Confederation francaise de l'encadrement - Confederation generale des cadres

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Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres

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Logo de Confédération française de l'encadrement
Confédération générale des cadres

Contexte général
Zone d'influence France France
Fiche d’identité
Fondation 15 octobre 1944
Siège central 63, rue du Rocher
75008 Paris
Président(e) Bernard Van Craeynest
Secrétaire
général
Gérard Labrune
Membres 177 000 adhérents revendiqués
Slogan Le + syndical
Site internet www.cfecgc.org

La Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres (CFE-CGC, couramment CGC) est un des cinq syndicats français reconnus comme représentatifs.

Sommaire

Origines et organisation

La CGC est un syndicat représentatif, apolitique et catégoriel, syndicat des cadres tant dans le secteur privé que public, fondé le 16 octobre 1944; il a élargi son champ de syndicalisation en 1981 en devenant CFE-CGC, s'ouvrant aux techniciens, agents de maîtrise, forces de vente, ingénieurs et à ceux qui ont vocation à le devenir (salariés dont les fonctions comportent responsabilité, initiative et/ou commandement). Cependant, la CFE-CGC est également au service de l'intérêt général.

Les instances de la CFE-CGC

Les instances de la CFE-CGC s'organisent en domaine professionnel et interprofessionnel.

Domaine professionnel :

section syndicale, syndicat, fédération, Confédération

Domaine interprofessionnel:

Sur le territoire, La CFE-CGC est organisée en : union locale, union départementale, union régionale, Confédération. Cette implantation à différents niveaux, lui permet d'être présente au sein d'organismes paritaires (Sécurité sociale, CAF, Assedic, APEC, etc.) où elle est l'interlocutrice des pouvoirs publics.

La Confédération est organisée en 24 Unions Régionales (UR), 99 Unions Départementales (UD) et 50 Organisations Professionnelles. À la fin 2006, la CFE-CGC revendiquait 177 000 adhérents (dont 22 500 mandatés, chiffre 2002). Un quart de ses effectifs sont dans la région Île-de-France, les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nord-Pas-de-Calais venant loin derrière.

Selon le site Web de la CFE-CGC :

  • 24 % ont moins de 40 ans ;
  • 26 % ont entre 40 et 49 ans ;
  • 41 % ont entre 50 et 59 ans ;
  • 9 % ont plus de 60 ans.
  • 20 % sont des femmes.
  • 62,5 % sont ingénieurs et cadres ;
  • 36,5 % sont agents de maîtrise et techniciens ;
  • 1 % sont employés.
  • 65 % ont un niveau Bac+3 et plus.
  • 14,39 % sont retraités.

Lors des élections prud'homales de 2008, elle a recueilli 8,2 % tous collèges confondus (5e organisation, derrière la CGT), dont 27,9 % des voix dans le collège encadrement dont elle est la première organisation, devant la CFDT[1]. L'organisation a été présidée de 1999 à septembre 2005 par Jean-Luc Cazettes), remplacé par Bernard Van Craeynest. Elle n'est pas adhérente à la Confédération européenne des syndicats.

Lors de son congrès du 6 au 8 décembre 2006, c'est Bernard Van Craeynest qui a été réélu président du syndicat, pour un mandat de trois ans. La CFE-CGC a exprimé son opposition à une appréciation de la représentativité des organisations syndicales uniquement basée sur les élections.[2]

Histoire revendicative

La CFE-CGC a longtemps été perçue comme sous l'influence des partis de droite et l'alliée du patronat. Elle a semblé prendre un tournant plus revendicatif avec l'arrivée de Jean-Luc Cazettes en 1999, prenant en compte les modifications sociologiques de l'encadrement, défendant notamment la réduction du temps de travail. Aujourd'hui, la CFE-CGC se positionne comme un syndicat constructif, à l'écoute de ses adhérents. Elle est particulièrement présente sur des thématiques comme :

  • la santé au travail (notamment sur le stress et la souffrance au travail),
  • les salaires de l'encadrement et le pouvoir d'achat,
  • les retraites,
  • l'égalité professionnelle,
  • la conciliation des temps de vie,
  • l'éthique et le développement durable.

