- Emmanuel Félix de Wimpffen
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Emmanuel Félix de Wimpffen Naissance 13 septembre 1811
LaonDécès 26 février 1884 (à 72 ans)
ParisOrigine France Arme infanterie Grade général d'armée Conflits Conquête de l'Algérie
Campagne d'Italie
Guerre franco-prussienne de 1870Commandement Armée du camp de Châlons Faits d'armes Bataille de Sedan Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur Famille Wimpffen :
- Grand-père : Georges Félix de Wimpffen
- Père : Félix Victor Charles Emmanuel de Wimpffenmodifier Le baron Emmanuel Félix de Wimpffen, né le 13 septembre 1811 à Laon et mort 26 février 1884 à Paris, est un général français de la guerre franco-prussienne de 1870.
Issu de l'une des plus anciennes familles de la noblesse européenne (on en trouve des branches en Hongrie, Pologne, Allemagne, Alsace, etc.), il est le petit-fils du général Georges Félix de Wimpffen. Son père, Félix Victor Charles Emmanuel de Wimpffen[1],[2] (1er novembre 1778 - château de Bornburg (grand-duché de Francfort) ✝ 21 juillet 1813) - Paris, général de brigade (22 juin 1809), était colonel du 2e régiment de ligne sous le Premier Empire et avait été créé 1er baron de Wimpffen et de l'Empire (décret du 15 août 1810, lettres patentes du 23 décembre 1810 (Paris))[3]
Sous le Second Empire, Emmanuel Félix eut une certaine influence dans la conquête de l'Algérie, aux côtés des figures militaires de l'époque (Chanzy, Mac-Mahon, Palikao, Cavaignac…)
Il fut promu général de brigade le 17 mars 1855, puis général de division le 5 juin 1859. Il commandait une brigade d'infanterie de la garde impériale durant la Campagne d'Italie (1859). Il fut nommé grand officier de la légion d'honneur le 12 août 1861. Il commandait la province d'Oran lors de la déclaration de guerre de 1870.
Les circonstances malheureuses de la guerre de 1870 et son retour d'Afrique du Nord à ce moment, le conduisirent, après la blessure du maréchal de Mac-Mahon, à prendre le commandement de l'armée du camp de Châlons lors de la bataille de Sedan. À ce titre, il signa la capitulation de son armée le 2 septembre 1870 au château de Bellevue près de Sedan.
On peut encore en lire les mots signés de son nom, sur l'affiche présentée au Musée d'Orsay.
Conduit en Allemagne comme prisonnier, il dut à son retour lutter contre une cabale incriminant, jusqu'à le mener au procès, sa responsabilité dans la défaite de 1870, dont il ne fut à l'évidence qu'un instrument fortuit.
Lien externe
- Notice no LH/2758/26, sur la base Léonore, ministère de la Culture
Notes et références
- roglo.eu. Consulté le 18 février 2011
- gw4.geneanet.org. Consulté le 18 février 2011
- armoiries : Écartelé ; au premier d'azur au bélier grimpant, tenant une croix d'argent, soutenu du même ; au deuxième des barons tirés de l'armée ; au troisième de gueules au faisceau, casque, bouclier et épée d'or, en trophée ; au quatrième de sinople au coq d'argent barbé, crêté et armé de gueules becquetant sur une terrasse d'or.
- Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.
Il avait reçu comme
Catégories :- Général français du Second Empire
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Naissance en 1811
- Naissance à Laon
- Décès en 1884
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