- Fondation marc-bloch
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Fondation du 2-Mars
Fondation du 2-Mars Création : 1998 Personnes-clés : Élisabeth Lévy, Philippe Cohen Orientation politique : Républicaine Siège : Paris, France Site Web : amisafmb.htm Think tank La Fondation du 2-Mars est un think-tank (réservoir d'idées) français de tendance républicaine[évasif] présidé par Élisabeth Lévy.
Sommaire
Création
Créée le 2 mars 1998 sous le nom de Fondation Marc-Bloch, l'organisation se veut le pendant républicain de la Fondation Saint-Simon (considérée comme représentant la pensée unique sociale-libérale qui a cessé ses activités le 31 décembre 1999)[1]. La fondation a été contrainte de changer de nom le 11 avril 2000 suite à une décision de justice. En effet, Étienne Bloch, le fils de l'historien Marc Bloch avait entamé des démarches judiciaires afin d'interdire la fondation de se référer au nom de son père, même s'il s'agissait de se revendiquer de l'héritage d'un Résistant :
- « Nous avons choisi le nom de Marc Bloch en référence au résistant. Comme lui en son temps, nous sentons bien, même si les situations sont très différentes, que la volonté politique subit depuis une vingtaine d'années une "étrange défaite" qu'il convient d'analyser avant de la circonscrire[2] ».
L'assemblé générale du 11 mars 2000 avait voté pour le nom de Bastille Nation, Fondation pour la République [1].
Objectifs
Les objectifs sont de promouvoir les valeurs et la culture républicaines de même que les principes socio-économiques qui s'y rattachent : laïcité, démocratie, égalité des chances, intervention sociale de l'État, égalité devant la loi, indivisibilité du territoire, etc.
La fondation entend lutter contre la pensée unique et valoriser la pensée critique sur des enjeux actuels tels la mondialisation et les questions économiques et nationales qu'elle pose. La lutte contre les inégalités, le chômage, la pauvreté et l'insécurité sociale doit passer, selon l'« appel fondateur » de l'organisation, par une critique de l'orthodoxie économique et financière représentée par plusieurs dirigeants français.
Les membres ne sont pas tous des républicains de stricte obédience ou des nationaux-républicains, c'est-à-dire souverainistes (gaullistes, gauche républicaine, chevènementistes). Certains membres proviennent du PS, du PCF, du RPF, de la LCR de la CGT. En général, les membres sont recrutés surtout dans le milieux intellectuel (journalistes, professeurs, éditeurs, avocats, philosophes, historiens).
Comité directeur[1]
- Anciens présidents : Philippe Raynaud (2003-2005), Pierre-André Taguieff (2001-2003), David Martin-Castelnau (1998-2001)
- Anciens secrétaires généraux : Philippe Cohen, Élisabeth Lévy.
Conseil d'administration élu le 25 septembre 1999[1]
- Suzel Anstett.
- Jean-Claude Barreau, essayiste.
- Michel Ciardi, MDC.
- Philippe Cohen, journaliste.
- Jean-Christophe Comor délégué général de Demain la France, RPF.
- Henri Guaino, ancien Commissaire général au Plan.
- Jérôme Guedj, conseiller général PS de l'Essonne.
- Édouard Husson, professeur.
- Patrick Kessel, Comité Laïcité République.
- Gérard Lafay, économiste.
- Élisabeth Lévy, journaliste.
- Pierre Lévy, journaliste.
- Georges Liébert, éditeur.
- Jean Magniadas, CGT.
- David Martin-Castelnau.
- Michel Moise-Mijon, secrétaire confédéral CFTC.
- François Morvan, LCR.
- Didier Motchane, Cour des comptes, MDC.
- Jacques Nikonoff, économiste, président de l'association Un travail pour tous.
- Jean-Pierre Page, responsable international CGT.
- Emmanuel Pierrat, avocat.
- Jérôme Poudrille, Initiative Républicaine.
- Luc Richard, journaliste.
- Marc Riglet-Chevanche, journaliste.
- Arnaud Spire, philosophe, PCF.
- Pierre-André Taguieff, historien, chercheur.
- Emmanuel Todd, anthropologue.
- Bernard Vasseur, PCF.
- Marc Vilbenoît, ancien président de la CGC.
- Alexandre Wickham, éditeur.
- Michaël Xifaras, philosophe.
Notes et références
Catégories : Think tank basé en France | Organisme fondé en 1998
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