Faience de Quimper

Faience de Quimper

Faïence de Quimper

Le décor au "Petit Breton", créé vers 1860, deviendra emblèmatique de la faïence de Quimper et donnera lieu à de muliples imitations - Henriot, vers 1925

La Faïence de Quimper est produite depuis 1708 dans le quartier faïencier historique de Locmaria, près du centre ville de Quimper. Sa production s'est développée en bénéficiant les gisements d'argile de l'anse de Toulven, [1] de la présence de deux cours deau, l'Odet et le Steir et d'importantes forêts environnantes.
L'important développement de la faïence de Quimper entraînera une concurrence acharnée des manufactures locales qui s'exprimera autant dans la créativité des décors que sur les bancs des tribunaux.

Décor aux oiseaux, vers 1920

Sommaire

Historique

Les origines

  • Jean-Baptiste Bousquet arrive de Marseille à Locmaria fin 1699 pour y faire profession de "terrailler". Il est potier et maître pipier (fabricant de pipes en terre). Son fils Pierre, maître faïencier patenté de Marseille, crée la première faïencerie de Quimper en 1708. [2] Il fabrique un peu de vaisselle de faïence, des plats et assiettes, et surtout des pièces de forme, vierges, grottes de religion, tonnelets, cruches, pots à eau, tasses et autres récipients.
  • Pierre Bellevaux, originaire du Nivernais, épouse la fille de Pierre Bousquet. Il apporte avec lui les techniques des faïences de Nevers.
  • Pierre Clément Caussy, fils d'un faïencier de Rouen, marié avec la fille de Bellevaux, s'installe à Quimper. En 1770 il emploie 80 salariés. Il meurt en 1782, laissant l'entreprise à sa fille et à son gendre, Antoine de la Hubaudière.
  • François Eloury, ancien ouvrier tourneur de Caussy, crée sa poterie à proximité en 1778, produisant du grès et des pipes. Son fils Guillaume Eloury commence une production de faïence blanche et surtout mi-brune, comme la mode commence à s'en répandre. Il semble avoir employé un peintre vers 1801.
  • Guillaume Dumaine, potier en grès originaire de Ger, dans le sud-Manche, autre ouvrier de Caussy et de la Hubaudière, après avoir fait faillite à Quimperlé en 1783 , installe un atelier de poterie de grès à Locmaria en 1791, employant un à deux ouvriers de façon saisonnière.

Au début du XIXe siècle, il n'y a donc encore qu'une grande manufacture de faïence à Locmaria[3]: La Grande Maison de la Hubaudière, et une naissante, Eloury, qui va prendre rapidement de l'essor.

Le siècle de l'expansion

Le XIXe siècle sera le siècle durant lequel se créeront puis disparaitront plusieurs manufactures. Les propriétaires de faïenceries placent des gérants à la tête de leurs entreprises pour mieux se consacrer à la vie publique. Plusieurs d'entre eux et certains de leurs enfants occupent des places de maires, adjoints, conseillers de préfecture, députés ou sénateurs.

La mécanisation apporte son lot d'évolutions avec des machines à vapeur et des roues à engrenages pour le travail de la terre, tandis que l'industrialisation, déjà naissante au dernier tiers du XVIIIe siècle, achève, dans la première moitié du XIXe siècle, la faïence artistique survivante et fait la part belle à la faïence utilitaire et culinaire.

La manufacture Porquier frères, qui a pris le contrôle des Eloury en 1838, dépasse en importance la manufacture de la Hubaudière. Les Tanquerey, acquéreurs en 1841 de la manufacture Dumaine, prennent de l'importance et se lancent également dans la faïence culinaire.

Après plusieurs tentatives des manufactures, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de revenir à la faïence artistique, la veuve Porquier s'associe vers 1875 à Alfred Beau, dont l'apport en matière de peintures sur faïences et de style artistique sera déterminant pour Quimper.

