- Démographie linguistique du Québec
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Article principal : Démographie du Québec.
Cet article présente la démographie linguistique du Québec, connue également au Canada par le néologisme démolinguistique. Spécialisation de la démographie, elle fait l’étude de la répartition des langues dans une région donnée. Outre les descripteurs qu’elle tire généralement des recensements, elle s’intéresse aux facteurs intervenant dans l’évolution des groupes linguistiques : mortalité, fécondité, immigrations, émigrations, de même que l’abandon d’une langue au profit d’une autre (substitutions linguistiques).
Sommaire
Aperçu
- Population : 7,542,800 (2004)
- Langue officielle : français
- Groupe majoritaire : francophone (81,2%)
- Groupes minoritaires : anglophone (9,0 %), allophone (13 %), autochtone (1 %), bilingue (français et anglais) (2,8 %)
- Statut politique : province du Canada depuis 1867
Note : Sauf exceptions, les statistiques sur les langues réfèrent sur cette page à la langue maternelle (voir ci-après).
Descripteurs
Langue maternelle : la langue maternelle est la langue que «toute personne recensée au Canada a apprise en premier lieu à la maison dans son enfance et qu’elle comprend encore» au moment du recensement[1]. Généralement, il s'agit de la langue que parlait la mère ; il pouvait arriver que ce soit celle du père ou de tout autre parent adoptif.
Langue parlée le plus souvent à la maison : la langue parlée le plus souvent à la maison «rend compte de la situation qui prévaut au moment même d’un recensement»[2]. Généralement, elle est identique à la langue maternelle ; elle peut avoir supplanté la langue maternelle dans un processus de «substitution linguistique».
Langue parlée régulièrement à la maison : la langue parlée régulièrement à la maison est «apparue au recensement de 2001». Elle «porte sur toutes autres langues parlées à la maison» sur une base moins fréquente que la précédente[2].
Connaissance des langues officielles : les données sur la connaissance des langues officielles du Canada proviennent d’une question posée aux recensements canadiens demandant : « Cette personne connaît-elle assez bien le français ou l’anglais pour soutenir une conversation ?» Il s’agit d’une «autoévaluation globale»[2].
Première langue officielle parlée : la première langue officielle parlée est un indicateur développé par Statistique Canada permettant d'obtenir un portrait de l'utilisation des deux langues officielles du Canada (l'anglais et le français).
Portrait détaillé
Les francophones
Parmi les 10 provinces de la fédération canadienne et les 50 états des États-Unis d'Amérique, le Québec est le seul état majoritairement francophone. Les francophones du Québec représentent 19,5 % de la population canadienne et 81,2 % de la population québécoise. 90 % de toute la population francophone du Canada habite le Québec. Le Québec est la province canadienne avec le Nouveau-Brunswick dont la communauté francophone n'est pas en déclin démographique[réf. souhaitée].
Villes à forte concentration francophone[Quand ?] :
- Rivière-du-Loup : 98,6 %
- Saguenay : 97,8 %
- Rimouski : 97,7 %
- Lévis : 97,4 %
- Trois-Rivières : 96,8 %
- Saint-Hyacinthe : 96,4 %
- Drummondville : 95,4 %
- Ville de Québec : 94,5 %
- Granby : 94,5 %
- Terrebonne : 93,2 %
- Sherbrooke : 89,9 %
- Montréal-Est : 87,4 %
Les anglophones
Les 6,7 % de la population québécoise (2006) dont la langue maternelle est l'anglais habitent principalement la grande région métropolitaine de Montréal, là où ils ont accès à un réseau d'institutions sociales, économiques, et culturelles bien établi.
Villes montréalaises à forte concentration anglophone[Quand ?] :
- Montréal-Ouest : 66,3 %
- Hudson : 66,2 %
- Hampstead : 60,9 %
- Baie-D'Urfé : 60,7 %
- Senneville : 55,3 %
- Pointe-Claire : 55 %
- Westmount : 54,1 %
- Beaconsfield : 53,3 %
- Dorval : 45,2 %
- Kirkland : 44,9 %
- Dollard-des-Ormeaux : 44,8 %
- Côte-Saint-Luc : 44,7 %
Les bilingues
En 2001 au Québec, 40,8 % de la population a déclaré être bilingue, par rapport à 37,8 % en 1996 et à 35,4 % en 1991.
À titre comparatif, pour le reste du Canada, le taux en 2001 est de 10,3 % et a peu varié par rapport à 1996.
