- Famille de Barrau
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Il existe plusieurs familles de Barrau, appartenant à l'ancienne noblesse française, dont trois sont subsistantes.
Sommaire
En Béarn
La famille d'Abbadie de Barrau, olim de Barrau, anoblie (1732-1747)[1] par l'office de secrétaire du roi, contrôleur en la chancellerie près le parlement de Navarre, actuellement subsistante. Elle a donné[2] :
- Bernard Xavier d'Abbadie de Barrau, député du Gers de 1871 à 1876, vice-président de la société d'agriculture du Gers
En Gascogne
La famille de Barrau, est noble d'ancienne extraction, avec des preuves remontant à 1466[3]. Elle était établie au château de Parron entre Nérac et Condom. Éteinte à la fin du XVIIIe siècle ou au XIXe siècle.
Armes : D'or au lion de gueules[4] alias D'argent au lion de gueules[4].
Comme personnalités notables, elle a donné[3] :
- Bernard de Barrau, homme de guerre. En 1562, il a ordre du sieur de Montluc d'assembler des gentilhommes pour mettre dans la ville de Mézin. Capitaine de 300 hommes de pied, il reçoit en 1568 l'ordre de conduire ces hommes à Bordeaux. Il est aussi lieutenant de la compagnie de gens d'armes du sieur de Saint-Orens, capitaine de la ville et château de Nérac (en Agenais) puis capitaine du château de Verdun (dans le pays toulousain). En 1572, "à son cher et bien aimé Bernard de Barrau, sieur de Parron, en considération des services qu'il lui avait rendus près de sa personne dans les guerres passées", il est nommé gentilhomme de la chambre d'Henri, duc d'Anjou, frère du roi Charles IX. Avant de rejoindre le roi au siège de Montauban contre les rebelles, il rédige son testament. Durant les guerres, son château de Parron est pillé et incendié par les protestants. Il meurt en 1579.
- Bertrand de Barrau, évêque de Pamiers de 1579 à 1605. Ses restes mortels sont dispersés en 1621 par les troupes protestantes du duc de Rohan.
- Jean Denis de Barrau, gentilhomme de la chambre d'Henri IV. Il dénombre ses fiefs devant la chambre des comptes à Paris.
- Jean Pierre de Barrau, gentilhomme de la chambre de Louis XIV
- Henry de Barrau, nommé en 1691 gouverneur des Quatre-vallées
- Nicolas de Barrau, lieutenant-colonel, nommé en 1736 lieutenant de roi de la citadelle de Lille
- Pierre de Barrau, député de la noblesse du Comminges aux états-généraux de 1789
Cette famille a été aussi présente en Saintonge, au Danemark puis dans le nord de la France. Une branche s'est également établie en Comminges : la famille de Barrau de Montaigut qui a eu pour armes : De gueules au lion léopardé d'or l'un sur l'autre accosté en chef de deux cloches d'argent[5].
En Rouergue
La famille de Barrau de Muratel, actuellement subsistante, est originaire de Brusque (Rouergue[6]). Cette famille de tradition protestante est noble d'extraction, elle a été maintenue en 1699 avec des preuves remontant à 1539[7].
Armes : Barré d'argent et de pourpre[8] alias Burrelé d'argent et de pourpre au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or[5].
Principales personnalités[9] :
- Jean (de) Barrau, capitaine d'une compagnie de gens de pied, "commissaire député pour commander les gens de guerre du diocèse de Vabres" pour le service d'Henri III qui lui adresse une lettre de félicitation[10].
- David-Maurice de Barrau de Muratel (1742-1828), maréchal de camp en 1792
- Jeanne de Barrau de Muratel, femme du précédent, eut pour fil David Maurice Joseph Mathieu de La Redorte, général, comte de l'Empire. Remariée au conventionnel Louis Bernard de Saint-Affrique.
- David-Maurice de Barrau de Muratel (Castres 1821 - Viviers-les-Montagnes 1899), maire de Viviers, vice-président du Conseil général du Tarn, ornithologue, président de la Société littéraire et scientifique de Castres, membre de la Société de géographie, de la Société française de physique (1882).
