- Cétoine dorée
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Cétoine dorée Cetonia aurata Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Sous-classe Pterygota Infra-classe Neoptera Super-ordre Endopterygota Ordre Coleoptera Famille Cetoniidae Genre Cetonia Nom binominal Cetonia aurata
(Linnaeus, 1758)La Cétoine dorée (Cetonia aurata) est un insecte coléoptère de la famille des Cetoniidae. Elle est commune en Europe.
Sommaire
Inventeur et statut
Longtemps attribuée à Johan Christian Fabricius[1], qu'il l'a nommée, c'est Carl von Linné qui est reconnu aujourd’hui comme l’inventeur de cette espèce qu'il a décrit sous le nom de Scarabeus auratus en 1758[2]. Statut, accepté.
Noms vernaculaires
Liste des sous-espèces
- sous-espèce Cetonia aurata aurata
- sous-espèce Cetonia aurata pisana
Distribution
Très commune en Europe méridionale et centrale, plus rare en Angleterre et en Scandinavie.
Description
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Les adultes mesurent entre 13 et 20 mm.
Cette espèce présente une grande variation chromatique, souvent d'une couleur vert métallisé plus ou moins vive, elle est parfois teintée de rouge, rarement de bleu, de violet ou de noir.
Ponctuation forte du pronotum sur les côtés, plus fin et éparse sur le disque avec un espace médian quasiment lisse.
Les élytres sont soudées, donc ne s'ouvrent pas en vol, mais un espace permet le déploiement latéral des ailes membraneuses, sous les élytres. Elles peuvent être glabres ou légèrement pubescentes. Elles présentent de façon inconstante des petites taches blanches plus ou moins marquées, alignées transversalement. Les côtes élytrales sont atténuées vers la base.
L'abdomen du mâle présente une petite dépression ventrale, le dernier sternite n'est pas ponctué au milieu, ce qui permet de différencier les sexes, celui de la femelle l'est entièrement.
Éthologie
Larve
La larve est de type mélolonthoïde, comme celle du hanneton (ver blanc) ou du lucane cerf-volant avec laquelle elle peut être confondue.
Comparativement au ver blanc, la larve de cétoine :
- est plus claire, a la tête et les pattes plus petites et le bas du corps plus renflé ;
- a une fente anale (face ventrale de ce qui apparaît être le dernier segment) simple et transverse et, au niveau de la tête sur la face avant au-dessus de la bouche, une rangée transverse de petites épines alors que le hanneton a une fente anale en Y ou en V puis tête et « joues » entre emplacement de l’œil et la bouche avec des petites soies d'aspect rugueux ;
- se déplace en rampant sur le dos alors que le hanneton rampe sur le côté ;
- est saproxylophage, se nourrissant de bois très décomposé. Son habitat naturel est généralement une souche ou un arbre creux contenant un terreau de bois en décomposition. Mais certains terreaux ou compost de jardin leur conviennent également. Le bois n'étant pas une nourriture très riche, le développement larvaire s'étale sur plusieurs années. Puis la larve constitue une coque de matière organique (fibres de bois) et de terre dans laquelle elle se nymphose. À l'opposé, les larves de hannetons vivent dans le sol creusant des galeries qui leur permettent d’accéder aux racines vivantes.
Imago
L'adulte (ou imago) se rencontre avril à octobre mais surtout de juin à août. Il mange les étamines des fleurs pour leur pollen (ce qui constitue une castration des étamines). Il peut également consommer des fruits mûrs sur les sureaux, les rosiers, les troènes ou les spirées.
Parmi les cétoines parues dans le courant de la même année, deux générations sont donc à distinguer. Celles du printemps qui ont hiverné et qui se nourrissent de pollen, et qui pondent en juin puis périssent ensuite. Celles de l'automne qui se nourrissent de fruits, qui hivernent et font leur ponte l'été suivant[7].
Les adultes apprécient particulièrement les fleurs comme les roses, les arbres fruitiers, les baies de sureau, l'aubépine et la famille du persil. Les larves vivent dans le bois pourri ou le compost.
Galerie
Utililité
Comme tous les saproxylophages, la Cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l'état de "ver blanc" (confusion possible avec le ver blanc du hanneton) car sa présence dans le compost permet d’accélérer sa maturation. L'abattage des arbres morts est responsable de sa raréfaction.
Au XIXe siècle la Cétoine dorée passait pour « un remède efficace contre la rage[8] ».
Notes et références
- 1867, p. 132. Texte intégral. Essai sur l'entomologie horticole, Jean Alphonse Boisduval,
- 1790, p. 409 Encyclopédie méthodique ou par ordre de matières, Linné,
- Cétoine dorée sur www.insectes-net.fr
- 1839, p. 257 (Geoff. t .1 p.75 N°5) Histoire naturelle des animaux sans vertèbres, Jean Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck,
- Encyclopédie illustrée des insectes, Stanek, éditions Gründ, page 276
- NCBI, consulté le 5 juin 2011
- Souvenirs entomologiques, Jean-Henri Fabre
- p. 634. Revue de thérapeutique médico-chirurgicale, volume 1857,
Liens externes
- Référence Fauna Europaea : Cetonia aurata (en)
- Référence NCBI : Cetonia aurata (en)
- Référence Fonds documentaire ARKive : Cetonia aurata (en)
- Les Cétoines, Souvenirs entomologiques, Jean-Henri Fabre
- Les cétoines sur insectes-net
Catégories :- Coléoptère (nom vernaculaire)
- Insecte ravageur
- Cetoniidae
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