Les allophones
Les 12 % restant, les allophones, forment un groupe hétérogène comprenant quelque 30 nationalités. À l'exception des Amérindiens et des Inuits, la plupart sont issus d'une immigration relativement récente par rapport aux groupes francophones et anglophones. Le recensement de 2001 indique 1,7 % d'italophones, 0,98 % d'hispanophones, 1,07 % d'arabophone, 0,61 % sinophone...etc suite sur http://www40.statcan.ca/l02/cst01/demo11b_f.htm
Immigration
Natalité
Les naissances de mères ayant pour langue maternelle le français représentent environ 75 % du total des naissances en 2009. Les enfants nés de mères ayant pour langue maternelle l'anglais représentent quant à eux environ 9 % des naissances en 2006. Mais il y a beaucoup de couples mixtes (français/anglais, français/autre, anglais/autre, français) et de mères ayant une langue maternelle autre que le français et l'anglais ( environ 14 % en 2009). Donc ce pourcentage des naissances ne représente pas exactement la transmission de la langue des parents à l'enfants. Par conséquent, même si les naissances de mères francophones représentent 75 % du total en 2009 alors que leur poids démographique est d'environ 79,5 % cela ne signifie pas pour autant un déclin démographique de la langue française au Québec. [2]
Les villes
Langue maternelle aux régions métropolitaines[3] Ville / Langue Français Anglais Autres Montréal (l'île) 52,8 % 18,2 % 29,0 % Montréal (la région metropolitaine) 67,3 % 12,1 % 20,6 % Québec 96,3 % 1,4 % 2,3 % Sherbrooke 90,8 % 5,3 % 3,9 % Saguenay 98,4 % 0,7 % 0,8 % Trois-Rivières 97,6 % 1,1 % 1,4 % Montréal
Article détaillé : Démographie de Montréal.Il y a trois territoires qui utilisent le nom « Montréal » dans leur dénomination, dans la région métropolitaine de Montréal : l'île de Montréal, la ville de Montréal et la Communauté métropolitaine de Montréal. Cependant, le nom « Montréal », employé seul, ne désigne que la ville.
En 1999, toutes les municipalités de l'île de Montréal ont été agglomérées pour ne former qu'une seule grande ville. Cependant, en 2002, un référendum est venu amputer la nouvelle ville de quelques anciennes municipalités qui ont retrouvé une certaine autonomie en 2006. Il faut donc toujours faire la distinction entre la région métropolitaine de Montréal (qui inclut l'île de Montréal, de Laval, Longueuil et un certain nombre de municipalités des couronnes nord et Sud), l'île de Montréal et la ville de Montréal.
Celle-ci est une ville officiellement française. Quelques-uns des arrondissements sont cependant désignés bilingues (français-anglais).
Si les allophones du Québec ne constituent qu'environ 12 % de la population québécoise, ils sont cependant concentrés à 88 % dans la région de Montréal. Il en va de même pour les anglophones, mais dans une moindre mesure, ceux-ci étant également bien établis dans la région de l'Outaouais.
Les francophones représentent 68 % de la population totale de la région de Montréal, les anglophones 12,5 % et les allophones 18,5 %. Sur l'île de Montréal, la majorité francophone chute à 52,8 % et suit une tendance au déclin depuis les années 1970, alors que les anglophones représentent 18,2 % de la population et les allophones 29,0 %.
«[…] des démographes et mathématiciens experts en démolinguistique reconnus et respectés, tels Charles Castonguay, Marc Termote et Michel Paillé nous signalent de façon très scientifique que le français perd du terrain à Montréal […]»[4].