À partir de 1891, le jeune Jules Henriot, héritier de la manufacture Tanquerey, se lance à son tour dans la faïence artistique.
Au début du XXe siècle, Quimper compte trois grandes manufactures de faïence, dont les marques sont renommées dans toute la France: HB pour Grande Maison de la Hubaudière, PB pour Porquier-Beau et HR pour Henriot.

Le XXe siècle et le temps des mutations

Assiette au "Petit Breton", Henriot, vers 1925

La manufacture Porquier connait de graves difficultés dues en partie à la contrefaçon de sa production par Malicorne et Desvres et cesse de fonctionner définitivement en 1904. Jules Henriot rachete la marque, les moules et les poncifs de Porquier.

En raison de problèmes familiaux et financiers, HB doit sous-traiter une partie de sa production dans le Nord, à la Faïencerie de la Madeleine (Boulogne-sur-Mer), appartenant à Jules Verlingue. La production HB est complètement arrêtée en 1914.[4] Jules Verlingue rachète alors en 1917 la « Grande Maison ».

Le climat social de l'époque est dur. En 1925, pendant une grève, les ateliers Henriot sont ravagés par un incendie. Alors que Jules Henriot en profite pour réorganiser ses locaux et moderniser la production, Jules Verlingue investit lui aussi pour profiter de l'essor touristique dû au chemin de fer.

Pichet en grès, manufacture HB, marque Odetta, vers 1930.

La concurrence entre les deux manufactures est rude, marquée par le débauchage, la contrefaçon et bon nombre de procès. Mais les deux manufactures rivalisent surtout par des engagements artistiques forts. Chez Henriot, Mathurin Méheut fait figure de chef de file tandis que chez HB, René Quillivic remplit ce rôle.

Durant la guerre les deux manufactures continuent leur activité. Si la production traditionnelle est quantitativement moins importante, HB comme Henriot trouvent un nouveau marché imposé avec le régime de Vichy, mais surtout avec les armées d'occupation. Une importante production voit le jour, utilitaire ou commémorative. En échange de cette production les manufactures sont classées V. Betriebe, donc prioritaires, et sont approvisionnées en matières premières.
Une partie de cette production porte une mention évoquant tel ou tel bataillon allemand. [5]

En 1968, la faïencerie Henriot connait de graves difficultés. Jean-Yves Verlingue, propriétaire de « la Grande Maison », fait une offre de reprise et fusionne en 1969 les sociétés HB et Henriot, réunissant les trois grandes manufactures d'origine (Dumaine, Eloury, Bousquet) sous le nom de « Faïenceries de Quimper ».

En juillet 1983, les Faïenceries de Quimper elles-mêmes déposent leur bilan et cessent toute activité. Paul Janssens, distributeur américain des marques HB et Henriot, réunit un groupe d'investisseurs et reprend la société qui devient « HB-Henriot ». La reprise est conduite jusqu'en 1987 par le Directeur Général Pierre-Jules Henriot, l'arrière petit-fils de Jules Henriot. HB-Henriot est cédée en 2003 à Pierre Chiron, industriel breton, et dirigée par Michel Merle.

En 1994, les vieilles familles faïencières quimpéroises Henriot et Verlingue, associées à la famille Breton (distributeur de faïence à Quimper depuis plus de 70 ans) ainsi qu'à la Poterie de Montgolfier, lancent la « Faïencerie d'Art Breton », sous la direction de Pierre-Jules Henriot.

Les caractères stylistiques

Pièce de forme en faïence d'inspiration régionaliste, vers 1950, Henriot

La genèse du style Quimper

Les premières productions de Quimper remontent au début du XVIIIe siècle. Ce sont des terres cuites décorées aux engobes et vernies au plomb, dans un style importé du sud de la France par Jean-Baptiste Bousquet. Les décors de cette époque rappellent les faïences de Marseille, avec la prédominance d’un jaune d’or caractéristique.

