]. » Il est expulsé par le service d'ordre.

En 1992, il intente un procès en diffamation à un Nantais, Etienne Gasche, qui, sans preuve et au mépris de toute rigueur historique, prétend, dans un ouvrage truffé d'approximations, de supputations arbitraires et de sophismes, que Gilbert Brustlein aurait été manipulé en 1941 par la Gestapo. Gilbert Brustlein gagne ce procès pour l'honneur. Il sera prouvé quelque temps plus tard d'après les archives allemandes et celles de la police que la thèse de Gasche n'était bien qu'un tissu d'affabulations.

En 2000, sous l'égide de Laurent Fabius, Président de l'Assemblée Nationale, fut apposée au Palais-Bourbon une plaque commémorative à la mémoire des 7 membres du groupe Brustlein des Bataillons de la Jeunesse et de l'OS condamnés à mort lors du procès public organisé par les nazis à l'Hôtel de Lassay à des fins de propagande et fusillés le 9 mars 1942. Ils s'appelaient Roger Hanlet, Asher Semahya, Robert Peltier, Christian Rizo, Tony Bloncourt, Pierre Milan et Fernand Zalkinow[24].

Gilbert Brustlein est mort le 25 février 2009, à l'âge de 89 ans. Une salle est consacrée pour partie à son action de Résistance au Musée de Nantes.

Notes et références

  1. Ibidem
  2. a, b et c Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le Sang des communistes – Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée, Fayard, 2004, p. 93-104.
  3. a, b et c Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le Sang des communistes, op. cit. p. 105-126.
  4. Jean Vignau-Balous : secrétaire des Jeunesses communistes de Loire-Inférieure en 1939 ; en octobre 1941, responsable de l'interrégion de Nantes (Loire-Inférieure et départements proches), après Marcel Paul, Robert Ballanger et Venise Gosnat. Par la suite, un des responsables des FTPF : adjoint d'Albert Ouzoulias puis chargé du commandement dans le Nord (Étienne Gasche, 1999, p. 68). Déporté à Misburg en 1944 (transport du 4 juin 1944 depuis Compiègne), libéré le 28 février 1945 (cf. [1]).
  5. a, b et c Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le Sang des communistes, op. cit., p. 127-131.
  6. Pour la visite de Fabien du 18 octobre, Berlière et Liaigre (p. 130) citent Brustlein et Ouzoulias.
  7. Gilbert Brustlein, Le Chant d'amour d'un terroriste à la retraite, autoédité, 1989 (ISBN 2-9504258-0-1), p. 146-147.
  8. Albert Ouzoulias, Les Fils de la nuit, Grasset, 1975, p. 183.
  9. Il s'agit de la ligne de Nantes à Saint-Nazaire et Vannes, aujourd’hui souterraine.
  10. Un panneau d’information sur pied y a été placé.
  11. Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la jeunesse, p. 143-145 et Oury, 1989, p. 35.
  12. Berlière et Liaigre (p. 131) citent Brustlein, op. cit., p. 151.
  13. Oury, 1989, p. 49.
  14. Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le Sang des communistes, op. cit., p. 337, note 596.
  15. En venant là le 20 à midi, ils retardent, sans peut-être y avoir pensé, d'une journée le signalement de leur absence.
  16. Photos probablement détenues depuis la manifestation du 14 juillet.
  17. Photo dans Oury, p. 66.
  18. Au lieu des 50 prévus.
  19. Charlotte Delbo, Le convoi du 24 janvier.
  20. Oury, p. 52-53.
  21. Maroussia Naïtchenko témoigne aussi de cette condamnation à mort, qui lui a été attestée par Isidore Grinberg.
  22. Fondation Charles de Gaulle.
  23. Berlière et Liaigre, p. 279
  24. cf Eric Alary, "Un procès sous l'Occupation au Palais Bourbon"

Bibliographie

  • Éric Alary, Un procès sous l'Occupation au Palais-Bourbon, mars 1942, Éditions de l'Assemblée nationale, 2000.
  • Claude Angeli et Paul Gillet, Debout, partisans!, Fayard, 1970.
  • Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, Le Sang des communistes, Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée, Fayard, 2004.
  • Gilbert Brustlein, Chant d'amour d'un terroriste à la retraite, édité à compte d'auteur, 1989, (ISBN 2-9504258-0-1).
  • Maroussia Naïtchenko, Une Jeune fille en guerre, Éditions Imago, 2003, 419 p.
  • Charlotte Delbo, Le Convoi du 24 janvier, Éditions de Minuit, 1965.
  • Louis Oury, Le Cours des Cinquante Otages, Geschichtswerkstatt Saarbrücken, Sarrebruck, 1989, 145 p.], ill. nr [pas d'ISBN].
    Cet ouvrage est disponible dans plusieurs bibliothèques de Nantes.
    Il s'agit de la publication bilingue d'un entretien de septembre 1989 entre l'écrivain Louis Oury et deux historiens de l'université de Sarrebruck (ville jumelée avec Nantes).
    Suite à cet entretien, Louis Oury a obtenu des Archives de la Bundeswehr à Fribourg la transmission à la Ville de Nantes des photocopies de tous les actes en relation avec l’attentat de Nantes et les exécutions d’otages.
    Louis Oury est un ancien ouvrier des chantiers navals de Saint-Nazaire devenu ingénieur, puis écrivain et historien. En 1987, il organise pour FR3 une reconstitution par Gilbert Brustlein de l'attentat (photographie dans l'ouvrage).
  • Louis Oury "Rue du Roi-Albert", éditions du Temps des Cerises, 1997
  • Albert Ouzoulias, Les Bataillons de la jeunesse, Éditions sociales, 1972 (ISBN 2-209-05372-2).
  • Albert Ouzoulias, Les Fils de la Nuit, Grasset, 1975.
  • Courtois, Stéphane (1947-....) - Le P.C.F.: Parti communiste français: dans la guerre - 1980
  • Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski - "Le sang de l'étranger  : les immigrés de la MOI dans la Résistance" Fayard, 1994
  • Pierre Daix, "Dénis de mémoire" Gallimard, 2008

Presse

  • Le Phare, Nantes, juillet-décembre 1941 (disponible sur microfilm à la médiathèque Jacques Demy, Nantes, section Histoire locale). Le numéro du 21 octobre est absent.
  • "Le Matin" 19 novembre 1941
  • "L'Humanité-Dimanche" 20/08/1950
  • "Le Monde" 5 mars 2009


Filmographie (documentaires)
  • Des terroristes à la retraite, documentaire de Mosco Boucault (1985)
  • Un printemps 42, documentaire de Jean-Louis Saporito (1984)
  • 2000 : Agir ? de Georges Mourier (collection « Le Choix des Hommes »).
    Ce documentaire retrace l'odyssée de Gilbert Brustlein.

Liens internes



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