- Croix-Rouge (métro parisien)
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Croix-Rouge (métro de Paris)
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Ligne(s) Fermée ( 
)Arrondissement(s) /
Communes(s)6e Ouverture 30 décembre 1923
Ferm. 2 septembre 1939Croix-Rouge est le premier terminus (mis en service en 1923), station aujourd'hui fermée, de la ligne 10.
Sommaire
La station
Elle est située dans le 6e arrondissement de Paris, entre les stations Sèvres - Babylone et Mabillon.
Vue de la station
LocalisationLe nom de la station provient du carrefour de la Croix-Rouge situé au début de la rue du Cherche-Midi et n'a donc pas de rapport avec l'organisation internationale créée plus tard, la Croix-rouge.
Cette station fut fermée le 2 septembre 1939, lors de l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale de la France et de la mobilisation des agents de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP), et n'a jamais été rouverte à cause de sa proximité de la station Sèvres - Babylone.
L'arrêt de bus se trouvant au même endroit portait encore ce nom jusqu'au 31 décembre 2005 avant d'être renommé Michel-Debré, du nom de Michel Debré, le Premier ministre de la Cinquième République et corédacteur de la constitution. Il n'existe de ce fait plus aucune trace actuelle de ce toponyme du quartier attesté depuis plusieurs siècles, et qui donna son nom à une section révolutionnaire de 1790 à 1793, la section de la Croix-Rouge, renommée ensuite section du Bonnet-Rouge.
Réutilisations
Réutilisations techniques
Un des anciens accès de la station sert de ventilation à la ligne 10.
Les anciens accès ont été complètement rasés et ne sont visibles qu'à travers des grilles au sol fermées.
Réutilisations artistiques
La plage
Elle a servi pour des décors de publicité, puis fut décorée de façon surprenante en plage pour le plaisir des voyageurs de la ligne 10. Cette décoration fut cependant rapidement vandalisée puis retirée.
L'enfer d'Éros
Du 4 décembre 2007 au 15 janvier 2008 la station fut « réhabillée » en lieu coquin[1]' [2]. Une série d'images tapissaient les surfaces qui, 50 ans plus tôt, accueillaient les affiches publicitaires de 4 x 3 mètres.
Éclairées en rouge, ces affiches étaient dissimulées derrière des rubans d'étoffes noires qui bougeaient au souffle provoqué par le passage du train. Sur le quai Boulogne, les rectangles bleus comportant le nom de la station avaient été partiellement nettoyés de leurs tags et éclairés.Cette opération fut conjointement organisée par la RATP et la Bibliothèque Nationale de France (BNF) ; elle fut réalisée par le graphiste Laurent Ungerer (société C-Album). Selon lui, l'objectif était que le voyageur ressente « une sorte de flash furtif, d’hallucination, pendant un temps très bref de 6 secondes 9 dixièmes »[2], temps qui correspond à la durée que le train met à passer dans la station désaffectée, sans même y ralentir.
La station Croix Rouge a été rajoutée aux plans de la ligne visibles dans les rames au moyen d'un autocollant temporaire. Le nom de la station était écrit en rouge et précédé du "X", logo de l'exposition.
L'évènement très ponctuel a servi de promotion à l'exposition L'Enfer de la Bibliothèque, Éros au secret de la BNF. Cette exposition proposait des œuvres érotiques inédites issues des collections de la BNF[3].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Le Parisien n° 19682 du 18 décembre 2007.
- ↑ a et b Rouge de honte, 28 décembre 2007, Métro-pole.net
- ↑ L'Enfer de la Bibliothèque, Eros au secret
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