L’arrivée de potiers nivernais autour de Pierre Belleveaux, faïencier de Nevers, apporte une touche particulière dans les décors: un trait de pinceau plus libre et des motifs floraux caractéristiques, colorés et luxuriants. Les pièces sont toujours décorées et peintes à la main. La peinture du Quimper peut se faire sur émail, dite « à cru » ou sous émail. Cette peinture se fait au pinceau ou à l'éponge, parfois, pour des pièces complexes avec l'utilisation d'un poncif (calque à petits trous).

Groupe en faïence représentant des mariés en costume folklorique breton. Manufacture Porquier-Beau Henriot vers 1970

L’alliance de la fille de Pierre Belleveaux avec le directeur de la Manufacture Royale de Rouen, Pierre Clément Caussy enrichit la palette quimpéroise des aplats de couleur, des quadrillages et d’un nouveau coloris: le rouge de fer ou bol d’Arménie. On voit également apparaître à partir de 1750 une ré interprétation du décor à la corbeille, typiquement rouennais, mais traité avec la touche héritée de Nevers.

Le style Quimper possède dès lors ses cinq couleurs : Bleu, vert, jaune, rouge et violet.
Tout au long du XIXe siècle, les faïenciers quimpérois vont perfectionner leur technique et varier leurs décors : décors au coq, aux oiseaux, décors japonisants ou chinois, mais aussi pièces de forme essentiellement d'inspiration religieuse, vierges et saints.

En 1860 apparaît un motif qui va asseoir définitivement l’identité de la faïence de Quimper: le « petit Breton » à la fois stylisé et naïf, représentant intemporel de la Bretagne, devient la signature reconnaissable entre toutes. C’est aussi l'époque de l’arrivée du chemin de fer qui fait de Quimper une destination privilégiée pour les touristes et les artistes.

A la fin du XIXe siècle, Quimper dispose de tous les éléments d'un style caractéristique: technique céramique, gamme de couleurs, touche de pinceau du décor à main levée, sujets religieux ou régionalistes. L'arrivée de créateurs, portés par la nouvelle mode pour la Bretagne,[6] va permettre à ce style de s'exprimer pleinement sans s'enliser dans une production touristique répétitive. Les pièces de forme s'enrichissent de multiples sujets d'inspiration locale et légendaire: scènes de pêche ou de marine, scènes folkloriques.

L’apport des créateurs

Groupe par Jim Sévellec représentant deux bretons ivres. Manufacture Henriot.
  • En 1875, le peintre Alfred Beau s'associe à la faïencerie Porquier. Alfred Beau est le premier artiste a donner un souffle créatif aux faïences de Quimper. Durant sa collaboration avec Porquier, il crée des décors somptueux: la série botanique dite à bord jaune (environ 122 modèles différents recensés), les scènes bretonnes (environ 225 modèles) et les scènes des légendes (7 modèles) ainsi que des vues de paysages bretons (environ 20 modèles).
  • Théophile Deyrolle, le fondateur de l'école de peinture de Concarneau, dessine quelques pièces et les manufactures HB et Henriot éditent des pièces inspirées des dessins d'Olivier Perrin.
  • Mathurin Méheut collabore longtemps avec la faïencerie Henriot et y réalise entre autres les services La Mer et La Galette en 1925. Il réalise en 1952 la décoration de la façade de la faïencerie.[7]
  • Jim Sévellec se rend célèbre par sa production de groupes en faïence. Son talent graphique en fait un caricaturiste adroit de la vie et des moeurs de la région.
  • D'autres artistes participent à ce renouveau de la faïence quimpéroise: Berthe Savigny, Marius Giot, Bazin, Louis Henri Nicot, René-Yves Creston, Georges Géo-Fourrier, Robert Micheau-Vernez, Paul Fouillen, René Quillivic...
Certains comme Paul Fouillen créront même leur propre atelier indépendant tout en continuant à collaborer avec les manufactures.
  • Des artistes contemporains poursuivent cette tradition: Sophie Darley, Olivier Lapicque, Patrice Cudennec, Izabel, Franck Léon, Paul Moal, Jean Lemonnier, Yvain, Xavier Krebs, Pierre Toulhoat, Jos Le Corre, René Quéré, André L'Helguen...