Évolution
Évolution de la langue maternelle au Québec Langue / Année 1844[5] 1901[6] 1921 [7] 1931 [8] 1941[9] 1951 1961 1971 1976 1981 1986 1991 1996 2001 2006 Français 75% 80% 80,1% 79,8% 80,3% 82,5 % 81,2 % 80,7 % 80,0 % 82,4 % 82,9 % 82,1 % 81,5 % 81,2 % 79,6 % Anglais 24,5% 19% 17,5% 16% 15% 13,8 % 13,3 % 13,1 % 12,8 % 11,0 % 10,3 % 9,6 % 8,8 % 8,3 % 8,2 %[10] Allophones 0,5 1 % 2,4% 2% 5,6% 5% 3,7 % 5,6 % 6,2 % 7,2 % 6,6 % 6,8 % 8,3 % 10,7 % 10,0 % Bilingues - - - - - - - - - - - - - - 0,8 % (Ce panneau représente l'évolution des langues maternelles , mais il faut aussi prendre en compte l'évolution des langues comprises par l'ensemble de la population, alors que dans les années 1970, seuls les natifs francophones qui parlaient français, depuis la loi 101, la proportion des personnes comprenant le français n'a cessé de croitre pour passer de 81 % en 1977 à 94,5 % en 1996[11])
Autochtones
Les peuples autochtones du Québec constituent un groupe hétérogène d'environ 71 000 individus, soit environ 1 % de la population québécoise. Ceux-ci représentent 9 % de la population aborigène du Canada. Approximativent 60 % des autochtones sont reconnus en tant qu'« Indiens » selon les critères de la Loi sur les Indiens (loi fédérale). Le tableau suivant présente la situation démolinguistique des peuples autochtones du Québec :
Langue Famille linguistique Population totale de la nation (2005)[12] Nombre de locuteurs (langue maternelle, 2001)[13] Région Abénaqui Algonquienne 2 048 0 Centre-du-Québec Algonquin Algonquienne 9 111 1 750 Outaouais et Abitibi-Témiscamingue Atikamekw (tête-de-boule) Algonquienne 5 868 4 715 Mauricie et Lanaudière Cri Algonquienne 14 632 11 935 Nord-du-Québec Malécite Algonquienne 759 Bas-Saint-Laurent Micmac Algonquienne 4 865 780 Gaspésie Montagnais-naskapi (montagnais) Algonquienne 15 385 (montagnais)
834 (naskapis)8 365[14] Côte-Nord et Saguenay–Lac-Saint-Jean Wendat (huron) Iroquoienne 2 988 Capitale-Nationale Mohawk (agnier) Iroquoienne 16 211 75 Montérégie et Laurentides Inuktitut (esquimau) Eskimo-Aléoute 10 054 8 710 Nunavik Législation
- 1982 - Articles 14, 16-23, 55 et 57 de la loi constitutionnelle de 1982 (Ottawa)
- 1977 - Charte de la langue française (Québec)
- 1974 - Loi sur la langue officielle (Québec)
- 1968 - Loi sur les langues officielles (Ottawa)
Francisation
Notes et références
- Diagnostic démographique de l’état de la francisation au Québec, Montréal, Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles, 2008, p. 2. Michel Paillé,
- Ibid., p. 3.
- Statistique Canada - Population selon la langue maternelle, par régions métropolitaines de recensement (Recensement de 2001)
- Métro, 30 janvier 2008, p. 34. Christian Gagnon, «La naïveté politique des Montréalais francophones»,
- http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/14/Situation_Quebec.png
- http://ymorin.ep.profweb.qc.ca/Mes%20cours/Consommateur/population%20quebec%20démographie%20segmentation.pdf
- http://ymorin.ep.profweb.qc.ca/Mes%20cours/Consommateur/population%20quebec%20démographie%20segmentation.pdf
- http://ymorin.ep.profweb.qc.ca/Mes%20cours/Consommateur/population%20quebec%20démographie%20segmentation.pdf
- http://ymorin.ep.profweb.qc.ca/Mes%20cours/Consommateur/population%20quebec%20démographie%20segmentation.pdf
- [1]
- http://www12.statcan.ca/census-recensement/2006/as-sa/97-555/index-fra.cfm?CFID=363302&CFTOKEN=47761051
- Secrétariat aux affaires autochtones - Statistiques des populations autochtones du Québec 2005
- 97F0007XCB2001002
- Bien que les naskapis et les montagnais soient considérés par le Québec comme 2 nations différentes, ceux-ci parlent la même langue
Bibliographie
Sources premières
- Recensement du Canada de 2006, Statistique Canada
- Recensement du Canada de 2001, Statistique Canada
- Recensement de la population de 1996, Statistique Canada
- Michel Paillé. «Les recensements canadiens et les fichiers administratifs du Québec dans l'étude des groupes linguistiques», Actes del Simposi de demolingüística, Tortosa, 15 i 16 de novembre de 1993, Departament de Cultura, Barcelona, 1995, p. 171-188.
Études générales
- OQLF. Rapport sur l'évolution de la situation linguistique au Québec, 2002-2007, Montréal : Office québécois de la langue française, 2008
- OQLF. Les caractéristiques linguistiques de la population du Québec ; profil et tendances 1991-2001 (Fascicule 1), Office québécois de la langue française, 23 mai 2005
- Louise Marmen et Jean-Pierre Corbeil. Les langues au Canada : Recensement de 2001, dans la série Nouvelles Perspectives Canadiennes, Le ministère du Patrimoine canadien, 2004, (ISBN 0-662-68526-1)
- Michel Paillé. «Démolinguistique 101 : Pertinence et légitimité de la démographie dans le domaine linguistique», L’Action nationale, XCIII-7, septembre 2003, p. 170-204
- Marc Termote et Danielle Gauvreau. La situation démolinguistique du Québec, Québec, Conseil de la langue française, 1988, xxi-292 p.