La CFE-CGC apporte des propositions sur le financement du déficit de la Sécurité sociale en proposant la création d'une Cotisation sociale sur la consommation, et revendique une rénovation du dialogue social au sein des entreprises en demandant la reconnaissance du rôle du syndicalisme par l'instauration d'un contrat d'engagement social. Elle demeure toutefois un syndicat en décalage avec d'autres revendications, notamment sur la fiscalité, où l'on retrouve une vision très catégorielle.

La CFE-CGC est aux côtés de la CFDT, de la CFTC et du MEDEF dans la majorité de gestion de la CNAM et de l'UNEDIC. Elle préside actuellement l'APEC, la CNAV, et l'AGIRC

Chronologie

  • 15 octobre 1944 : naissance de la CGC
  • 1947 : Création de l’AGIRC (régime de retraite complémentaire pour les cadres)
  • 1951 : Aux côtés des syndicats de l’encadrement allemands et italiens, la CGC crée la CIC (Confédération internationale des cadres), qui donnera naissance en 1989 à la CEC (Confédération européenne des cadres)
  • 1958 : création de l’UNEDIC et des ASSEDIC
  • 1959 : LA CGC se mobilise contre les atteintes répétées portées au pouvoir d’achat des cadres. Elle obtient un abattement de 20 % de l’impôt sur le revenu et l’indexation des tranches.
  • 1961 : Tout au long du printemps, la CGC mobilise ses troupes pour défendre le régime de retraite des cadres menacé par un décret sur le plafond des cotisations sociales. Le 12 janvier 1962, Le Premier ministre garantit que la retraite des cadres ne sera pas menacée.

La CGC joue un rôle déterminant dans la création de l’ARRCO (8 décembre 1961)

  • 1962 : En mars, signature d’un accord sur le régime de retraite des agents de maîtrise.
  • 1966 : La CGC crée l’APEC
  • 1979 : Création de la section encadrement aux conseils des Prud’hommes
  • 1981 : La CGC devient la CFE-CGC, (Confédération française de l’encadrement, Confédération française des cadres) s’ouvrant ainsi à l’encadrement
  • 1989 : Création de la Confédération européenne des cadres (CEC European Managers)) par la CFE-CGC
  • 2000 : Création de l’Observatoire du stress et de l’Observatoire des la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) par la CFE-CÉGC
  • 2001 : La CFE-CGC lance le « Baromètre cadres »
  • 2002 : La CFE-CGC atteint 7% des voix aux élections prud’homales
  • 2003 : Publication du 1er « Baromètre stress »
  • 2008 : Annonce d'un rapprochement avec l'Union nationale des syndicats autonomes[3]
  • 2009 : La CFE-CGC renonce finalement à sa fusion avec l'UNSA.

Présidents

Secrétaires généraux

Prud'homales

Organisation syndicale 1987 1992 1997 2002 2008
CFE-CGC 7,44 6,95 5,93 7,01 8,20 %

Résultats 2008/2002 par collège[4]:

  • Industrie: 5,2 / 4,7%
  • Commerce: 5,1 / 4,5%
  • Agriculture: 7,7 / 5,6%
  • Activités diverses: 5,0 / 4,0%
  • Encadrement: 27,8 / 22,8 %
  • Global: 8,2 / 7,0 %

les publications de la CFE-CGC

Liens externes

Sources

  • CFE-CGC, service presse

Notes et références

  1. Elections prud'homale 2008. http://fr.news.yahoo.com/2/20081204/tfr-prud-homales-abstention-record-progr-b7b6525.html
  2. La CFE-CGC, syndicat des cadres, fait face à des défis difficiles, Rémi Barroux, Le Monde, 9 décembre 2006. http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-843486@51-843204,0.html
  3. L'UNSA et la CFE-CGC manifestement d'accord pour se marier, Luc Peillon, Libération, 15 avril 2008
  4. UNSA Magazine, n°113, janvier 2009

Syndicats professionnels représentatifs de droit

CFDT – CFE CGC – CFTC

CGT – FO

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