Les faïenceries

Signature Henriot, après 1922
Signature Porquier-Beau Henriot, après 1914
Signature Fouillen, après 1950
  • HB-Henriot: Héritière directe de la fabrique créée par Bousquet en 1708 dans le village de Locmaria, près de Quimper, HB-Henriot est, de fait, une des plus anciennes entreprises françaises encore en activité. Elle est constituée de la réunion des faïenceries HB et Henriot en 1969.
  • HB: HB sont les lettres de Hubaudière, distinguant cette manufacture de celle de Henriot (HR). Cette faïencerie fut fondée par Jean-Baptiste Bousquet. Par alliance, elle passa à Pierre Clément Caussy. En 1776, De la Hubaudière, gendre de Caussy, prenait les rênes de la fabrique.
  • Henriot: À l'origine une poterie fondée par Guillaume Dumaine en 1791, elle s'appela Dumaine fils en 1816, puis Dumaine-Tanquerey en 1821, Tanquerey en 1841, puis Tanquerey-Henriot en 1890. Elle doit son nom à Jules Henriot, qui y lança la faïence artistique à sa prise de possession, en 1891.
  • Fouillen: Paul fonde sa manufacture en 1945. Cette production est caractérisée par toute une gamme de bruns, et des pièces extrêmement originales. Son fils Maurice, en 1980, doit se séparer de ses ouvriers mais continue à assurer, seul, une petite production.
  • Keraluc: Fondée en 1946 par Victor Lucas. Il s'entoure d'artistes qui savent faire revivre le fonds ancien et aussi apporter de la nouveauté, tels que Pierre Toulhoat ou Xavier Krebs. Après 1958, Keraluc se spécialise dans le travail du grès. Elle ferme ses portes en 1984. La marque a été rachetée par "Faïenceries de Quimper HB-Henriot"
  • Faïencerie d'Art Breton: créée à Quimper en 1994 par les descendants des vieilles familles faïencières quimpéroises Henriot et Verlingue. Elle est établie en dehors du centre historique.

Les productions apocryphes

Plat en Faïence de Desvres par Gabriel Fourmaintraux

Le succès des productions du style Quimper au XIXe siècle entraîna l'éclosion de multiples imitations. Les faïenceries des autres régions françaises répondirent à la demande croissante en produisant des pièces inspirées du folklore breton. De multiples procès opposèrent les faënciers bretons à leurs homologues des autres régions sans pour autant réussir à contrer ces créations.
Au dela de l'opportunisme commercial, cette vague de céramique bretonne fut facilitée par la mobilité des céramistes et peintres et par les échanges commerciaux et artistiques déjà actifs entre les régions. La faïencerie HB, qui soutraita une partie de sa production auprès de la Faïencerie de la Madeleine, à Boulogne-sur-mer, dirigée par Jules Verlingue,[8] sera reprise par celui-ci en 1917.
Desvres, dans le Pas-de-Calais, distant de seulement quelques kilomètres de Boulogne-sur-mer, aura également une importante production dans la manufacture Fourmaintraux. Gabriel Fourmaintraux répondra à la demande en créant des modèles signés Breizh, Le Garrec distribués dans son magasin de vente de Morlaix. Son style graphique, influencé par les personnages de bande dessinée, donna naissance à des décors et des figurines originaux et attachants.
Malicorne, dans la Sarthe, fut également un centre faïencier important et dériva du modèle Quimper[9] une production personnalisée dans laquelle les légendes sarthoises sont habillées de personnages bretons.