- Michel Paillé. Aspects démolinguistiques de l'avenir de la population du Québec, Québec, Conseil de la langue française, 1986, 71 p.
- Michel Paillé. Contribution à la démolinguistique du Québec, Québec, Conseil de la langue française, 1985, 246 p.
Langue de travail
- Grant Schellenberg et Hélène Maheux. Perspectives des immigrants sur leurs quatre premières années au Canada : faits saillants des trois vagues de l’Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, Statistique Canada, 30 avril 2007
- François Vaillancourt, Dominique Lemay et Luc Vaillancourt. Le français plus payant : L'évolution du statut socio-économique des francophones au Québec, C. D. Howe Institute, août 2007
- OQLF. Langue du travail : indicateurs relatifs à l’évolution de la population active et à l’utilisation des langues au travail en 2001, Office québécois de la langue française, 6 juin 2006
- Claire Chénard et Nicolas van Shendel. Travailler en français au Québec : les perceptions de travailleurs et de gestionnaires, Office québécois de la langue française, mars 2002
Langue de l'enseignement
- La langue de l'enseignement : indicateurs pour l'éducation préscolaire, l'enseignement primaire et secondaire, le collégial et l'université, «Suivi de la situation linguistique, fascicule 4», Montréal, Office québécois de la langue française, 2008, 107 p.
- Michel Paillé, «L’enseignement en français au primaire et au secondaire pour les enfants d’immigrants : un dénombrement démographique», dans : Pierre Bouchard et Richard Y. Bourhis, éd., L’aménagement linguistique au Québec : 25 ans d’application de la Charte de la langue française, Québec, Les publications du Québec, 2002, p. 51-67.
- La situation linguistique dans le secteur de l'éducation en 1997-1998, dans Bulletin statistique de l'éducation, numéro 10, mars 1999, 9 pages
- Michel Paillé. «Le milieu de l’éducation face à l’immigration : comment peut-on déceler un discours ‘alarmiste’ quand la réalité devance déjà les projections démographiques?», Recherches sociographiques, XXXVIII-3, 1997, p. 491-507
- Michel Paillé. «Portrait démolinguistique des cégeps de Montréal», dans : Ernesto Sanchez, Colloque 1991 : le français au collégial, Jonquière, cégep de Jonquière, 1991, p. 64-70
- Michel Paillé. «La Charte de la langue française et l’école : bilan et orientations démographiques», dans : Gérard Lapointe et Michel Amyot, éd., L’état de la langue française au Québec : bilan et prospective, Québec, Conseil de la langue française, 1986, tome 1, p. 67-123
- Rapports annuels de l'Office québécois de la langue française et de la Commission de protection de la langue française
Langues autochtones
- Jacques Maurais. éd., Les langues autochtones du Québec, Collection : Dossiers, 35, Pages : xviii, 455, 171 Ko. Conseil de la langue française, 1992
- Norbert Robitaille et Éric Guimond, «La situation démographique des groupes autochtones du Québec», Recherches sociographiques, XXXV-3, automne 1994, pages : 433-454.