- Caroline de Barrau de Muratel (1828-1888), femme du précédent, philanthrope, éducatrice française, auteur de Contes triste pour les enfants heureux.
La famille de Barrau (de Carcenac-Salmiech), de noblesse d'extraction (preuves 1539)[11] est actuellement subsistante. Elle est originaire du Lévézou (Rouergue).
Armes : D'argent au lion de gueules rampant, armé et lampassé de même sous un chevron d'azur ; au chef d'azur chargé d'un croissant et de deux étoiles d'argent[8].
Au XIXe siècle Hippolyte de Barrau a dit que sa famille et celle des Barrau de Muratel étaient "considérées de tout temps comme alliées"[12].
Autres personnalités
- Jean de Barrau, figure parmi les templiers du Rouergue[13] qui se trouvaient au nombre de 544 rassemblés à Paris le 28 mars 1310 devant la commission papale pour entendre la lecture des chefs d'accusation portés contre l'ordre du Temple.
- Barrau des Giraudières. Armes : D'azur au chevron d'or accosté de trois croissants d'argent[5].
Notes et références
- XXIe siècle, année 2002, page 27. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au
- de Jaurgain, Nobiliaire de Béarn.
- Jean Decap, Notes et documents historiques sur Montégut et le baron de Montagut-Barrau, ....
- Euraldic : D'Hozier, Rietstap
- Euraldic : Rietstap
- Brusque relevait du Rouergue. Cette famille a été aussi convoquée en 1789 dans le Languedoc (Albigeois). Régis Valette, "Catalogue provincial", in 'Catalogue de la noblesse de française, 4e édition, Paris, 1989, p. 218.
- XXIe siècle, année 2002, page 36. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au
- Armorial du Rouergue. Noms de familles et armoiries in Mémoires de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron, volume 6, pp. 556, Rodez, 1847
- Éric Bungener, Filiations protestantes. Jean Chazelas, Généalogie de la famille de Barrau de Muratel:
- Jean Chazelas, Généalogie de la famille de Barrau de Muratel.
- Jean Vignau, Nobiliaire des généralités de Montauban et d'Auch, et du pays de Foix ... : dressé sur titres originaux réunis par les intendants lors de la recherche des usurpateurs du titre de noblesse entre 1696 et 1718, tome 1, jugements de A à F, pages 212 à 214, année 1998.
- H. de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles du Rouergue ..., tome 4, article de Barrau de Muratel, page 109.
- Hippolyte de Barrau, Ordres équestres. Documents sur les Ordres du Temple et de Saint-Jean-de-Jérusalem en Rouergue, suivis d'une notice historique sur la Légion-d'Honneur et du tableau raisonné de ses membres dans le même pays, page 27.
Bibliographie
- Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France
- Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle
Abbadie de Barau
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 1, pages 7 à 8 Article d'Abbadie de Barrau
Barrau (de Parron et de Benque)
- Château de Parron
- Archives du château de Parron
- Jean Decap, Notes et documents historiques sur Montégut et le baron de Montagut-Barrau, député de la noblesse du Comminges aux états-généraux de 1789 - Coutumes de 1480, texte latin - Généalogie de Barrau depuis 1350
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 363 à 365 Article de Barrau en Gascogne et en Comminges
- J. de Lahondès, Annales de Pamiers, 2e volume
- Lucile Bourrachot, Mézin à la fin du XVIe siècle, revue de l'agenais, n°2, avril-juin 2000
- Willems (H.) et Conan (J.-Y.), Liste alphabétique des pages de la grande écurie du roi
Barrau de Muratel
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 362 à 363 Article Barrau de Muratel (de)
- Jean Chazelas, Généalogie de la famille de Barrau de Muratel
- Éric Bungener, Filiations protestantes
Voir aussi
- Barrau , patronyme et toponyme.
Catégorie :- Homonymie de patronyme
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