Notes et références

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  1. Cette terre est adaptée à la fabrication de terre cuite, de faïence ou de grès.
  2. Son autre fils Charles, né à Saint-Zacharie en 1690 poursuit la production des pipes en terre après la mort de son père.
  3. devenu Quimper depuis 1791
  4. Le dernier héritier de HB tomba au front en 1916.
  5. Cette attitude durant la guerre amène les manufactures à être traduites devant le Comité de confiscation des profits illicites à la fin de l'année 1944.
  6. L'école de Pont Aven et les multiples publications illustrées sur le folklore breton apparaissent à cette époque.
  7. Ce bâtiment est aujourd'hui disparu.
  8. Il dirigea pendant une quinzaine d'années une petite faïencerie rue de Bréquerecque.
  9. Léon Pouplard fut d’abord représentant pour les faïenceries HB de Quimper avant de fonder sa propre faïencerie à Malicorne.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Christian de la Hubaudière : Quel tricentenaire ? 1 : le fondateur, 1996, (ISBN 2-9510233-0-8)
  • Christian de la Hubaudière : La Vierge de faïence, Coop-Breizh, 2003, (ISBN 978-2-84346-185-9)
  • Christian de la hubaudière : La Fille du faïencier, Coop-Breizh, 2005, (ISBN 978-2-84346-244-3)
  • Christian de la Hubaudière : Madame la faïencière, Coop-Breih, 2007, (ISBN 978-2-84346-319-8)
  • Christian de la Hubaudière et Chantal Soudée Lacombe : "L'art de la fayence" des Caussy, faïenciers à Rouen et Quimper au XVIIIe siècle. Falaise, Lilou, 2007, (ISBN 978-2-9510233-1-4).
  • Le Stum P., Verlingue B. J., Encyclopédie des céramiques de Quimper / Tome I / Des origines au XVIIIe siècle, Le Mans, Editions de la Reinette, 2003 (ISBN 978-2-913566-21-7)
  • Le Stum P., Verlingue B. J., Encyclopédie des céramiques de Quimper / Tome II / Le XIXe siècle, Le Mans, Editions de la Reinette, 2004 (ISBN 978-2-913566-29-3)
  • Théallet P., Verlingue B. J., Encyclopédie des céramiques de Quimper / Tome III / le XXe siècle, Le Mans, Editions de la Reinette, 2005 (ISBN 978-2-913566-34-7)
  • Théallet P., Verlingue B. J., Encyclopédie des céramiques de Quimper / Tome IV / les artistes au XXe siècle - A à La , Le Mans, Editions de la Reinette, 2006 (ISBN 978-2-913566-41-5)
  • Théallet P., Verlingue B. J., Encyclopédie des céramiques de Quimper / Tome V / les artistes au XXe siècle - Le à Z, Le Mans, Editions de la Reinette, 2007 (ISBN 978-2-913566-49-1)
  • Quimper, Trois siècles de faïences, exposition présentée au Musée des Beaux-arts de Quimper, 5 mai - 30 septembre 1990, Rennes - Quimper, Ouest-France - Ville de Quimper, 1990 - 2002 (ISBN 978-2-7373-3137-4)
  • Keraluc, 50 ans de céramique artistique à Quimper, exposition présentée au Musée départemental breton à Quimper, 15 juin - 5 octobre 1997, Philippe Le Stum, Antoine Lucas - 2002 (ISBN 2-906633-13-5)
  • Kéraluc près-Quimper Une pépinière d'Artistes, Revue Céramique & Verre N° 95 juillet/août 1997, p. 12-16.
  • Antoine Lucas, La Céramique artistique de Quimper, Éditions Palantines, 2003 (ISBN 2-911434-31-5)
  • Antoine Lucas, L'Art Céramique à Quimper, Faïences, Grès, Terres vernissées, Éditions Ouest-France, 2006 (ISBN 2-7373-3903-0)
  • Maigné Antoine, Terres sacrées / Vierges et saints en faïence de Quimper, Éditions de la Reinette, 2009 (ISBN 2-9135-6638-3 )




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