Substitutions linguistiques
- Michel Paillé. «La portée de la loi 101 se limiterait-elle au domaine public par peur de l’"assimilation"?», L’Action nationale, XCVI-9, novembre 2006, p. 23-37
- Charles Castonguay. La force réelle du français au Québec dans Le Devoir, 20 décembre, 2005
- Charles Castonguay. Les indicateurs généraux de vitalité des langues au Québec : comparabilité et tendances 1971-2001 (Étude 1), Office québécois de la langue française, 26 mai, 2005, 48 pages
- Charles Castonguay. Quelle est la force d'attraction réelle du français au Québec? Analyse critique de l'amélioration de la situation du français observée en 2001, dans Le Devoir, 10 décembre, 2003
- Charles Castonguay. « Assimilation linguistique et remplacement des générations francophones et anglophones au Québec et au Canada » dans Recherches sociographiques, 2002
- Michael O'Keefe. Minorités francophones : assimilation et vitalité des communautés, Deuxième édition, dans la série Nouvelles perspectives canadiennes, Le ministère du Patrimoine canadien, 2001, (ISBN 0-662-64786-6)
- Charles Castonguay. Évolution démographique des minorités de langue officielle, Le Programme de contestation judiciaire du Canada, Conférence linguistique, 1999
- Michael O'Keefe. Minorités francophones : assimilation et vitalité des communautés, Première édition, dans la série Nouvelles perspectives canadiennes, Le ministère du Patrimoine canadien, 1999
- Michel Paillé. «Diversité de la population québécoise dont la langue d'usage est le français», dans Michel Sarra-Bournet éd. Le pays de tous les Québécois. Diversité culturelle et souveraineté, Montréal, VLB éditeur, 1998, p. 87-98
- Charles Castonguay. L'orientation linguistique des allophones à Montréal, Montréal, XIXe-XXe siècles : croissance urbaine et diversité culturelle, Volume 21, numéro 2 (Automne 1992)
- Michel Paillé. «Choix linguistique des immigrants dans les trois provinces canadiennes les plus populeuses», Revue internationale d’études canadiennes, 3 (printemps 1991), p. 185-193
- Michel Paillé. «L’intégration des allophones à la majorité francophone du Québec : l’apport de l’école», Le français en tête, Québec, Centrale de l'enseignement du Québec, 1989, p. 59-68
Perspectives démolinguistiques
- Marc Termote. Nouvelles perspectives démolinguistiques du Québec et de la région de Montréal 2001-2051, Montréal : Office québécois de la langue française, 2008 (avec la collaboration de Normand Thibault)
- Marc Termote. « La dynamique démolinguistique du Québec et de ses régions », dans Victor Piché et Céline Le Bourdais, éd. La démographie québécoise. Enjeux du XXIe siècle. Montréal, Les Presses de l'Université de Montréal, collection "Paramètres", pages 264-299, 2003
- Marc Termote. « L'évolution démolinguistique du Québec et du Canada », dans La mise à jour des études originalement préparées pour la Commission sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec. Rapport soumis au ministre délégué aux affaires intergouvernementales canadiennes. Volume 2, livre 2. Québec, Conseil exécutif, Bureau de coordination des études, pages 161-244, 2002
- Marc Termote. Perspectives démolinguistiques du Québec et de la région de Montréal à l'aube du XXIe siècle : implications pour le français langue d'usage public, Conseil de la langue française, Montréal, le 15 septembre 1999
- Michel Paillé. Nouvelles tendances démolinguistiques dans l'île de Montréal, 1981-1996, Québec, Conseil de la langue française, 1989, 173 p.
Méthodologie
- [PDF] Michel Paillé, Les réponses multiples aux questions sur les langues maternelles et d’usage dans la population québécoise, d’après les recensements canadiens de 1981 à 2001. Analyse critique de la «répartition égale » des réponses multiples, Montréal, Office québécois de la langue française, coll. « Langues et sociétés n° 44 », 2007, 104 p. [lire en ligne]
- Rapport technique du recensement de 2001 - Langues sur www.statcan.ca, Statistique Canada. Consulté le 5 octobre 2008
- [PDF] Charles Castonguay, Incidence du sous-dénombrement et des changements apportés aux questions de recensement sur l'évolution de la composition linguistique de la population du Québec entre 1991 et 2001 (Étude 3), Office québécois de la langue française, 26 septembre 2005, 29 p. (ISBN 2-550-44651-8) [lire en ligne]
Autre
- Michel Paillé. La fécondité des groupes linguistiques au Québec, 1991, 1996, 2001, Suivi de la situation linguistique, étude 5, Montréal, Office québécois de la langue française, 2008, 80 p
- Michel Paillé, « Le devoir de philo : Max Weber et la majorité francophone », dans Le Devoir, 3 et 4 novembre 2007, p. C6 [texte intégral (page consultée le 5 octobre 2008)]
- Marie-Odile Magnan-Mac Kay, Facteurs de rétention des anglo-québécois: étude de deux générations de la région de Québec, Québec, Université Laval, 2005 [lire en ligne]
- Michel Paillé, « Langue, vie publique et vie privée », dans Le Devoir, 3 décembre 2004, p. A8
- Charles Castonguay, « Extraits du mémoire présenté aux États généraux sur la situation et l'avenir de la langue française au Québec » sur www.mef.qc.ca, 4 août 2001. Consulté le 5 octobre 2008
- Michel Paillé, Migrations interrégionales des groupes linguistiques au Québec, Québec, Conseil de la langue française, 1999, 182 p.
Voir aussi
Liens externes
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